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15 janv. 2020, 08:53
 Libre  Honte beuglarde
N'importe quel élève veut poster, Serpentard ou pas et de n'importe quelle année sans avoir besoin de m'envoyer un hibou, mais pas plus de 5 élèves s'il vous plait. Je ne garderai pas d'ordre donc je posterai aléatoirement. 
Dimanche 8 Janvier 2045, table des Serpentard.

Il était rentré depuis une semaine et, tous les jours, il avait reçu des lettres, parfois deux à trois, qu'avait écrite sa mère, mais il n'en avait ouvert aucune et ne lui en avait pas envoyé. Il se sentait trop mal, pas assez méritant pour lui parler et il avait peur de ce qu'il pourrait lire dans ses courriers parce que la dernière fois qu'il l'avait vu lui avait laissé un goût désagréable dans la bouche, un mélange de sang à force de se mordre l'intérieur des joues pour ne pas pleuré mélangé au goût salé des larmes qui se frayaient un chemin entre ses lèvres. Il avait peur qu'en ouvrant la lettre, ses mains prennent feu ou qu'elle lui apprenne que sa mère était gravement blessée et que c'était de sa faute. Mais s'il avait su qu'elle avait trouvé un moyen de lui envoyer une beuglante, il aurait repensé à tout ça et aurait ouvert toutes les autres avant d'y répondre rapidement. Comment pouvait-il même savoir qu'elle avait réellement la possibilité de lui envoyer une lettre comme ça ? Avait-elle une amie sorcière ? Alors si elle avait une amie sorcière, est-ce que celle-ci lui avait vraiment dit que le monde des sorciers voulait éradiquer les moldus, comme elle lui avait répété toutes les vacances ? Il en avait une boule au ventre rien qu'à y penser parce que c'était improbable qu'elle lui ait menti. Bien sûr, il avait eu vite fait de ne plus penser à toutes ses lettres qu'elle avait reçu en faisant semblant que non : si cela se trouvait, c'était juste une hallucination parce qu'il avait peur et qu'il voulait rejeter la faute sur sa mère qui n'avait rien fait. 

Toutes les lettres avaient prit place dans sa table de nuit parce qu'il ne se résolvait pas à les jeter. C'était comme pour lui rappeler qu'il avait été affreux avec elle et qu'elle ne méritait pas tout ça. Il avait besoin de donner la faute de tout ce qui lui arrivait à quelqu'un, alors il la mettait sur lui. Sa faute s'il n'était pas bien accepté ici, parce qu'il était né-moldu. Sa faute s'il n'était pas accepté par sa mère, parce qu'il avait été égoïste en partant et qu'il avait été un monstre quand il lui avait jeté le sort. Sa faute de pas aller bien, de pas réussir à reprendre sa vie comme avant, sa faute de ne pas répondre aux lettres. Toutes les lettres étaient restées scellées, mais celle-ci ne le serait sûrement pas. Il savait ce que l'enveloppe qui semblait prête à exploser représentait. Certains en avaient reçu depuis Septembre et il avait été heureux d'être un né-moldu et de ne pas pouvoir en recevoir, mais il semblait que sa mère ait trouvé un moyen de lui faire entendre son avis. S'il ne la lisait pas, il allait l'entendre. 

Il ouvrit la lettre de ses mains tremblantes en espérant que sa mère n'aurait pas hurlé, peut-être juste parlé, mais l'espoir ne dura pas jusqu'au début de la lettre, rapidement remplacé par une terreur qui lui glaça les veines.
EDWIN ELWOOD FAITH WELLHISTER COMMENT AS-TU OSE QUITTER LA MAISON SANS MON AUTORISATION ? C'EST INADMISSIBLE ! COMMENT AS-TU OSE ME JETER UN DE CES SORTS MONSTRUEUX ? TU AURAIS PU ME BLESSER, MAIS A QUOI AS-TU PENSE ESPÈCE D'ABRUTI ? UN ABRUTI INCONSCIENT, VOILA CE QUE TU ES ! J'AI HONTE DE TOI !

Tu es partis sans rien dire, et tu devais rester à la maison, Edwin ! Je te conseille de réfléchir à ton égoïsme, parce qu'il atteint des sommets. Jamais, je dis bien jamais je n'aurais pensé que tu puisses avoir aussi peu de respect pour moi après tout ce que j'ai fais pour toi ! Tu as intérêt à faire ton possible pour rentrer à la maison, parce que je refuse que tu restes dans cette école monstrueuse. Elle ne t'apporte rien, les sorciers sont dangereux ! Je te l'ai dis des dizaines de fois mais tu ne m'écoute pas ! Si tu ne fais rien pour revenir, je n'hésiterai pas à envoyer une lettre à ta dégénérée de directrice, tu ne resteras pas là, mon bébé, je vais les empêcher de te blesser : crois moi, ils vont essayer de le faire. Ce sont des monstres, et si je sais quelque chose c'est que toi tu dois être normal. Tu devais rester auprès de moi, en sécurité, mais comme d'habitude tu n'en fais qu'à ta tête et tu ne pense qu'à toi, qu'à ton petit nombril. 
A la terreur se mêle un sentiment qu'il connait bien : la honte. Il a honte de cette lettre, honte de savoir que tout le monde l'a entendu, honte des regards qu'on lui lance. Et plus que tout, il se sent mal, coupable, encore plus que comment il se sentait avant. Tout dans cette lettre est vrai : les sorciers sont dangereux et lui est un égoïste. Il baisse les yeux sur ses mains fermées sur la table si fort qu'elles en sont blanches. S'il la lâche, il va pleurer et il ne peut pas pleurer devant tout ces gens, parce que même s'il va mal, ce n'est pas une mauviette, ce n'est pas une fillette et il refuse d'être faible. Il ne peut pas non plus partir : fuir c'est montrer qu'on ne peut pas se battre, alors il reste assit dans la masse verte du déjeuner et espère secrètement que personne ne viendra lui parler, que personne ne l'approchera, qu'ils comprendront que c'est uniquement sa fierté qui tient son corps ici mais que son esprit a déjà prit la fuite, lui, dès que la voix cassante de sa mère a enflé dans la salle. 

Il se sent prêt à rendre le peu de choses qu'il a mangé. Et si les sorciers empoisonnaient la nourriture ? Non, ce n'est pas à cause de ça. S'il veut vomir, c'est parce que tout ça le dégoûte. Cette lettre, ses secrets offerts au monde, lui. Il pourrait avoir des soucis pour ce qu'elle vient de faire, mais elle a raison d'avoir envoyé sa lettre : il ne doit pas oublier tout ce qu'il a fait, parce que c'est trop important pour qu'il passe à côté et qu'il soit pardonné.  

Membre du Sixtgang
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

15 janv. 2020, 10:43
 Libre  Honte beuglarde
Celestia était à la table de Poufsouffle, elle mangeait copieusement, se régalait, tout en riant et parlant avec ses amis. Un dimanche ne pouvait mieux commencer. Elle était heureuse. Mais soudain, une voix explosa dans la grande salle. La jeune blairelle leva la tête et regarda en direction du son pour savoir d'où il venait. Tous les regards, ou presque, convergeaient vers la table des Serpentards. Elle écouta attentivement la voix, ou plutôt le hurlement, même si ce n'était pas très poli. Au fur et à mesure, elle fronçait de plus en plus les sourcils. Les sorciers étaient dangereux ? Cette femme, car elle avait reconnue une voix féminine, ne devait pas connaître énormément de sorciers. Une dégénérée de directrice ? Bien sûr, elle n'avait pas l'air très sympa, même très sévère, mais de là à dire que c'est une dégénérée... Elle ne veux pas l'envoyer en asile de fou, tant qu'elle y est ? Or, si elle était directrice c'était bien pour une bonne raison.

Celestia n'en pouvait plus. Elle voulait des explications. Qui était cette femme qui se permettait de critiquer un monde qu'elle n'avait pas l'air de connaître ? La poufsouffle se leva et se dirigea vers la table des Serpentard. Une seule personne baissait les yeux, et était isolé. Ce jeune homme aux cheveux foncés devait avoir un rapport avec ces cris.

Celestia s'approcha de lui et posa une main sur son épaule, pour lui signifier que c'était bien à lui qu'elle parlait.

"Excuse-moi. Tu as un rapport avec cette voix, enfin ces cris ? C'est une beuglante non ?"

Elle en était arrivé à cette conclusion, car elle ne reconnaissait pas cette voix parmi les adultes de Poudlard, et cette voix appartenait forcément à une adulte.


Cluedo-girl et 3e année RP

15 janv. 2020, 11:30
 Libre  Honte beuglarde
Un peu avant que la beuglante n'explose.


Lumah venait de s'asseoir à la table des poufsouffles, sans chercher grand monde, en fait. Elle était totalement perdue dans ses pensées, s'emmêlait l'esprit à chercher des solutions sans qu'il n'y ait de problème, à faire des théories sans but.

Elle mangeait également sans réfléchir, piquant quelque chose par ci, quelque chose par là.
Même sa nourriture n'avait pas de goût en fait. Elle mangeait pour ponctuer ses pensées tordues.

Ses vacances, ses amies, ses ennemis, les professeurs, les devoirs, les rumeurs, les fantômes, des histoires, du quidditch, le ministère, le bal.
Et cela n'avait pas de fin.

Lumah prit un verre de quelque chose. Qu'est-ce que c'était ? Elle n'en avait aucune idée, elle savait juste que ça allait à nouveau conclure une de ses pensées - sans conclusion, d'ailleurs - et la rafraîchir.
Elle porta le verre à ses lèvres.

Lorsque la beuglante explose.


"EDWIN ELWOOD FAITH WELLHISTER...!"

Lumah cracha le contenu de son verre.

Rouge comme une tomate, elle s'assura que personne ne l'avait vue, essuya les dégâts et bégaya :

"Kékispass ?"

"...COMMENT AS-TU OSE ME JETER UN DE CES SORTS MONSTRUEUX ? TU AURAIS PU ME BLESSER, MAIS A QUOI AS-TU PENSE ESPÈCE D'ABRUTI ? UN ABRUTI INCONSCIENT, VOILA CE QUE TU ES ! J'AI HONTE DE TOI !...!"

La petite albinos paniqua. Qui parlait ? A qui s'adressait-il ? Ah non, c'était une femme.

Lumah eut une pensée pour sa mère. Non ? Sa mère ? Ce n'était pas elle, pas vrai ?

Affolée, elle tourna la tête à gauche, puis à droite, essayant de trouver la source de ce vacarme. Elle le vit enfin : une bouche en papier qui parlait.

Une BOUCHE ?

En PAPIER ?

QUOI ?

Lumah, stupéfaite, observa cette "bouche-en-papier-qui-parlait". L'élève qui était en face, elle ne le voyait pas bien : mais elle ressentait sa gêne, sa honte. C'était la première fois qu'elle voyait cela se produire ; et encore plus à la table des serpentards.

Qu'est-ce que c'était que cette horreur-qui-hurle sur pattes ?
Cela existait réellement ? Ah oui, c'est vrai. Elle ne devait plus s'étonner.

"... Elle ne t'apporte rien, les sorciers sont dangereux ! Je te l'ai dis des dizaines de fois mais tu ne m'écoute pas ! Si tu ne fais rien pour revenir, je n'hésiterai pas à envoyer une lettre à ta dégénérée de directrice, tu ne resteras pas là, mon bébé, je vais les empêcher de te blesser : crois moi, ils vont essayer de le faire. Ce sont des monstres, et si je sais quelque chose c'est que toi tu dois être normal. Tu devais rester auprès de moi, en sécurité, mais comme d'habitude tu n'en fais qu'à ta tête et tu ne pense qu'à toi, qu'à ton petit nombril. "

La fillette était estomaquée : y avait-il réellement des gens qui pensaient cela ? Des monstres ?
Et sa mère ? Qu'en pensait-elle ?
Voyait-elle Lumah comme une monstre, comme une horreur ?
Et ce château, l'avait-elle en horreur, détestait-elle voir sa fille partir ? Ou au contraire, était-elle heureuse d'en être débarrassée ?


Lumah était pâle. En plus, c'était égoïste de penser à soi alors qu'un élèverait mort de trouille.
Mais elle ne put s'empêcher de pleurer, pour partir à la volière, et se persuader que sa mère, elle, jamais ne penserait tout cela. Pas vrai ?

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7

15 janv. 2020, 14:09
 Libre  Honte beuglarde
Rufus buvait un grand verre de milkshake à l'aide d'une paille. Enfin, buvait, il n'osait pas. Dans la mousse était dessinée une baguette magique lançant des étincelles. Ce dessin était assez joli, et Rufus ne pouvait s'empêcher de maudire les ondes magiques de Poudlard nuisant au bon fonctionnement des appareils électroniques. A côté de lui, Anthony lisait avec attention son exemplaire de laissez les bouillir: astuces et manières de professionnel pour préparer des potions dont il avait fait l'acquisition au réveillon dernier dans l'espoir de trouver des indications supplémentaires pour la réalisation d'un philtre d'embrouille qui lui posait problème au dernier cour de potions. 
La préparation de cette potion n'était pas d'une grande difficultés aux yeux de Rufus. Une fois qu'on avait bien compris le principe, et qu'on connaissait bien les divers ingrédients, la réalisation de potions se faisait aisément. Le seul problème, au yeux d'Anthony, c'est que à ses yeux sa potion n'avait pas une aussi bonne couleur que celle de Rufus et d'un de leurs "amis" (ils n'y a plus d'amis pendants les cours, seulement des concurrents) de la maison Serdaigle. Ainsi, les deux déjeunaient dans un silence qui n'était pas forcément désagréable. Ce jour de dimanche, beaucoup étaient fatigués.

Les hiboux arrivèrent dans un bruissement d'aile. Rufus attrapa au vol son habituel exemplaire de la gazette du sorcier. Une lettre de ses parents et une de son parrain Klaus étaient attachées à la pâte du hiboux grand duc. Rufus mis une noise dans la pochette en cuir du hiboux de la gazette qui repartit dans un bruissement d'ailes. La lettre de ses parents l'informait qu'il passerait les vacances de Paques prochaines chez son parrain, ce que celui-ci confirmait dans l'autre lettre en rajoutant qu'ils passeraient les vacances en Amérique et qu'il lui montrerait le troupeau de sombrals qu'il y avait sur le domaine. 

Alors qu'il allait demander à Anthony quelles étaient les nouvelles de son coté, un premier retentit dans la salle. Un beuglante, sans doute. Les gens étaient bien bêtes. Pourquoi rester là où tout le monde peut nous voir quand on va se faire sans doute gronder ? Rufus attendit la fin, c'était drôle à écouter. Vu le discourt, c'était fait par une moldue. Mais comment une moldue pourrait créer une beuglante ? 

Il était à environ deux places du destinataire de la lettre. Rufus le regarda avec un visage qui restait, comme à son habitude, froid. 

T'as lancé un sort à ta mère pour venir ici. Impressionnant. dit-il sans que l'admiration ou l'amusement ne viennent ternir sa voix. 

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

15 janv. 2020, 17:55
 Libre  Honte beuglarde
Tu es assise à la table des Serpentard, à côté de tes amis qui sont dans ta maison, et tu prends ton petit-déjeuner. Ta première semaine de cours de 2045 vient de se terminer et tu ne sais pas vraiment quoi en penser : Début d'année compliqué, bien que tu te sois donné de la peine.

Tu sirotes ton jus d'orange en écoutant et participant aux conversations de tes amis. Dimanche matin assez calme, il faut le dire. Edwin, qui se situe à côté de toi, semble toujours autant silencieux, son humour te manque un peu parfois, cela t'inquiète de plus en plus. Sa fuite de vendredi ne t'a pas rassurée non plus : Tu n'en sais toujours pas plus à son propos et tu te vois mal le forcer, tu préfères lui laisser du temps.

Il était l'heure du courrier, et il n'a pas manqué à ce moment : Il venait de recevoir une lettre et c'est peu sûr de lui qu'il l'ouvre : C'était une beuglante qui lui reprochait tout le mal du monde qu'il aurait fait à sa mère. Tu écoutes mais pas plus que ça, ce ne sont pas tes affaires. Les réactions se font aussitôt, et ce, dans toute la salle. Certains semblent vouloir s'occuper de ce qui ne les regardent pas, notamment en se fichant d'Edwin. Sans plus attendre, ta réaction se fait sanglante :

- C'est bon, c'est fini ? Laissez-le tranquille, ce ne sont pas vos affaires, il me semble !

Heureusement, d'autres étaient bienveillants mais tu te dis que ce n'est pas forcément la meilleure chose à faire pour Edwin, qui avait visiblement du mal à se confier. Tu le regardes, peu rassurée :

- Ne les écoutes pas, certains ne connaissent pas le mot "privé".

295 mots ✔

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

15 janv. 2020, 18:22
 Libre  Honte beuglarde
Il avait espéré, réellement, que chacun respecterait son honneur et comprendrait qu'il ne fallait pas venir vers lui et le laisser seul, même Lili qui était à ses côtés. Il voulait se faire oublier, que personne ne s'intéresse plus à la beuglante reçue et qu'il puisse quitter la salle au plus vite sans se faire prendre pour un lâche. C'était simplement pour son honneur qu'il restait dans cette salle, sinon il serait partit depuis bien longtemps sans regarder personne. C'était simplement parce qu'il savait que partir maintenant le ferait voir comme un idiot, une vermine de né-moldu qui recevait des lettres anti-sorcières. Il voulait juste se faire oublier et, pour lui, la seule façon possible de le faire était de faire comme s'il n'était pas touche par la lettre et pas plus particulièrement affecté que ça par la personne qui lui avait envoyé. Sa mère avait déclaré la guerre. Non pas contre le monde des sorciers, car elle-même en avait peur, mais dans une certaine mesure, à lui et au fait qu'il n'était pas normal, pas comme elle l'aurait voulu en tout cas. Elle n'était pas vraiment en colère contre les sorciers, ils n'auraient juste jamais dû venir lui pourrir la vie et lui arracher son gamin. Au final, s'il était dans cet état, c'était juste à cause de lui, parce qu'il était sorcier et qu'il était partit.

Il ne fallait juste pas que quelqu'un le touche. S'il n'initiait pas le contact, il détestait ça. Et c'était quand il se sentait bien, alors dans cette situation c'était une torture. Il se souvenait trop bien des mains de sa mère qui s’enfonçaient dans ses épaules et avaient laissé des marques qui n'avaient pas encore disparu. Il se souvenait de ses ongles qui tordaient son pyjama alors qu'elle l'avait secoué et de la peur. Quand l'autre le toucha, c'est tout ces sensations qui lui sautèrent à la gueule. Il tressaillit violemment, toujours agrippé à la table de toutes ses forces, tellement fort qu'il ne sentait carrément plus ses doigts. il s’échappa de cette main posée sur lui violemment en laissant échapper un souffle tremblant. Il songea à sortir sa baguette mais se rembruni. Ça n'aurait servit à rien de toute façon, il tremblait quand il devait lancer des sorts, même quand il ne faisait que prendre sa baguette, de peur de voir des flammes s’échapper du morceau de bois. C'était nul d'avoir peur de ça, il n'aurait pas dû être terrifié pour ça, il devait être fort. Il avait brûlé sa mère sans hésitation, alors il devait être prédisposé à la violence. A être un monstre.

-Tu. Ne. Me. Touche. Pas. Clair ? dit-il d'une voix glaciale en prenant soin de couper chaque mot.

Il ne répondit pas à sa question, parce que ce n'était pas de sa faute cette lettre. Peut-être que si, parce qu'il n'avait pas répondu à celles que sa mère lui avait envoyé avant, mais ça ne voulait pas dire que ce n'était que de sa faute si elle pensait ça, si ? Il ne l'avait pas forcé à dire tout ça, elle l'avait fait toute seule. Ce n'était pas sa faute. C'était pas sa faute si sa mère disait ça sur les autres, et puis elle devait avoir raison. C'était pour ça qu'elle était venue là, c'te fille. Pour se foutre de lui, lui demander pourquoi elle pensait ça et lui faire penser le contraire, l'enrôler dans leur monde. Le faire détester sa mère en plus d'en avoir peur. Il leva les yeux mais les baissa à nouveau quand il vit la table professorale. Avaient-ils entendu ? Allaient-ils le jeter dehors ? L'obliger à retourner chez lui et oublier tout ça, ne pas le protéger comme les professeurs étaient censés protéger leurs élèves.  Et depuis quand avait-il besoin d'être protégé de sa mère ? jamais il n'aurait pu la revoir sans repasser la scène dans sa tête, la voir brûler, hystérique, la voir planant sur lui. Mais ce n'était pas de la faute à sa mère s'il était un monstre, n'est-ce pas ? Elle avait juste voulu lui dire la vérité, pour ne pas qu'il soit en danger et lui, il avait sauté directement dans la gueule du loup. Il ne pouvait pas se défaire de cette sensation de peur constante. La peur de rentrer chez lui, de la magie, d'être un monstre comme les autres. Après-tout, il avait blessé les autres et, ce, bien souvent. Il avait frappé, hurlé, insulté. Mais sa vie, son intégrité, tout ça ne valait pas plus que celles des autres, alors pourquoi se permettait-il ça ? Tout cela n'était qu'une punition, pour avoir été lui. 

Il essaie de se concentrer sur sa respiration alors que, à force de se mordre la langue pour ne pas pleurer, il sent du sang affluer dans sa bouche. Il sait qu'il commence à paniquer, les tremblements dans ses mains le montrent bien et, même s'il peut espérer les cacher aux autres tables, les Serpentard doivent avoir une vue merveilleuse de ses membres tremblant et de son visage si blanc qu'il en devient cireux. Il se répète encore et encore qu'il n'a pas fais exprès, mais son self-contrôle se brise presque quand il entend quelqu'un à sa table. Tout près, peut-être trop. Il sait de source sûre qu'il n'est pas sang-pur, alors à quoi il joue ? Pourquoi il l'enfonce. Un gros sanglot lui barre la gorge et il baisse encore plus la tête, comme pour la rentrer dans ses épaules. Il aurait dû partir dès qu'il avait vu la lettre, mais maintenant c'était trop tard, il était entouré de vautours. 

Entouré de vautours et d'une douce lumière, se souvint-il quand il entendit la personne à ses côtés. Elle n'avait rien dit, pas fait de critique, rien. Elle respectait son choix, de ne pas en parler et il était prêt à parier qu'elle ne mentionnerait pas la beuglante une seule fois s'il ne le voulait pas. Il prit une respiration ferme et essaya de ne pas laisser transparaître la panique qui le gagnait alors qu'il lance :

-Ferme là, Williams, si tu veux dire de la merde, vas au moins aux chiottes pour donner du boulots aux collés. 

Pour autant, il ne lève pas la tête. Quand tout sera fini, alors il pourra. Il pourra se rouler dans son lit et pleurer, relâcher toutes les choses qui vont mal depuis le début de la journée et depuis le début des vacances, parce qu'il a beau pleurer encore et encore, ses démons reviennent toujours au galop. Il espère que Lili comprend ça, le fait qu'il ne peut juste pas laisser le défendre toute seule, parce qu'il a son honneur et que, même s'il est fracassé quelque part entre chez lui et cette salle, il est toujours là. Mais s'ils continuent de faire ça, de lui faire mal, il ne sait pas s'il va pleurer ou hurler. Ou les deux.

Membre du Sixtgang
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

15 janv. 2020, 20:00
 Libre  Honte beuglarde
Un Serpentard lança une phrase et une Serpentard leur dit de le laisser tranquille. Celestia se mordit la lèvre. Ce n'était peut-être pas une bonne d'idée d'être venue. Encore une fois, elle s'était laissée emportée par la curiosité. En tout cas, c'était maintenant trop tard. Le jeune serpent s'échappa de la main de Celestia, qu'elle retira comme si on l'avait brûlé. Elle baissa la tête. Des larmes lui montaient aux yeux. Pourquoi l'avait-elle abordé ? Elle ne pouvait pas laisser les autres tranquilles ? Cela se voyait qu'il voulait être seul. Loin du monde. Sa phrase glacial fit déborder le vase.

Celestia éclata en sanglot. Mais en sanglots silencieux. Elle se refusait le droit de lui faire savoir qu'elle pleurait. Non pas qu'elle avait honte. Mais là, c'était lui qui pouvait pleurer. Elle essaya quand même de faire des phrases cohérentes.

"Je suis... désolée... snif... Je ne sais pas ce qui m'a pris... Mais... Je veux juste te dire... snif... Cette femme... sans doute ta maman... elle te traite d'égoïste. Mais tu n'est pas égoïste... Elle ne connait même pas le monde des sorciers, notre monde. Ce serait plutôt elle l'égoïste... Elle nous, elle te traite de monstres... C'est injuste... La moindre des choses serait d'essayer de comprendre, de se renseigner..."

Celestia n'en pouvait plus. Elle s'enfuit et sortit de la grande salle. Elle s'assit et replia ses genoux contre elle. Elle se décida, s'autorisa enfin à pleurer toutes les larmes de son corps.


Cluedo-girl et 3e année RP

22 janv. 2020, 22:44
 Libre  Honte beuglarde
Rufus aurait fait un piètre préfet. Un mépris cordial pour le réglement, une quasi-absence d'empathie ponctuée par un comportement plus que mauvais. De toute façon c'est fait pour est enfreint. Rufus fit mine d'envoyer un baiser au jeune né moldu d'un air de vouloir dire "cette insulte vient du cœur chéri".

Ou sur ses devoirs, de toute façon entre ça et ce qu'il y écrit il n'y aura pas grande différence vue sa moyenne parait-il ... chuchota-t-il à Anthony qui eut un petit sourire malgré son air affligé》

Rufus but une nouvelle longue gorgée de son milkshakes avant de déplier la gazette du sorcier afin de voir les nouvelles du jour. Il cherchait des indices, des choses avec des sous-entendu. Il jurait intérieurement de ne pas avoir un accès à une presse d'une résistance. Face à un gouvernement tel que celui-ci, l'existence d'un ou plusieurs mouvements de résistance était sûre. Et par extension, une presse devait sûrement exister. Tout en lisant, il gardait un œil fixé sur le garçon à la beuglante. Un gamin comme ça serait capable de vouloir se défouler sur le premier venu. 

Rufus ne se préocupa pas de la petite Poufsouffle qui fondit en larme d'une façon pitoyable. Craquer comme ça, et en public en plus. Elle devrait avoir honte. Se montrer si vulnérable et faible pour une histoire qui ne la touchait même pas directement. Elle lui donnait envie de vomir. 

Il but une nouvelle gorgée avant de regarder Anthony et de continuer leur conversation de la veille sur son philtre d'embrouille.

veuillez m'excusez pour ce temps de réponse pour quelque chose de si conci.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

22 janv. 2020, 23:26
 Libre  Honte beuglarde
Des chuchotements, des regards, voilà tout ce que tu vois autour de toi. C'est dingue comme cette atmosphère peut avoir le don de te mettre en colère. Juger les gens ne passe pas avec les années, apparemment, c'en est presque ridicule. Est-ce que cela pourrait te faire sortir de tes gonds ? Oui, sans aucun doute, seulement, tu n'as pas envie de te donner en spectacle et de leur donner ce qu'ils veulent, c'est certain. Tu ne veux pas non plus qu'Edwin se sente obligé de faire quoi que ce soit, il ne leur doit rien, peu importe leurs réactions.

Une Poufsouffle comptait aider ton ami mais il la rembarre assez vite, ce que tu peux comprendre vu son état. Tu la regardes, avant de lui dire :

- Je pense qu'il vaut mieux que tu ne t'occupes pas de lui pour le moment, même si tu voulais bien faire...

Quand on ne connait pas la personne, il est difficile d'intervenir et de trouver la bonne façon de le faire, cela parait évident. Cependant,tu sais que tu aurais agi de la même manière qu'elle.

Tu t'approches légèrement de ton ami et tu essaies de le rassurer :

- Je suis là, d'accord ? dis-tu en posant délicatement ta main sur son épaule, en espérant que ce geste ne le mette pas en colère.  Tu t'en moques d'eux, ils ont carrément tort de te juger alors qu'ils ne savent rien de toi et je suis bien contente qu'ils ne sachent rien de toi, vu comment ils ne semblent pas avoir honte de s'occuper d'autre chose que de leurs affaires.

Tu chuchotes, mais on sent que tu lances tes mots avec une vivacité que l'on ne t'attribuerait pas : Pleine de rage et de dégoût.

293 mots ✔

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

09 févr. 2020, 21:20
 Libre  Honte beuglarde
Il était prêt à lui balancer sa main dans la tronche, à l'autre Poufsouffle, mais elle était partie avant qu'il n'ai finit d'enregistrer tous ses mots. Elle avait laissé derrière elle une bulle de haine encore intacte que Williams avait achevé de créer avec son mime idiot. Autant la Poufsouffle ne comprenait pas qu'elle n'avait aucun droit de parler de sa mère parce qu'elle ne le connaissait pas et ne comprenait rien à la situation, autant l'autre débile en vert, lui, avait parfaitement comprit qu'il allait l'énerver en faisant ça. Il leur en foutrait de ce comportement condescendant, à ces sorciers débiles, lui.

Lili essaie d'être apaisante, mais cette fois-ci ça ne fonctionne pas. Il peine même à ne pas lui exploser sa main sur le visage. Il ne sait pas pourquoi il est autant en colère : après tout la plupart des gens parlent sur lui depuis qu'il est arrivé à Poudlard. Peut-être qu'il est juste plus susceptible depuis que la voix de sa mère a braillé en plein milieu du repas toutes les choses qu'il cherchait à enterrer et à oublier au plus profond de lui ? Il est en colère parce qu'ils osent répondre à ça et aussi parce qu'aucun ne voit que la seule chose qu'il a besoin maintenant, c'est du calme, loin des sorciers, de la magie qui est partout et qui dégueulasse chaque surface sur laquelle il pose ses yeux. La magie est comme une maladie, et l'autre Serpentard en est couvert. Il est malade, comme s'il avait la peste et Edwin ne sait pas si la façon qu'il a de paraître idiot est une façade ou s'il ne fait pas exprès. 

Il veut lui faire ravaler son sourire et son petit bisou. Il n'est pas une fille, et il n'est certainement pas un pauvre truc dont on peut se moquer sans qu'il ne réagisse. Il n'est peut être pas fort en magie, mais ce n'est pas encore devenu un sac de frappe docile. Sans qu'il n'y pense vraiment, son corps part comme une balle de fusil et il se précipite par dessus la table. Le tissu de son pantalon se tache au niveau du genou quand celui-ci s'écrase dans un plat alors que Edwin passe par dessus la table. Le garçon n'est pas très loin et en étirant ses bras, il parvient facilement à lui écraser sur la tronche l'assiette qu'il a prit plus tôt. Il ne sait pas le soucis qu'il a avec le fait de balancer des choses à la tronche des gens, mais c'est un passe temps relativement défouloir. 

Membre du Sixtgang
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)