Se tenant debout en queue de peloton, un peu à l'écart du reste des autres enfants, les doigts entremêlés dans sa longue chevelure rousse, Swann écoutait de loin les paroles du grand monsieur brun qui discourait tout devant, sur les marches. Elle était quelque peu distrète, comme à son habitude, et particulièrement lorsqu'elle arrivait dans un lieu nouveau ou qu'il y avait plein de monde.

L'endroit dans lequel elle se trouvait lui semblait magnifique et angoissant en même temps. Tandis que son regard balayait la pièce, elle cherchait dans sa tête un mot qui conviendrait bien à ce qu'elle ressentait.

Magnifant... Angoifique... Superbominable !

La petite rouquine aurait aimé être ailleurs, et n'aurait voulu manquer ça pour rien au monde en même temps. Son visage passait de l'état de surprise, haussant les sourcils, à celui de peur, en les fronçant.

Tiens... J'aurais juré voir quelque chose bouger, là-bas...

Et la pauvre demoiselle n'était pas au bout de ses interrogations. Car le grand monsieur avait visiblement terminé son monologue, et les portes menant à une salle gigantesque avaient été ouvertes. Le groupe des enfants de son âge s'y engouffra, et elle suivit mécaniquement, surtout pour ne pas rester seule avec la silhouette lumineuse qu'elle semblait avoir vu bouger...

Levant le nez au plafond, Swann admira les effets magiques de la Grande salle : le ciel étoilé, les bougies lévitant en l'air, les portraits dont les personnages se mouvant... Elle ne disait pas un mot, mais elle avait l'impression de vivre dans un de ces livres qu'elle aimait tant lire.
Il y avait du monde dans cette pièce : quatre grandes tablées étaient disposées parallèlement, auxquelles des dizaines, même plus, d'enfants et d'ados étaient installés, observant avec une sorte de sourire compatissant les nouveaux arrivants. Swann se sentait comme un gladiateur rentrant dans une arène surbondée, prête à... Prête à quoi, d'ailleurs ? Elle n'avait pas écouté, et ignorait ce qui allait se passer. Elle décida d'observer en silence la suite des évènements, et comprit que l'homme de tout à l'heure appelait tour à tour les futurs élèves, pour mettre sur leur tête une espèce de morceau de vieux tissu à forme pointue. Ce tissu parlait, lui-semblait-elle, à moins que le grand monsieur ait des talents de ventriloquie.

Ah non, c'est vrai, c'est magique...

Elle avait beau connaître l'existence du monde des sorciers depuis plusieurs mois, l'habitude n'était toujours pas ancrée dans la tête de Swann, de se dire que c'était étrange parce que c'était magique. Des tableaux qui bougent ? Magique. Un chapeau qui parle ? Magique. Un corps lumineux qui traverse des murs ? MAGIQUE !

Puis, d'un coup, la sortant de ses rêveries, l'on appela son nom. Swann Fox. C'était elle. Comme l'avaient fait les autres avant elle, toute tremblante, elle s'avança jusqu'aux tabouret où elle posa son derrière, des tas d'yeux virés sur elle, et l'homme brun lui déposa délicatement le Choixpeau sur sa tête, aplatissant sa frange. L'objet s'anima, gigota, et se mit à parler. Parler d'elle.

Hein ? Comment il sait ça ? Ah, oui. Magique.

Les mots du Choixpeau résonnaient dans sa caboche, et elle ne perçut que quelques bribes.

- Désir de faire ses preuves... Courage... Persévérante... GRYFFONDOR !

Tout le monde se mit à l'applaudir - ce qui la fit rougir - et le sous-directeur enleva le chapeau et lui indiqua d'un signe de main une des tables, celle dont la couleur qui ressortait était le rouge.
Swann s'empressa de se lever et rejoindre ladite table, pour trouver une place libre où elle s'installa.

Inspire... Expire... C'est fini...

Être au centre de l'attention, très peu pour elle ! Si elle avait pu, elle se serait caché dessous cette fameuse table, mais parmi les "Griffondor", comme le vieux chapeau venait de les appeler, les élèves semblaient ravis de la voir ici, et elle se serait sûrement faite encore plus remarquer en se planquant à quatre pattes. Elle tenta quand même un petit et bégayant :

- Bonjour... euh, bonsoir...

Puis avala sa salive en faisant tournoyer un mèche de ses cheveux autour de ses doigts. Se forçant à lever les yeux sur les élèves habillés de rouges et d'or, elle croisa quelques regards qui lui parurent bienveillants. Se sentant un petit peu plus à l'aise, elle osa même un sourire, donnant à son visage de petit écureuil tout peureux un air un peu plus confiant.

Enfin, l'attention passa au suivant qui venait d'être réparti, puis un autre, et un autre... Lorsque tout le monde fut installé sur sa table, le banquet commença, donnant ainsi à la Fox une contenance : manger avait au moins le bénéfice de l'occuper. En observant ses nouveaux camarades de plus près, ça n'était pas si terrible d'être là, finalement. Elle regarda les sourires, entendit les rires, sentit les bonnes ondes tout autour d'elle, et désormais, elle se sentit capable de se dire à elle-même :

Je suis une sorcière de Gryffondor.

Et ça, c'était une sacrée avancée pour la gamine.

Après le long voyage en train, tous les élèves de première année furent emmenés vers le grand lac, où des barques les attendaient déjà. Ils montèrent dedans par petit groupe et une fois que le dernier enfant fut à bord de sa barque, elles se mirent toutes en marche en direction de l’énorme château. Sous un magnifique ciel étoilé, Ellianore s’émerveillait de voir les petites embarcations avancer toutes seules et une fois arrivé assez proche du château elle se rendit enfin compte de l’immensité de celui-ci. Les barques cessèrent d’avancer, tous les élèves débarquèrent et se dirigèrent vers l’école. Arrivé au niveau du grand escalier, ils rencontrèrent le sous-directeur de Poudlard, qui les amena dans la Grande Salle, pour la soirée de répartition.

Lorsque le sous-directe ouvre les portes de la Grande Salle, un brouhaha assourdissant nous envahit, mais je suis très vite attirée par le magnifique plafond, qui ressemble plus à un ciel étoilé où volent des centaines de bougies.

- C’est tellement magnifique, la magie permet de faire des choses vraiment merveilleuses. Je pourrais regarder ce plafond pendant des heures. Je me demande si lorsqu’il y a de l’orage dehors il se reflète à l’intérieur ? Il va falloir que je me plonge un peu plus dans L’Histoire de Poudlard.

Alors que je suis plongée dans mes réflexions, je distingue devant moi mes camarades avancer dans l’allée centrale de la Grand Salle, je les suis donc rapidement, en évitant de remarquer tous les regards qui sont braqués sur nous. En quelques secondes ont ce retrouvent tous devant une petite estrade sur laquelle se trouve un tabouret et un vieux chapeau pointu. Alors que je suis encore sous le choc de tous ce que j’ai vu aujourd’hui, une bouche apparais sur le chapeau qui se met à chanter. Une fois la chanson fini, le sous-directeur tire un parchemin de sous le chapeau et il commence à appeler les élèves un par un pour les répartir dans les différents maisons. Plusieurs élèves sont déjà partis s’asseoir à leur table, lorsque j’entends Mr Lamberts appeler Kevin Alexanders, le jeune homme que j’ai rencontré sur le chemin de travers et avec qui j’ai fais une bonne partie du trajet en train. Le chapeau mais un peu plus de temps, mais il finit par l’envoyer à Serpentard. La répartition continue, les élèves se succèdent sur le tabouret quand soudain j’entends mon nom. J’avance doucement vers le chapeau le stress commence à m’envahir mais c’est plus à cause de tous les regards qui sont posés sur moi plutôt que ma répartition puisque je ne connais que très peu les différentes maisons.

- Stress pas, avance, ne pense à rien et surtout ne tombe pas.

Le chapeau sur la tête, j’entends qu’il me parle mais ne comprends pas ce qu’il me dit, j’essaie alors de me concentrer sur ces paroles.

- La magie te fascine, tu es très curieuse de tout connaître de ce nouveau monde qui s’offre à toi. Serdaigle pourrais être une très bonne maison pour toi. Cependant je vois que le plus important pour toi c’est ta loyauté et ton honnêteté. Je pense donc qu’il est préférable de t’envoyer à Poufsouffle.

Je retire le chapeau, le repose sur le tabouret et m’avance vers ma table. Mes nouveaux camarades m’accueilles chaleureusement, je peux enfin respirer. En m’asseyant, je lance un grand sourire à Julia Lili Martinez, qui a aussi été envoyée chez les Poufsouffle, je suis extrêmement contente de la voir à ma table. Je suis enfin à ma place, je suis bien une sorcière, élève à Poudlard et surtout avec ma nouvelle famille pour le reste de mes études : les Poufsouffles.

La rentrée avait sonné, il était temps pour le jeune garçon de rejoindre la gare dans l'objectif de prendre le Poudlard express comme il était annoté sur son billet. Gabrielle, de ses mains humides, frictionnait le dos de son enfant.
"Nous y allons mon garçon ?" lançait le père en direction du mur où au-dessus ils pouvaient lire "9 et 10".
Dans un élan sans pareil, Isaac prenait de la vitesse en direction du mur. Allait-il passer ? Les personnes autours de lui allaient-elles s'en apercevoir ? Qu'allait-il trouver derrière ce mur si fin mais à l'allure si froide ?
Sauvé !

Durant le voyage, l'enfant regardait le paysage par la fenêtre avec en son ventre une boule qu'il n'arrivait pas à dénouer.
"Bonjour, je peux m'assoir ici ?" annonçait une petite voix féminine.
Il s'agissait d'une enfant aux cheveux roux. Les traits de son visage étaient si fins et si bien tracés que le jeune garçon ne trouvait pas les mots pour lui répondre. D'un simple signe de tête, il acquiesçait la demande.

La voyage c'était terminé dans les rires et la bonne humeur, une amitié commençait à naitre entre Isaac et Malia. Tout en observant le mouvement autour de lui. Des barques gisaient sur un étang qui s'étendait jusqu'à l'horizon. D'un rapide coup d'œil, il observait en direction de la jeune fille qu'il avait rencontré dans le train. Isaac n'avait qu'une hâte, la retrouver.

"Bienvenue à tous à l’école de Poudlard. Je suis Marty Lamberts, votre sous-directeur pour cette année scolaire."
Le blondinet écoutait les paroles citées par Monsieur Lamberts mais ne pouvait s'empêcher de regarder au chaque coin de la pièce. Derrière l'homme, une grade porte se hissait.
"Et Malia, tu as vu cette porte gigantesque" chuchotait Isaac stupéfait.
L'homme continuait ses explications, il avait dérivé sur une histoire de maison, quatre différentes avec des valeurs mais pas seulement, celui-ci avait fait l'objet d'un choixpeau. Ce terme, particulièrement marrant venait de marquer le blond.
Alors qu'Isaac se torturait l'esprit à l'idée de ne pas réussir, le sous directeur se retournait en direction des portes qui lui laissaient désormais place pour entrer. Les yeux du garçon brillaient de mille feu mais une question se posait cependant : Dans quelle maison l'enfant allait-il se retrouver

Les porte ouvertes laissaient place à une immense salle remplit d'élèves aux couleurs différentes. Bleu, rouge, vert ou encore jaune, tous étaient installés autour de grande table qui leur semblaient respectives. Toutes les têtes se retournaient une à une, le stress qui envahissait l'enfant grandissait de plus en plus. Au-dessus du groupe, des bougies flottaient et le plafond représentait un ciel aux couleurs bleu nuit.
"J'ai lu dans un livre sur l'histoire de l'école, que le plafond change lorsque le temps extérieur n'est pas le même" sortait Malia avec la tête penchée en arrière.
Isaac ne savait plus où donner de la tête jusqu'au moment où il percutait la personne devant lui. Tous arrêtés, ils attendaient patiemment face à un tabouret où figurait le choixpeau sans doute.

"Cette première soirée à Poudlard sera déterminante pour votre scolarité"
Sur ces mots, Monsieur Lamberts attrapait un parchemin quelque peu jauni et le déroulait. Sur la pointe des pieds, le garçonnet avait compris qu'il devait s'agir de la liste des élèves devant être répartis. Le sous directeur appelait les élèves un à un et chacun rejoignait leur table respective.

"Isaac Lahais"prononçait l'homme tenant le parchemin.
Un silence apaisait la grande salle alors que le garçon commençait à s'approcher doucement. Le corps tremblant légèrement, il montait la petite marche se présentant face à lui et allait s'assoir comme il lui était indiqué. Lamberts plaçait sur sa tête le choixpeau. Au mouvement de celui-ci Isaac sursautait.

"Hum.. Je vois.. Je vois du courage mais beaucoup de loyauté.." énonçait le choixpeau.
Le garçon scrutait les différentes tables en se demandant où il allait atterrir.
"Peut-être chez les Gryffondor.. Tu saurais te démarquer de par ta volonté et ton courage.. Cependant, ta persévérance dans le travail fournit conviendrait parfaitement bien aux couleurs de Serdaigle.. Voyons.."
Les yeux du garçon regardaient chaque tête face à lui. Son regard se posait alors sur Malia qui la regardait.

"POUFSOUFFLE !"

Les élèves de Poufsouffle s'élevaient en amenant à Isaac une vague d'applaudissement. Le garçon n'avait pas compris tout ce qu'avait expliqué le choixpeau mais il semblait néanmoins heureux d'avoir été réparti comme tel.
En allant s'installer avec les autres, plusieurs mains se tendaient vers les siennes. Des "bonjour" par ici ou encore des "félicitations" ravivaient le cœur du garçon.

"Malia Haven"
Isaac se tournait vers son amie qui allait être répartie, elle semblait tout aussi perdue que lui. Le silence était de retour dans la salle jusqu'au moment où le choixpeau criait de nouveau.

"SERDAIGLE"

La répartition terminé, le banquet était servit aux différentes tables. Il y avait de la nourriture dans chaque plat et sur tout le long de la table. Isaac n'avait jamais vu de banquet de sa vie, les yeux plein d'étoiles, il attrapait son assiette et commençait à se servir tout en faisant connaissance avec les personnes qui l'entourait.

La journée aura était très longue. Dès le matin à vrai dire, au moment, ou vous dormez le mieux, le réveil vient vous tirer du sommeil. Cette nuit, Daniel n’avait pas trop dormi car comme on le sait, aujourd’hui, il serait en partance pour Poudlard, l’école des sorciers. Il ne pouvait pas affirmer comment aller ce passer cette journée mais la décrire serait plus ou moins simple. Après ce qu’il avait pu apprendre de l’histoire de Poudlard, il y avait une cérémonie de répartition, quatre maisons, un château, de nouvelles notions… Tellement de questions pour cette nouvelle aventure.
Au cours de ses achats sur le chemin de traverse, le petit Swanson avait pu récupérer certaines informations primordiales, en ce qui concerne le transport jusqu’au château, le Poudlard Express, sur le quai 9/34. C’était quoi ? Comment y accéder ? Ces réponses étaient à présent dans sa tête et il était fin prêt à partir pour sa nouvelle école.

1er septembre 2043 , aucun nuage à l’horizon, une journée idéale pour se rendre à l’école, Daniel était prêt à en découdre, apprendre le plus possible, faire ses preuves dans le monde des sorciers, et être respecté, ne pas seulement faire sa scolarité dans l’ombre, mais quelque chose doit en ressortir, devenir quelqu’un ? Gagner la coupe ? A voir selon le déroulement de l’année scolaire. Le trajet jusqu’au château ce fût sans trop d’encombre, Daniel pu s’approprier un wagon, le fermé , tirer les rideau afin de pouvoir rattraper cette nuit manquée car oui, notre jeune Swanson adorait dormir, il en faisait une passion, pouvant en parler nuit et jour. Quelle trajet quand même, il commençait à faire nuit lorsque le Poudlard Express avait terminé sa route, les élèves sortirent des compartiments, et partirent en direction du château.

La Grande salle, Daniel était ébahi devant une telle beauté, une telle architecture des lieux, le château était vraiment splendide. Quatre grandes tables étaient mises à disposition des élèves, ils étaient assis par maison, le jeune Daniel n’a pas eut le temps de bien distinguer a quelle maison appartenait chaque table, mais il remarqua qu’ils portaient tous un chapeau pointu, flambant neuf, rien avoir avec le vieux bout de tissu qui avait peine à tenir droit sur son petit tabouret. Les élèvent qui devaient ce faire répartir passèrent un à un, durant ce court laps de temps, Daniel commençait à observer autour de lui, assez discrètement, pour ne pas passer non plus pour un fou. Tout le monde abordait un sourire, cette cérémonie avait l’air d’être attendue, du moins , c’est ce que pensait Swanson.
C’était à son tour, le torse bombé de son mètre 69. Il s’assit sur le tabouret, tout le monde le regardait, c’était assez stressant à vrai dire.

SERPENTARD !!

C’est bon, le verdict était là. Daniel prena la direction ou les applaudissements étaient les plus clinquants, ils avaient l’air chaleureux ses Serpents, 7 longues années à passer ici, à ce faire de nouveaux camarades, à apprendre de plus en plus de choses. En attendant la fin de la cérémonie, notre nouveau Serpentard prit le temps d’observer autour de lui, ses nouveaux visages si heureux d’être présent. La grande salle était pleine, les lumières brillaient. Daniel était heureux, heureux d’avoir était choisis en tant que non-sorcier, pour pouvoir faire ses études ici, ça avait l’air d’être un endroit fabuleux, la ou tout était possible, c’est magique.

Poudlard ! Elle y était enfin… Shreya se sentait pousser des ailes. Elle avait l’impression de vivre un rêve éveillé, de nager dans un monde irréel. C’était presque ça, en fait, car qui de sain d’esprit qualifierait le château d’ordinaire ? Elle ne comptait plus les soupirs d’admirations et les exclamations de surprises qu’elle avait poussé depuis qu’elle était descendue du train.

Le voyage en barques avait été tout simplement magique ! Et avec Kylan et Neha à ses côtés pour partager cette merveilleuse aventure, elle avait passé un excellent moment. Puis, une fois que toutes les premières années avaient été rassemblées au pied du Grand Escalier et que le sous-directeur, le professeur Lamberts, avait fait son discours sur les différentes maisons, elle l’avait suivi à l’intérieur de la Grande Salle.

Affirmer qu’elle n’avait pas un peu peur aurait été mentir. Shreya n’était pas terrifiée, contrairement à certains élèves qui avaient le visage dangereusement pale, mais elle n’était pas confiante a 100% non plus. Et ce n’était pas comme si elle savait à quoi s’attendre… Tous ses oncles avaient été à Serdaigle, sa mère était à Serpentard et ses cousines étaient éparpillées dans les quatre maisons. Si elle devait pronostiquer par rapport à la génétique, ça n’allait pas le faire. Et puis, elle avait aussi un peu peur de décevoir son père. Elle savait qu’elle lui ressemblait énormément, mais ne possédait aucunement sa sagesse ni son calme Olympien. Serait-elle une Serdaigle comme lui malgré cela ?

Le choixpeau entama alors sa chanson et elle sortit de sa torpeur, afin de regarder autour d’elle. Elle était entourée de Neha, qui debout a sa droite arborait un air paisible, tandis que Kylan a sa gauche était tout simplement surexcite. La première fit alors un geste qui surprit énormément Shreya, en entrelaçant leurs mains.

« N’aie pas peur… lui chuchota-t-elle. Peu importe ce qui se passe, rien, tu m’entends, absolument rien, ne nous séparera. »

Kylan n’avait rien perçu de l’échange, trop occupé à admirer le faux plafond et les bougies flottantes. Shreya sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle n’était pas aussi sensible, d’ordinaire, et en temps normal aurait profite de l’occasion pour se moquer de sa cousine et de ses paroles fleurs bleues. Mais elle ne put rien répondre. Juste serrer aussi fort qu’elle le pouvait sa main en réponse. Malgré toutes leurs disputes, toutes leurs divergences d’opinions, toutes les dures paroles qui pouvaient être échangées… Les deux cousines étaient comme des sœurs. Et rien ne divisait éternellement des sœurs.

Durant toute la répartition, elles ne se lâchèrent pas la main. Au fond, elles en avaient toutes les deux besoins. Et lorsque le nom de Kylan fut appelé, Shreya crut sentir ses jointures craquer sous la pression. Il était le premier membre du trio à être reparti… Cela déterminerait pas mal de chose, pour l’avenir. Le jeune Andheen s’avança, et les deux cousines pouffèrent en constatant l’agitation qui l’abritait. Il avait beau prétendre être prêt et blablabla, il était davantage mort de peur qu’elles l’étaient. Mais cela ne parut pas déranger le Choixpeau… Gryffondor !

Les noms s’enchainèrent alors, mais Neha et Shreya n’en avaient que faire. Elles suivaient les évènements distraitement et attendaient leur tour avec une impatience mélangée a une certaine appréhension. La liste suivant l’ordre alphabétique, ce fut la première qui fut appelée d’abord. Serdaigle !

Shreya reconnut une certaine fierté, mêlée a du soulagement, dans le sourire de sa cousine, et cela ne put qu’accentuer ses craintes. Allait-elle suivre ses traces ? Le voulait-elle vraiment ? Ou bien irait-elle avec Kylan ? Ou même… Poufsouffle ? Oh non, elle n’était pas faite pour Poufsouffle… Mais il semblait qu’elle avait oublié une des maisons… Et pas la moindre. Dès que Shreya posa l’artefact magique sur sa tête, il lui murmura :

« Encore une Varma ! Tu ressembles beaucoup à ton père… Très intelligente, déterminée qui plus est. Tu veux avoir un impact sur le monde. Tu sais ce que tu veux, et tu sais comment l’obtenir. C’est une belle qualité. Probablement la meilleure… Je te souhaite bonne chance, Shreya Varma. Tu deviendras une grande sorcière. Et ce sera la maison de ta chère mère qui t’y aidera. Oui, tu iras a… SERPENTARD ! »

Sous le choc, notre demoiselle l’était. Mais alors qu’elle rejoignait les bancs de ce qui allait devenir sa deuxième maison et son refuge au cours des prochaines années sous le regard tendre de l’ainée de ses cousines, Priya, et des applaudissements bruyants du reste d’entre elles, elle sentit son cœur se desserrer. Comment ne l’avait-elle pas vu venir ? Evidemment que cette maison lui correspondrait.

Un petit sourire vainqueur se dessina sur ses lèvres. Elle allait être une Serpentard digne de ce nom.

Beatrix était toute excitée à l'idée de découvrir la Grande Salle. Ses parents lui avaient parlé de festins incroyables, de fêtes délicieuses et de fantômes effrayants. C'est d'ailleurs parce qu'elle pensait à tout ceci qu'elle n'écouta absolument pas le discours du sorcier qui leur parlait. De toute façon, elle savait déjà qu'elle allait rentrer dans une maison, ses parents le lui avaient expliqué. Eux étaient allés à Poufsouffle, comme leurs parents, leurs frères, leur soeurs, cousins et cousines... Poufsouffle était une tradition dont les Blackburden aimaient rire : ils adoreraient que leurs enfants aillent dans d'autres maisons, mais ils ont Poufsouffle dans le sang !
Soudain, le troupeau se mit en marche. Beatrix ne pu laisser s'échapper un large sourire, anticipant leur entrée devant tous les élèves. Cela allait faire un tas de nouvelles personnes à étudier de loin ! Le rouge peinturlura le visage de l'apprentie sorcière qui avait bien du mal à contenir son excitation. Enfin, les grandes portes s'ouvrirent sur la Grande Salle.
Beatrix ne savait plus où donner de la tête tant elle avait d'informations à retenir sur ce moment. Elle s'aperçu d'abord que la Grande Salle portait bien son nom, car elle s'élevait haut dans le... ciel ?! La mâchoire de Beatrix se décrocha face au spectacle inouï du plafond enchanté. La magie ici était rudement plus intéressante que quand ses parents l'utilisaient pour faire le ménage ou à manger... Se rendant compte qu'elle était déjà à la moitié de la salle et qu'elle n'avait de ce fait plus beaucoup de temps pour observer autour d'elle, elle se ressaisit et tourna son regard autour d'elle avec frénésie. Il y avait un monde fou dans cette salle, et ils étaient répartis sur de très longues tables . Beatrix se demandait s'il était possible de faire de la glisse dessus avec un charme approprié. Il y avait vraiment des élèves tous très différents et la sorcière les scruta un par un à la vitesse de l'éclair. Quelqu'un semblait-il intéressant ? Peut-être un ancien mage noir rajeuni après une malédiction ? Ou un futur héros de la nation ? Qui pourrait bien partir en aventure à ses côtés ?
Mais ses pensées furent interrompues par la voix d'un vieux chapeau qui chanta une chanson assez drôle sur les maison de Poudlard. Où donc allait-elle être répartie ? Beatrix aimerait bien aller à Poufsouffle pour faire plaisir à ses parents et gagner leur confiance. Elle les avait déjà entendu discuter d'elle en cachette, se demandant s'ils sauraient réagir si elle allait à Serpentard... Elle n'écouta pas vraiment les premières répartitions, jusqu'à ce que son nom en début de liste soit appelé. Un peu anxieuse, se rendant compte que c'était sans doute un moment décisif dans sa vie, elle marcha jusqu'au tabouret sur lequel elle s'assit, attendant qu'on lui pose le choixpeau sur la tête.

[Hmmm... Je vois...]
[Vous voyez quoi ?!] , pensa Beatrix aussi fort que possible.
[Vous avez du caractère, et vous savez ce que vous voulez dans la vie. Vous ne manquez pas d'ambition, d'ailleurs. Mais je sens que quelque chose en vous pourrait naître, si vous lui en donniez l'occasion. Serpentard vous permettrait de devenir quelqu'un de grand, assurément. Vous avez des qualités qui plairaient à Salazar. Mais ce goût de l'aventure pourrait vous amener à vous redécouvrir... Gryffondor serait la maison idéale pour vous forger des amitiés à toute épreuve.]

Beatrix était déconcertée. Elle n'avait pas besoin d'amis. Elle en avait envie parfois, mais c'était pas important. Ce qui est important, c'est d'accomplir ses buts, quelque soit la façon dont c'est fait. Elle était Beatrix, après tout. Les autres étaient nuls, ennuyants et servaient rarement à quelque chose. C'était drôle de voir ce à quoi leur vie ressemblait parfois. C'est pour ça qu'elle s'intéressait aux autres. Le choixpeau semblait avoir perdu la tête, Serpentard lui convenait très bien.

[Mais Serpentard ne t'aidera pas à grandir, tu n'y confirmerais que qui tu es déjà. En grandissant, tu gagnerait sans doute plus à aller à Gryffondor, comme ta tante. C'est un choix très difficile, oui... Laisse-moi réfléchir. C'est délicat comme situation.]

Beatrix n'en menait pas large. Le discours du vieux chapeau tout décrépit semblait confus, peut-être était-il cassé ? Il voyait des choses en elle qui n'existaient pas. Serpentard lui convenait bien, s'il le fallait. Tant pis pour ses parents, c'était pas à eux de choisir de toute façon.
Le silence dans la salle se faisait pesant. Une éternité semblait passer, si bien que les élèves commencèrent à chuchoter entre eux. Beatrix sentit pour la première fois sur elle le poids des regards. Ça n'était pas une position facile, en fait, d'être au centre de l'attention sans pouvoir rien n'y faire. Enfin, le silence sous son crâne fût rompu. Le choixpeau s'était-il enfin décidé à hurler Serpentard ?

[C'est bon, j'ai trouvé. Pour toi, ça sera...]


[Quoi ?!] Mais Beatrix n'eût pas le temps de protester. Le Choixpeau lui fût retiré du crâne et un tonnerre d'applaudissements éclata sur une table toute rouge. Elle n'avait rien contre Gryffondor, ainsi alla-t-elle s'asseoir à leurs côtés de bonne grâce, mais elle ne comprenait pas la pensée du Choixpeau magique. Vraiment, Serpentard lui convenait, pourquoi avait-il décidé de faire comme s'il pouvait voir le futur et décider ce qui lui ferait le plus de bien plus tard ? Elle n'en avait rien à cirer, de plus tard.
Elle fixa la table, maussade, attendant la fin de la cérémonie de la Répartition. Le choixpeau avait intérêt à ne pas s'être trompé.

Alona resta tranquille dans la fille d'attente pour passer sous le choixpeau. Elle commença à jouer nerveusement avec ces cheveux caramel, elle tendit l'oreille, pas vraiment discrète, avec maladresse elle tomba sur la tête.. Aïe. Puis ni une ni deux se releva avec la vitesse d'un nymbus 2000 ! Complètement rouge comme une fraise !

- J'espère que je vais être à Serdaigle, toute ma famille y à été ! J'en rêve depuis tellement longtemps..
- Serdaigle ? Je préfère être chez les Serpentard ils sont moins têtu..

Et moi ? Je n'y ai jamais vraiment pensée.. Comment est ce que je dois réfléchir ? Est ce que je dois me diriger vers ma couleur préférée ? Alona n'avait plus de mots, elle était juste perdue ..

Alona Weslet.

Son tour. Son tout nouveau départ se trouvant sous le choixpeau, étant très petite on ne la vit pas directement arriver, elle se mit à sautiller pour atteindre le tabouret et s'y installer confortablement. Puis soudainement elle se mit à penser à son père et à l'odeur de la farine .. les croissants .. les cakes à la citrouille ..

Mademoiselle est gourmande on dirait, ambitieuse et créative .. hum.

Alona sortit de sa rêverie et se mit à trembler.. elle se concentra sur la couleur jaune des Poufsouffle, elle aimait cette maison, cette couleur ! De plus la salle commune se trouve à côté de la cuisine, franchement qu'elle aubaine !

C'est bon c'est bon, j'ai compris ... POUFSOUFFLE !

Son destin est tracé ! La voie couleur noir et jaune s'ouvre à elle et elle s'y glisse sans reculer ! Heureuse et fier elle file en vitesse à sa table ou se trouve sa nouvelle famille ! Les Poufsouffle !

Camille se tenait bien droite, elle souriait légèrement et écoutait attentivement les instructions du sous-directeur, ses cheveux rouges lui tombaient sur les épaules avec fluidité et ses yeux verts brillaient d’une excitation débordante. Elle était vêtue d’une simple robe de sorcière noire qu’elle s’était procurée sur le Chemin de Traverse quelques jours plus tôt. Elle portait également à sa main droite sa bague porte-bonheur, cadeau de sa défunte grand-mère. L’anneau de celle-ci était en acier et était dominé par une pierre aux multiples reflets bleu argenté, indice qu’il s’agissait là d’une pierre de lune. Son adularescence donnait l’impression à cette pierre qu’une magie inconnue était conservée à l’intérieur…

Au côté de Camille, d’autres enfants, tous ayant fraichement atteint leurs 11ans, abordaient différentes expressions. La plupart étaient surexcités, certains semblaient inquiets ou songeur mais tous avaient les yeux rivés sur les deux grandes portes en bois massif qui se tenaient fermées face à leur petit groupe. L’ouverture prenait la forme d’une arche brisée et était entourée d’une archivolte donnant l’impression que la porte était incrustée dans le mur. Sur les panneaux de bois étaient incrustés les différents blasons correspondants aux quatre maisons de la fameuse école.

Camille était vraiment ravie d’avoir reçue sa lettre pour Poudlard l’été dernier ! Elle savait que sa mère, étant elle-même une sorcière, y avait été, et n’avait donc pas trop d’inquiétude quant au fait qu’elle recevrait elle aussi la sienne au moment venu. Cependant, le fait de recevoir le tant attendu hibou en avril dernier, peu avant son onzième anniversaire, avait été un soulagement et une source de confiance revigorante pour la jeune fille.

Elle était maintenant fin prête à entrer dans le monde de la magie !

La porte s’ouvrit à ce moment-là, dévoilant, sous de nombreux yeux écarquillés, une salle immense. La Grande Salle de Poudlard ! Celle-ci était remplie d’élèves d’années supérieures qui fixaient les nouveaux venus. Camille avançais entre les tables qui semblait accueillir, d’un côté, les élèves de Serdaigle et de l’autre ceux de Poufsouffle.

Elle ne savait plus où donner de la tête, regardant tantôt le plafond magique qui reflétait à la perfection la nuit étoilée du dehors, les bougies volantes qui éclairaient la salle, observant tantôt les élèves assis, ainsi que les différents professeurs qui les attendaient au fond de la salle. Camille remarqua aussi d’imposantes gargouilles accrochés aux murs de la salle, il y en avait quatre variantes. Toutes représentaient un animal ailé portant entre leurs griffes ou dans leur gueule des chaines supportant une coupelle enflammée. Un lion, un blaireau, un serpent et enfin, un aigle.

En les voyant Camille se rappela pourquoi elle était là et son esprit se concentra de nouveau sur le sous-directeur, Monsieur Lamberts, qu’elle venait à peine de rejoindre, celui-ci avait marché très rapidement !

"La Cérémonie de répartition va pouvoir débuter", dit-il d’une voix claire.

Là, Camille aperçut le choixpeau, c’était lui qui allait décider de la maison au sein de laquelle Camille passerait ses sept prochaines années.

Alors que le bout de tissu déclamait sa chanson de bienvenue, Camille s’interrogea une ultime fois pour savoir dans quelle maison elle souhaitait aller. Elle hésitait entre deux maisons, et espérait bien que le choixpeau ferait le bon choix pour elle. Serpentard était la maison de sa grand-mère et Camille avait été proche d’elle jusqu’à la fin, elles partageaient une complicité hors du commun qui lui manquait énormément. D’un autre côté, Serdaigle était la maison de sa mère et Camille avait donc été élevée en s’appropriant peu à peu les valeurs de cette maison, ce qui ne lui avait jamais déplu.

La voix puissante de Monsieur Lamberts fit sursauter Camille et la sortie de sa réflexion lorsque celui-ci annonça son prénom :

"Camille Babillou !"

Camille se précipita alors pour s’asseoir sur la chaise, les regards fixés sur elle et le choixpeau posé sur le crâne, et sa main gauche renfermée sur sa précieuse bague.

« Mmmh… Une âme divisée entre deux maisons… Oui… Je vois… Admirative de sa grand-mère Serpentard mais possédant les qualités de sa mère Serdaigle… Concernant ce choix il ne fait aucun doute pour moi… Ta maison sera donc… SERDAIGLE !!! »

Enfin ! Enfin une maison lui avait été attribuée et au fond d’elle Camille était ravie de ce choix ! Certes elle aimait toujours sa grand-mère plus que tout mais il était maintenant évident à ses yeux qu’elle ressemblait davantage à sa mère.

Sur ces paroles, Camille se dirigea d’un pas confiant vers la table de sa nouvelle maison, sachant que, bientôt, tous les visages s’y trouvant lui seraient familiers et réconfortants.

Nous étions tous assis autour de la table qui était remplie de toute sortes de nourritures: des sorbets à tout les goût, des tartes, des confiseries,... Tout le monde se remplissait le ventre comme des fous. Moi même je n'avais plus de place dans mon estomac mais c'était tellement bon que je continuer de manger.Je me suis faite de nouveaux amis à Griffondor: Marcus, Denny, Lili et Stive. On s'amusait bien et chacun raconter sa vie. Marcus nous parlait de sa vie avant son arrivée à Poudlard, Denny nous dévoiler ses secrets, Stive nous raconter comment il a découvert ses pouvoirs, Lili rigolait à toute les blagues et moi j'étais à moitié dans mon monde. Je pensée à tout ces décors merveilleux et aux aventures qui m'attendais cette année à Poudlard. J'étais heureuse d'être à Griffondor et je ne m'étais toujours pas rendu compte de ma chance. C'était la maison des courageux, de ceux qui n'ont peur de rien. Ces élèves étaient comme ma deuxième famille. Des bougies volaient dans la haut de la pièce et elles illuminaient suffisamment toute le pièce. Je voyais des sourires dans les visages de tout le monde. C'était le premier jour d'une année qui allait changer ma vie et c'était juste fabuleux.
Le monde des moldus n'avait rien avoir avec le monde des sorciers, ça c'est sûr.

Pauline Davies