Elle était encore dans son état presque hypnotique quand une voix lui parvint, comme de très très loin...

- Au lieu de pleurer, va chercher l’infirmière !

Siam venait de se prendre un seau d'eau glacial sur la tête. C'était réel. Trop réel. Celle dont les paroles l'avaient réveillée la fixait durement, la rendant coupable de ce qui venait d'arriver. La jeune fille était accroupie à côté de Christopher. Ses yeux gris clairs glaciaux portaient un regard accusateur sur Siam. Celle-ci eu toute les peines du monde à ne pas lui donner une gifle.
L'infirmière ? Qu'elle y aille elle même au lieu de prendre les autres pour ses esclaves. Siam avait l'impression que la jeune fille aux cheveux blancs neige se tenait devant Christopher, défiant quiconque de s'en approcher. Comme un oiseau sur sa proie, cela lui donnait froid dans le dos...

Siam se reprit, cette fille avait beau avoir l'air détestable, elle n'en avait pas moins raison, ce qu'elle disait était vrai et puis, la fille l'avait sortie de son état léthargique... Cependant une colère froide montait petit à petit chez la blondinette, elle ravala avec peine la réplique sanglante qui lui venait sur le bout de la langue et ce leva sans un regard pour la fille. Partir en conflit ouvert avec elle était la chose la plus débile que Siam pourrait faire. Elle tourna le dos à la fille et partit en courant chercher quelqu'un susceptible d'aider Christopher.
Elle courait vers la sortie en essayant d'arrêter ses pensées, ou mieux, arrêter le temps...

Fin du Rp pour Siam

Lorsque le garçon était tombé, Elea n’avait pas bronché. Elle ne pensait pas qu’il ai pu ce passer quoi que se soit de grave. Mais après quelques minutes, elle se rendit conte que quelque chose clochait. Le garçon ne s’était pas relevé. Et autours de lui, tout le monde paniquait. Non, pas tout le monde. Une fille avait l’aire de maîtriser la situation. Enfin, de maîtriser... elle avait suggéré d’aller chercher l’infirmière, ce qui était clairement l’une des meilleures choses à faire. Intérieurement, Elea hésitait. Elle connaissait la procédure moldu, mais elle ingnorait parfaitement ce qu’il fallait faire dans le monde des sorciers, et avait peur d’envenimer la situation. 
*Bon..., il vas vraiment falloir que quelqu’un fasse quelque chose là...*
Elle se rapprocha de la fille aux cheveux blanc. Celle-ci avait l’aire décidée à rester près de lui, et Elea songea qu’il était judicieux de ne pas l’en empêcher. Lorsqu’elle s’adressa à la serpentard, Elea tâcha de ne pas être trop incisive : 
« Puisqu’il ne semble pas réagir lorsqu’on lui parle, il faudrait dégager ses voix respiratoires et vérifier qu’il respire normalement. Tu peux t’en charger, ou est-ce que tu veux un coup de main ? Je pense aussi qu’il vaudrait mieux éviter de le remuer trop, on ne sait pas si ses cervicales on été touchés. Ça va aller ? »

L'obscurité... Le silence... Il errait dans le néant. Aucune douleur, pas de souvenir, tout s'était évanoui. Il n'avait conscience de rien. Puis un bruit sourd, léger, lointain, une musique étouffée qui provenait de nulle part. Une chaleur commençait à se répandre autour de lui. Le bruit devint plus présent, plus aigu, l'obscurité prenait une teinte plus claire. Au fur et à mesure ses sens se réveillaient, le son qu'il entendait était plus audible, ce n'était pas une musique, c'était une voix. Quelqu'un parlait. Il forçait, il voulait entendre. Il sentait le sol sous son corps. Il était à terre? Une lueur blanche éclatait devant lui, ses yeux s’entrouvraient. La voix lui parvînt plus clair, c'était son nom qu'il entendait. On l'appelait. La lumière blanche devînt plus grande, un corps blanc dans la pénombre. Une image floue comme dans un brouillard. Il entendait deux voix différentes mais l'une d'elle lui était plus familière. Elle provenait de quelqu'un qu'il connaissait. *Alice*. En forçant sur ses yeux il reconnut la silhouette de la jeune fille dans le brouillard. Cet éclat de lumière blanche... C'est elle! Ses yeux faisaient leur mise au point, elle était là près de lui, il sentait sa main près de la sienne. Il sentit une force naître en lui et attrapa sa main. Il ressentit un choc intérieur, comme s'il s'accrochait à une branche en pleine chute. il retrouvait conscience de ce qui venait de se passer, la chute, le choc à la tête, voyait et entendait correctement.

"-Alice!"

Voyant la jeune fille inquiète et paniquée, il voulut se redresser pour la rassurer mais sa tête lui faisait d'un coup un mal atroce et il se ravisa après avoir fait travailler tous les muscles de son corps.

"-Aïe! ... Tu vois, pas besoin d'un balai pour faire une grosse chute!"

Par ce trait d'humour il voulait lui montrer que ça allait. Mais il avait mal, tellement mal! Il serrait la main de la jeune fille, c'était son point d'accroche, la sentir près de lui apaiser la douleur. Il sentait la présence d'une autre personne à côté de lui mais pour le moment il ne voulait voir que l'éclat d'un sourire dans les yeux argentés de la Serpentard. Il ne voulait pas la voir inquiète à son sujet.

Son cœur battait un rythme effréné. « Pas Christopher» se répétait-elle, ses grands yeux pointés sur lui. «Pas Christopher». Pourtant, c'était lui qui était étalé devant elle, inconscient. C'était son réveil qu'Alice attendait.
Et si il ne se réveillait pas ? Il allait se réveiller ! Il devait se réveiller ! Il-devait-se-réveiller ! Mais si il ne se réveillait ? Si Christopher, ce garçon que la fillette appréciait tant, restait à jamais piégé dans l'inconscience ? Et si il était mort ? Non, non, sa poitrine remontait, et descendait, juste ce qu'il fallait pour lui montrer que Christopher était encore de ce monde ! Il fallait qu'il se réveille, il devait se réveiller.

Une voix s'éleva près d'elle, une voix qu'elle ne connaissait pas, celle d'une fille. Alice lui jeta à peine un regard. La fille parlait, elle disait ce qu'il fallait faire. Dégager ses voix respiratoires, vérifier qu'il respire normalement... Il respirait, bien sûr qu'il respirait ! Cela ne se voyait-il pas ?

« - Ça va ! cracha Alice.

Elle devenait méchante. Elle avait peur. Peur que les beaux yeux de Christopher restent clos, à jamais. Peur qu'il ne puisse jamais plus lui sourire.
Alice inspira, et expira, cherchant à s'apaiser... en vain. Elle posa ses yeux sur la fille aux cheveux noirs. Elle voulait lui répondre, plus gentiment, la remercier de l'aide qu'elle voulait apporter à Christopher mais rien ne sortait. Au contraire, une boule se formait au fond de sa gorge. Et si il ne se réveillait pas ?

Des doigts vinrent s'enrouler autour de sa main pour s'en saisir. Ceux de Christopher, venu se glisser sur les siens. Une vive chaleur vint aussitôt chasser le froid qui grimpait lentement en elle. Ses yeux s'ouvraient, se posaient sur elle. Et puis, il prononça son prénom. La fillette jeta un regard à sa camarade aiglonne, voulant s'assurer qu'elle même constatait le réveil de Christopher. Voyant que le garçon essayait de se redresser, Alice tenta de l'en dissuader en venant poser sa main libre sur son épaule.

- Aïe! ... Tu vois, pas besoin d'un balai pour faire une grosse chute!

Les doigts du garçon se serrèrent plus fort autour de ceux d'Alice. Elle aussi serrait, ses grands yeux brillants plantés sur lui.

- Est-ce que tu vas bien ? Oh par Circée j'ai eu si peur ! Ne t'inquiètes pas, l'infirmière va arriver ! Ne bouges pas, d'accord ? Ne bouges surtout pas ! Tu as mal ? Bien sûr que tu as mal ! »

« Ça fait un bail, je me suis limite demandé si l'école avait décidé de t'expulser. Cela n'aurait pas été étonnant vu tes antécédents »

Chems cligna plusieurs fois des yeux en faisant mine d'être scandaliser, mais il retenait trop difficilement son sourire. « Wo-ho toi là, j'te permets pas! » Il octroya un coup de coude léger entre les côtes de son pote en réponse à sa taquinerie, récupérant sa chope au vol pour sauver les apparences. « Je sais je sais ~ Personne ne porte le chiffon mieux que moi ! » Cependant, même entouré de toute cette folle ambiance, Chems vit bien assez vite l'appréhension réapparaître dans l'attitude de son ami, et le rouge monté aux joues de ce-dernier. « Personne n'en fait jamais trop dans une fête irlandaise Adrien, crois-moi, cria le Poufsouffle par dessus la musique et le brouhaha pour le rassurer. Fais juste attention à ne pas te recevoir le contenu d'une boisson dans la foule ! » termina-t-il d'un clin d'oeil.

Chems aurait presque sentit les larmes lui monter aux yeux en entendant soudainement l’hymne irlandais s'élever d'une partie de la grande salle. Il en jeta impulsivement sa choppe vide de bierreaubeurre par dessus son épaule en se saisissant de la manche du Serpentard avant de couper un chemin à travers la foule, vers les musiciens qui mettaient si bien l'ambiance depuis le début de la fête. C'était l’hymne le plus harmonieux qu’il avait été amené à entendre par rapport à ce dont il avait l'habitude à la maison. Balançant d'un pied à l'autre au rythme de la musique, il suivait silencieusement les paroles du bout des lèvres sans oser monter la voix, jamais trop à l’aise avec la langue. Ce n’est que la prestation finit qu'il se retourna vers le serpentard, réalisant à peine que ses doigts n’avaient pas lâcher la manchette du costume vert du première année, tant il était absorbé par la courte mélodie, et s’empressa de lâcher prise, redressant ce qu’il avait inconsciemment froissé en couvrant son malaise par un raclement de gorge.

« Et puis c’est où que tu te caches d’abords?! Je te vois jamais dans la grande salle, encore moins le parc! » Et, le poufsouffle le dirait pas à voix haute, mais même quand il avait l’occasion de passer devant des classes de première année en sortie de cours, il lui arrivait de rester quelques minutes devant pour intercepter le garçon. Malheureusement, par un curieux manque de bol, il n’arrivait jamais à l’attraper. Le château était grand mais quand même ! « Soit tu m’évites, soit tu as trouvé un passage secret » Ses yeux se plissèrent, sondant ceux d'Adrien pour capter la moindre trace d'hésitation ou de cachoterie, souriant malignement. « Et si c’est la deuxième option, t’es obligé de me le dire parce que je te lâcherais pas jusqu’à ce que tu craches le morceaux. » 

Désolée, vraiment, vraiment désolée pour le retard ! @Hestia Andrew

  La musique avait changé à nouveau mais restait encore dans le style irlandais, puisque de toute façon c'était le thème, autant de la journée que de la petite fête mise en place dans la Grande-Salle. Herschel dansait toujours autour d'Hestia en riant parce que c'était ça qu'il avait envie de faire. Même si la nourriture lui faisait envie, il n'avait pas envie de rester assit tout seul alors que tous les autres semblaient s'amuser sur la piste de danse improvisée. Avec le temps, d'autres personnes arrivèrent dans la salle et d'autres, certes moins nombreuses, quittaient la salle pour aller il-ne-savait-où. Peut-être retournaient-ils dans le calme de leur dortoir, loin de l'agitation et du bruit ambiant qui montait en décibel chaque minute de la Grande-Salle où des dizaines d'élèves s'amusaient tous ensemble et toutes Maisons confondues. 

  -Heu bah, ouais, ils sont moldus. C'est pas bien ?

  Elle l'avait dit avec tellement d'incertitude qu'il ne savait pas s'il devait le prendre bien ou très mal. Qu'est-ce qui pourrait être mal quand le fait que ses parents soient moldus ? Après-tout, il n'était sûrement pas le seul dans Poudlard, si ? Il était pourtant certain que non, et puis s'il avait reçu sa lettre et arrivait à lancer des sorts, ça voulait dire que même si ses parents étaient moldus, lui était un sorcier, comme tous les autres élèves de Poudlard sans distinction. Il ne comprenait pas toute cette histoire de sang, pour lui c'était stupide de ne s'arrêter qu'à cela. Tout le monde saignait rouge. 

  -Ça te dérange ?

Il était vraiment né-moldu ?! Décidément, cet Ershell était de plus en plus intéressant ! Hestia avait beau avoir un père moldu, elle ne l'avait jamais questionné sur sa vie d'antan, croyant cela impossible qu'il n'y ait aucun sorcier dans sa famille auparavant.. En même temps, elle n'avait jamais rencontré sa famille paternelle.. A croire qu'elle n'existait simplement pas ! "Papa s'est un peu fâché avec ses parents", avait justifié Maman.. Même si elle n'avait jamais précisé la raison de la dispute..

La bouche de la jeune fille s'entrouvrit.. Puis se referma dans un froncement de sourcil stupéfait en entendant la question du garçonnet.

- Bah.. Pourquoi ce serait mal ? Au contraire, c'est génial !

"C'est le moment de le bombarder de tes questions stupides !".

- Tu montes souvent en voiture ? Comment tu fais pour ne pas rejeter ton petit-déjeuner ? J'ai testé la voiture une fois.. Je veux plus jamais la reprendre ! C'est trop.. Bizarre. Je préfère largement transplaner ! Oh, et, vous faites des tartes sans Magie ?! Madame Poufsouffle a pourtant inventé plein de sorts de cuisine ! J'ai écouté quand miss Montmort a parlé de ça ! M'enfin.. J'ai copié le cours sur mon voisin.. La plupart du temps, c'est Maman, Tonton ou Papy qui fait un gâteau d'un coup de baguette chez nous : on préfère souvent les moelleux au chocolat qu'aux tartes, nous..

"T'es flippante, là". Mais comment savoir comment il fait sans paraître flippante ?! "Tu n'as qu'à.. Qu'à..". Tiens ! Il y avait du mouvement vers les instruments ! Le regard de la Gryffondor refoulée dévia jusqu'à l'endroit où retentissait la musique.. Sans pouvoir voir quelque chose avec la foule d'élèves.

- Tu crois qu'il se passe quoi, là-bas ?

C'est pas grave, @Herschel Sherringford !

La main d'Alice était douce, elle avait quelque chose de rassurant Christopher n'arrivait à savoir si c'était la sienne qui tremblait ou celle de la jeune fille mais il l'a sentait qui s'accrochait à lui comme lui s'accrochait à elle.

"- Est-ce que tu vas bien ? Oh par Circée j'ai eu si peur ! Ne t'inquiètes pas, l'infirmière va arriver ! Ne bouges pas, d'accord ? Ne bouges surtout pas ! Tu as mal ? Bien sûr que tu as mal !
-Oui, oui ça va. J'ai juste eu mal sur le coup, ca va aller. Il se voulait le plus rassurant possible, ne supportant pas voir Alice aussi inquiet pour lui. Il essaya de sourire mais celui-ci se transforma en grimace, ça tapait encore dans sa tête. Je devrais aller me reposer dans mon dortoir ça va passer après une bonne nuit. Je vais demander à Fiss de me raccompagner."

Dans une nouvelle grimace il tourna la tête sans apercevoir son camarade. Il était pourtant sûr de l'avoir vu avant de tomber.

-"Où est-il? Il reconnu la deuxième personne qui était près de lui. Une première année de sa maison dont le nom lui échappait à l'instant T'es à Serdaigle toi aussi, tu peux m'aider à retourner à la salle commune?"

La jeune fille acquiesça, difficilement l'aiglon se redressa et se mit debout, la tête lui tournait mais pour ne pas inquiéter Alice à qui il tenait toujours la main, il fit bonne figure.

-"T'en fais vraiment pas, c'est pas pire qu'un cognard ca va passer."

Il relâcha la main de son amie et lui adressa un sourire qui se voulait le plus rassurant et convainquant du monde et se dirigea vers la porte de la Grande Salle assisté par Elea, une fois passé celle-ci le calme lui fit beaucoup de bien mais il relâcha la contenance qu'il s’efforçait d'avoir.

-"J'aurais quand même préféré un cognard, ça je sais les encaisser. Merci de me raccompagner, désolé de gâcher la fête."

Une fois dans son lit, la douleur se dissipa peu à peu, le sommeil lui vint assez rapidement avec lui les rêveries. Une voix qui résonnait dans sa tête et qui l'appelait...

@Hestia Andrew

    Il gloussa face à l'autre. C'était étrange pour une fois de ne pas être celui totalement perdu qui devait poser des questions sur un monde qu'il ne connaissait pas. A son arrivée dans le monde des sorciers, toutes les choses qu'il avait pu lire dans les livres lui avaient semblé futiles et totalement inutiles pour comprendre ce nouveau monde. Même encore aujourd'hui, il restait un peu perdu. Il y avait pleins de questions qu'il n'avait jamais posé aux autres, n'ayant jamais simplement trouvé le bon moment pour le faire. C'était fou quand même, tout ce que la magie pouvait faire. La cuisine, les voyages, la vaisselle, le jardin. Toutes les choses qu'il faisait à la main, les autres le faisaient avec une baguette entre les mains, ça n'avait aucun sens. Il n'y avait rien de scientifique dedans. Il aimait les maths, les sciences parce que c'était une explication rationnelle pour tout ce qui arrivait, sauf que dans le monde des sorciers, il n'y avait pas d'explications scientifique. Les objets ne s’envolaient pas, c'était pas logique ! Alors il était content pour le moment de pouvoir apporter sa culture à d'autres et pas l'inverse, pour une fois.

    -La voiture c'est facile quand tu es habituée. Et puis, ouaip, on fait des tartes à la main chez nous, je sais pas mais ça doit être mieux que d'un coup de baguette ? Y'a de la saveur tu crois ? Je te ferais un gâteau un jour, pour comparer.  il se tourna vers ce qu'elle montrait. Je crois que y'a quelqu'un qui est tombé ? Je vais rejoindre la salle commune au cas ou. N'hésite pas à venir me voir un autre jour, je suis sûr qu'on aura le temps de reparler, dit-il en s'éloignant à coup de longs signes de la main. 

Fin du RP pour moi, merci  

- La voiture c'est facile quand tu es habituée.

La voiture c'est facile quand tu es habituée.

La voiture c'est facile quand tu es habituée.

Non. Cette phrase sonnait juste faux, elle n'avait aucun sens et ne pouvait être vraie, peu importait sa forme ! La voiture ne pouvait qu'être source de vomissements. Le transplanage, au moins, ne faisait pas vomir..

« .. Quand tu es habituée.. »

Non ! Le transplanage ne faisait pas vomir, point. Et dire qu'il y avait des personnes qui inversaient les deux.. Vraiment n'importe quoi !

« Oh, attention : il ose défier les moelleux au chocolat de Maman. »

- Bien sûr qu'il y a de la saveur ! Ces gâteaux sont juste excellents.. On verra bien qui fait le meilleur gâteau !

« Même si la question ne se pose pas : ça ne peut qu'être les sublimes gâteaux de Maman. »

- Je vais rejoindre la salle commune au cas où.

Cette phrase laissa, cependant, Hestia perplexe : au cas où quoi.. ? Quel était le rapport entre une personne qui était tombée et un aller simple pour sa salle commune ?

Elle n'eut pas le temps de lui faire part de ses interrogations : il était parti comme une flèche ! .. En lui faisant des aux revoirs, quand même, il n'était pas si impoli.

La Gryffondor déchue commença à son tour à lui faire de brefs signes.. Puis il disparut pour de bon.

« C'est louche, tout ça.. »

Après quelques minutes de réflexion, elle se mit à supposer que c'était pour éviter qu'il ne tombe, lui aussi - vu son gabarit, ce ne serait pas surprenant - ou bien simplement parce qu'il ne voulait pas se retrouver parmi les suspects lors du crime de la chute.. Et il avait peut-être raison, tiens : que lui arriverait-il si elle se faisait attraper sur les lieux du crime ?!

La jeune Andrew se retrouva, en un éclair, à fuir la piste de danse, loin de l'océan de vert et de tous les criminels qui pouvaient s'y cacher.