Un drôle de repas
L’heure du dîner venait d’arriver quand Annabeth Kane, Serpentard depuis quelques jours, décida d’aller manger. Elle dut, bien évidemment, jouer des coudes pour pouvoir entrer dans la pièce sans être écrasée par la horde d’élèves affamés qui s’engouffraient dans la grande salle. La jeune fille profita quelques instants de brouhaha pour écouter les conversations enthousiastes d’un petit groupe de Serpentard qui passait à côté d’elle:
- Vous pensez quoi des équipes de quidditch de cette année? Demanda une brune à ses amis.
Un première année qui était dans le même cours de potions que Anna répondit en haussant les épaules:
- J’en sais trop rien, mais en tout cas Poufsouffle a assuré au dernier match, ça risque d'être dur pour nous!
Les quelques amis s’assirent côte à côte à la table de Serpentard.
Annabeth les regarda avec envie; la jeune fille ne s’est pas intégrée si vite, elle qui pensait aller à Poufsouffle ou Serdaigle!
«Mais si j’allais vers eux? Se demanda-t-elle. Non je sais pas... et puis si! Sinon je n'aurais jamais d’ami!»
La petite rousse afficha son plus beau sourire, pris son courage à deux mains et posa son sac à côté du premier année.
- Je peux venir? Murmura-t-elle, légèrement crispée.
Les quatre amis l’observèrent quelques instants et le plus âgé, sûrement un troisième année, hocha la tête en lui souriant gentillement. Anna s’asseya alors à leur banc.
Pendant le repas, elle ne prit pas la parole, écoutant d’une oreille attentive les conversations du groupe, jusqu’au dessert où la deuxième année lui tendit une friandise entourée d’un emballage coloré.
- C’est du chocolat, lui expliqua-t-elle, pour te souhaiter la bienvenue.
Anna la remercia chaleureusement et englouti le délicieux chocolat. Elle savourait la friandise jusqu’au moment où quelque chose lui tirailla la langue. La jeune fille fronça les sourcils; elle avait l’impression que sa langue grandissait de plus en plus... Annabeth ouvrit la bouche et quelque chose de visqueux lui toucha le menton. La jeune fille avait raison et sa langue grandissait de plus et plus sous les cris des Serpentard.
Anna L. Kane
Allez les Crochets d’Argent!
- Vous pensez quoi des équipes de quidditch de cette année? Demanda une brune à ses amis.
Un première année qui était dans le même cours de potions que Anna répondit en haussant les épaules:
- J’en sais trop rien, mais en tout cas Poufsouffle a assuré au dernier match, ça risque d'être dur pour nous!
Les quelques amis s’assirent côte à côte à la table de Serpentard.
Annabeth les regarda avec envie; la jeune fille ne s’est pas intégrée si vite, elle qui pensait aller à Poufsouffle ou Serdaigle!
«Mais si j’allais vers eux? Se demanda-t-elle. Non je sais pas... et puis si! Sinon je n'aurais jamais d’ami!»
La petite rousse afficha son plus beau sourire, pris son courage à deux mains et posa son sac à côté du premier année.
- Je peux venir? Murmura-t-elle, légèrement crispée.
Les quatre amis l’observèrent quelques instants et le plus âgé, sûrement un troisième année, hocha la tête en lui souriant gentillement. Anna s’asseya alors à leur banc.
Pendant le repas, elle ne prit pas la parole, écoutant d’une oreille attentive les conversations du groupe, jusqu’au dessert où la deuxième année lui tendit une friandise entourée d’un emballage coloré.
- C’est du chocolat, lui expliqua-t-elle, pour te souhaiter la bienvenue.
Anna la remercia chaleureusement et englouti le délicieux chocolat. Elle savourait la friandise jusqu’au moment où quelque chose lui tirailla la langue. La jeune fille fronça les sourcils; elle avait l’impression que sa langue grandissait de plus en plus... Annabeth ouvrit la bouche et quelque chose de visqueux lui toucha le menton. La jeune fille avait raison et sa langue grandissait de plus et plus sous les cris des Serpentard.
Anna L. Kane
Allez les Crochets d’Argent!
Un drôle de repas
Ohiana venait d'arriver à la Grande salle. Elle avait eu beaucoup de courrier à envoyer, et les premiers devoirs que lui avaient donnés ses professeurs l'avaient occupée plus qu'elle ne le pensait. Elle avait encore plusieurs jours avant de les rendre, mais la jeune fille avait préféré prendre de l'avance afin de pouvoir profiter du reste de ses journées sans être tiraillée par l'urgence des devoirs.
Lorsqu'elle passa les portes, de nombreux autres élèves étaient déjà installés et dévoraient leur repas comme s'ils n'avaient pas mangé depuis des mois. Il était vrai que la nourriture était particulièrement bonne au sein des murs de Poudlard. L'ambiance y était à son comble. Les rires et les exclamations de joie et de satisfaction se faisaient entendre dans toute la pièce. En se dirigeant vers sa table, Ohiana reconnut des visages familiers avec qui elle avait déjà échangé quelques mots. Il s'agissait surtout d'élève de sa Maison à qui elle offrit des "Bonsoir" et "Comment vas-tu ?". Elle avait toujours eu un contact facile et amical avec la plupart des personnes.
Alors que la petite rousse allait s'assoir pour savourer son délicieux repas du soir, des cris surgirent de la table juste derrière elle. Il s'agissait de la table des Serpentard. Ohiana n'avait encore eu jamais l'occasion de leur parler. Sa curiosité piquée au vif, elle se retourna afin de voir d'où venait le bruit. A sa grande surprise, l'une des jeunes filles de la table, qui devait être de la même année qu'elle, avait la langue presque aussi grande qu'une main. Cette dernière lui pendait jusqu'au menton. Sans vraiment réfléchir, Ohiana se leva en vitesse vers la jeune fille rousse dont les symptômes ne présageaient aucune amélioration.
- Vite, il faut t'emmener voir un professeur ! Ils sont tous installés à la grande table, il y en aura bien un qui saura quoi faire, ou qui aura un remède à te donner !
Ohiana avait gentiment posé sa main sur l'épaule de la Serpentard, et ses yeux bleus profonds lui suppliaient de réfléchir sérieusement à sa proposition afin qu'elle puisse se soigner au plus vite. Elle ne la connaissait pas, mais voyant que personne ne semblait réagir, elle lui attrapa le poignet pour l'inciter à réagir. Tant pis si les Serpentard pensaient qu'elle outrepassait ses droits, mais il fallait bien que quelqu'un essaie de lui apporter un peu d'aide !
Lorsqu'elle passa les portes, de nombreux autres élèves étaient déjà installés et dévoraient leur repas comme s'ils n'avaient pas mangé depuis des mois. Il était vrai que la nourriture était particulièrement bonne au sein des murs de Poudlard. L'ambiance y était à son comble. Les rires et les exclamations de joie et de satisfaction se faisaient entendre dans toute la pièce. En se dirigeant vers sa table, Ohiana reconnut des visages familiers avec qui elle avait déjà échangé quelques mots. Il s'agissait surtout d'élève de sa Maison à qui elle offrit des "Bonsoir" et "Comment vas-tu ?". Elle avait toujours eu un contact facile et amical avec la plupart des personnes.
Alors que la petite rousse allait s'assoir pour savourer son délicieux repas du soir, des cris surgirent de la table juste derrière elle. Il s'agissait de la table des Serpentard. Ohiana n'avait encore eu jamais l'occasion de leur parler. Sa curiosité piquée au vif, elle se retourna afin de voir d'où venait le bruit. A sa grande surprise, l'une des jeunes filles de la table, qui devait être de la même année qu'elle, avait la langue presque aussi grande qu'une main. Cette dernière lui pendait jusqu'au menton. Sans vraiment réfléchir, Ohiana se leva en vitesse vers la jeune fille rousse dont les symptômes ne présageaient aucune amélioration.
- Vite, il faut t'emmener voir un professeur ! Ils sont tous installés à la grande table, il y en aura bien un qui saura quoi faire, ou qui aura un remède à te donner !
Ohiana avait gentiment posé sa main sur l'épaule de la Serpentard, et ses yeux bleus profonds lui suppliaient de réfléchir sérieusement à sa proposition afin qu'elle puisse se soigner au plus vite. Elle ne la connaissait pas, mais voyant que personne ne semblait réagir, elle lui attrapa le poignet pour l'inciter à réagir. Tant pis si les Serpentard pensaient qu'elle outrepassait ses droits, mais il fallait bien que quelqu'un essaie de lui apporter un peu d'aide !
Un drôle de repas
Annabeth, debout dans une foule de Serpentard, ne savait que faire. Sa langue grandissait de plus belle et les élèves restaient là, sans rien faire, entrain de rire ou d’afficher un air ébahi.
C’est à lors, qu’entre deux Serpentard pris de fous rires, jailli une touffe de cheveux roux. Une petite Serdaigle s’approcha d’elle et s’exclama:
- Vite, il faut t'emmener voir un professeur ! Ils sont tous installés à la grande table, il y en aura bien un qui saura quoi faire, ou qui aura un remède à te donner !
La petite écossaise aurait bien voulu répondre aux deux yeux bleus qui la fixaient, mais sa langue refusait obstinément d’articuler ses mots.
Voyant son désarroi, la Serdaigle lui attrapa le poignet et l’emmena devant la table des professeurs.
Bien que le trajet fut court, ce fut l’un des pires qu’Annabeth eut à faire. Maintenant, c’était toute la salle qui la fixait, enfin qui fixait sa langue pendante, et la Serpentard rougit de honte; en tout cas tout le monde se souviendra d’elle!
Lorsque que les deux rousses débarquent devant les adultes, la professeur Almeida se leva d’un bond pour observer les deux jeunes fille et les questionna d’une voix furibonde:
- Qu’est ce que c’est que tout ce boucan?
Aussi rouge qu’un pivoine, Anna se tourna vers son acolyte, en essayant tant bien que mal de tenir sa langue, qui pendouillait déjà jusqu’au haut de son ventre.
Anna L. Kane
Allez les Crochets d’Argent!
C’est à lors, qu’entre deux Serpentard pris de fous rires, jailli une touffe de cheveux roux. Une petite Serdaigle s’approcha d’elle et s’exclama:
- Vite, il faut t'emmener voir un professeur ! Ils sont tous installés à la grande table, il y en aura bien un qui saura quoi faire, ou qui aura un remède à te donner !
La petite écossaise aurait bien voulu répondre aux deux yeux bleus qui la fixaient, mais sa langue refusait obstinément d’articuler ses mots.
Voyant son désarroi, la Serdaigle lui attrapa le poignet et l’emmena devant la table des professeurs.
Bien que le trajet fut court, ce fut l’un des pires qu’Annabeth eut à faire. Maintenant, c’était toute la salle qui la fixait, enfin qui fixait sa langue pendante, et la Serpentard rougit de honte; en tout cas tout le monde se souviendra d’elle!
Lorsque que les deux rousses débarquent devant les adultes, la professeur Almeida se leva d’un bond pour observer les deux jeunes fille et les questionna d’une voix furibonde:
- Qu’est ce que c’est que tout ce boucan?
Aussi rouge qu’un pivoine, Anna se tourna vers son acolyte, en essayant tant bien que mal de tenir sa langue, qui pendouillait déjà jusqu’au haut de son ventre.
Anna L. Kane
Allez les Crochets d’Argent!
Un drôle de repas
Ohiana emmena la Serpentard devant la table des professeurs. Sur le chemin, elle entendait les rires et les exclamations des autres élèves. Elle ne s'en préoccupa guère. Ce qui l'inquiétait, c'était la pauvre fille qui avait sa langue qui grandissait de plus en plus. Ohiana s'aperçut qu'elle était devenue toute rouge et comprenait son malêtre. N'importe qui aurait été plus que déstabilisé par la situation. Il y avait mieux comme première impression à donner.
Lorsque les deux jeunes filles arrivèrent, le professeur Almeida se leva d'un bond et les regarda avec un air complètement interloqué. Sa voix furibonde couva une partie du bruit qui régnait dans la salle.
- Qu'est-ce que c'est que tout ce boucan ?
La rousse qui l'accompagnait se tourna vers elle, son visage encore plus rouge que précédemment. Malgré la situation qui pouvait paraitre gênante, Ohiana ne perdit pas son aplomb, et d'une voix sereine mais assurée, commença à lui expliquer la situation.
- Bonjour Professeur, je suis désolée de vous déranger mais il y a une urgence. La jeune fille qui est avec moi est victime d'une sorte de maléfice. Sa langue n'arrête pas grandir et elle a besoin d'aide.
En regardant la petite Serpentard, le professeur Almeida laissa échapper un hoquet de surprise. Elle se tourna vers les autres professeurs qui échangèrent quelques mots. Puis elle fit de nouveau face aux deux jeunes filles.
- Ne bougez pas ! Je vous apporte de quoi régler ce problème.
Elle partit au pas de course. Ohiana en profita pour essayer de rassurer sa camarade.
- Ne t'en fait pas. Le professeur sait ce qu'elle fait et elle va te ramener de quoi te soigner au plus vite.
Ohiana lui offrit son sourire le plus apaisant possible afin de l'aider à rester sereine.
- Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi personne ne t'a aidée avant ! Que s'est-il passé pour que tu te retrouves avec une telle langue ?
Bien évidemment, elle n'attendait pas de réponse particulière au vu de l'état de la pauvre petite rousse qu'elle accompagnait. La question, posée à haute voix, était plus une sorte de réflexion personnelle à laquelle elle tentait de trouver une réponse logique.
Alors qu'elle commençait à imaginer de nombreux scénarios possibles, elle aperçut le professeur Almeida qui revenait avec un flacon étrange entre les mains.
Lorsque les deux jeunes filles arrivèrent, le professeur Almeida se leva d'un bond et les regarda avec un air complètement interloqué. Sa voix furibonde couva une partie du bruit qui régnait dans la salle.
- Qu'est-ce que c'est que tout ce boucan ?
La rousse qui l'accompagnait se tourna vers elle, son visage encore plus rouge que précédemment. Malgré la situation qui pouvait paraitre gênante, Ohiana ne perdit pas son aplomb, et d'une voix sereine mais assurée, commença à lui expliquer la situation.
- Bonjour Professeur, je suis désolée de vous déranger mais il y a une urgence. La jeune fille qui est avec moi est victime d'une sorte de maléfice. Sa langue n'arrête pas grandir et elle a besoin d'aide.
En regardant la petite Serpentard, le professeur Almeida laissa échapper un hoquet de surprise. Elle se tourna vers les autres professeurs qui échangèrent quelques mots. Puis elle fit de nouveau face aux deux jeunes filles.
- Ne bougez pas ! Je vous apporte de quoi régler ce problème.
Elle partit au pas de course. Ohiana en profita pour essayer de rassurer sa camarade.
- Ne t'en fait pas. Le professeur sait ce qu'elle fait et elle va te ramener de quoi te soigner au plus vite.
Ohiana lui offrit son sourire le plus apaisant possible afin de l'aider à rester sereine.
- Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi personne ne t'a aidée avant ! Que s'est-il passé pour que tu te retrouves avec une telle langue ?
Bien évidemment, elle n'attendait pas de réponse particulière au vu de l'état de la pauvre petite rousse qu'elle accompagnait. La question, posée à haute voix, était plus une sorte de réflexion personnelle à laquelle elle tentait de trouver une réponse logique.
Alors qu'elle commençait à imaginer de nombreux scénarios possibles, elle aperçut le professeur Almeida qui revenait avec un flacon étrange entre les mains.