Klaus poussa de ses deux mains la grande porte. Elle était totalement perdue, comment les gens pouvait-ils réussir à se retrouver ici ?! Elle avait entendu la musique un peu plus tôt et c'était dit que c'était peut-être une bonne idée de suivre ce son. La jeune fille aimait énormément la musique, sa particularité était le chant, mais bien sûr, elle ne chantait que lorsqu'elle se retrouvait totalement seule. 
Elle regarda la foule vêtu de vert et, toujours autant perdu, ne compris pas pourquoi même les personnes des autres maisons étaient en vert. Toutefois, elle ne chercha pas vraiment à comprendre mais se dirigea plutôt à l'intérieur d'un pas peu certain. Elle vit les tables remplis de nourriture et ceci lui donna légèrement envie de vomir, aussi décida-t-elle de s'installer loin de toute nourriture à une table où elle pourra s'asseoir en paix et regarder les personnes chanter, danser, boire et s'amuser. 
Klaus se dit qu'elle ne devait pas paraître très agréable comme personne: habillée tout en noir, très mince, trop mince,  s'écartant de la foule. Pourtant, elle était tout le contraire de ce qu'elle paraissait. Elle n'était juste pas du genre à aller vers les autres et à s'amuser comme les autres étant donné qu'elle ne connaissait vraiment personne. 
Une fois qu'elle se soit assise à la parfaite place, lui donnant un point de vue excellent pour pouvoir observer toute la foule, elle se plongea dans ses pensées, l'air rêveur affiché sur son visage.

Au milieu d'une longue goulée de bièreaubeurre, il faillit ne pas sentir le contact sur son épaule. Déjà de super bonne humeur de l'ambiance fetarde, voir Adrien ici était la cerise sur le gâteau. L'excellente surprise lui avait presque fait ouvrir la bouche sans qu'il n'est finit d'avaler sa gorgée. Se forçant à faire descendre la boisson, il passa rapidement le dos de sa main sur ses lèvres et accueillit la présence du première année en lui souriant à pleines dents: « Yo Adrien !! Ça fait un bail ! J'suis content de te voir  »

Posant immédiatement sa choppe pour rejoindre son ami, enthousiasmé de le voir se joindre à la danse, il ne pouvait pas s'empêcher de faire une comparaison entre le petit nouveau incroyablement timide qui l'avait bousculé en début d'année, et le garçon qui s'intégrait à une danse irlandaise aussi aisément à peine arrivé. Combien avait-il changé en quelques mois ? Chems avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il ne l'avait plus revu. Il avait aperçu une part de la personnalité dégourdie d'Adrien très brièvement avant, mais de l'avoir en face après tant de temps, c'était aussi surprenant qu'exaltant. Sans doute que le serpentard était beaucoup plus habitué à la vie à l'école, à sa maison, et qu'il se sentait bien plus à sa place. Du moins, c'est ce qu'il espérait. Il se souvenait bien que le première année était comme lui, et qu'il avait vécu à la moldu avant d'arrivé à l'école. C'était vraiment cool de voir qu'il semblait avoir réussit à s'intégrer. Et ce costume tout vert en plus! Chems rigola en baissant les yeux sur son pauvre t-shirt chiffonné et sans forme en comparaison à l'accoutrement transpirant de classe d'Adrien.

« Joli costume ~ » 

La jeune fille regardait Fiss avec ses grands yeux bleus, espérant que la démonstration de stupidité dont elle venait de faire preuve, n'allait pas changer le regard du jeune homme sur elle.
Le violoniste venait de finir son morceau et la salle résonnait d'un vide étonnant mais remplis de rires et de conversations joyeuses.
L’appréhension ou la peur ou quelque chose dont elle ne connaissait pas le nom, s'invita dans son estomac. Pourtant, Fiss reprit :

-Oh, et bien, merci; je pensais à "Amhrán na bhFiann", l'hymne irlandais, je le connais pas coeur, on le joue tous les ans, à la maison. Est-ce que tu connais?
Sinon, on peut voir en fonction de ce que tu connais, si ce sont des rythmes connus, ou s'il est possible d'avoir une partition, on devrait s'en sortir.

Siam sourit de tout son être, et comment qu'elle connaissait cet hymne, avec la mère dont elle avait eu droit, aucun risque qu'elle ne connaisse pas cette chanson. Elle regarda Fiss, pris une grande inspiration et finit par répondre :

-D'accord, cela me va ! J'aime beaucoup cette chanson ! Et je...vraiment..enfin...tu vas penser que je radote mais j'adore ton instrument...

Siam sourit et fit un petit signe de tête encourageant à Fiss. Elle attrapa son violoncelle dans une main et son archet dans l'autre et fit mine de s'asseoir sur le tabouret mais elle se rappela qu'elle n'avait pas accordé son violoncelle. Elle fit une petite grimace désolée à Fiss et commença à faire des sons plus ou moins justes avec son instrument.
Alors que la jeune fille s'accordait, un doute s'empara d'elle, une petite peur dans son ventre, une peur qu'elle n'avait jamais ressentie. Elle avait peur de rater, peur que Fiss la juge, peur de décevoir ce garçon qu'elle ne connaissait presque pas...
Cette peur était nouvelle pour Siam et pas forcement désagréable. Pendant ce temps, Fiss avait sortit son instrument. Les deux jeunes se regardèrent et Siam fit un petit geste de la tête pour compter la mesure et lancer le morceau.
Bien que assez hésitants, les deux musiciens finissent par s'accorder et l'hymne pris vite une dimension magnifique...

Je précise que @Fiss MacTairdelbach a donné son accord pour son interaction dans cette RP.

Et voilà qu'il recommençait à rire ! Qu'avait-elle dit, cette fois-ci ?! La panique revint l'assaillir et la chose qu'elle trouva à faire fut d'avaler le bout de gâteau qu'elle avait croqué.. Elle allait finir à Azkaban pour meurtre au rire, c'était sûr.. ! Mais elle pourrait voir des Sombrals, au moins ? Et voilà qu'elle recommençait vouloir la mort d'un garçon innocent..

- J'adore les tartes aux pommes !

"Oh ! Lui aussi ?". Ses pensées dérivèrent immédiatement vers la meilleure tarte qu'il existait au monde : la tarte aux pommes ! Certes, elle ne pouvait pas rivaliser avec les gâteaux.. - Excepté ceux à la noix de coco - Mais aucune tarte ne pouvait rivaliser avec celle-ci ! Et surtout pas celle à l'ananas.. Décidément, les fruits exotiques n'étaient pas ce qu'elle préférait.

La suite de la réponse du jeune homme la surprit : il vivait dans une ferme ? Avec des animaux partout ? Et il se réveillait avec un coq ? Des questions commencèrent à valser dans l'esprit de la jeune fille.. Mais à peine eut-elle entrouvert la bouche que ses dires lui rappelèrent qu'elle avait posé une question :

- Je vais très très très très bien !

La question par laquelle elle avait essayé de rattraper son débat sur la mort.. Mais ses pensées paniquées et fascinées ne ressurgirent pas : il n'avait pas été repris par un fou rire.. Pour l'instant.

- Ça va, oui..

"Le moment de questionner !"

- Dis.. Tu vivais dans une ferme ? C'est comment là-bas ? L'odeur est aussi étrange que dans les clichés ? Tu te fais réveiller par un coq ? Les tartes aux pommes sont meilleures qu'en ville ? Vous avez combien d'animaux ?

La fillette avait définitivement arrêtée de danser, domptée par sa soif de connaissance. Lorsqu'elle mordit dans son moelleux au chocolat, cependant, elle s'aperçut que c'était la dernière bouchée.. Il fallait se ravitailler, et vite ! .. Mais après avoir eu des réponses.

Ambiance visuelle :

Ambiance musicale :

*

Description :

La grande salle était presque pleine et une ambiance conviviale et joyeuse y régnait... Elle avait été décoré pour la St-Patrick, les lumières avaient été teintes d'une étrange couleur verte et des banderoles aux couleurs de l'Irlande avaient été disposés sur le haut des murs. La plupart des élèves présents s'étaient affublés d'un chapeau haut de forme vert (typiquement Irlandais). Même certain professeur s’était laisser aller à arborer un de ces couvres-chefs. Les portraits accrochés au murs, eux aussi s’étaient paré pour la fête : ils étaient parsemé de trèfles à quatre feuilles et de drapeau irlandais. La plupart des élèves étaient assis, munis de chopes de Bieraubeur. Mais contrairement à d’habitude, toutes les maisons étaient mélangées, en fonction de affinités des élèves. Pour un peu, on se serait presque cru en Irlande.

Au milieu de l’allégresse général, quelqu’un avait déclenché plus d’une demi-douzaine de Feufaux FuseBoum, qui explosait en gerbes d’étincelles vertes et blanches, au milieux des bougies flottantes.

Dans le fond de la salle, une jeune fille blonde et un jeune homme avait commencé à jouer l'Hymne national irlandais, le jeune homme avec sa cornemuse et la jeune fille avec son violoncelle.

Térésa arpentait les couloirs d'un pas chancelant, elle ne comprit pas directement pourquoi l'atmosphère à Poudlard était si festive mais en tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était contagieuse ! Des rires retentissaient un peu plus loin et tous les groupes d'élèves croisés par Térésa semblaient s'en aller sans leur direction. Elle les suivit, intriguée.
Plus elle s'en rapprochait, plus l'ambiance devenait gaie ; une musique entrainante et rythmée résonnait dans tout le couloir, la petite avait une impression de déjà vu quant à celle-ci.
Cela provenait de la grande salle et il s'agissait d'une musique de son pays natale, l'Irlande.

Elle s'intitulait Dirty Of Town. Comment avait-elle pu oublier que c'était la fête de la St Patrick ? Elle qui, chaque année depuis toujours à ce qu'elle pu souvenir, la célébrait jusqu'à nulle heure avec sa famille aussi éloignée qu'elle puisse l'être et à peu près tout son voisinage. Pincement au cœur furtif.
Enorme sourire à la vue des feux d'artifices Irlandais pareils à ceux de la coupe du monde de Quiddich en 1994 et de l'incroyable festin à base de spécialités du pays.

Térésa fit son entrée en sautillant, accompagné de quelques pas de danses typiques. Elle ne regarda même pas à côté de qui elle s'asseyait lorsqu'elle commença à manger dévorer tous ces plats qui lui avaient tant manqués ces derniers jours.

Adrien sourit à l'intervention de Chems. Il se demanda pendant quelques instants s'il n'en avait pas fait un peu trop avec son costume vert. Il trouvait qu'il avait un certain style mais peut-être qu'il dénotait un peu par rapport aux autres. Il y avait tellement de monde, personne ne s'amuserait à l'inspecter de haut en bas. Il était en présence de son ami Chems et c'est ce qui importait, il n'y avait pas lieu d'avoir égard aux regards des autres. Pour une fois, il allait faire abstraction de cela et profiter comme tous les autres.

- Ho tu l'as dit, ça fait un bail, je me suis limite demandé si l'école avait décidé de t'expulser. Cela n'aurait pas été étonnant vu tes antécédents.

Il eut un petit rire taquin. Il lui frappa un peu l'épaule.

- Je suis content de te voir. Joli t-shirt... Il te va comme un gant. Je ne savais pas trop quoi mettre je t'avoue, j'en ai peut-être fait un peu trop.

Il rougit un peu, il se sentait un peu bête mais il se souvint de sa promesse de profiter et de ne pas faire attention au regard des autres. Il se mit dans le rythme de la musique et fit au mieux pour faire une danse acceptable. Il savait danser dans le rythme mais les pas étaient souvent très approximatifs.

Les gens semblaient tellement dans un état second qu sa manière de danser ne faisait pas spécialement tâche. Il fallait juste qu'il se décoince petit-à-petit pour se dandiner de mieux en mieux. C'était le feu cette soirée, l'ambiance était au rendez-vous.

Fiss espérait très sincèrement que la jeune fille allait répondre positivement à la chanson qu'il avait proposé, l'inverse le mettrait dans une situation quelque peu inconfortable.
En effet, si ce dernier avait déjà joué des airs qu'il n'avait jamais entendu, par le biais d'une partition, le résultat était plutôt décevant.
Il observa sa camarade, attendant la réponse de celle-ci comme un coupable attend sa sentence en regardant un juge, jusqu'à ce que celle-ci se mit à sourire, et ouvre la bouche:

-D'accord, cela me va ! J'aime beaucoup cette chanson ! Et je...vraiment..enfin...tu vas penser que je radote mais j'adore ton instrument...

Le cœur de Fiss lui sembla soudainement on ne peut plus léger, il ne se verrait pas infliger le supplice qu'est celui de jouer un air pour la première fois devant une salle remplie, à côté d'une personne maîtrisant parfaitement ce dernier.

Il observa les mouvements et mimiques de Siam, ne comprenant pas la mine désolée qu'elle tira avant de jouer.
Les sons n'étaient pas des plus mélodieux avant que celle-ci n'accorde son violoncelle, mais Fiss n'en ayant jamais entendu, il décida de considérer ces sonorités comme étant celles que devait produire un tel instrument, et ne s'aperçut que ceux-ci devaient être anormaux qu'au moment ou cette dernière se mit à régler son instrument.

Le violoncelle réglé, Fiss se mit à observer avec la plus grande attention les moindres faits et gestes de Siam; il s'agissait de jouer l'hymne irlandais devant toute une école, et il était hors de question de rater celle-ci, pas même les premières notes.
Il se laissa mener par les mouvements la jeune blonde, puis réussit assez vite à s'accorder au rythme de celle-ci, laissant résonner au sein de ces murs millénaires cet air joué à chaque Saint Patrick depuis plus de deux siècles par les plus fervents patriotes irlandais.

Fiss se sentit exalté par ce qui était en train de se produire, il ressentait un sorte de faste tension envahir tout son être, l'amenant naturellement à se tenir droit, le regard fier, presque hautain, sans même qu'il ne le veuille, tandis que ses yeux restaient rivés sur la jeune Serdaigle, alors même que sa vue se brouillait peu à peu.
Il sentait ces murs s'imprégner de l'esprit même de l'Irlande, comme si durant l'espace d'un instant, chaque personne, chaque chose qui l'entourait devenait les cibles désormais converties de ce duo prêchant de manière informulée la grandeur et la noblesse de l'ancienne pairie d'Irlande ayant été durant des siècles, avant que le monde ne se modernise et ne perde de son romantisme.

L'hymne qui résonnait dans sa tête depuis que le duo s'était lancé dans cette ostentation musicale finit par apparaître de lui même à ses lèvres, alors qu'il sortait peu à peu de ses songes avec l'arrivée du deuxième couplet.
Le jeune garçon ne chantait pas exceptionnellement bien, sans pour autant que cela soit faux, mais personne dans la salle n'aurait pu nier un seul instant qu'il y mettait tout son cœur.
Observant sa partenaire musicale non sans une certaine fierté, ne doutant pas que Siam connaissait les paroles, il se mit à espérer vivement que celle-ci était aussi adroite avec ses cordes vocales qu'avec son archet et son violoncelle, et que leurs voix entremêlées résonneraient comme une liturgie auprès d'une foule d'élèves qu'il imaginait désormais n'avoir d'yeux et d'ouïe que pour eux, en quête de raison d'élever le peuple d'Irlande à un statut frôlant le divin, ne serait-ce que le temps d'une soirée.

La Grande Salle résonnait des sons entremêlés de la cornemuse et du violoncelle. Fiss et Siam jouaient, avec un entrain et une joie de vivre exceptionnelle. Siam regardait Fiss dans les yeux pendant qu'elle jouait et celui-ci faisait de même, toute l'énergie, toute la joie que Siam retenait éclata et le son redoubla en intensité. La cornemuse s'accordait extrêmement bien au violoncelle et... Siam entendait distinctement Fiss chanter l'hymne, elle sourit distinctement en entendant Fiss chanter :



Elle décida de chanter à son tour, sa voix s'élevant aux côtés de celle de Fiss :



Grâce a sa mère, Siam parlait quelques mots d'irlandais et elle savait assez bien comprendre pour savoir ce qu'elle chantait. La chanson disait "Nous sommes les fils d'une race de combattants,
Qui n'a jamais connu le déshonneur, Et pendant que nous marchons pour affronter l'ennemi, Nous chantons la chanson d'un soldat. "
Siam mettait tout son cœur dans les mouvements de son archet et la mélodie de sa voie et elle sourit encore plus lorsque Fiss et elle entamèrent le refrain :



La chanson, les voix des deux partenaires, le son de la cornemuse et celui du violoncelle, ce jeune garçon mystérieux et plutôt beau... Tout était là pour ressentir un bonheur sans faille !
La peur que Siam avait ressentie avait disparue pour laisser place a une explosion d'émotions de toutes sortes et de nouvelles certitudes...

@Fiss MacTairdelbach

Son béret sur la tête, sa cornemuse coudée en main et chantant, Fiss avait l'impression que nombre de ses ancêtres faisaient résonner les paroles et sons qui sortaient de sa bouche et de son instrument, et alors qu'il fixait Siam durant l'ostentation musicale, il eût l'impression que derrière lui, toute une foule d'ascendants de la lignée MacTairdelBach la regardait à leur tour.

Et c'est seulement une fois l'hymne terminée que la ferveur de ce dernier commença à disparaître petit à petit, et que son imagination se fit moins débordante.
Fiss posa la cornemuse à côté de lui, puis réajusta son béret, avant de se tourner vers les élèves, afin de voir quelques réactions positives de la part de ceux-ci.
À sa grande déception, il vit que la foule avait continué sa vie, en ne prenant cet hymne que comme bruit de fond; il ne put s'empêcher de laisser ce sentiment transparaître sur son visage; cela ne lui empêcherai toutefois pas d'envoyer un hibou à ses parents, pour leur raconter quelle réussite fût cette démonstration musicale durant la Saint-Patrick à l'école, sans ses parents pour l'accompagner.

Sortant peu à peu de ses songes, il se tourna à nouveau vers sa camarade Serdaigle, puis sanctionna sa démonstration de violoncelle d'un sourire en coin, avant de lancer.

-Ça m'a paru plutôt réussi! J'imagine que de là-haut, grand papy et grand mamie nous ont entendu, et se sont senti honoré... Et tous les autres, bien sûr!

Comme à chaque Saint-Patrick, les MacTairdelbach prenaient un instant pour penser à tous les leurs qui avaient été emportés par le temps et les guerres.
Et Fiss ne dérogea par à la règle, il resta silencieux, observant son instrument, puis Siam, puis le plafond, il ferma les yeux un bref instant, puis, reposant les yeux sur sa partenaire musicale, reprit.

Et merci, pour l'instrument, que tu me disais trouver joli, tout à l'heure.
Il appartenait à ma mère, qui le tenait de son père, qui le tenait lui même de son père, il remonte au XXe siècle.
Au fait, tu m'as appelé Fiss, tout à l'heure, mais... enfin... tu ne m'a pas dit... Comment tu t'appelles?

Fiss se sentait gêné; il n'avait pas pris la peine de retenir les noms des élèves de sa classe, ni même de sa maison, et cela ne le dérangeait pas, vu qu'il ne leur adressait que rarement la parole, toutefois, cette situation singulière avec la jeune Serdaigle lui fit prendre soudainement conscience de l'effet insultant que cela pouvait avoir sur ses congénères, lorsqu'il se retrouvait à devoir demander leurs noms après tant de temps auprès d'eux.