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03 déc. 2018, 19:28
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
[PV Thalia Gil'Sayan]
Adaptation (Première année)
Grande Salle, Poudlard
16 décembre 2043
pendant le dîner


Tu étais arrivée un peu en avance, volontairement, et tu t'étais assise au bout de la table.
Ce soir là, tu n'avais pas envie de parler à qui que-ce-soit. Bonne stratégie d'arriver en avance, pour repartir en avance et ainsi diner en décalé des autres élèves. Ta place avait été aussi bien étudiée : le plus près de la porte possible, pour pouvoir s'enfuir le plus vite possible et en bout de table, moins on a de voisins, mieux c'est.
Bougon, comme d'habitude. La tête dans ton assiette, tu n'avais pas faim. Et puis de toute façon tu n'aimais presque rien, tu n'aimais que les bon petits plats de maman. *Pfff et p'is merde c'est deg ici*
La soupe au potiron, t'aimais pas ça. Je pense que c'est la seule chose que t'aimais pas pendant l'hiver. *Des soupes, des soupes et toujours des soupes*.
Des élèves s'étaient assis à quelques places de toi. Pour montrer ton mécontentement, tu faisais grincer ta fourchette dans ton assiette *Bien fait pour eux si ça leur casse les oreilles, c'est que des connards de toute façon !*. La table s'était remplie petit-à-petit mais heureusement, la place en face de toi demeurait vide. *Qu'est c'que c'est chiant de devoir sourire à quelqu'un pendant le repas*
Pourquoi tout le monde parlait, ou plutôt devrais-je dire "jacassaient"? *Putain non mais on se croirait à la ferme !* Ils pourraient pas se taire et bouffer, au lieux de sourire, de rire et de casser tes oreilles. Et puis pourquoi tout le monde te regardait mal, t'avais le droit de pas aimer la soupe non ?

En fait le seul truc que t'attendais c'était le dessert, c'était bon en général en période de fête...
Dernière modification par Harriet Greenwood le 24 mars 2022, 23:49, modifié 8 fois.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
05 déc. 2018, 13:27
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
Décembre 2043
Grande Salle – Poudlard
2ème année


La vision de la pièce pleine d'Autres entassés les uns sur les autres fit reculer Thalia dans un instinct protecteur. Mais les yeux écarquillés et la tête penchée de la gamine qui se trouvait à côté d'elle la firent ravaler sa terreur et avancer d'un pas prudent. *'tain, dégage, Lawrence* La première année lui collait aux basques depuis qu'elle l'avait trouvé dans un couloir, affalée par terre. La Poufsouffle se souvenait de chacune des paroles prononcées. « Hé, Thalia ? C'est toi ? J'te cherchais, tu sais ! Pourquoi tu vas pas manger ? » avait questionné la petite, bombardant la seconde année de questions. Pas étonnant qu'elle ne l'avait pas trouvé plus tôt ; la gamine l'évitait dans les couloirs. *Pot d'colle* Et bien évidemment, le « 'pas faim. » murmuré entre deux soupirs n'avait pas convaincu l'Autre. Elle l'avait trainé par la manche jusqu'à la Grande Salle, ne cessant de jacasser. Et là, elle continuait à parler, encore et encore :

« Tu veux bien manger avec moi ? »
« Non, » répliqua la gamine. *Fous moi la paix*
« C'est trop bien Poufsouffle comme maison ! Et le château, il est trop beau et trop bien, juste un peu grand ! J'me suis déjà perdue je-sais-pas-combien-de-fois ! Dis, pourquoi tu disais que du mal sur Poufsouffle et Poudlard pendant les vacances ? » répondit Kate.

*Qu...* Lawrence ne cessait de piailler, et cette dernière question retourna l'estomac de Thalia. Poudlard, Poufsouffle, Poudlard, Poufsouffle. *L'Château* Le Château, trop beau et trop bien ? Merde alors, qu'est-ce que que la gamine racontait ? *Trop beau et trop bien* Le Château était nul. *Trop beau et trop bien* Juste dégueulasse. *Trop beau et trop bien* Et surtout bondé d'Autres. La vue de la salle remplie lui donnait envie de vomir. *Trop beau et trop bien* Et le pire, c'était que Lawrence avait raison ; foutrement raison. *NON !*

Le Château était magnifique ; et cette magnificence était envoutante. Sans doute que c'était ça, ça et la Magie du Monde des sorciers, qui avait rendu la gamine si différente en première année. *Tais toi, c'est faux* Et il était beaucoup trop bien ; trop puissant. Tout, entre les murs du Château, frémissait de la Magie concentrée qui régnait en ce lieu. C'était excitant. Et terrifiant. *Tais toi*
Le Château était beaucoup trop bien. C'était pour ça que Thalia le haïssait.

« Thalia ? » reprend la petite Poufsouffle.
« Fous moi la paix..., » vomit la Jaune.

Les questions de l'Autre sont bien trop troublantes. Poufsouffle, Poudlard, Poufsouffle, Poudlard. Raaah ! Dégagez de son Esprit ! *Poufsouffle* Maison d'nazes, va. Et surtout, c'était une maison qui était faite pour tout le monde sauf pour la jeune Gil'Sayan. Patience, loyauté, gentillesse, générosité, tolérance. Tout cela supposait qu'ils avaient des amis et qu'ils causaient aux autres. *Aelle* Tais toi. Envie de travailler. À regarder ses résultats, on pourrait s'y méprendre. Les Optimals et Efforts Exceptionnels sont nombreux, il est vrai. Mais ils sont signes de cours intéressants, voir pour les plus rares, passionnants. Quand elle a la flemme, elle ne fait pas. De toute façon, ça sert à rien. Gourmandise. Elle était extrêmement gourmande, c'était sûr, ouais. C'était pour ça qu'elle avalait plus rien. Elle ne voulait pas bouffer entourée de tous ces Autres ; elle ne voulait pas bouffer tout court.

C'est pour ça qu'elle glissa à Lawrence une dernière phrase avant de se barrer au bout de la table :

« Poudlard, c'est d'la merde. Poufsouffle, encore pire. J'y vais, adieu. »

Elle se dirigea vers sa place attitrée *qu...* mais... une fille, une Autre avait trouvée le moyen de s'attribuer l'endroit. Une fichue Autre était assise à sa place, le seul endroit légèrement éloigné du reste des Poufsouffles. Aelle. *Ferm'la*
Un mouvement souple la fit s'asseoir en face de l'Inconnue, et elle scruta celle qui lui faisait face. Elle s'était déjà trouvé un surnom : la Voleuse, et elle ne s'en tirerait pas comme ça. Bouleverser le petit quotidien de la jeune fille était Imprudent, et l'idée que la première année ne savait aucunement que cette place était en quelque sorte attitrée ne traversa pas l'Esprit de la gamine. La Voleuse lui avait prit sa place, son Acte ne serait pas impuni.

Un regard de dégout vers la soupe qui trônait sur la table la dissuada d'y toucher, et un simple bout de pain trouva sa place entre les mains de la jeune Gil'Sayan, qui en détacha un petit morceau avant de le mâcher avec lenteur. Pourtant, le goût de l'aliment ne l'interpella même pas ; le pain aux noix et aux céréales cuisinés par les elfes de maison gardait la même fadeur que celui habituel, du moins à ses papilles. En un tout autre Contexte, peut-être la fillette aurait, pour une fois, appréciée manger une bouchée de l'aliment, mais toute son attention était pour le moment concentrée sur la Voleuse. *Dégage*
Comment l'Autre pouvait-elle donc ne pas se rendre compte des regards avides des autres Poufsouffle, tout autour d'elles ? Les Autres étaient ainsi ; avides de conneries et de disputes. La petite Thalia avait fini par se faire une réputation, en ce début d'année, la réputation d'une fille à la langue de vipère qui ne se mêlait jamais à ses camarades. D'autres bruits de couloirs salissaient son Être, mais la gamine laissa couler les injures sur sa carapace de glace. De toute façon, elle n'avait pas besoin des Autres pour savoir être un petit monstre dégueulasse. Mais sa réputation suffisait pour qu'on la laisse un minimum tranquille, jusque là. La Voleuse n'avait pas respecté cette Solitude. Foutue Voleuse qui osait interrompre sa routine monotone.

« Imprudente Voleuse, pourquoi donc ton petit cerveau de gamine t'a t-il ordonné de t'installer là où n'est pas ta place ? » cracha t-elle.

Les Mots avaient coulé de manière limpide dans sa gorge, mais ils étaient devenus rêches et brutes dès qu'ils avaient atteints ses lèvres. Les Autres observaient la scène de loin, et permis eux la gamine pouvait apercevoir les cheveux de nuit de Lawrence et ses yeux sombres écarquillés. Ils attendaient la suite ; peut-être même pouvaient-ils l'entendre. La pensée que ces Inconnus puissent l'entendre parler et respirer dérangea soudainement Thalia. Des milliers de regards étaient plantés sur elle ; du moins en avait-elle l'impression.
*Voleuse* L'Imprudente allait vite dégager, lui laisser sa place habituelle.
Pourquoi fallait-il toujours que les Autres bouleversent son quotidien si simple ?

Reducio
Kate Lawrence, 11 ans
//Première année, Poufsouffle\\

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Dernière modification par Thalia Gil'Sayan le 30 mars 2019, 20:20, modifié 2 fois.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
05 déc. 2018, 20:57
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
T'avais observé deux filles, l'une était de ta promo et avait l'air de la fille la plus chiante du monde, d'ailleurs elle avait l'air de faire clairement chier l'autre, la plus grande.
La grande avait pas l'air bien *Surement parce que l'pot d'colle la fait chier*. Oui, cette fille c'était un pot d'colle, y avait pas d'autre mot. Elle s'était assise à coté de toi en cours, au début de l'année, et t'en avais vite eu marre *Après tout, j'préfère quand même la solitude*. T'avais pas été très aimable ce jour là, non vraiment pas *Oh et p'is ça sert a rien de faire "genre". Y'en a marre des gens qui disent pas la vérité, autant qu'les mioches se fassent pas d'illusions* Les mioches ? Elle avait ton âge après tout cette petite, t'es pas la reine du monde tu sais.
"Dégage !" Tu lui avais dit. Mais franchement, un dégage bien clair, et ça t'avait fait du bien.

Du coup, la grande avait réussi à se débarrasser du pot de colle, elle semblait soulagée. *Et paf ! Dans les dents ! Bien fait sale mioche !* Oui tu parlais tu pot de colle, pas de la grande !
D'ailleurs, l'autre vint s'assoir en face de toi.
*Non mais je rêve, elle ose s'assoir en face de moi elle ! Elle a pas compris que j'voulais être tranquille !* Quelques secondes s'écoulèrent... *Putain et en plus elle me r'garde chelou*.
C'est vrai que son regard n'était pas des plus aimables... disons qu'on peut faire mieux.

Bataille de regards
Alors ça, s'était ton truc. Tu la scruta du regard le plus noir possible, le regard dont tu scrutais les gens qu't'aimais pas ou qui t'regardaient mal, le regard avec lequel t'avais déjà scruté plusieurs personnes ici, et elles avaient succombé.

*Et paf, ça y est ! Elle baisse les yeux*. Oui, l'autre avait baissé les yeux, mais je ne pense pas que c'était à cause de ton regard, je pense qu’elle ne te prenait pas au sérieux, toi, la première année ridicule qui se prenait pour la reine.
Elle regardait la soupe avec dégout. *Ah t'as vu ! Ca a l'air deg ce truc !*
L'autre attrapa un bout de pain, que dis-je, ton bout de pain. *Qu'est-c'tu fous là ? C'est mon bout de pain !*

Tous le monde vous regardait, *Rien à foutre*. Tu leur lanças un regard noir, à tous, et au pot d'colle qui vous observait là bas au bout de la table.

"Imprudente Voleuse, pourquoi donc ton petit cerveau de gamine t'a t-il ordonné de t'installer là où n'est pas ta place ?"

Ah ouais donc elle attaquait directe elle... *Ah ouais donc toi tu t'prends pour la reine des gueux ?*

"Primo, j'suis ni une Imprudente, ni une Voleuse, alors crois pas qu'tu vas m'impressionner avec tes grands mots. Secundo, la gamine elle te dit qu'y a pas d'place attitrée dans cette école de merde, alors j'ai l'droit d'me mettre là si j'veux être le plus loin possible de ces connards !"

Tu t'étais laissé emporter, mais au moins ça avait arrêté tout ce brouhaha. *Ah ça fait du bien un peu de silence !*

*Alors elle se tait la mioche, c'est qu'j'lui ai mis de l'effet on dirait !*
Dernière modification par Harriet Greenwood le 24 janv. 2019, 18:01, modifié 2 fois.

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Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
07 déc. 2018, 17:59
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
Les Mots violents de la Voleuse vinrent frapper l'enfant en pleine face, mais elle ne tressaillit même pas. Ses Perles Émeraudes se plantèrent dans celles de l'Imprudente, son visage resta aussi glacial que précédemment. La petite Gil'Sayan se concentrait pour ne pas laisser paraitre sa Fureur et sa Douleur, car l'Autre l'avait blessé avec les Mots utilisés. Comme d'habitude, les Autres aux Mots virulents qui fusaient comme des flèches pour se planter dans l'Âme de la Jaune ne savaient que faire du Mal. Aelle. *Ferme là !* Elle se permit malgré tout une moue de dégout, retroussant ses lèvres fines et craquelées.

Entre ses mains, le pain des elfes se tordit brusquement quand elle en arracha un morceau avant de le déposer dans sa bouche et de mâcher consciencieusement. Son regard était toujours planté dans celui de la Voleuse, et sa moue de dégout disparut soudainement pour faire disparaitre toute trace d'émotions de son visage froid. Elle était glaciale ; une véritable réplique de Chioné, la déesse des neiges. *Chioné, Nyx, Artemis, Athéna...* Les déesses et dieux Antiques défilaient dans l'Esprit de la gamine. Ça la calmait ; même sans ses livres, elle plongeait dans l'Univers Mythique.

Finalement, elle se décida à rouvrir la bouche, et cracha quelques Mots de sa voix rauque :

« Je n'utilise pas des Mots de grande, Voleuse, uniquement des Mots que tu es visiblement incapable de comprendre... Pas de place attitrée ici, il est vrai ; cependant, certaines places sont en quelque sorte... connues pour être à certaines personnes, » elle fit une pause avant de continuer à vomir son Flot de paroles. « Mais tu choisis ta place, Imprudente ; et la mienne change donc. Ne te plains pas et cesse de me regarder avec tes Per... tes yeux de gamine furieuse, s'il te plait. »

*'tain* Elle était foutrement hypocrite, ça faisait bizarre. Mais un Mot, ou plutôt trois pour être précise, tourbillonnaient dans sa tête. École de merde. Poudlard est une école de merde. Ah ! Elle le savait, oui ; mais peu d'Autres pensaient comme elle.

Thalia pencha la tête, gardant son regard planté dans celui de la Voleuse. Son regard troublant en faisant frémir plus d'un ; il semblait Vide et Profond à la fois.

« Une école de merde, tu as dis... Si seulement tu pouvais savoir à quel point tu dis vrai, Voleuse... Poudlard est une foutue école de merde, et toi, tu es une petite gamine inutile et fade. Comme tous les Autres. Moi compris... »

Le Murmure avait franchi ses lèvres, brute. Poudlard était naze. Mais la Voleuse aussi. Et la gamine aussi ; mais elle ne pensait pas ce qu'elle avait dit. Elle n'était pas fade, ni inutile ; non, elle était pitoyable et dégueulasse.
Petit monstre dégueulasse.

Pourquoi fallait-il que les Autres la dérangent toujours au moment où elle oubliait enfin à quel point elle était nulle ?
Dernière modification par Thalia Gil'Sayan le 31 déc. 2018, 11:58, modifié 1 fois.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
08 déc. 2018, 12:47
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
L'autre ne répondait pas. Elle te fixait, avec son regard froid, sans expression.
Il est vrai que certains arrivent, eux, à cacher leur sentiments, qu'est-ce-que tu aimerais devenir comme ça hein... Mais non, quelqu'un a décidé que tu serais sensible, que tu ne pourrais cacher tes sentiments, que tu ne pourrais rien cacher en fait, et cela, tu le regrettais amèrement. Qui avait décidé de ça ? Tu ne sais pas. Mais cette personne vraiment elle n’est pas cool du tout.

Elle déchirait son bout de pain, ou plutôt ton bout de pain, et mettait un terme à ce silence douloureux.

"Je n'utilise pas des Mots de grande, Voleuse, uniquement des Mots que tu es visiblement incapable de comprendre... Pas de place attitrée ici, il est vrai ; cependant, certaines places sont en quelque sorte... connues pour être à certaines personnes. Mais tu choisis ta place, Imprudente ; et la mienne change donc. Ne te plains pas et cesse de me regarder avec tes Per... tes yeux de gamine furieuse, s'il te plait."

Des mots de grande non, mais des mots que tu ne comprenais pas, c'est vrai. "Voleuse" tu ne savais pas... enfin si tu savais mais non. Il ne fallait pas que tu saches. "Voleuse" un mot que tu es incapable de comprendre... Ces paroles tourbillonnaient dans ta tête.
2036 - "Harriet la voleuse ! Harriet c'est toi qui a volé les poissons rouges de la maitr..." *STOP !* C'était bien trop douloureux, et il fallait que ça cesse. *Voleuse... non je ne connais pas ce mot, non je ne comprends pas ce mot.* Oublie, oublie tout ça, "Voleuse" un mot que tu es incapable de comprendre.

"Et bien oui, j'ai choisi ma place, je suis peut être Imprudente comme tu dis, mais j'ai choisi ma place, alors maintenant elle est à moi."

Tu fis une pause. "Imprudente"...
2035 - "Allez viens Amy, vient on va se baigner dans la rivière !" C'est beaucoup trop dangereux... "Maman, Amy a disparut sous l'eau..." Elle s'est noyée cette pauvre petite, e dans la rivière bien trop dangereuse... "Quelle Imprudente". *STOP !*
"Quelle Imprudente" "Quelle Imprudente" ces mots tourbillonnaient dans ta tête...

" Une école de merde, tu as dis... Si seulement tu pouvais savoir à quel point tu dis vrai, Voleuse... Poudlard est une foutue école de merde, et toi, tu es une petite gamine inutile et fade. Comme tous les Autres. Moi compris..."

"Tu es une petite gamine inutile"...
"Va-t-en Harriet ! Tu n'es qu'une gamine inutile, vas-t-en !" *STOP !*
S'en était trop.

"Poudlard c'est une école de merde, et tout le monde avec. Enfin surtout nous, ceux à l'uniforme jaune pisse, on est que des gamins inutiles et fades comme tu dis, on sert à rien, on est des parasites, rien que des... des..."

Vous êtes tous des gâcheurs de vie, toi en particulier.
Tu as gâché la vie d'une petite famille heureuse, tu es l'enfant de trop, tu es... *STOP !*

Tu regardas ton assiette, celle des autres, tout le monde avait fini, c'était l'heure du dessert.

Ton regard se plongea dans celui de l'autre, dans celui de cette gamine à qui tu as volé la place.

"T'as entendu ? On est tous des sales gosses ici, tous des enfants pourris, égoïstes, inutiles..."
Dernière modification par Harriet Greenwood le 24 janv. 2019, 18:02, modifié 3 fois.

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Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
08 déc. 2018, 14:00
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
La Voleuse répondait, bafouillait, s'arrêtait. Tout ça avec son regard désormais fuyant, qui se voulait ferme mais dans lequel on sentait le désespoir. La colère. *Qu'est c'que t'as, Voleuse ?* L'enfant avait, à force de vouloir se couper des émotions, développé une Sensibilité toute particulière à celles ci. Les larmes l'avaient trop souvent accompagnée, bercée dans sa douleur et sont désespoir, pour qu'elle les ignore. Elles n'abandonnaient jamais, les larmes ; les remords non plus. Et l'Imprudente qui fuyait son regard tout en la fixant désespérément semblait emplie de Souvenirs.
Thalia détestait les Souvenirs. Les foutus Souvenirs qui ne montraient que de la tristesse, ses larmes mêlées à sa peine et à l'amertume de l'échec. *Chioné, Borée* Rester droite, ne rien montrer. Son souffle frais se ralentissait pour suivre le rythme apaisant de son Coeur palpitant. Son visage fin restait vide de tout, c'en était d'autant plus facile que le Néant était fait de Chaos. Elle ne montrait rien parce qu'elle était trop ; les émotions exploseraient avec d'autant plus de force après coup, mais elle serait seule. Devant les Autres qui la scrutaient de leurs regards de feu, elle ne montrerait rien.

Mais l'Imprudente ne semblait pas capable de changer son visage en une forteresse de glace. Peur, tristesse, colère, désespoir, remords. Tornade dévastatrice qui bouffait le visage de la Voleuse, qui sinuait entre ses veines et qui allait atteindre la petite Gil'Sayan.

*'ma faute !*

Non, ferme là. Elle n'a rien fait ; elle s'est défendue.

*'ma faute !*

OUAIS ! D'accord, c'est sa faute ; et elle en est heureuse. L'Imprudente lui a volé sa place, l'a empêché d'être seule. C'était son devoir, de lui balancer un coup de poing dans la face ; ce coup de poing, il a été invisible.

*'ma faute...*

Pourquoi c'est toujours de sa faute ? Elle ne sait faire que ça, blesser les Autres. Souvenirs. La Voleuse se tord de remords. Ben tiens ! Elle n'a pas le droit ; même si la gamine l'a contaminé, elle n'a pas le droit. Elle sait rien de la vie, elle se plaint pour des histoires de fillette capricieuse. ARRÊTE, IMPRUDENTE ! Arrête de la torturer ainsi avec ton visage dévasté alors que tu ne sais pas ce que sont les véritables problèmes !

« Arrête. Les Poufsouffle n'ont pas de problème, notre uniforme n'est rien d'autre qu'une énième Prison, une nouvelle Geôle érigée pour nous empêcher de nous épanouir. Comme si Poudlard ne suffisait pas en terme de Carcan de Pierre ; comme si le Monde n'était pas déjà une gigantesque Prison d'obligations... Un Carcan de plus pour nous réduire au silence, alors qu'il ne nous convient même pas. La Geôle ne s'adapte pas ; elle nous enferme et nous dit de nous restreindre à des valeurs qui ne sont pas les nôtres. »

Elle ferme les yeux ; un instant. Les paroles de l'Imprudente tourbillonnent dans son crâne, la défoncent de part en part. *Chhh* L'enfant en est capable ; elle le sait. Dure comme la glace ; il suffit de construire un nouveau Mur, mais un protecteur celui ci, pas un qui va l'enfermer. *Ils enferment tous...*

« Poufsouffle n'a rien de particulier ; c'est le Monde entier qui est dégueulasse de tristesse. Nous ne sommes pas des sales gosses, Imprudente ; ce serait prétentieux de dire cela. Nous sommes inutiles. Tous inutiles... sans intérêt... et on ne nous laisse même pas vivre notre Vie fade dans notre coin, non ; on construit de nouvelles Prisons pour nous enfermer, » cracha t-elle dans un murmure.

Ah ! Elle savait qu'elle allait faire du mal à la Voleuse, une drôle d'amertume emplissait sa bouche à cette idée ; mais elle n'arrivait pas à y prendre plaisir.
Et pourtant, tout ce qu'elle avait dit était tellement vrai...

Inutiles... tous inutiles... fades... dégueulasses...

*J'la contamine*

Le petit monstre dégueulasse qu'elle est serpente dans l'air pour aller planter son venin dans l'Âme de la Voleuse. Et elle ne sait même plus si c'est bien ou mal...
Dernière modification par Thalia Gil'Sayan le 31 déc. 2018, 11:58, modifié 1 fois.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
12 déc. 2018, 12:52
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
L'autre restait immobile, inexpressive, tel un mur de pierres, tel un mur de glace. Tu te laissais dévasté par les souvenirs, ces foutus souvenirs qui gâchent la vie, ces foutus souvenirs qui finissent par vous envahir telle l'eau froide dans laquelle vous vous noyez.
Pourquoi ? Pourquoi étais-tu incapable de faire comme elle ? Pourquoi n'arrivais-tu pas à cacher ton intérieur, à cacher ce que tu ressens ?

L'autre te parlait, tu écoutais à peine. Tu ne comprenais qu'à moitié son discours et son vocabulaire. *le Monde est une gigantesque Prison d'obligations...* C'était la seule phrase que tu retenais.
Et elle tournoyait dans ta tête, tu la comprenais à moitié, elle t'intriguait. *le Monde est une gigantesque Prison d'obligations... le Monde est une gigantesque Prison d'obligations... * "Harriet fais-ci, fais-ça, sois sage, écoutes, arrête de faire des bêtises... ne pense plus à Papa" *Ne pense plus à Papa* Impossible ! C'est vrai, point de caractère, point de futur, point de liberté. *le Monde est une gigantesque Prison d'obligations...*

"Poufsouffle n'a rien de particulier ; c'est le Monde entier qui est dégueulasse de tristesse. Nous ne sommes pas des sales gosses, Imprudente ; ce serait prétentieux de dire cela. Nous sommes inutiles. Tous inutiles... sans intérêt... et on ne nous laisse même pas vivre notre Vie fade dans notre coin, non ; on construit de nouvelles Prisons pour nous enfermer"

*Poufsouffle, maison d'merde. Gryffondor...* Tu réfléchissais, tu hésitais. *Gryffondor, maison d'merde également*. Ici, c'était d'la merde, chez toi, c'était bien. Les seules personnes qui étaient pas chiantes c'était ta mère, ton frère et ton père. *Non, Papa, c'est rien qu'un connard qui nous a abandonné. Papa, tu n'es qu'un connard.* Alors pourquoi pense-tu toujours à lui, Harriet ? Pourquoi l'aime-tu, au fond ? Peut-être parce que tu n'aime pas les autres, peut-être parce que tu n'aime que lui...

"Ici, c'est d'la merde. Nous on est des sales gosses, les sales gosses sont tous inutiles et fades, comme tu dis. Le monde, c'est une géante Prison d'obligations. Ici, c'est une énième Prison. Nous ne sommes pas libres. Les souvenirs, c'est nul. On fini tous par se noyer dans nos souvenirs."

Tu ne t'adressais pas à la jeune fille, mais plutôt à toi même. Tu répétais ce qu'elle t'avait dit, et c'était vrai.
Dernière modification par Harriet Greenwood le 03 avr. 2019, 16:18, modifié 3 fois.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
31 déc. 2018, 11:55
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
Plume, pardonne moi pour ce retard et ce Bouleversement d'Écriture.

Ah ! je sentais mon Âme de petite fille qui se mettait à tressaillir sous les Mots de l'Autre. Elle répétait, balbutiait, essayait, tentait de former des phrases cohérentes pour exprimer ce qu'elle ressentait ; et moi, j'étais là, et soudainement, je ne prêtais plus attention qu'à son visage déchiré, empli d'une mousse d'émotions. Ses yeux, sa peau, son corps, tout dévoilait que son Être entier bouillonnait de colère, d'incompréhension et de désespoir.
Certes, plus de la moitié de son petit discours avait été composée d'une pâle copie de mes pensées, mais le reste était brûlant de la haine envers le Monde et ça... ça me donnait envie de fouiller plus loin.

*J'vais t'pousser jusqu'à c'que tu craques, Voleuse*, craché-je en pensée. Ce n'était même pas méchant, oh non ! je voulais juste voir quels étaient ses retranchements. Découvrir sa force. Je n'accordais plus une seule de mes pensées aux Autres qui se bousculaient sur le côté, faisant tomber leurs moufles, renversant leurs chapeaux, et surtout me brûlant de leurs regards lancés à pleine vitesse tels des maléfices. Non, par tous les Mages, je n'en avais rien à faire. Seule l'Imprudente m'intéressait, l'Imprudente et son soudain air d'être différente, presque consistante. Mmmh... peut-être allé-je devoir changer mon avis sur la Voleuse ; elle avait soudainement l'air de ne plus être aussi fade — toujours inutile, mais plus aussi fade.
*Ah ! tu connais le Jeu d'la Vie, petite fille ?*, l'interrogé-je en silence. Parce que si ses Mots étaient brûlants et tremblants de souvenirs, elle devait connaitre l'écrasant Jeu de cette sadique Vie.

« Je..., » commencé-je sans même savoir quoi dire, avant d'être coupée par une arrivée fracassante. Glissant sur une flaque d'eau bien malgré elle, Lawrence, qui essayait visiblement de s'approcher de nous, se retrouvait à terre à mes pieds, sa cape toute trempée ressemblant presque à un costume grotesque. Un rictus de moquerie se dessina sur mon visage tandis qu'elle regardait l'Imprudente avec l'air de celle qui avait tout entendu de la conversation, et qu'elle se mettait soudainement à causer :

« Dis, Harriet ?, commence t-elle. *J'savais pas qu'elle s'appelait Harriet* C'est vrai qu'dans le monde y'a beaucoup trop d'obligations et de règles, même que les adultes ils sont, ajoute t-elle avec un petit regard autour d'elle pour savoir qui nous écoute. Souvent très chiants avec ça, mais y'a aussi des bons côtés. Et puis on a pas choisi d'se retrouver là, on est obligées comme que vous dites, alors faut p't'être essayer de trouver c'qui est bien ? Nan ? »

Elle me jette un regard et je sens un frisson me parcourir *'tain, c'est Circée qui l'a ensorcelée ou quoi ?* quand je saisis que la dernière phrase est pour moi. Pour me dire : hé Thalia, pourquoi t'aimes pas Poudlard ? C'est cool, ici ! On est des sorcières ! Mais moi je ne suis pas d'accord avec elle, et pourtant, soudainement, Ka... *Lawrence* me surprend avec ses Mots de Grande inhabituels. Enfin, pas tellement de Grande — les Grands font que nous fustiger avec leurs Mots douloureux.

Mon esprit balance entre deux solutions, mais je finis par me décider. Je ravale ce que j'ai à dire, et me contente de me pencher vers l'Imprudente et de lui murmurer quelques Mots — pas à l'oreille, juste en me penchant au-dessus de la table de manière à ce que Lawrence ne nous entende pas :

« Y'a pas d'bons côtés. Et les souvenirs, t'as raison... c'est l'pire de tous. »

Je peux plus continuer. Je me suis arrêtée de justesse, et maintenant, les Mots sont coincés dans la gorge. Retenus, justement, par les souvenirs.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
31 déc. 2018, 12:34
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
Les mots souligné sont pour une mission de la Cabane de Cristal

Tu regardais l'autre, celle à qui t'avais volé la place. Toujours une façade de pierre, froide, dure, inexpressive. *Comment elle fait*, pensais-tu avec ton visage dévasté par les souvenirs, alors que le sien restait figé comme glace. *Fais chier ! Pourquoi moi j'suis pas comme elle ?*

Mais une arrivante vint perturber votre discussion. Elle glissa dans une flaque d'eau *Bien fait !*, ramassa ses moufles et commença à parler en se tournant vers toi :

"Dis, Harriet ?"

*Pt'ain, comment elle connaît mon prénom l'autre*
Et puis elle continua. Elle avait la voix insupportable de toutes ces gamines qui voient la vie en rose.

*Poudlard, c'est d'la merde*

Et tu te répétais ça en tête, ne l'écoutant même plus, de peur que ton coeur balance, que tu changes d'avis et que tu deviennes infectée toi aussi par cette bonne humeur contagieuse.

Quand elle eut fini de piailler ce qu'elle avait à dire, que Poudlard c'était génial, que vous étiez tous des sorciers avec des pouvoirs magiques et que c'était comme dans un rêve alors qu'il fallait voir la vie du bon côté tu la regardas avec un regard aussi noir que ses cheveux gras *Et puis blablabla la vie en rose, c'est génial... NON !*
C'était d'la merde. Tout était d'la merde ici.

Alors tu ne put t'empêcher de prendre un des chapeaux qui se trouvaient sur la table et de lui balancer à la figure en criant :

"Poudlard c'est d'la merde alors maintenant DÉGAGE !"

Tu lui avais postillonné dessus, mais tu trouvais ton acte bien trop insuffisant.
La regardant de haut en bas d'un regard dédaigneux, tu ajoutas :

"Et p'is pourquoi t'es déguisée en détraqueur, Halloween c'est pas aujourd'hui ?!"

C'est vrai que sa robe avait l'air d'un costume de détraqueur... J'ai envie de dire que ses gouts vestimentaires étaient vraiment mauvais.

Tu essayais de te calmer quand les desserts apparurent sur la table. Aujourd'hui, un gâteau au chocolat recouvert d'une mousse chantilly-fraise vous était proposé.

Un instant, tu pensas en souriant *Si le p'tit détraqueur de merde est encore là dans 30 secondes, j'lui balance cette crème à la figure !*

Il avait l'air plutôt appétissant *Le seul truc qu'est bon ici c'est les desserts*, mais tu n'avais pas l'esprit pour manger, oh non. Tu voulais continuer à parler avec cette fille qui t'appelait la Voleuse, elle était bien plus intrigante que le dessert que tu n'allais pas tarder à lancer sur la mioche qui voit la vie en rose.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
31 déc. 2018, 14:35
Distorsion des Souvenirs  PV T. Gil'Sayan 
Distorsion. Le visage de Lawrence se transforma soudainement en une bouillie de colère furieuse en entendant les insultes de l'Imprudente. Et moi, dans mon coin, je les observais, toute excitée malgré moi ; je frémissais en prévoyant ce que ferait la petite. Jamais je n'avais vu Lawrence comme ça, jamais ; pour moi, elle était une petite fillette obéissante et pot de colle. Mais soudain, je me souvenais de sa détermination soûlante le jour où nous nous étions rencontrées, dans le jardin des Sylves. Et là, elle bouillonnait, elle tremblait, elle attrapait le chapeau sombre que la Voleuse lui avait balancé et elle le déchirait en deux sous l'effet de la fureur.

*Défoncez vous !*, gueulé-je dans mon coin. Elles m'énervaient toutes les deux, alors si elles se défonçaient, ce serait marrant à regarder. Mais l'Imprudente, avec son visage ravagé par les souvenirs, commençait à m'interpeller plus fortement. Je rêvais de découvrir ses Limites, soudainement ; et Lawrence n'était pas en reste, avec sa soudaine agressivité. Dans ma tête, je riais en silence, je m'esclaffais malgré moi.

« C'est bon pauv' naze, j'voulais être sympa, j'y peux rien si t'es une grosse conne !, hurlait Lawrence avec son visage déformé par la colère — elle ne disait pas autant de grossièretés, d'habitude. Tu fais chier Greenwood, tais toi ! »

Je frémissais de plaisir ; c'était exaltant. Lawrence avisa la mousse qui était dans l'assiette de l'Imprudente, la saisit en me bousculant au passage et je manquais de tomber dans la flaque où elle s'était ramassée tout à l'heure. Mon cœur frémissait, j'avais peur qu'il se barre sous le poids de tout cela. Tâchant ses moufles mais agissant plus vite que n'importe qui, Lawrence lança la mousse dans la face de la Voleuse, et mes yeux s'écarquillèrent de stupeur. *'tain* Les deux gamines n'allaient pas tarder à former une véritable bagarre d'enfants, et je ne savais pas où me placer. La balance de l'envie et de la justice penchait un coup vers l'Imprudente aux paroles étranges, un coup vers Lawrence qui me faisait marrer et me surprenait par sa soudaine agressivité me rappelant la gamine intéressante et chiante découverte cette journée d'été.

La remarque sur sa cape d'écolière tout à fait normale — bien que dégueulasse puisque, comme tous les élèves, elle devait afficher le blason d'une maison — avait visiblement mit Kate *nan, Lawrence !* hors d'elle, et elle semblait déterminée à faire ravaler à l'Imprudente son insulte sur son “costume”.
Je fis un pas de recul et balançait mon assiette plus loin, sans prendre la peine d'y toucher, pour ne pas qu'elle se renverse sur moi dans la mêlée. Ma cape trainait au sol et je la rabattis sur moi d'un geste avant de reculer et de regarder Lawrence, attendant que la Voleuse se remette du dessert qu'elle avait reçu dans la face.

« Sale petite idiote..., » murmurait-elle en la dévisageant méchamment et je me surpris à ne plus respirer, attendant la suite avec la désagréable impression que tout était de ma faute. Ah ! mais tant mieux, si c'était ma faute, l'Imprudente *Greenwood* n'avait qu'à pas me voler ma place.

À cause de ces gamines, je ne pouvais même pas m'ennuyer tranquillement dans mon coin ; il fallait toujours que des Autres débarquent et casse ma Bulle.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]