Le voyage dans le train avait été agréable bien qu’un peu long sur la fin. Killian n’avait pas beaucoup de patience et même la compagnie de son cousin, Faolan n’avait pas suffit à le canaliser. Lorsque le train arriva en gare de Pré-Au-Lard, Killian fut l’un des premiers à mettre les pieds à terre et il mourrait d’envie de se mettre à courir pour se dégourdir les jambes. Malheureusement, il dut suivre les autres premières années pour une promenade sur le lac. Magnifique. Mais râleur, il ne put s’empêcher de partager sa mauvaise humeur à son cousin.

- Ils ne peuvent pas nous faire faire cette promenade en journée ? Il commence à cailler ! En plus j’ai faim ! se plaignit-il égal à lui-même.

- Killian, profite et… tais-toi, souffla Faolan, le regard émerveillé alors que les barques se dirigeaient vers le château dont les lumières se reflétaient dans le lac.

Killian obtempéra, boudeur. La traversée se termina quelques minutes plus tard pour son plus grand plaisir.

Lorsque les premières années firent leur arrivée dans la grande salle, Killian pensait son calvaire enfin fini. Il avait faim, très faim. Mais il avait oublié un détail, la cérémonie de répartition dans les différentes maisons se faisait avant le souper ! Et il y avait une vingtaine d’élèves à répartir. S’attardant devant le vieux choixpeau dont il avait entendu parlé à plusieurs reprises, ce dernier s’anima pour chanter une chanson sur l’unité des maisons, les présentant ainsi à sa façon. Lorsque se fut fini, plusieurs élèves furent appelé avant que les O’Neill soient invités à s’asseoir. D’abord Faolan que le choixpeau réparti en quelques secondes, puis Killian.

Lorsque le choixpeau fut posé sur sa tête, la situation se compliqua. S’il exclut Poufsouffle aussitôt en raison de son impatience et de sa fourberie, il vit quelques qualités pour Serdaigle, mais elle n’était pas suffisamment poignante pour qu’il s’y retrouve. Serpentard pouvait lui correspondre, Killian savait ce qu’il voulait et mettait à sa disposition toutes ses capacités pour y arriver. Pour autant, il ne recherchait pas le pouvoir et n’était pas friand de briller aux yeux des autres. Il voulait juste faire ce qu’il voulait. Pour toutes ses raisons, le choixpeau opta pour l’envoyer à GRYFFONDOR, comme ce fut le cas pour sa mère, son grand-père, ses arrières-grands-parents et de nombreuses personnes de sa famille.

Kylian n’était pas spécialement soulagé, il s’y attendait. Néanmoins il ne comprit pas pourquoi le choixpeau avait hésité avec Serpentard et c’était bien ça qui le dérangeait au fond de lui… Il se leva et quitta le couvre-chef avant de se rendre à la table de la maison qui l’accueillait pour les sept prochaines années sous les applaudissement de ses nouveaux camarades.

Lorsque Nathéo descendit du poudlard express, il était seul et pas très rassurer. De nombreux élèves avait déjà commencer à discuter et quelque petit groupe s'était déjà former. Les élèves de premières année se diriger vers le château par le moyen de petite barque pouvant accueillir jusqu’a six personnes. Il se mit dans l’une d’elle et fut rapidement rejoint par trois personnes. Personne ne parla durant le trajet car tous le monde était trop émerveillé par le spectacle qui s’offrait à eux. Lorsque les barques accostèrent, les premières années furent regroupés et dirigés au sein d’une immense pièce. Nathéo savait qu’il se trouvait dans le hall, il l’avait déjà vu en photo dans de nombreux livres. Après quelque minute, ont leurs demanda d’avancer et d’aller se poster devant le choipeau magique. Tous les regards était fixée sur les petit nouveau se qui ne rassura pas Nathéo, qui préfèrerait rester discret.
Il se concentra sur l’objet devant lui et fut surpris lorsque se dernier se mis à bouger.
Après un long discours et une mise en garde sur les conséquences de choix que nous faisions, il commença à répartir les nouveaux élèves. Quand vient le tour de Nathéo, il avança d’un pas hésitant et on lui posa le chapeau sur sa tête.
- Difficile, très difficile, dit le chapeau d’un air très grave
Le jeune garçon se crispa car tous le monde le regarder à présent
- Tu possède des qualités qui te permettrait d’intégrer les quatres maisons. D’ailleur en y réfléchissant, chacune des maison de Poudlard a connu un Malagrux ce qui ne rend pas la tâche facile.
Dans sa tête le jeune Nathéo priait pour ne pas intégrer serpentard. Il détester les serpents et trouvait que le vert et argenté ne le le mettait pas suffisament en valeur. De plus, être à serpentard ne l’aurai pas aider dans le cadre de son projet d’intégrer le département de la justice magique. Tout à coup le choipeau se remis à parler
- Il est vrais que tu possède de grande qualité en matière de justice, honnêteté et je pense sincèrement que tu arrivera à tes fins. Mais la route sera longue et difficile et je sait quelle maison saura t’accompagner dans cette voie.
Pour toi, se sera:
POUFSOUFFLE
Des cri et des acclamations se firent entendre de l’une des quatres longues tables de la grande salle. Le garçon marcha en direction de sa table et le festin commença.
A la fin du repas, la directrice fit son discourt et rappela que depuis plusieurs mois, c’est la maison de Salazar Serpentard qui remportait les coupe mensuelle . Nathéo qui se remettait tous doucement de ses émotions se promis de mettre tout en œuvre pour détrôner les serpents.

Après des adieux poignants à ses parents et sa sœurette handicapée, le voyage en train avait été assez traumatisant. D'abord seul dans son compartiment, il s'était retrouvé entouré par une bande de troisième année Serpentard qui n'ont pas cessé de le charrier pendant tout le voyage. Le passage du lac en barque avait été le bienvenu pour se refaire une petite santé morale.

Le château qui se tenait devant lui était majestueux. Il n'avait jamais rien vu de plus beau, à part les vagues de la mer qui se déchaîne. Quelques minutes plus tard, les premières années se retrouvaient dans la petite salle qui servait d'antichambre avant la répartition. Le brouhaha venant de la grande salle était perceptible. Ethan commençait à se sentir nerveux. Il n'avait pas trop d'idée de la maison dans laquelle il allait se retrouver. Son père avait été chez Poufsouffle. Il lui avait dit que, malgré les moqueries de certains, c'était une maison où il faisait bon vivre et qu'il serait fier que son fils s'y retrouve aussi.

Les élèves furent mis en ligne et entrèrent dans la grande salle. Son plafond eut une fois de plus le même succès auprès des nouveaux venus. Ethan était maintenant vraiment nerveux. Ses jambes étaient flageolantes. Et s'il était envoyé à Serpentard par erreur? Il ne se sentait pas trop à l'aise à cette idée depuis le trajet en train.

Un à un, les enfants s'installaient sur le tabouret pour être envoyés ensuite dans une maison. Ethan déglutit quand ce fut son tour. Il avança à pas de sioux vers le couvre-chef magique, qu'il finit par placer sur sa tête. Une voie s'éleva dans sa tête.

- Alors, voyons voir. Courageux mais pas trop, intelligent mais pas érudit, pas d'ambition, de la loyauté à revendre. Un cas facile. POUFSOUFFLE!

Ce dernier mot résonna dans la salle. Les élèves de sa nouvelle maison applaudissaient pendant qu'Ethan se dirigeait vers eux. Il fut très bien accueilli par sa nouvelle famille. Le garçon était vraiment heureux de se trouver parmi cette joyeuse bande!

Jamais elle n’aurait pensé avoir tant de mal à quitter ses parents sur la voix 9 ¾ pourtant, elle avait même versé une larme. Elle qui pleurait si peu.
Pourtant, la tristesse de cette séparation avait vite eu fait d’être remplacée par l’excitation de la découverte de Poudlard et de son château.
Château qu’elle ne cessait d’analyser depuis son arrivée d’ailleurs, tant et si bien qu’elle avait à peine écouté les mots du sous-directeur, se contentant de suivre le groupe quand ce dernier s’était avancé.
A vrai dire, elle ne sortit de sa rêverie que lorsqu’elle entendit le choixpeau prendre la parole, murmurant avec lui mots par mots, les paroles que son père lui avait tant répété depuis qu’elle avait reçu sa lettre :

Il y a des centaines d'années et quelques mois,
Godric, Rowena, Salazar et Helga,
Me créèrent pour que je répartisse avec sagesse,
Les nouveaux élèves plein de courage, de ruse, d'esprit ou de gentillesse.

Il vous suffit de me poser sur votre tête,
Pour que je puisse deviner, sans être malhonnête
La maison dans laquelle vous apprendrez au mieux,
Celle où vous serez le plus heureux.

Si vous êtes audacieux et valeureux,
Vous irez dans la maison des Courageux,
Les plus hardis, les plus braves et les plus forts,
Trouveront leur place chez Godric Gryffondor.

Ceux qui chérissent la culture et le savoir
Se plairont parmi ceux qui ont le sens du devoir,
Je trouverai ceux dont l'esprit est rempli de "pourquoi ?"
Et les emmènerai dans la haute tour de Rowena.

À ceux dont le coeur est rempli de sincérité,
Sachez qu'à Poufsouffle, votre loyauté sera appréciée,
Chez eux, la persévérance et la patience sont rois,
Nulle tentative de déréliction ne provoquera leur désarroi.

Ruse, ambition et pouvoir,
Sont ce à quoi aspirent les Serpentard,
Si vous voulez viser toujours plus haut,
Vous serez les bienvenus chez ceux qui aiment porter le flambeau.

Mais n'oubliez jamais, fiers représentants de Poudlard
Que c'est ensemble que vous ferez face aux roublards,
C'est donc aux quatre maisons réunies
Que je souhaite un bon appétit.


“Quand je vous appellerai, vous viendrez vous asseoir et je poserai le Choixpeau sur votre tête pour qu’il vous répartisse.”

*Respire Taylor, le choixpeau ne va pas te manger de toute façon*
Les noms défilèrent les uns après les autres et lorsqu’enfin le sous directeur cria plus qu’il ne dit le sien, c’est avec une certaine assurance que la jeune fille passa à travers les élèves avant de se ratatiner à la vue du choixpeau.
Okay, elle n’était peut être pas si confiante que ça au final.

« Mmm je vois beaucoup de choses en toi jeune fille…tu as de l’audace, une certaine ruse et beaucoup de loyauté mmm…difficile…mais je sais où tu t’épanouiras le mieux. GRYFFONDOR ! »

La jeune fille lâcha un souffle qu’elle ne se souvenait même pas avoir retenu. Gryffondor, elle allait à Gryffondor. La maison de son père et de son grand père. Elle qui pensait atterrir ailleurs n'avait pas échappé à la tradition familiale.
En s'asseyant à la table des lions, entourés par des élèves plus âgés ou de la même promotion elle ne put que sourire. Le choixpeau ne se trompait jamais.

Erine attendait que le sous-directeur dise sont nom pour savoir enfin le nom de sa maison.
Un mélange de hâte et de stress l'envahi, elle rongeait ses ongles qui étaient déjà grignotés, elle pensait que c'était une maladie chez elle !
Les élèves qui passaient étaient angoissés de savoir leur maison mais après que le choixpeau prononça le nom de leur maison les élèves étaient tout de suite plus rassurés.
Erine pensa que ce n'était rien d'être devant tout le monde sur un tabouret en bois, avec un chapeau étrange sur la tête. Puis...

-Erine Roland

Erine avança devant la grande salle à petits pas, elle était partagée entre la peur et la hâte.
Une fois arrivée devant elle tomba à cause de la marche, puis après les rires des autres jeunes sorciers elle se plaça sur le tabouret puis le sous-directeur mis le choixpeau sur sa tête celui-ci s'enfonça sur sa tête ( car oui Erine a une petite tête ). Erine ne voyais plus la grande salle ce qui la rassurait beaucoup.
Le choixpeau dit :

Je vois de la témérité...du courage...un grand cœur...
Puis:

Humm...peut être Poufsouffle....

GRYFFONDOR ! C'est la meilleure maison pour toi jeune sorcière.

Le sous-directeur lui retira le choixpeau de la tête, elle avait de sueur sur le front car le stress l'avait envahi.
Puis elle resta quelque minutes sur le tabouret quand le sous-directeur lui fit signe de rejoindre le buffet de la maison Gryffondor. Elle se dépêcha de rejoindre les "lions" en prenant soin cette fois de ne pas rater la marche.
Les élèves accueillir Erine dans sa nouvelle maison, puis le stress disparu laissant place à la joie.

Laisse ton cœur parler et pas la haine monter...

La salle se trouvant derrière les grandes portes en bois était gigantesque. Les murs étaient en pierre, mais semblaient s’interrompre en haut des piliers porteurs. La voute céleste s’étendait alors comme un grand bras orné d’étoile, en dessous duquel flottaient des centaines de bougies.
Une certaine agitation et impatience dansait dans l’air. Les élèves tout de noir vêtus étaient assis alignés sur des bancs en bois ; ils discutaient entre eux avec entrain de telle façon que leurs chapeaux pointus semblaient onduler et se déplacer comme des vague.

Quel étrange tableau, pensa Elisabeth.
Elle avait conscience que ses yeux devaient être légèrement exorbités à force d’essayer de retenir tous les détails de la scène. La magie semblait imprégner l’air, et elle se surprit à sentir les poils de ses bras se dresser. Elle n’avait jamais été en présence de temps de sorciers. Elle qui avait pensé jusqu’à ses sept ans que sa mère était unique, fantastique parmi les autres…. Alors qu’un monde entier vivait avec la magie !

Elle s’arrêta en même temps que ses camarades sur l’estrade. Sa grande taille lui permit de voir aisément l’homme qui leur faisait face. Il avait des épaules larges et une mâchoire qui lui semblait extraordinairement carrée.
Le regard vif, il commença à leur donner le discours d’introduction à l’école.

A côté d’elle comme toujours, Ena semblait se tortiller d’enthousiasme. Sa présence lui réchauffait le cœur, dans ce monde qu’elle avait hâte de découvrir, mais qui lui semblait toujours aussi étranger.
Prenant son courage à deux mains, elle saisit avec sa paume moite les doigts de son amie, qui lui répondit par une pression. Elle avait besoin de soutien pour les minutes à venir.

La jeune irlandaise lui avait parlé de la répartition du choipeau magique ; mais Elisabeth était persuadée que rien n’aurait pu la préparer à voir une bouche se former dans un pli du tissu du couvre-chef. Elle sursauta légèrement, et regarda vite autour d’elle pour savoir si quelqu’un l’avait remarqué. Elle fut rassurée de voir que nul de lui portait d’attention ; tous les regards étaient dirigés vers l’objet enchanté.

Un à un, des élèves furent appelés par le sous-directeur. Ils s’asseyaient sur un tabouret à trois pieds avant d’être dirigés vers l’une des quatre tables par le chapeau.

- « Coconuty, Katia ! »

Une jeune fille à frange se leva et fut envoyée à Gryffondor.

Les jambes d’Elisabeth devenaient de plus en plus flageolantes. Elle cala alors le plus discrètement possible ses genoux l’un derrière l’autre, pour ne pas que les autres les voient trembler. Les apparences étaient importantes, surtout face à des inconnus qu’elle devrait fréquenter pendant sept ans.

- « O’Donnel, Ena ! »

Et voilà ; le premier moment fatidique était arrivé. Son amie se détachât doucement d’elle, et la jeune fille ne put s’empêcher de serrer son coude avant de la laisser partir.

La voilà qui s’approchait du tabouret, et qui s’asseyait dessus. Une pensée lui traversa l’esprit comme un éclair. Et si elles n’étaient pas ensembles ? Et si elle se retrouvait seule ? Elle sentit ses doigts de pied se recroqueviller dans ses chaussures neuves. Non, décidément, elle n’était pas prête pour cela.

Ena était une valeur sûre ; elle savait à quoi s’attendre avec elle, tout ce qu’elles pouvaient faire ensemble. C’était une présence rassurante. Mais elle ne savait pas quoi attendre des autres. S’ils étaient méchants ? S’ils n’aimaient pas lire et se moquaient d’elle, de ses origines ou de ses jeux ? S’ils en savaient beaucoup plus qu’elle en magie et qu’elle se retrouvait à être la dernière ! Quelle horreur ! Son père serait si déçu… Non pas qu’il soit au courant que Poudlard est une école de magie. Mais tout de même !

- « Alors ce sera … Poufsouffle ! »

Son amie s’élança du tabouret et posa le chapeau dessus avant de s’assoir près du bord de la table. Elle tourna son visage vers elle et lui fit un petit coucou encourageant de la main.

Peut-être qu’elles pourraient tout de même garder contact, mais en étant réparties dans différentes maisons…

- « Plick, Elisabeth ! »

La jeune fille sentit ses épaules se tendre. Elle fut obligée de décoincer ses genoux pour s’avancer vers le sous-directeur. Quand il faut y aller…

Elle s’assit sur le tabouret et fut surprise de le sentir bancal sous ses fesses ; l’un des pieds étaient plus court que les autres. Elle serra donc les dents et tenta de se tenir la plus droite possible.
Le choipeau fut posé sur sa tête, son aile tombant jusqu’au milieu de ses yeux ; impossible de voir la salle dans son intégralité ainsi ! Elle déglutit donc et préféra fermer les yeux.

- « Tiens tiens tiens, jeune Elisabeth… C’est assez intéressant ! Vous êtes studieuse, appliquée, mais également travailleuse. L’entraide est importante pour vous !

Le courage n’est peut-être pas votre atout le plus fort. Il se manifeste de façon assez atypique chez vous. Je crains que Gryffondor ne soit pas pour vous. L’ambition n’est pas non plus votre caractéristique la plus marquée, bien que vous ayez une volonté de bien faire. Non, ce n’est pas suffisant pour Serpentard. Et vous redoutez votre intégration. Dans une autre vie alors peut-être…

Que choisir… »

Il était étrange d’entendre ce chapeau émettre un jugement sur elle. Les adultes parlaient souvent d’elle en sa présence, sans même lui adresser la parole. Elle se sentait alors comme la jolie plante du salon de Tante Ujalaa.
Roooh, comme elle est belle ta plante ! Elle a du caractère ! Comment l’entretiens-tu ?
Je l’arrose trois fois par semaine. Et je la sors parfois, quand il fait beau temps.

C’était très agaçant.

- « Pardon, je suis un vieil artefact. Il est vrai qu’il serait juste de te demander ton avis. C’est de ta vie future dont nous débâtons à présent. Qu’est-ce que tu souhaites Elisabeth ? »

Ola. C’est une grande question, n’est-ce pas ? La jeune fille déglutit. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Que son père connaisse la magie et qu’il ne la rejette pas en l’apprenant. Qu’elle se fasse des amis à l’école qui l’aimeront comme elle l’est. Qu’elle apprenne plein de choses intéressante et qu’elle devienne une incroyable sorcière. Qu’Ena soit avec elle…

- « Je vois. Il est vrai que Serdaigle te correspondrais bien. Tu pourrais y trouver un épanouissement intellectuel ainsi que des camarades qui te pousseront à donner le meilleur de toi-même. Mais tu cherches aussi une certaine solidarité, un endroit confortable où tu pourras être toi-même. Un endroit pour te faire des amis loyaux.

Oui, je crois que je commence à y voir clair. Serdaigle pourrait te correspondre, mais tu apprendras plus à Poufsouffle. Tu y trouveras des élèves qui te permettront de t’ouvrir au monde et à la magie, qui t’apprendront à être plus à l’aise avec les autres. Ton côté travailleur y sera aussi stimulé.

C’est décidé. Pour toi ce sera…. Poufsouffle ! »

Des applaudissements surgirent d’une des quatre tables, et Elisabeth se leva avec les genoux tremblant, comme émergeant d’un rêve. Son regard se posa sur Ena, qui semblait presque battre la table à coup de poings sous l’effet de son enthousiasme. La jeune fille rendit le chapeau au Sous-directeur qui la salua de la tête, avant de trouver une place sur le banc, à côté de son amie d’enfance.

- « Eh bien dit donc, tu as failli être chapeauflou ! Tu as passé un peu moins de cinq minutes sous le choipeau ! Qu’est-ce qu’il pouvait bien de dire ? » lui demanda un élève.

Elisabeth sourit et repris son souffle avant de répondre. Son cœur battait encore à cent à l’heure. Elle serra brièvement la main d’Ena sous la table, avant de redresser son dos. Elle se sentait plus en confiance désormais, assise parmi les autres. Sa vie dans le monde de la magie venait de commencer, et elle avait hâte de voir ce qu’elle allait lui réserver.

Claudia était en train de faire connaissance avec les personnes se trouvant dans la même barque qu’elle lorsque leur embarcation s’arrêta: ils étaient arrivés à destination. Toute excitée qu’elle était de faire connaissance avec ses nouveaux camarades, elle en avait oublié de regarder le paysage. C’est là que levant les yeux, elle l’aperçut, ce gigantesque château qui n’était qu’une forme vague quelques instants plus tôt. Bien sûr, elle en avait déjà entendu parler à maintes reprises, questionnant ses amis sans cesse sur ce lieu mystérieux. Mais le fait de se retrouver enfin devant lui coupa le souffle. Qu’il avait l’air mystérieux, ancien, magique !

Devant les portes d’entrée attendait un homme qui les observait. Celui-ci leur adressa quelques phrases, auxquelles Claudia ne fit que partiellement attention, perdue dans ses pensées. Ainsi donc son père avait fait ses études dans cet endroit. L’avait-il aimé ? Adoré ? Détesté ? La petite n’en avait aucune idée. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il avait appartenu à la maison Serpentard. Cette pensée ramena brutalement Claudia sur terre. On y était, le moment de la Répartition, le moment de vérité. Allait-elle se retrouver dans la même maison que son père ? En avait-elle envie ? Claudia était tiraillée entre son envie de s’identifier à son père, et ses craintes par rapport aux rumeurs qu’elle avait entendues sur la maison des verts et argent.

C’est alors que les portes de la Grande Salle s’ouvrirent et que les premières années purent entrer. Claudia ne savait plus où donner de la tête tant ce qu’elle voyait autour d’elle l’impressionnait. Elle craignait un peu de se retrouver dans la même salle qu’un troll des marécages, mais force fut de constater que Fergus et ses frères s’étaient moqués d’elle et Jeanie. Claudia n’avait jamais vu de troll, mais il était évident que la femme occupant la place de directrice n’en était pas un.
Claudia s’apprêtait à exprimer son admiration pour le château à sa voisine quand elle fut bousculée.
- Oh ! s’exclama-t-elle avant de reconnaître les cheveux ondulés de Jeanie, la fille des Catanach.
Celle-ci ne semblait pas l’avoir entendue, au grand soulagement de Claudia qui préférait éviter d’entrer en contact avec elle pour le moment. Elle avait bien compris que Jeanie l’évitait ces derniers temps, et elle ne voulait surtout pas que les autres élèves la voient se faire snober par une fille dès le premier jour de rentrée. Ça aurait été terrible pour son image.

Claudia chassa très vite ces pensées désagréables en entendant le vieux chapeau sur le tabouret commencer à chanter. Si elle comprenait bien, c’est cet étrange objet qui allait décider de l’attribution des maisons. Mais comment ? La petite regarda interloquée la suite des évènements. Les élèves mettaient simplement le Choixpeau sur leur tête, et celui-ci les répartissait dans l’une des quatre maisons. Quand ce fut le tour de Jeanie, le cœur de Claudia s’accéléra : elle devrait logiquement être la suivante. S’avançant doucement dans la masse des premières années, Claudia fit de son mieux pour afficher un visage détendu. A ce moment, rien ne comptait plus pour Claudia que d’afficher une mine sûre d’elle. Elle avait si longtemps eu l’impression de ne pas être à sa place, parmi ces sorciers qui en savaient bien plus qu’elle sur leur monde, et ces moldus qui étaient si différents d’elle. Mais c’était le moment. Elle allait être répartie dans une maison, elle allait officiellement faire partie de ce monde. La première impression compte plus que tout, et Claudia voulait apparaître comme une sorcière digne de ce nom. A l’appel de son nom, elle fit de son mieux pour s’avancer d’un pas conquérant, se força à regarder Mr Lamberts dans les yeux et à lui adresser un sourire angélique, puis s’assit et enfonça le fameux Choixpeau sur sa tête d’une main un peu plus tremblante qu’elle ne l’aurait voulu.
*Je vois qu’il t’a fallu beaucoup de courage pour venir jusqu’ici, une qualité appréciable sans aucun doute* commença le Choixpeau. *Je me souviens bien de ton père, oui, la ressemblance est frappante... Cependant, tu auras davantage ta place chez…*

- Gryffondor !

Les pensées se bousculaient dans la tête de Claudia, mais elle s’efforça de les ignorer et se dirigea d’un pas qu’elle voulait assuré vers la table des Gryffondor. Elle aurait tout le temps de repenser aux paroles du Choixpeau plus tard. D’abord, il fallait faire connaissance avec les camarades de sa nouvelle maison, et ça, elle savait faire.

Mots soulignés pour la Mission des Lionceaux

Luce écouta attentivement les paroles de Mr Lambert, et c'est avec appréhension qu'elle rentra dans la Grande salle en suivant ses camarades. Dès les portes franchies, elle fût émerveillée, que ce soit par la beauté du plafond ou les bougies, qui tenaient comme par magie. À cette pensée, elle rigola intérieurement, ceci n'aurait pas dû l'étonner, mais ayant vécue la majorité de sa courte vie chez les moldus, un rien la surprenait.
Elle continua alors son observation des lieux tout en continuant d'avancer avec les autres élèves, qui n'avaient pas pour la plupart l'air très rassuré. Elle remarqua alors les bannières des quatre maisons avec les symboles pour chacune, qu'elle avait longtemps observées chez elle dans ses bouquins cet été. Son regard se posa ensuite sur les quatre grandes rangées de tables : tous les élèves les regardaient, ce qui ne fît qu’augmenter son stress. Dans quelle maison se retrouverait-elle ? Quels seront ses nouveaux camarades ? Elle stressa encore davantage si cela fût possible et essaya d'arrêter de se poser toutes ses questions, ce qu'elle arriva à faire quand elle vit les professeurs tous attablés à la dernière table qu'elle n'avait pas encore observée. Il fallait avouer qu'ils étaient impressionnants, mais elle vit quelques regard bienveillants chez eux, ce qui la calma un petit peu.
Ses camarades et elle s’arrêtèrent devant le choixpeau magique, attendant la répartition. Après quelques paroles de Mr Lambert le choixpeau se mît à parler, et c'est avec attention qu'elle l'écouta. Elle le trouva sympathique et attendît avec impatience et appréhension son tour. Tout à coup, elle fût appelée, et d'une démarche tremblante elle se rendît vers le tabouret où le choixpeau l'attendait.
Au bout de quelques instant de réflexion il lui dit :
-Nul doute de la maison qui te conviendra, avec un cœur comme le tien et la persévérance dont tu fais preuve, une seule maison peux vraiment te pousser vers le haut. Cependant, il faudra que tu travailles ta patience jeune...
Il ne termina pas toute suite sa phrase et après un semblant de raclement de gorge pour avoir l'attention des autres élèves - qu'il n'avait de toute façon pas perdu, il dit haut et fort :
-POUFSOUFFLE !
Luce retira alors le choixpeau, et se rendit vers sa nouvelle maison, applaudie par les élèves de celle-ci. Tout sourire, elle prit place auprès d'eux et soupira de soulagement à l'idée de ne plus avoir tous les regards fixés sur elle - comme cela avait été le cas lors de sa répartition. Avant d'écouter de nouveau le choixpeau répartir les autres première année, elle pensa qu'une bien belle nouvelle année prometteuse en rebondissement commençait.

Quand juste arriva dans la Grande Salle, le stress monta de plus en plus. En effet, la cérémonie de répartition la rendait particulièrement anxieuse. Il faut dire, que depuis longtemps, il n'y avait que des Gryffondors dans sa famille. Un tas de questions se bousculèrent dans sa tête : "serai-je à la hauteur?", "vais-je aller à Gryffondor?. Mais son anxiété se renforça d'autant plus quand elle entendit que : “Cette première soirée à Poudlard sera déterminante pour votre scolarité. Vous allez être répartis entre quatre maisons : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chacune possède ses propres caractéristiques, ses valeurs, ses forces, et deviendra votre famille. Vous pourrez lui apporter des points par votre travail et votre comportement, mais également lui en faire perdre. À la fin de l'année la maison ayant le plus de points remportera la coupe des Quatre Maisons. À vous de faire honneur à votre maison.”
Elle fut ensuite appelée et partit s'asseoir sur le petit tabouret avant qu'on ne lui pose le Choipeaux sur la tête. A ce moment précis, elle pouvait sentir les battements de son coeur jusque dans ses chaussettes, elle tremblait de peur. Le Choipeaux se posa sur sa tête et dit : "Ah une Lesmarie, le choix devrais être évident mais pourtant vous avez cette soif de gloire que n'aviez pas les membres de votre famille."
Justine se répétait dans sa tête qu'elle devait aller à Gryffondor, qu'elle voulait y aller à tout prix!
Le Choipeaux reprit "je vois tout de même cette volonté inébranlable de ne pas décevoir ta famille et de faire partie de la maison dont ils étaient autrefois, c'est pourquoi je dirai : GRYFFONDOR"
Justine n'en croyait pas ses oreilles, elle se languissait de rejoindre sa nouvelle maison et de vivre les meilleurs moments de sa vie...