Emelyne était entrer dans la grande salle. C'était l'heure du petit déjeuner. Les vacances de Noël arrivait à grand pas. Mais Emelyne avait envoyer un hibou à ses parents et la réponse avait été aussi évidente que les autres... Son père avait été appeler pour une mission urgente et sa mère lui était reconnaissante de ne pas vouloir venir, sachant qu'elle aurait fort à faire avec ses deux turbulents garçons et sa petite princesse de cadette. Ainsi, Emelyne avait réussi à obtenir l'autorisation de rester à l'école pour les vacances. Elle n'aurait pas eu le courage de regarder se mère et encore moins de devoir supporter ses deux insupportables frères. A la limite, seul voir sa petite sœur aurait été un cadeau. Et si son père n'avait pas été appeler... Elle aurait peut-être accepter d'y aller dans ce cas. Seulement, comme elle le pensait, son père n'était pas là.

Elle avançait dans la grande salle, s’apprêtant à s'installer pour manger. Quand elle aperçue un visage familier, à la table des Poufsouffles, juste à côté. Elle se dirigea vers la jeune fille déjà assisse là. Elle l'avait rencontrer dans un couloir, alors qu'elle avait fait tomber un de ses devoirs de classe. Elle se racla doucement la gorge, ne voulant pas surprendre la jeune fille en s'adressant tout à coup à elle alors qu'elle lui tournait le dos. Puis elle dit :

- Bonjour... Elwing, c'est bien ça ? Tu te rappelle de moi ? Emelyne O'Brien, première année à Gryffondor. Je t'ai rattraper dans un couloir pour te rendre un devoir que tu avais fait tomber. Puis je t'ai aider à porter tes livres. Tu te rappelles ? Comment vas-tu depuis ? Tu fais quelque chose pour Noël et le nouvel an ? Moi j'ai demander à rester ici, et ma mère à accepter.

  Rien, dans la tête d'Elwing, il n'y avait rien...  les vacances approchaient, tout était clair dans sa tête, elle ne voulait plus réfléchir, elle savait ce qu'il se passerait pendant ces deux semaines.  La Poufsouffle pouvait sembler invisible, insensible à tout ce bruit de la salle, le regard perdu dans le vide, une fourchette toujours dans son assiette qui ne s'en décollait pas.  Elle n'avait pas faim tout de façon.

  Soudain, elle entendit une voix s'adresser à elle, elle sursauta et revit des images en flash dans sa tête, celles qu'elle évitait depuis le début de la journée.  Juliette...  Hier tout s'était arrêté.  Elle se retourna et vit...  Elle ne savait plus.  Pour la première fois, elle ne reconnaissait pas quelqu'un.    Les flashs s'arrêtèrent et Elwing reprit ses esprits.  Emelyne, voilà son nom.

- Oui, Juliette...  euh non c'est pas ça...  Je... Tu n'es pas Juliette je sais...  tu... le devoir...  Oui je me souviens...  Tu... très gentille oui...  bon souvenir...  Allez Elwing, reprends-toi.

  La jeune fille se donna une gifle et se secoua la tête.

- Salut Emelyne, je me souviens toi, je rentre pas chez moi non, jamais...  Pas maman non...  Je veux pas la voir...  Je vais à Londres et je change.  Je veux changer.  Enfin bref, pourquoi tu rentres pas chez toi.

  Elwing revoyait des images de sa mère, de la tombe de son père, elle dérivait et elle en était consciente.

- Désolée, ne t'inquiète pas pour moi, je veux pas trop en parler... 

Emelyne fut tout d'abord un peu surprise qu'elle l'appelle Juliette et qu'elle semble aussi perdue. "D'ailleurs, qui était cette Juliette ? Aucune idée..." Pensa-t-elle. Elwing se donna une gifle tout à coup et se secoua la tête. Emelyne fut choquée par se geste assez violant. Qu'avait donc la jeune fille pour se tourmenter de la sortes ?

- Tu es certaine que ça vas ?... Toi non plus tu ne veux pas voir ta mère ? Comme je te comprends... Je suis dans le même cas. Tu vas à Londres du coup ? Tu as de la famille là-bas je suppose... Qu'est-ce que tu entend par changer ? Et moi... Je t'expliquerais quand tu auras répondu à mes questions, ma très chère.

Elle fit un clin d’œil à Elwing, avec un sourire confiant et amicale. Elle s'installa à côté de la jeune fille tout en ajoutant, ne voulant pas qu'elle pense qu'elle lui forçait la main :

- Enfin, sauf si tu ne veux répondre à aucune des questions... C'est dans ton droit. J'en ai poser peut-être un peu trop, n'est-ce pas ? Si tu ne veux pas parler de ça, de quoi veux tu parler d'autres sinon ? Oh, je sais ! Pourquoi pas des cadeaux de Noël qu'on souhaiterait avoir cette année ? Ou du programme de nos vacances ? Ou bien... D'autres choses ? Je t'avoue que là, je suis à court d'idées...

Emelyne pris un petit pain, qu'elle beurra légèrement, puis commença à le manger. Elle attendait la réponse d'Elwing, très attentive.

  Elwing ne voulait pas répondre mais elle allait le faire quand même parce qu'Emelyne était trop curieuse pour ne pas mériter de réponse.

- Ma mère ne m'a donné aucune nouvelle de mon père, maintenant il est mort.  Je vais toute seule à Londres dans l'ancien appartement de mon père.  Je vais me teinter les cheveux en rose et je vais espérer pouvoir supporter la pression et la tristesse.  Effacer...  Je veux recommencer, je ne veux plus d'amour, ça fait trop mal.  Je veux pas de cadeaux de Noël, tout de façon je n'en aurai pas.  Je t'ai tout dit voilà, contente ?

  Elle l'avait dit un peu violemment, elle s'en voulut aussitôt.

- Désolée...  Je...  désolée je voulais pas te blesser si je l'ai fait.  C'est normal de poser de questions.  Je vais juste mal et ça passera ou ça passera pas.  J'ai pas de programme de vacances, je vais me teindre les cheveux et puis ce sera le néant.

  La Poufsouffle vit Emelyne prendre du pain, elle en fit de même et puis le reposa.  Elle ne voulait pas manger.

- Dis-moi plutôt comment tu vas toi ?  Mieux que moi je suppose, dit-elle en essayant de sourire.  A toi de répondre à mes questions, tu vas faire quoi ici ?  Pourquoi tu ne rentres pas ?  Je suis sûre que tu as de la famille que tu ne dois pas détester quelque part contrairement à moi.

Emelyne en posa son bout de pain. Elle n'avait pas voulu être si intrusive... La violence de la réponse d'Elwing lui avait rappeler une sombre époque. Et elle en avait perdu l'appétit et le sourire.

- Non, ne t'excuse pas. C'est de ma faute. Je ne voulais pas... Enfin... Je suis pas spécialement contente si tu en as été blesser.

Elle se tut. Elle secoua la tête puis reprit :

- Mon attitude était déplacée, excuse moi. Je suis désolée pour ton père. Tu y vas pour deux semaines toute seule, à Londres ? Tu vas faire comment ? Il y auras bien un adulte au moins avec toi, non ? Le rose t'irait bien je pense... Mais tu sais, on a tous besoin d'amour et rien qu'en ayant des amis, on en a... Peut-être que tu n'as plus ton père et que tu en veux à ta mère. Mais n'oublie pas que tu as des amis qui tiennent beaucoup à toi. Ils sont là pour t'aimer, quoi qu'il t'arrive.

Emelyne laissa à nouveau un silence. Elle repensa à ce qu'elle avait vécu. Elwing avait toutes les raisons d'être agressive et triste. Alors qu'elle... pas vraiment. Et pourtant, elle l'était.

- Je suppose que c'est à mon tour de te répondre... Je n'ai rien prévu de particulier. Je vais certainement visiter un peu plus en détail le château. Faire quelque recherche à la bibliothèque, lire des livres, me promener dans le parc... Je ne sais pas encore vraiment. Je ne rentre pas car... Moi aussi, j'en veux à ma mère. Pas pour la même raison que toi mais bon... Je n'ai pas envie de croiser son regard. Mon père travaillera, mes deux frères vont encore attirés toute l'attention de ma mère qui va alors oublier qu'elle a une fille aînée. La seule que j'aurais aimer voir, mon père étant absent, c'était ma petite sœur. C'est la petite dernière de la famille. Mais bon... J'ai besoin d'un peu de temps et de prendre du recul. Et puis si c'est pour être transparente, il n'y a pas d’intérêt à aller passer les fêtes en famille. Je me sens beaucoup moins seule ici que chez moi.

  La Gryffondor était maintenant toute gênée, ce qui m'arrangea pas Elwing.

- Ne t'excuse pas, tu n'y es pour rien.  Merci de me réconforter.

  La Poufsouffle écouta attentivement ce que disait Emelyne.  Cela n'avait pas l'air génial chez elle non plus.  Elwing passa un bras par-dessus l'épaule de la Gryffone et la serra contre elle tout en frottant son dos pour la réconforter.

- Ça n'a pas l'air génial chez toi, je suis désolée...  Je sais ce que c'est d'être ignoré par ses parents, du moins par sa mère.  Je ne veux plus la voir, je n'ai plus d'autre famille alors je ne rentre pas.  Tu devrais envoyer un hibou à ta petite soeur, elle ne comprendra peut-être pas que tu ne rentres pas la voir.  Tu devrais lui dire, vraiment.  Il faut que tu préserves ton lien avec elle à tout prix, sinon tu vas le regretter.  Je n'ai plus personne sur qui compter et cela me pèse beaucoup.  La famille est très importante, plus que tu ne le crois.

  Elwing reprit son souffle et enchaîna.

- Et pour te répondre, non, il n'y aura pas d'adulte avec moi.  Juste moi, l'héritage de mon père pour m'en sortir et la solitude d'une fille célibataire.

  Le visage de Juliette revint en flash dans sa tête dès qu'elle évoqua cela.  Les images la bombardaient, lui donnant un mal de tête affreux.  La Poufsouffle prit sa tête entre ses mains.

- Juliette...  Je...  Non, ce n'est pas possible, elle est encore là tout va bien.  Euh non...  elle n'est plus là Elwing, plus là !  Arrête de penser à elle.

  La jeune fille parlait tout haut, manquant de tomber en arrière plusieurs fois, cette séparation l'affligeait vraiment, elle ne savait pas pourquoi elle avait quitté Juliette, mais elle ne s'était jamais vraiment sentie amoureuse.  Elle ne savait pas ce que c'était, l'amour.

Emelyne eu un petit sourire gênée lorsque la poufsouffle la réconforta. C'était Elwing qui en avait besoin, de réconfort... et au final c'est elle qui en recevait. Quelle amie peu compétente elle faisait...

- Ne t'en fais pas, ma sœur le sait déjà... Je veux dire... Elle est encore si jeune, elle ne comprend pas tout... Mais elle sait que je l'adore. On se verra cet été aussi... Ce n'est pas si grave. La famille est importante, c'est vrai. Je le sais et je sais que mes parents m'aiment... C'est juste que récemment... Ma mère a fait quelque chose qu'elle n'aurait pas du faire... On plus exactement, elle n'a pas fait quelque chose qu'elle aurait dû faire plus tôt. Mais elle me l'a caché, au lieu de me le dire. En sachant ça, la voir faire comme si je n'étais pas là serait trop difficile à supporter...

Emelyne tiqua sur un mot utilisé par Elwing. Avec la réaction de cette dernière après qu'elle l'ai dit, elle comprit ce qui attristait autant la jeune fille... Enfin, elle cru comprendre.

Elwing Silvewand a écrit : ↑03 janv. 2019, 23:10 - Juliette...  Je...  Non, ce n'est pas possible, elle est encore là tout va bien.  Euh non...  elle n'est plus là Elwing, plus là !  Arrête de penser à elle.

Son amie parlait visiblement à voix haute, manquant de tomber en arrière à plusieurs reprise... Emelyne l'en empêcha définitivement en posant sa main dans son dos et en lui attrapant une des main de son amie avec l'autre. Elle regarda un instant autours d'elle, vérifiant que personne ne les écoutait, puis chuchota :

- Juliette... C'est la fille que tu aimes, n'est-ce pas ? Elle t'a quitté ?

Se rendant compte qu'elle avait peut-être poser une question de trop, Emelyne s'excusa :

- Oh, désolée... Tu n'es pas obligé d'en parler si tu ne veux pas. Mais sache que je suis là si tu as besoin de soutiens, d'accord ? Je suis certaine que tout vas s'arranger. Tu es une personne de bien. Garde espoir et la vie te sourira. Crois en toi. Tu mérites pleins de bonnes choses, Elwing. Ne pleurs plus s'il-te-plait... Tu es bien plus jolie quand tu souris.

Elle accentua sa dernière phrase d'un clin d’œil réconfortant.

  Sans qu'elle ne s'en rende compte, des larmes s'étaient échappées des yeux d'Elwing.  Elle se sentit soutenue par deux mains, l'une dans son dos et l'autre dans la sienne.  Elle s'accrocha à celle-ci aussi fort qu'elle le pouvait pour ne pas sombrer vers un état désastreux.

  Elle entendit la voix d'Emelyne soulever le problème, enfin à moitié.  C'est vrai que présenté de cette façon, on aurait dit que la Poufsouffle venait de se faire larguer.  Et c'était pourtant tout le contraire qui s'était produit...  Les mots qui suivirent la rassurèrent et la réchauffèrent, elle eut même un sourire en entendant la dernière phrase prononcée par la Gryffone.  La jeune fille se dit alors qu'elle méritait des explications.  Elle sécha ses larmes, prit une grande inspiration et commença à parler à voix basse.

- Ce n'est pas elle qui m'a quittée, c'est moi, ma faute...  Je ne sais même pas si je l'aimais, je ne sais plus rien.  Mais ce que j'ai ressenti après l'avoir laissée là, ce qu'il y avait au fond de moi, c'était horrible...

  Elwing ressentit quelques instants ce froid, ce vide si terrible.

- C'est comme...  comme s'il n'y a plus rien en toi, parce qu'il n'y a plus rien autour.  J'ai un trou béant à la place du coeur.  J'ai tout per...  tout perdu...

  La jeune fille éclata à nouveau en sanglots, plus violemment.  Un torrent de larmes dévalait les pentes de ses joues.  Elwing était bel et bien perdue...

La jeune Poufsouffle éclata à nouveau en sanglots, plus violemment. Emelyne lui caressa doucement le dos en en silence, resserrant sa main sur celle de son amie pour lui montrer son soutiens. Elle la laissa pleurer à moitié sur sa robe de sorcière, sachant qu'Elwing en avait grandement besoin pour aller mieux. Voyant que la Poufsouffle attirait les regards curieux, Emelyne lança des regards noirs à ces malappris et aida son amie à se lever. Elle la guida vers un espace de la table un peu plus à l’écart des autres élèves. Elle l'aida à se rasseoir et quand celle-ci eu un peu moins de larmes dans les yeux, lui dit :

- Oh, Elwing... Ne t'inquiète pas. Si tu ne le sais pas, moi je peux peut-être t'aider, tu sais ? Les amies sont là pour ça. Tu dis que tu te sens comme s'il n'y avait plus rien en toi ? Tu te sens vide depuis que Juliette n'est plus près de toi, c'est bien ça ? Elwing... Je crois bien que ce que tu ressens, c'est le manque de la personne aimée. C'est le véritable amour, Elwing... Quand la personne que l'on aime est près de nous, on se sent heureux, plus fort, plus beau, plus... tout. On se sent meilleur. Mais dès qu'elle n'est plus là, on a une sensation de froid immense. On a l'impression qu'il nous manque une partie de nous, comme si notre cœur était incomplet, vide... On se sent perdu aussi... Et on pense que l'on est la pire personne du monde. Que l'on ne mérite rien de bien...

Emelyne fit une courte pause, puis affirma :

- Elwing, tu aimes Juliette. D'un amour véritable et sincère. Mais alors... Pourquoi l'as-tu laissée ? OH... Je vois... Tu était si en colère contre ta mère et si triste pour ton père que tu as laisser tes émotions prendre le dessus, c'est bien ça ?

  Elwing se leva avec Emelyne qui l'emmena à l'écart des autres.  Elle se sentit accompagnée jusqu'à un autre banc, et toutes les attentions de la Gryffondor la touchaient et l'apaisaient.  Ses pleurs se calmèrent un peu, elle sanglotait encore mais c'était beaucoup moins fort que précédemment.  Mais lorsqu'elle commença à parler, la Poufsouffle sentit comme de la colère monter en elle, la jeune fille était de plus en plus persuadée qu'elle n'avait jamais aimé Juliette et on venait remettre en question tout ce qu'elle se disait depuis la veille.  Non !  Non !  Elle n'aimait pas Juliette, c'était une erreur, la pire des erreurs.  Emelyne décrivait bien ce qu'elle ressentait, à une exception.  Elle avait raison en ce qui concernait ses sentiments actuels, mais elle n'avait pas ressenti tout ça avec l'autre Gryffondor.  Elwing avait été heureuse avec elle certes, mais elles ne faisaient pas des bisous comme les autres qu'elles voyaient.  Pour deux filles après tout, c'était compliqué à leur âge d'accepter des sentiments de cette nature là.  Elles se tenaient la main, passaient du temps à deux et rigolaient, elles s'entendaient bien quoi !  Avec cette description, la jeune fille confirma finalement ce qu'elle pensait, elle ne l'avait probablement pas aimée au final. 

  Les dernières phrases d'Emelyne firent passer Elwing dans un état de colère qui ne lui ressemblait pas.  Elle lui cria dessus sans le vouloir.

- Jamais je ne laisserai ma mère envahir ma vie comme ça OK ?!  Elle n'a rien à voir avec moi, et ce ne sera jamais le cas !  J'aimais pas Juliette c'est tout !  Tu comprends vraiment rien !

  La Poufsouffle éclata encore en sanglots, tout son énervement retomba d'un coup et s'abattit sur elle comme un coup de poing de fatigue.  Elle s'était écartée de la Gryffondor lorsqu'elle s'était fâchée et se retrouva donc recroquevillée sur elle-même en train de pleurer.

- Je... suis... dé... dé... solée...

  Elwing inspira et expira longuement pour se calmer et tenta de parler de manière moins saccadée. 

- J'ai rencontré Juliette en septembre, et c'était la première personne à venir vers moi depuis que j'étais à Poudlard.  Ca m'a touchée parce que j'étais perdue, je n'avais plus personne qui m'apportait la moindre affection alors je me suis accrochée à elle.  Je suis partie parce que j'étais gênée de me rapprocher d'elle et puis le lendemain, on s'est revues et on s'est mises ensemble.  On se l'est jamais vraiment dit officiellement mais je l'ai embrassée, c'était une des uniques fois que je l'ai fait d'ailleurs.  J'ai dû m'accrocher à elle parce que je me sentais seule, c'est tout.  Je...  Je n'ai jamais été... été... aimée...