Alice était franchement satisfaite de la tournure de l'activité. Les premières années parlaient ensemble et c'était exactement ce que l'adolescente voulait. La Serdaigle avait même demandé des conseils à ceux-ci pour sa carte étant donné qu'elle était zéro inspirée. Elle avait vraiment besoin d'aide et disons qu'elle se rabattait sur eux. Au moins, ils avaient d'excellentes idées. Une certaine Juliette lui proposa de mettre des plumes ou des paillettes tandis qu'Erin lui donna comme idée de mettre un peu de magie. De son côté, Florence dit que des couleurs ou des photos qui pourraient faire plaisir au père d'Alice n'étaient pas de trop. 

Entre ces propositions, Iris McColin arriva à l'atelier. Alice n'eut pas le temps de se présenter étant donné que la première année parlait beaucoup. Quand elle fut installée, la Serdaigle remercia les trois jeunes filles qui lui avaient donné un peu d'inspiration. 

- Merci beaucoup les filles! C'est vraiment gentil à vous! Je crois que j'ai de bonnes idées maintenant. Même si je profite du fait que vous pouvez m'aider, ce n'est pas du tout pour cela que j'ai proposé cet atelier. Je voulais avant tout que vous vous amusiez. J'espère que c'est réussi. Enfin, je crois que oui quand je vous vois parler tous ensemble. C'est très cool!

Bref, je vais arrêter de parler. Continuez vos cartes pendant que je fais la mienne. Parlant des vôtres, elles sont très belles! La tienne aussi Iris, dit-elle en entendant la fillette lui demander son avis. Vous avez beaucoup de talent!

Alice baissa ensuite les yeux sur son oeuvre d'art et dessina un piano duquel sortait des notes. Son père étant un adepte de la musique classique ; elle savait que ce choix de dessin allait lui plaire. Ayant fini le dessus de la carte, il fallait maintenant qu'elle attaque le mot à l'intérieur. 

- Bon, si je pensais que dessiner était la partie la plus compliquée, je me mettais le doigt dans l'oeil, pensa Alice. 

Prochaine réponse : 14 ou 21/07 dépendamment des réponses que j'ai

Enora avait tellement été absorbée par son portrait que la Grande salle aurait pu prendre feu, elle ne s'en serait rendue compte qu'une fois trop tard. Ce dessin était devenu capital pour elle. C'était la pièce maîtresse de sa carte de fête des pères et l'élément qui présenterait son cadeau directement. Perfectionniste, elle retouche les ombres pendant des minutes entières et en rate la question de l'organisatrice. Les autres élèves lui répondent ce qui échappe tout autant à la jeune aiglonne. 
Les mains tachées de fusain, elle poursuit le dessin sans perdre en concentration. Elle ne s'attarde pas trop sur la bouche qui rencontrera bientôt les lames tranchantes des ciseaux. Il faudra faire attention à ne pas découper le fond également autrement la jeune fille serait obligée de recommencer à zéro car les chaussettes ne pourrait pas tenir. 
Encore une fois, elle retarde donc le commencement de cette étape cruciale puisqu'elle est finalement à l'aise avec le dessin. Enora va jusqu'à quitter la pièce pour aller se laver les mains des traces de fusain pour retarder un peu plus. Lorsqu'elle revient, elle cherche des yeux une paire de ciseaux quelconque. Quand son regard se pose sur une, elle soupire avant de s'en saisir. Elle s'assure bien sûr que personne n'en ait besoin avant. Elle retourne ensuite à sa place pour découper une ouverture au niveau des lèvres de son portrait. 

Iris regarda le travail des autres pour chercher un peu d'inspiration. Iris regarda le travail d'un jeune fille à sa droite. Cette jeune fille dessinait un portrait au fusain. Iris était impressionné car c'était vraiment bien fait. Lorsque la jeune fille leva la tête, Iris vit que c'était Enora, un jeune fille qu'elle avait rencontré à la bibliothèque et qui, semblait il, connaissait sa sœur. Iris t'attend l'y qu'elle eut fini ce qu'elle faisait puis elle lui tapota l'épaule :
- C'est très joli ce que tu fais la ! Très euh ... Artistique ! J'adore dit elle en pointant l'œuvre d'Enora du doigt. Iris regarda sa carte puis celle d'Enora. A côté, sa carte faisait vraiment simple. Iris décida d'améliorer sa carte encore plus. Elle prit une plume et écrivit dans la carte :

Papa,
Si je te dessine des joues,
C'est que j'attends des bisous
Si je te dessine ta main,
C'est que j'attends un câlin
Si je te dessine un bras,
C'est pour te dire :
BONNE FÊTE PAPA !

Iris trouvait que son poème etait un peu court mais pour le moment, il fallait revoir son dessin. L'améliorer et tout ca. Iris regarda le travail d'un autre jeune fille avec tout autant d'admiration que celui d'Enora.
Iris prit un tube de paillettes et en étala sur une feuille à côté d'elle pour tester su c'était joli ou pas.

@Enora Horton

Arya avait terminé de dessiner les balais miniatures tout autour de sa carte. Venait maintenant la partie où elle devait écrire quelque chose de concret. Elle s'empara de sa plume mais ne la posa pas sur le papier. Que dire ? Tout le long de l'année, la jeune Gryffondor avait envoyé des dizaines de hiboux à son père sans jamais recevoir de réponse de sa part. Et même si elle l'avait revu pendant les vacances au cours de l'année, elle ne savait quoi lui écrire.

Elle jeta un coup d'oeil à ses camarades et regarda rapidement leurs cartes. Elles étaient toutes uniques, mais ne correspondait pas à ce qu'Arya voulait faire transparaître. Elle n'avait jamais été une grande sensible, et ne savait décidément pas quel ton adopter dans sa lettre.

Elle resta un long moment immobile, balayant ses yeux tout autour d'elle, à la recherche d'une quelconque inspiration. Elle se chatouilla le nez avec sa plume pendant que les autres étaient concentrés sur leur travail. Lorsqu'elle osa enfin la tremper dans l'encrier, elle traça les mots comme ils lui venaient, sans se poser la question s'ils étaient adéquats ou non.

Sa carte n'avait au final rien d'une lettre pour la fête des pères à part les dessins. À l’intérieur, elle s'était inquiété de sa santé, comme elle le faisait depuis toute petite. Elle avait toujours l'impression que son père était très fatigué quand il rentrait du travail et s'en alarmait régulièrement. Ensuite, elle lui avait simplement souhaité que la boutique tourne bien, et avait signé. En se relisant, Arya remarqua qu'à aucun moment elle n'avait fait référence à l'absence de réponse à ses hiboux depuis le début d'année, alors qu'elle mourrait de connaître la réponse. Tant pis. Elle plia la carte et l'observa un long moment, mélancolique.

Alice regardait les élèves de première année travailler très fort sur leurs cartes. Elle était contente puisqu'elles semblaient prendre cette activité aussi à coeur que l'adolescente. Ce que les plus jeunes faisaient était magnifique aux yeux de la Serdaigle. Elle les regardait, impressionnée. Parfois, le silence régnait dans la Grande salle mais les Poudlardiens parlaient aussi entre eux. Alice voulait également leur poser des questions, espérant avoir des réponses aussi complètes et intéressantes que les cartes qui ont été faites.

- Alors, vous aimez bien cet atelier? demanda Alice.

L'adolescente souhaitait en apprendre plus sur les personnes qui étaient assises autour d'elle. Elle adorait faire connaissance avec le plus de gens possible. Alice se nourrissait de ça. La jeune Serdaigle aimait écouter ses interlocuteurs et était très présente.

- Enfin, je ne sais même pas pourquoi je vous pose cette question. Vu comment vous vous donnez, je crois que vous aimez bien! Qu'avez-vous prévu faire cet été? Allez-vous voyager ou non à cause d'Ursula Parkinson? Cette folle! Je vais l'étriper je vous jure!

Bon, il fallait quand même qu'Alice se calme mais à chaque fois qu'elle entendait parler ou qu'elle évoquait le nom de cette vieille folle - pas si vieille -, ses poils de bras se hérissaient. Apprendre à se contrôler : c'était l'un de ses défis. Sinon, elle n'y arriverait jamais.

- Ok, désolée, je me suis un peu emportée. Je crois que vous avez pu voir que je déteste Ursula Parkinson du plus profond de mon âme. Et je ne vous niaise même pas. J'espère juste que tout redeviendra comme avant... Cependant, je ne sais pas du tout si c'est possible en fait... Enfin, ça ne sert à rien d'angoisser pour le futur. En plus, il est vraiment incertain... C'est plus facile à dire qu'à faire mais bon.

Alice prit une grande respiration.

- Wow, j'ai le tour pour casser l'ambiance moi! Désolée, laissez tomber tout ce que je viens de dire... À moins que cela vous intéresse?

Prochaine réponse (pour clore le RP) : 28/07 ou dans la semaine du 5 août

Arya avait finit sa carte, mais décida de rester encore un peu. C'était plutôt sympathique, finalement, cet atelier ! Lorsqu'Alice s'en assura, Arya hoche vigoureusement la tête. Elle jeta un coup d'oeil aux créations des autres, et une question lui vint à l'esprit. Pourquoi n'y avait-il pas de cours d'art plastique à Poudlard ? Elle aimait bien en faire lorsqu'elle étudiait en école moldue, c'était le seul moment où réfléchir n'était pas indispensable. Avec toute la magie des sorciers, on ne pouvait construire que d'incroyables choses !

La cinquième année mentionna ensuite Ursula Parkinson, et un frisson parcourut la jeune Gryffondor. Elle ne s'était pas vraiment informée de la politique du moment, mais la prise de pouvoir d'Ursula ne lui était pas passé inaperçue, évidemment. Étant de sang mêlé, elle avait peur pour sa mère, mais la savait en sécurité à Dover. Et puis, avec un peu de chance, sa sœur aînée Lindsey avait dû tout autant s'inquiéter et était peut-être rentrer pour pouvoir la protéger.

- Personnellement, je pense que je vais rester chez moi. Ce sera certainement plus sûr.

Dover étant à deux heures de la capitale, avec un peu de chance elle et sa famille seraient en sécurité. Mais elle ne savait pas ce que sa famille avait vraiment prévu pour l'été. Elle ne parlait pas à ses deux sœurs encore à Poudlard et ne savait pas si elles avaient reçues de possibles informations par hibou de leur père. Dans tous les cas, elle faisait confiance à ce dernier pour prendre la bonne décision.

- Non, moi ça m'intéresse, objecta Arya alors qu'Alice se demandait si elle avait bien fait d'aborder le sujet. Je trouve que ce n'est pas parce qu'on est jeunes qu'on a pas le droit de vouloir s'informer sur la politique. Ça nous concerne aussi, après tout.

Enora fronça les sourcils à la remarque d'@Iris McColin. Elle ne savait pas dans quel sens elle devait prendre le mot artistique. Est-ce que la grifonne trouvait son portrait trop original et pas très réaliste, ce qui n'était pas l'effet que la jeune fille voulait donner, ou disait-elle au contraire que le dessin était ressemblant et qu'elle était simplement étonnée de son côté artistique ?
Il fallait dire que bien qu'Enora connaissait Iris depuis longtemps maintenant, presque depuis son arrivée au château en fait, elle n'avait jamais mentionné ses aptitudes au fusain. Ce n'était pas qu'elle souhaitait le cacher mais elle n'avait pas vraiment eu l'occasion d'en parler encore.
Encore confuse mais sachant bien qu'en aucun cas, Iris n'avait fait cette remarque en pensant à mal, elle la remercie d'un léger sourire. 

- Merci, c'est gentil Iris. J'ai hâte de voir ta carte terminée ! ajouta-t-elle sincèrement. 

Après quelques finitions et plusieurs vérifications méticuleuses de sa carte, Enora étaitenfin satisfaite. Elle la posa donc devant elle et s'intéressa aux conversations autour d'elle en attendant que l'atelier se finisse. Elle ne voulait pas être la première à partir et avoir l'air d'une ingrate alors qu'Alice avait l'air d'avoir mis beaucoup d'effort dans l'organisation de cette activité. D'ailleurs, celle-ci prend la parole et demande à la table ce qu'ils comptaient faire cet été et ce qu'ils pensaient du nouveau gouvernement. 

- Je suis obligée de rester ici pour une partie de l'été.

Comme la jeune fille était jeune, elle ne voyait pas toutes les conséquences qui venaient avec le nouveau Conseil des sorciers mais elle comprenait bien la gravité de la situation. 

- Oui, ça m'intéresse également. Même si je ne suis pas sûre de toutes les implications, de ce que je vois, je suis d'accord avec toi Alice ! Ursula Parkinson ne devrait pas occuper cette place, acquiesce-t-elle.

Pour l'été, l'une allait rester chez elle, tandis que l'autre allait passer une partie de celui-ci à Poudlard. Alice répondit à sa propre question :

- Pour ma part, je vais rester aussi chez moi. En effet, je crois que c'est plus sûr.

Alice demanda aux filles si le sujet « Ursula Parkinson » les intéressait. Elle était rassurée voyant qu'elles étaient en effet très réceptives. C'était finalement une bonne idée de l'aborder dans son atelier « cartes pour la fête des pères ». Ce qui s'était passé au mois de mai était horrible. Tout le monde s'entendait là-dessus. Enfin, tout le monde sauf les fans de cette folle. La Serdaigle ne savait pas comment ces personnes pouvaient appuyer Ursula Parkinson.

- C'est vrai, elle devrait tout simplement mourir en enfer... répondit Alice à Enora Horton, une fillette qui avait simplement dit que Parkinson ne devait pas occuper ce poste. Cela démontrait à quel point l'adolescente détestait la femme maintenant à la tête de son nouveau Conseil des sorciers.

- C'est horrible tout ce qui s'est passé. Ça ne donne plus vraiment envie de faire partie du monde de la magie si vous voulez mon avis. Après, les moldus aussi vivent des bouleversements comme ça, mais ça n'implique pas les Avada Kedavra et tout le tralala. 

La jeune fille prit quelques secondes pour se détendre avant de poursuivre sur une note plus joyeuse, question de bien finir son superbe atelier. Elle était très contente du dénouement et cela lui donnait d'autres idées pour de nouvelles activités.

- Merci beaucoup à vous tous d'être venus! Vous avez fait de très belles cartes, vos papas vont être très contents! J'ai également fait la mienne et je crois que le mien l'aimera aussi! À la prochaine peut-être pour un autre atelier!

Alice les chassa ensuite de la Grande salle afin de pouvoir faire le ménage et plier bagages.