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12 sept. 2019, 22:46
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
Mi-Septembre 2044.

    Il posa son comics sur la table, juste à côté de son assiette en baillant. Quelle idée de se faire réveiller si tôt le week-end. Il avait toujours été particulièrement lève tard et c'était aussi pour cela qu'il devait souvent bagarrer avec son esprit pour sortir du lit les mâtins de cours. Sauf que là, il était en week-end et que se réveiller vers huit heure c'était beaucoup trop pour son pauvre petit cœur. Il avait rapidement passé un jean et un de ses tee-shirts où trônait en gros la tête du héros rouge et doré qu'il appréciait tant avant de se diriger en pilote automatique jusque dans la Grande salle. Cela lui avait fait tout drôle les premiers jours de devoir s'habiller avant de déjeuner et de ne pas pouvoir le faire dans son dortoir comme il avait d'abord pensé le faire. Manger avec autant de monde le mâtin devrait être interdit pour toutes les personnes étant facilement énervées par le comportement des autres. Étaient-ils tous obligés de respirer si fort ? Il souffla encore une fois en piquant du bout de sa fourchette un quart de pomme dans son assiette qu'il avait essayé de couper pour au final l'écraser à moitié. 

    C'était bizarre Poudlard et il n'était pas bien certain de saisir toutes les choses qu'il était censé faire ou pas. Même les cours étaient étranges. Adieu les maths, le français et bonjour les potions ou les sortilèges. Il n'était pas particulièrement fort dans les matières où il fallait utiliser sa baguette, sauf en métamorphose. Il se débrouillait nettement mieux en histoire de la magie qu'en défense contre les forces du mal, qu'importe combien il essayait de s'intéresser d'un peu plus près à la seconde matière qui, pour lui, était la porte ouverte à un avenir à exploser des vilains à la façon des supers héros de comics, sauf que cette fois-ci ce serait dans la vie réelle. Mais il s'était bien vite fait à l'idée : c'était une quiche avec sa baguette la plupart du temps. En même temps, on apprenait jamais aux nés-moldus -il avait apprit que les gens nés de deux parents pas sorciers s'appelaient comme ça- à se servir de sa baguette autre qu'en cours où les gens se disaient tout de suite que la façon de la tenir ou de la ressentir était totalement naturelle, mais qu'importe le temps qu'il y passait, il ne ressentait rien. Il n'avait pas vraiment de sentiment particulier avec sa baguette et il se surprenait souvent à la tripoter, comme si elle avait toujours été dans sa poche et que rien n'était nouveau.

    Il leva les yeux sur la fille devant laquelle il était assit. Typiquement le genre de filles avec qui avait grandit son père, décida-t-il. Elle semblait plus glacée et coincée que la directrice et, pour l'avoir observé de loin pendant les repas, il s'était vaguement demandé si elle n'était pas un robot et s'il était possible de faire pire. Rien qu'à la voir, il savait qu'elle était déprimante, comme approximativement la moitié de sa nouvelle Maison. Les gens étaient tellement modérés, à toujours parler joliment avec des mots compliqués ou des tournures de phrases étranges, pour les plus âgés qu'il avait vu. S'il avait remonté le temps en entrant ici, il l'aurait comprit de suite, et pourtant on aurait dit que les sorciers venaient de trois siècles en arrière. Bien sûr, il y avait des gens qui avaient l'air de se foutre totalement de leur image et il devait avouer les préférer largement aux autres, même s'il ne leur avait jamais parlé. 

Il lança à l'autre : 
-Ben dit donc, tu respire pas la joie toi, on dirait que ton chaton est mort. J'suis sûr que si tu te décoinçais un peu et que t'enlevais le balais qui te bloque en angle droit ça irait vachement mieux. Tu serais peut-être belle si tu souriais, qui sait ?


    Chez lui, avec ses amis, il était habituel de se lancer de petites piques pour se dire bonjour ou les choses comme cela, alors il avait finalement prit la mauvaise habitude de vanner les gens, même quand il ne les connaissait pas, parce que quand il l'avait fait chez lui, ça n'avait jamais apporté que des fous-rires. Et puis c'était pas de sa faute si elle avait l'air d'avoir les joues en compote et incapables de soutenir quelques muscles qui lui aurait permis de sourire. 

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

17 sept. 2019, 03:12
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
Carry était encore furieuse de l’épisode poison qui s’était passée en début de mois dans la grande salle. Jamais elle n’avait été humiliée devant autant de personnes à la fois. Son amour pour les Ne-moldus ? Et puis quoi encore ! Dans les couloirs, tout le monde se moquait d’elle en imitant le discours qu’elle avait crié devant tout le monde dans la grande salle. « Moi Carry Harrison, je vous protègerai » criaient-ils en rigolant. Dans sa tête, Carry priait que tous les élèves qui rigolaient meurent dans leur gloussement. Pour le moment la seule chose qu’elle pouvait faire c’était d’ignorer ses cloportes et de se concentrer sur ses études.

Dans une démarche déterminée, Carry se dirigea vers la table de Serpentard et continua de leva la tête vers le ciel ignorant toutes remarques déplacées de la part de ces harceleurs. *Je suis une sang-Pur, Je suis un sang-pur, je suis un sang-pur, ils me le paieront tous très cher ! Ils finiront tous à Azkaban ! *. Une fois assise, la troisième année grinça fortement des dents avant de se plonger dans ses livres sans même réellement lire. Non, elle n’avait pas envie de lire et encore moins d’étudier. Tout ce qu’elle voulait c’était prendre sa revanche contre ceux qui avaient osé s’en prendre à elle. Plus important encore, contre celui ou bien celle qui avait osé l’empoisonner. Harrison réfléchissait à qui cela pouvait bien. Le problème c’est que le coupable pouvait être un « les » ou même un « là ». Quand on n’est pas vraiment apprécié par la majorité de l’école, l’auteur de cet acte abominable pouvait être n’importe qui.

À la table des serpents verts, Carry, toujours le nez dans son livre, leva de temps en temps les yeux pour regarder les autres élèves qui essayait de la désigner du nez en rigolant discrètement. Dans un soupir contenant sa rage, Carry baissa les yeux vers son bouquin faisant mine de lire à nouveau. On parlait d’elle c’était certains. À chaque ricanement qu’elle entendait, elle sentait sa colère grandir lui crispant peu à peu le visage. Elle allait leur éclater la tête ! Elle ne savait pas encore comment mais elle allait les détruire, les écraser, leur faire manger le sol et éradiquer ces petits rires moqueurs une bonne fois pour toutes. Carry allait se lever pour régler ses comptes, mais juste en face d’elle quelqu’un tenta d’engager la conversation avec elle.

-Ben dit donc, tu ne respires pas la joie toi, on dirait que ton chaton est mort. J'suis sûr que si tu te décoinçais un peu et que tu enlevais le balai qui te bloque en angle droit ça irait vachement mieux. Tu serais peut-être belle si tu souriais, qui sait ?

Regardant l’enfant avec méprise, Carry identifia celui qui avait osé lui faire la remarquer de se « détendre ». Un gamin qui devait surement être en première année vue la taille qu’il avait. Il portait des sortes de chaussures blanc et rouge, un jean bleu et un t-shirt avec la tête d’une sorte de golem d’or et rouge. Inutile d’être devin pour deviner que ce petit bonhomme était un ne-moldu et qu’il venait de doubler la rage de Carry qui prit une forte inspiration avant de lui aboyer dessus.

-Ta un problème le Sang-de-bourbe ?! Dit-elle en fronçant les yeux et le nez tout en essayant de contenir sa rage. On ne t’a jamais appris à te mêler de tes affaires .! Sort de cette table avec tes livres bizarres, là ! Tu n’as rien à faire dans cette école ! Comme une bonne partie des élèves dans cette salle d’ailleurs !

Carry regardait le petit avec fureur. Évidemment qu’il était avec les autres, pourquoi il lui aurait adressé la parole autrement ? Elle en avait marre, elle n’en pouvait plus d’être la cible de toutes ces moqueries, il fallait que ça change et si personne ne le ferait, alors elle le ferait toute seule en commençant par prendre sa revanche sur tous les Ne-moldus ayant osé ricaner dans son dos. Ils allaient apprendre ce que c’était le respect.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

17 sept. 2019, 08:36
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
Au delà de paraître déprimée, elle l'était vraiment décida-t-il, et méchante en plus. C'était pas son genre d'appuyer sur la tête des gens qui avaient déjà des soucis jusqu'au cou et qui peinaient à tenir la tête hors de tout ça mais si elle réagissait comme ça c'était presque normal que personne ne veuille l'aider. Elle avait raison d'un côté, décida-t-il quand il entendit parfaitement bien les quelques moqueries qu'elle se prenait de tous les côtés, de la part de Serpentard ou pas d'ailleurs. Appliquait-elle la loi du "je ne fais confiance à personne car tout le monde peut me planter un couteau dans le dos" ? On pouvait faire ça quand on avait des proches, mais pas quand on était tout seul. Faire confiance à une ou deux personne au minimum mais ne pas le faire avec toutes les autres n'était pas grave : on était pas tout seul et donc moins exposé aux autres. Elle, elle semblait beaucoup trop l'être et elle semblait prête à faire un meurtre, ce qui n'était pas forcément la meilleure solution à ses problèmes, il en convenait.
Ainsi donc c'était elle qui avait hurlé dans la Grande salle le second jour ? Il avait trouvé ça tellement inintéressant qu'il ne s'en était même pas souvenu plus que de raison. 

Par contre, même si elle était en colère, elle n'avait aucun droit de lui parler comme ça et il n'allait pas se laisser faire comme elle aurait aimé qu'il le fasse en prenant ses affaires et en se cassant sans rien dire. Il n'avait jamais été comme ça et fallait pas abuser, même si elle avait peut-être six ou sept centimètres et un ou deux ans de plus que lui, c'était pas d'elle qu'il allait avoir peur. Si cela avait été dans un autre contexte, il lui aurait sauté au cou pour lui faire comprendre que parler ça servait à autre chose qu'à insulter les gens, mais voilà, il voyait qu'elle allait pas extrêmement bien et c'était pas un monstre au point de la tabasser en plus de ça. Il claqua son comics sur la table.

-T'es qui pour me dire ça ? Tu vas vite arrêter de me parler comme ça, sale peste. T'étonnes pas qu'après on t'en foute plein la tronche si tu sais pas faire la différence entre une blague et autre chose. Et pis crois moi, j'suis bien d'accord avec toi, j'ai rien à faire ici. Je voulais même pas venir à la base, mais écoute voir, t'es rien pour moi, t'as aucun droit qui ferait que tu serais meilleure que moi donc nan, je vais pas partir, si ça te gêne, tu n'as qu'à dégager, toi, peut-être que quelqu'un t'apprécie vraiment en dehors de cette salle.  On m'a parlé de vous, vous êtes un peu comme les rois d'antan ?


Il laissa flotter sa question quelques secondes avant de se rendre compte qu'on pouvait mal l’interpréter : il ne voulait pas non plus qu'elle se sente plus haut qu'elle ne l'était. C'était méchant mais en même temps elle l'avait bien traité de sang de bourbe et vu ce qu'on lui avait dit sur cette insulte, c'était tout sauf un compliment, même s'il s'en foutait un peu de ces insultes sorcières.

-Des gens qui se croient au dessus des autres, je parle. Tu sais, ceux qui pensaient qu'ils étaient trop bons pour les autres et qui faisaient des enfants entre eux. Des consanguins, quoi. Fin', tu vas me dire, c'est peut-être pour ça que t'es déprimée, t'aurais raison de l'être. Quoiqu'il en soi, si j'étais toi, j'insulterais pas le sang des autres alors que le tien vaut pas mieux. 


C'était quand même étrange cette histoire. Elle s'était pourtant bien mise à hurler son amour pour les gens comme lui le jour dernier. Il avait remarqué de suite, quand elle avait commencé à parler, que c'était pas ce qu'elle pensait, fallait pas être sorcier pour le deviner mais juste avoir un peu de bon sens. Pourtant elle ne semblait pas vraiment du genre à accepter un gage pareil, tant et si peu qu'elle ai des amis pour lui en donner, et il doutait furieusement qu'elle ai des spasmes aussi graves. Dernière solution : on lui avait fait avaler un truc pas net, mais il ne savait pas quoi. Il existait tellement de potions chez eux, c'était ahurissant. Quoiqu'il imaginait mal que les professeurs aient laissé quelqu'un droguer un autre élève dans le but de l'humilier devant tout le monde sans faire quoi que ce soit, même pour elle, c'était mesquin.

-On t'avait foutu quoi dans ton verre le deuxième jour ? Tu te défends mal. Si tu sais pas renvoyer les pics avec la même force qu'usent ceux qui te les envoient, t'iras pas loin. T'as trouvé qui c'était ou pas ? Tu vas t'venger ?


Après tout, elle aurait raison de le faire. Et même s'il ne l'appréciait pas, il pourrait peut-être l'aider à se venger. Il lui suffisait de moyenner un marcher et en échange, elle lui donnerait une idée pour quitter Poudlard. Tout le monde serait content. Mais il doutait vraiment qu'elle fasse ça pour lui ou qu'elle accepte seulement son aide. Les Serpentard étaient fiers, peut-être parfois trop pour demander de l'aide. C'était la première et dernière fois qu'il lui proposait son aide, et si elle refusait, tant pis pour elle. 

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

29 sept. 2019, 09:56
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
Mais de quoi cette demi-portion se mêlait-il ? Une blague ? est-ce qu'elle avait vraiment la tête à rigoler ? Non, c’était même le contraire il fallait dire car plus la Serpentard s’énervait et plus son visage virait au pourpre mais ça l’enfant de moldu n’avait rien à y faire puisqu’il continuait de parler encore et encore, un vrai bavard. Qui était-elle pour lui dire de telle chose ? Carry Harrison, première lignée de sang-pur de sa famille et donc techniquement au sommet de la pyramide sociale. Voilà qui elle était. Elle aurait bien voulu lui crier ça mais elle savait que le faire devant tout le monde rameuterait surement d'autres bourreaux qui ne demandaient qu’a surement qu’à jouer avec elle.

Carry savait que son titre n’était qu’un ramassis de lettre écrit dans un livre. Concrètement, cela ne voulait rien dire, mais cela lui donnait une impression d’importance qu’elle n’abandonnera pour rien au monde et ce qui la fit se plonger encore plus dans le déni. Elle qui avait été ignorée pendant onze ans par le monde, aujourd’hui, avait une chance d’être quelqu’un a travers ce groupe de lettre qui s’appelait « nom de famille ». La famille, quelque chose que Carry prenait très au sérieux et ne blaguait sous aucun prétexte dessus et encore moins quand il s’agissait de la sienne. Des rois d’antan ? Non… Il ne comprenait pas, il ne pouvait pas comprendre puisqu’il venait d’une famille de moldu… Personne ne comprendrait ce que cela voulait dire être sang pur parce que ces personnes ne connaissaient rien aux traditions.

Dans un premier temps, Carry se désola en entendant le premier parler puis il commit l’impardonnable d’insulter indirectement sa famille de consanguin. Une famille qui ne faisait que se reproduire qu’en elle-même… Une insulte qui pouvait possiblement être au même niveau que l’appellation de Sang-de-bourbe mais pour les sangs-purs.. Discrètement, Carry fronça lentement les sourcils et grinça doucement des dents en serrant son poing droit. Elle allait le frapper, peu importe qu’il soit plus jeune ou non, elle allait terminer la vie de ce Né-moldue pour avoir l’avoir insulté, elle et sa famille. Son visage se crispa, se transformant peu à peu en grimace remplie de colère. Il n’était plus qu’à quelques mètres d’elle. Encore un pas ou deux et il serait à porter de coup…*Pense aux conséquences… Ne fait pas l’idiote, si tu le frappes-tu seras renvoyée…* Carry prit une grande et longue inspiration et fit tout ce qu’elle pouvait pour canaliser sa colère.

-OK…commença-t-elle d’une voix irritée, qui je suis ? Je suis Carry Harrison, premier sang pur de la lignée des Harrison. Tu n’en as rien à faire . Il va falloir t’y faire car tu es dans MON monde et non plus dans le tien. Si tu n’es pas content tu peux toujours partir, personne ne te retiendra ! Tu peux même essayer de prendre le train si tu veux, les manteaux noirs t’attendront et se feront un plaisir de te raccompagner chez toi avant de t’oublietter toi et ta famille !  Carry Marqua une pause pour reprendre son souffle. Nous des consanguins ?! Non, nous ne nous reproduisons pas qu’entre nous car il y'a d'autre familles qui pense comme la mienne, mais oui nous sommes meilleurs que les autres parce que nous avons le sens des valeurs et des traditions ! Mais toi tu ne comprends pas, tu ne comprendras jamais parce que tu es un enfant de moldus… Tu es un enfant de cette race qui causera la perte de ton monde et le nôtre… moi dégager de cet endroit qui s’appelle Poudlard, école de magie ? M.A.G.I.E. Contrairement à toi ici c’est chez moi donc je ne partirai nulle part !

Carry était en colère, une colère qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant, pas même Alice Sangblanc n’avait réussi à la mettre dans cet état mais elle avait vidé son sac et il fallait dire qu’elle se sentait beaucoup plus légère après ça.

-Oui je sais qui m'a fait ça, repondit-elle en baissant la tete pour eviter tout nouvel exces de rage. Rufus Williams et un de ses stupides amis qui sont dans ma maison.  Oui j’ai l’intention de me venger, j’ignore comment, mais il le payera extrêmement cher…Ce n'est qu'une question de temps... Carry releva la tete et regarda le premiere annee d'un ai interrogateur...Et au faites, tu es qui ?

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

29 sept. 2019, 12:00
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
Ho le nom à rallonge. Est-ce qu'elle disait ça à chaque fois pour se présenter ? Patati patata, troisième du nom, fille de bidule et machin. Mais elle avait raison sur un point : il n'en avait rien à faire, rien du tout. On s'en fichait de son sang ou encore de son nom de famille, juste un prénom à éviter pour fuir les gens ennuyants. Elle l'était, à fuir. Il s'avait même pas ce que c'était les manteaux noirs, mais il s'en fichait aussi de toute façon. Il se fichait pas mal de ce qui faisait du mal au monde des sorciers, comme l'autre l'avait dit et comme il le pensait, ce n'était pas son monde à lui. Il était moldu, il emmerdait les sorciers. Il se mord la lève en choppant un verre de jus de citrouille. Est-ce que le balancer à la tronche de l'autre pourrait le faire virer et rentrer chez lui ? Elle prit une petite pause et il reposa son verre. Avant de le lever encore une fois quand elle reprit. Mais la salle peste ! Pour qui elle se prenait l'autre cruche ? Il allait l'exploser. Il leva son verre devant son visage et lui balança le contenu à la figure, sentant l'adrénaline monter d'un cran significatif. Il passa par dessus la table en écrasant du pudding avec son genou. Sa main trouva facilement la joue de l'autre, comme si elle était faite de métal, et sa joue d'un aimant et il gargouilla de plaisir d'entendre le grand fracas qu'elle fit quand elle s'écrasa sur la peau de l'autre. 

Sang pur hein ? Son sang il était comment, bleu, blanc ? Ou rouge comme tout le monde et la seule chose qui changeait dedans étaient simplement le fait qu'elle était imbue d'elle-même ? Juste une connerie en plus dans le sang. Cela prouvait bien que son sang à lui n'était pas si dégueulasse par rapport au sien. C'était l'inverse même, ça sautait aux yeux qu'elle n'était rien d'autre qu'une vermine. 

-Tu sais où tu serais chez toi ? Dans un asile espèce de folle ! Il prend ses épaules et les balance vers l'arrière, espérant qu'elle en tomberait du banc. Les gens comme vous on les enferme, des fous, des tarés ! Moi j'écraserais Poudlard, j'la f'rais péter cette école ! Et vous tous avec, vous êtes personne et vous êtes rien. Tu veux savoir ce qui se passe dans mon monde ? Vous auriez aucune chance contre nous si ça partait en guerre, tu comprends ça ? C'est bien pour ça que vous vous cachez, comme des lâches. Vous savez que vous avez aucune chance. Et le pire, c'est que vous vous battez entre-vous, comme des chiffonniers alors que vous êtes les mêmes. C'est tellement débile. 


Il comprenait pas pourquoi les gens comme eux se battaient, ils étaient fait de la même façon et si leur but était d'exploser les moldus, ils n'y arriveraient jamais en se battant entre eux. Il fallait être logique. Il quitta le banc et se tint devant la table, debout, avant de lancer un regard haineux à l'autre. 

-T'es misérable. 

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

15 oct. 2019, 19:49
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
Le malheureux il avait osé. Il avait osé lui mettre une gifle devant tout le monde et l’avait arrosé de jus de citrouille. Carry ne réalisait pas encore ce qui venait de se passer et tâta du bout des doigts sa joue toute rouge pour ressentir la douleur du coup qu’il lui avait donné. Ça faisait mal quand elle essayait de toucher du bout des doigts. La douleur était tellement forte qu’elle faisait grimacer la Serpentard quand elle essayait d’effectuer un mouvement de la bouche. Désagréable seulement oui, ses parents lui avaient fait bien pire mais cela n’empêcherait pas Carry de faire payer à ce sang-de-bourbe cet affront.


Un sourire, Carry ne pouvait s’empêcher de sourire et de rire en écoutant Edwin parler. Les sorciers n’avoir aucune chance face aux moldus ? Quel genre de bêtise était-il en train de débiter ? S’il y’avait une guerre évidemment que les sorciers finiraient vainqueurs, inutile de débattre. Qu’est ce que les moldus pourraient-ils bien faire avec leur pitoyable technologie ? Quand tout le monde sait que la magie offre des horizons complètement illimités et donc une puissance sans égale ? Le pauvre se fourvoyait complètement et ne réalisait pas encore dans la situation qu’il venait de se mettre. Il ne réalisait pas encore qu’il venait de se faire une ennemie et pas que dans l’école. Cet énergumène qui venait de poser sa sale main sur elle, allait payer le prix fort. Lui et sa famille de moldu mais en premier, il fallait lui faire comprendre que Carry rendait toujours au centuple et ce peu importe qui était son adversaire.

Carry avait été patiente avec lui. Très patiente au point de le laisser finir son discours qui n’avait aucun sens. Quand il eut fini avec le mot « pathétique », le sourire de Carry se transforma en une grimace remplit de mépris. Jamais elle n’avait cédé à la violence, mais aujourd’hui elle venait de se faire attaquer physiquement et elle n’avait aucunement l’intention de se laisser faire. Elle passerait pour une faible. Une claque ? Carry allait faire bien pire. Carry serra son poing droit de toutes ses forces et vint écraser avec puissance ses phalanges sur la joue du né-moldu dans un mouvement rotatif du bras laissant entendre un Crac au contacte. Était-ce lui ou elle ? Carry ne savait pas mais après le coup, son poing ne lui faisait pas si mal que ça mais espérait que celui-ci eut l’effet inverse pour Edwin.

- Tu vas le payer extrêmement chère espèce de sang-de-bourbe ! Tu viens de signer ton arrêt de mort et celui de ta famille en t’attaquant à moi !

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

16 oct. 2019, 11:46
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
Ce RP est fictif, il ne transmet en rien ce que je pense de la personne qui est adorable, merci d'en avoir conscience.

Le poing de l'autre explosa sur sa joue et le craquement l'inquiéta un peu, autant que la douleur qui explosa sous sa peau le fit. Est-ce que les joues pouvaient se casser, d'abord ? Il ouvrit la bouche et y glissa son index pour toucher légèrement ses dents, enregistrant par la même occasion le sang provenant de sa joue coupée par ses bagues. Deux des petits morceaux de métal étaient plus enfoncés qu'ils ne le devraient, il savait très bien que ses bagues n'étaient normalement pas si aplaties. Est-ce que les sorciers savaient réparer les bagues ? Maman serait fâchée. Il senti qu'elle n'avait pas seulement explosé sa mâchoire mais également son amour propre, et cette constatation lui était insupportable. Il avait encore plus envie de lui sauter dessus pour lui déchirer la tronche, ça lui démangeait les doigts et ses jambes tremblaient. Elle n'avait aucun respect. Croyait-elle vraiment que c'était en se comportant comme le pire des déchets, des monstres et il en passait, qu'elle montrerait aux autres la supposée supérieure qu'elle était ? Insulter les autres ne fait pas du bien à une cause, c'est même tout l'inverse. Les gens pensent juste que cette cause est débile et violente. Cette fille était juste en tellement stupide qu'elle était en train de ressembler à une garce et une espèce d'abrutie de la pire espèce. Elle explosait elle même et avec un talent certain la réputation qu'elle avait et celle qu'elle voulait préserver. Une idiote, pour une fille qui souhaitait qu'on arrête de se foutre d'elle pour le discours qu'elle avait sortit en début d'année. 

-Dis-donc, pauvre tache, ça veut dire quoi c't'insulte à deux balles ? Si tu veux vraiment m'insulter, utilise des mots que je comprend. Là tu ressemble juste à une tarée. Si tu me touche encore, il s'approcha vivement d'elle et choppa le col de son uniforme pour ensuite la tirer vers lui, je te jure que je t'explose la tronche, je te ferais mordre la poussière si fort que tu seras obligée de boire avec une paille pour les dix prochaines années. Tu peux martyriser les autres comme tu veux, mais faut toujours des gens pour remettre ceux comme toi à leur place, tu m'auras pas comme ça.

Il tira la cravate encore un peu plus avant de chopper une assiette sur la table et de lui écraser sur le visage, prenant un malin plaisir à sentir la cravate se resserrer autant qu'à essuyer l'assiette sur sa tronche. Il voulait qu'elle comprenne ce qu'elle faisait vivre aux autres, la honte de se demander si on ne vaut rien puisqu'une personne pense être meilleure que vous pour une chose aussi futile que le sang.

-T'es juste une belle cruche, c'est pas étonnant que t'ai pas d'amis, rien qu'à voir la façon dont tu te comporte avec les autres. Il la relâcha et la repoussa loin de lui alors qu'il quittait la table. T'iras prendre une douche ou deux si tu veux pas rester aussi laide extérieurement que tu l'es intérieurement.

Il s'éloigna à grands pas et, juste avant de sortir, se tourna et leva son majeur dans la direction de l'autre.

-T'es rien ni personne, "Carry Harrison", dit-il assez fort pour qu'elle l'entende, et si tout le monde le voit, c'est que c'est clairement toi le problème. 

Il détalla en quatrième vitesse, heureux que les professeurs n'aient pas encore fait de gestes vers lui. Il voulait garder sa tranquillité encore quelques secondes, minutes ou heures pour se calmer dans son coin. Peut-être que cette fois-ci, il serait viré. Enfin, ce serait chouette. Les sorciers étaient des tarés, des fous. Un monde élitiste bizarre qui se fermait à ceux qui n'étaient pas comme eux. En était un parfait exemple cette fille là. Elle avait juste un siècle de retard. Les tarés qui pensaient créer une race supérieure en explosant les autres, c'était passé de mode.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

05 nov. 2019, 05:12
"Venez vous battre, tête de bouc !"  C.H 
*Qu’est-ce que nous attendons ? Rattrapons-le et faisons-lui payer ! *

Mais Carry resta au sol essayant de reprendre sa respiration. La vengeance faisait bouillir son sang et gonfler ses veines mais n’affectait en rien son esprit. Elle savait que l’Autre voulait prendre en chasse le né-moldu mais ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle ne s’abaisserait pas au niveau d’Edwin en allant le chercher pour lui faire manger la poussière comme elle l’aurait fait auparavant. Non cette fois elle n’allait rien faire mais elle rendrait au centuple ce que ce minable lui avait fait subir et elle avait son plan pour ça.

*Nous n'allons pas le pourchasser ? Nous allons le laisser s’en tirer comme ça ?! Laisse-moi faire ! Je vais le rattraper et écraser son visage contre le mur de l’école ! *
-ça suffit, murmura la petite voix de Carry. Nous ne nous abaisserons pas à son niveau mais je n’ai jamais dit qu’il allait s’en tirer sans rien… 
*Que comptons nous faire alors ?! Il va rire de nous pendant des jours !*
-Nous allons écrire à notre sœur, pardi... Elle saura quoi faire dans ce genre de situation...

Carry se releva péniblement en essayant de récupérer de ce qui restait de ses affaires en lançant un regard brief autour de la Grande Salle. Bien sur que les autres rigolaient, ils ne savaient faire que ça mais à la différence d’avant, Carry ne versa pas de larmes et à la place affichait une mine affligée. Elle ramassa ses affaires très rapidement, s’essuya la figure de la nourriture que le sang-de-bourbe lui avait jeté avant d’enjamber le banc où elle était assise pour se diriger la tête haute en direction de la sortie en repensant encore à ce qu’Edwin avait dit.

*Typiquement né-moldu de s’enfuir après avoir commis son crime *
-Le courage n’est pas l’une de leur plus grande qualité, en effet. Reprit-elle à voix basse. Ne t’en fait pas, Morrigan règlera ce problème pour nous…Il suffit juste d’aller lui écrire et d’être patient…J’ai hâte que les vacances arrivent… finit-elle en dissimulant un sourire mauvais sur son visage.

Fin du RP pour moi Edwin ! Merci beaucoup ce fut un réel plaisir !  ^^

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
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