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22 mars 2020, 18:40
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
Son camarade lui servit un nouveau verre de bièraubeurre. Le jeune Gryffon lui fit un sourire en guise de remerciement. Il se sentait si flatté qu’un garçon plus âgé lui accorde un peu d’attention. Il avait certainement mieux à faire, comme s’entrainer à des sorts encore inaccessibles au jeune Écossais, se rendre dans des pièces du Château qui ne lui étaient pas autorisées... Il voulait lui poser mille questions.
D’où venait-il ? Comment se déroulait son apprentissage à Poudlard ? Le Rouge et Or était initimidé et fier de se trouver à la même table que lui.

- Pense bien, je crois que ces filles il faudra qu'on les retrouve -et par "on" j'entends "tu". Juste pour savoir comment elles vont elles. Si tu y arrive je t'offre une bouteille de bièraubeurre, tu as l'air de bien aimer ça...

Gabryel n’écoutait plus Rufus. Son regard s’était soudainement posé sur l’entrée de la Grand Salle. Il semblait obnubilé. Son coeur battait plus fort. Aelle venait d’entrer. Elle semblait être en meilleure forme. Elle était si jolie malgré la pâleur de son visage. Gabryel ne la quittait pas des yeux. Avait-elle lu le mot qu’il lui avait laissé à l’infirmerie ? Il se hasarda à un signe de main timide dans sa direction, le rouge aux joues.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

24 mars 2020, 15:58
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
Je m’arrête au milieu du passage, Thalia près de moi. Il y a des élèves qui me frôlent sur la droite, des élèves qui frôlent Thalia sur ma gauche, il y a des élèves devant, des élèves derrière. Le bruit est un Monstre qui prend toute la place. Il s’élève au dessus des tables, tourbillonne dans les airs, et redescend directement me frapper les oreilles. Il réveille les battements sourds dans ma tête et les vagues de douleur qui me secouent l’intérieur du crâne. Le bruit me fait me recroqueviller, il fait dévaler les frissons sur ma peau, il me donne envie de disparaître, de gémir, de crier, de fermer les yeux, de me serrer contre Thalia. Le bruit veut me faire fuir. Et moi, je veux rester avec Thalia. Alors je suis immobile au beau milieu du chemin, le souffle coupé par le monde, mon air arraché par tous ces fourmillements. Ils sont l’air si rapides, les Autres. Ils bougent à une vitesse que je ne peux égaler, ils sourient, ils crient, ils vivent. Moi, je me contente de ramper dans mon propre corps. Depuis que je suis sortie de l’infirmerie, c’est pire encore parce que je me rends compte de tout ce que je ne peux plus faire. Lire un livre ? Impossible, mon esprit ne peut pas se concentrer. Discuter avec Thalia ? Quelle blague, je suis incapable de parler sans bafouiller. Réviser ? Mon esprit est une mélasse qui ne sait plus songer, à quoi cela pourrait-il servir ? Merlin, je vais finir par ne plus pouvoir utiliser ma magie. La pensée me troue le coeur. Et si je ne peux plus lancer de sortilèges, et si je deviens incapable ? Et… Et si je reste à l’état de cracmol, habitée de magie mais sans pouvoir l’utiliser ?
Je tremble.
Je préférerais crever que de devenir une demi-sorcière, aussi inutile qu'une moldue.
Je préférerais crever que de ne plus utiliser ma baguette.
Une main se pose sur mon bras. Je sursaute. Mon visage se tourne naturellement vers Thalia. Elle est là, avec son sourire. Son regard se vrille au mien, elle m’arrache aux Autres, elle me tire hors de mes pensées pour me déposer là, entre nous, au chaud, entre nous. Nous. Peut-être marmonne-t-elle quelque chose. Je n’en ai rien à faire. J’acquiesce doucement, grimaçant un sourire, me rapprochant discrètement d’elle.

Ma panique s’apaise. Les battements de mon coeur ralentissent. Je prends conscience que ma vision était floue lorsque celle-ci redevient claire, quand je peux apercevoir les visages des Autres et entendre les bruits qui m’envahissent. Je reviens lentement au monde, le coeur à l’envers et une envie de pleurer me piquant les yeux.
Je tombe sur lui un peu au hasard.
Là, alors que je regardais la table des Serpentard (peut-être cherchais-je Aodren ?).
Deux saphirs, un visage de garçon ; e. Mon coeur sursaute, ma bouche s’ouvre mais aucun mot n’en sort. Sous mes yeux, le garçon m’offre un signe. Il m’a vu. Je l’ai vu. Mon coeur devient fou quand je me souviens de son mot. Je l’ai caché entre deux livres au dortoir, au chaud. Parfois je l’ouvre pour le lire, je me souviens que le garçon a pensé à moi et alors je me sens mieux. Toutes les questions qui m’ont hantées ces derniers jours me reviennent : que s’est-il passé ? Quel rôle exactement a eu Fleurdelys ? Ne pas savoir me rend malade. Il y a un trou dans ma tête, un trou noir qui aspire toutes mes pensées, qui refuse de délivrer ses réponses. Mais lui, il les a. Lui, il sait. J’ai besoin de m’approcher, savoir qu’il va bien, savoir si mon rêve était la réalité : était-il réellement Là-bas, avec moi ?

Je fais un pas vers lui avant de me stopper. Mon regard s’arrache difficilement du garçon pour se tourner vers Thalia. Je ne sais pas si je suis capable de m’éloigner d’elle. La peur m’envahit : il va essayer de me parler, de me faire parler, et moi je ne saurais rien dire, moi je ne pourrais qu’acquiescer bêtement. Et si je ne comprends pas ce qu’il veut dire ? Immobile, encore, j’hésite. Regard vers Gabryel, regard vers Thalia. Deux sursauts, deux tiraillements.
Je reviens, d’accord ?
J’ouvre la bouche en direction de Thalia, fais un pas vers Gabryel.
Juste une seconde, pour vérifier qu’il va bien ; juste une seconde, pour me prouver que je peux encore décider de ce que je veux faire ; juste une seconde pour me persuader que je suis capable de m’éloigner de toi.

« Je… Je... » fais des signes de la main pour montrer le garçon, puis moi, puis la table de Poufsouffle. En clair : je dois aller le voir, je te rejoins à la table. D’accord ? Tu m’attends, hein ? Tu ne t’en vas pas, hein ? Je veux te voir, pouvoir te regarder.

Elle acquiesce. Je cesse mes gestes. Quelques mots sortent de sa bouche. « Je t’attends. » Soulagée, je grimace un sourire qui doit être moche à voir. Un sourire qui parle de ma peur. Mais, doucement, je m’éloigne d’elle. Mon regard accroche Fleurdelys, j’avance vers lui sans me détourner. Mes mains s’agitent, elles agrippent ma cape, mes ongles trouvent le chemin vers ma bouche, mes doigts s’enroulent autour de mes cheveux. Finalement, je décide de les enfoncer dans mes poches et je m’accroche de toutes mes forces à ma baguette. Pourquoi Gabryel est-il chez les Vert ? Il y a un Autre à côté de lui, un grand brun qui boit *de la bièraubeurre ?*. Sa tronche me rappelle quelque chose, pour une fois les informations me reviennent rapidement : quatrième année, bonne moyenne, intelligent, Williams. Je ne lui adresse qu’un regard avant d’en revenir à Gabryel. En arrivant près de lui, je me tourne vers Thalia. Son regard est tout contre moi, elle est avec moi. *Tout va bien*, me chuchoté-je dans ma tête, *tout va bien*.

Gabryel a la même tronche que dans mes souvenirs. Il a l’air d’aller bien. Il n’a pas changé. Mon coeur se serre avant de déverser dans mon ventre une chaleur qui me rend fébrile. J’enferme mes doigts tremblant dans le secret de mes points. J’ouvre la bouche, la referme, et la rouvre et la referme. Finalement, je décide de ne rien essayer de dire et je reste ainsi, mon regard dans le sien, le coeur à l’envers de ne pouvoir tout simplement lui dire ce que je ressens. Merci, peut-être, ou plus certainement que s’est-il passé ? Pourquoi tu étais avec moi ? C’est vrai que tu as pensé à moi ? Mais je ne peux rien dire de tout cela, alors je me tais et m’efforce de lisser mes traits. Bientôt, je suis cachée derrière un air fermé et des sourcils froncés. Voilà, je suis protégée. Tout va bien aller. Et Thalia est là-bas, je vois son regard. Tout ira bien.

24 mars 2020, 18:59
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Et... je l'ai perdu. C'est dingue, leur attention est si facile à perdre... surtout aux Gryffondor. Quand je comprends que c'est pour appeler quelqu'un le porte un regard plutôt vague vers la personne en question. Aelle Bristyle, Poufsouffle de mon année plutôt travailleuse apparemment. Je ne sais pas. On ne se parle jamais vraiment -il faut quand même préciser qu'elle n'est pas très bavarde. Elle m'adresse un petit regard qui frôle à mon goût l'indifférence que je réponds par un bref signe de main. Elle n'est clairement pas là pour me parler et tant mieux. On ne se parle jamais et je n'ai pas l'impression que les circonstances des derniers évènement invitent à des débuts de relation, et surtout quand je vois les joues du jeune Gryffondor virer au rouge, je comprends tout de suite que je ferais mieux de les laisser seuls.

Mon regards se perds dans la salle cherchant une excuse pour partir... et bingo. Maggy. Elle est là-bas, à la table des jaunes. L'excuse parfaite. Je prends ma bouteille de bièraubeurre avec moi et me lève en donnant au passage une tape amicale dans le dos à Gabryel avant de lâcher d'un murmure parfaitement audible:

« Je te laisse lui raconter comment tu t'es bien occupé d'elle durant le bal.  »

Je lui adresse un sourire bien hypocrite pour le voir se débrouiller à bafouiller comme il aurait fièrement porté Aelle jusqu'à un lieu sûr, une situation parfaitement héroïque que j'imagine parfaitement avec deux bandes noirs et une musique épique en fond. 
Je me dirige vers la table de Poufsouffle en ralentissant au fur et à mesure que je m'approche de Maggy, une boule grossissant au fur et à mesure au creux de mon ventre. 

Je pose doucement ma main sur son épaule en demandant:

« Maggy ? Je voulais juste savoir ... si tu allais bien. Dis-je avec un faible sourire. »

Je n'avais vraiment pas osé aller à l'infirmerie. Je l'avais planté un plein milieu du bal pour aller voir ces stupides sixièmes année déguisés en mangemorts. Le fait qu'on avait demandé aux gens de son sang de se rendre ne lui avait guerre plus et puis et tout à dégénéré.

« Je suis désolé... pour le bal. M'excusais-je d'un ton mélancolique »

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

28 mars 2020, 19:04
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« Je te laisse lui raconter comment tu t'es bien occupé d'elle durant le bal.  »

Gabryel se leva. Le temps s’était fait la malle en même temps que son camarade anglais. Si le jeune Gryffon était déjà rouge écarlate, la dernière remarque de Rufus eut pour effet de le pétrifier sur place. Il connaissait pourtant Aelle depuis un certain temps, mais son coeur s’emballa plus qu’à l’accoutumée lorsqu’elle s’approcha de lui. Il observa son visage. Il voulait caresser ses joues et son menton, pour s’assurer qu’elle était bien présente. La dernière image de la Poufsouffle encrée dans sa mémoire la plaçait allongée sur le sol, du sang pour seul maquillage, les membres inertes et les paupières closes.

Son message lui était-il parvenu ? Avait elle gardé en mémoire le son de sa voix lorsqu’il tentait de la rassurer ? Ses mots avaient-ils d’ailleurs retenti dans son esprit ? Savait-elle qu’il l’avait veillée un moment durant ce maudit bal jusqu’à ce que Rufus ne lui vienne en aide ?
Il aurait aimé qu’elle prononce quelque chose, mais elle le regardait à son tour. Ses lèvres semblaient si douces.

- Bonjour... Aelle... Je suis... Je... Tu as l’air de... Enfin...

Il s’arrêta et se sentit idiot, comme peuvent parfois l’être les garçons. Il baissa les yeux vers le sol, et se gratta le bout du nez avant de plonger à nouveau son regard bleu dans le sien. Un sourire doux et bienveillant apparut sur ses lèvres.

- Tu m’as manqué Arya...

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

30 mars 2020, 13:40
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Williams se lève. Je me recule un peu, évite son regard. Il se penche vers le Rouge et Or pour lui souffler quelque chose à l’oreille. Mes sourcils se froncent, mes yeux fouillent le visage de Gabryel. C’est donc bien lui qui était avec moi durant le bal, c’est lui qui m’a aidé ; Merlin, je ne me souviens de rien, mais je ressens très bien la honte qui s’infiltre dans mon coeur, celle qui dit : t’es incapable de te sauver toute seule. Je suis une incapable. Je tourne le visage vers Thalia, à la recherche de ses yeux. Elle me regarde, je me nourris de son visage avant de me tourner vers le garçon, le coeur battant bien trop vite dans son carcan. Williams est parti en direction de la table des Poufsouffle, il ne reste plus que lui et moi. Et mon coeur qui bat trop fort, et le rouge qui habille le visage du garçon. Je le vois, mais ne le comprends pas. Peut-être a-t-il chaud ? Moi, j’ai chaud, j’ai chaud de partout et mes doigts s’entortillent autour d’une mèche de mes cheveux libérés.

Il parle, il bafouille. Avant, cela me dérangeait de le voir galérer à parler, mais l’entendre aujourd’hui réveille ma conscience. Je m’extirpe de ma peur et ouvre un peu plus grand les yeux. Il bégaie, il a toujours bégayé ; Merlin, il ne se moquera peut-être pas de moi lui, si je bafouille comme une débile.
Ma peur s’apaise légèrement.
J’arrive à me redresser, un peu.
Le bruit est toujours aussi fort dans ma tête, et mon crâne m’envoie ses éternelles vagues de douleur, mais les frissons sur ma peau s’apaisent. J’en oublie un peu de tourner la tête vers Thalia. Je regarde le garçon comme si je ne l’avais pas vu depuis des semaines et des semaines, je redécouvre ses traits, je confirme à mon coeur qu’il va bien, qu’il est en état, qu’il me regarde.

« Tu m’as manqué, Arya... »

Et mon coeur sursaute.
Je lui ai réellement manqué, alors ? Une chaleur s’installe à l’intérieur de mon corps. Un sourire s’étend sur mon visage avant même que je ne décide de l’y installer. Arya ; je n’ai même pas besoin de réfléchir pour retrouver mon souvenir : lors de notre première rencontre, je lui ai fait croire que je me nommais Arya, comme Maman. Et le fait qu’il s’en rappelle, c’est comme s’il me disait : j’ai jamais oublié notre première rencontre.
C’est complètement con, putain.
Mais j’ai mal à la tronche et je me fous de ce qui est con et de ce qui ne l’est pas. Moi, je n'ai jamais oublié notre première rencontre, mais je pensais que lui si. Alors je laisse mon coeur sursauter et mon sourire grandir, même s’il est tordu, même s’il n’atteint pas mes yeux, ce n’est pas grave. Le temps semble se suspendre ; mon regard dans le sien, ce sourire, cette chaleur dans mon coeur. Pendant un instant, c'est comme si j'oubliais tout le reste, la douleur dans ma tête, les Autres et leur Bruit, mes difficultés à parler. 

Je chuchote d’une voix lente, d’une voix malade, d’une voix abîmée, trouvant la force de m'exprimer dans son joli sourire, celui qui, depuis le début, fait s'agiter mon coeur :

« J’ai bien reçu ton… Ton… » *mot !*. Ledit mot ne veut pas sortir, il est bloqué dans ma tête ; je secoue les lèvres comme une abrutie, mais rien n’en sort. « T-ton… »

Merde.
Mes yeux s’arment de larmes.
Je détourne la tête en direction de Thalia, essoufflée, coincée dans ma tête, angoissée de ne pouvoir parler, de ne pouvoir faire comprendre à Gabryel que je l’ai lu, son mot, que je l’ai reçu, que je l’ai aimé, qu’il m’a fait du bien et que lui aussi m’a manqué, que j’ai pensé à lui, que je suis rassurée de le savoir en forme, que je suis seulement heureuse de lui avoir manqué. Mais tout cela est coincé dans ma tête. Merlin, pourquoi mes mots doivent-ils être coincés alors que pour une fois, une petite fois, j’ai envie de les laisser s’échapper ? Peut-être est-ce ma tête qui me prévient que je fais une connerie : ne dis rien, ne te confie pas, à quoi cela servirait-il que Gabryel soit au courant de cela, de toute manière ? C’est inutile, il s'en fout qu'il m'ait manqué ou non, il s'en fout que j'ai rêvé de lui et pensé à lui. C'est inutile. 

Ton petit Protégé m'a énormément touché, Plume de Gab.

30 mars 2020, 15:35
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Je regarde le plafond, habillée une jupe bleue et d'un chemisier blanc, mes pieds enfermés dans des chaussettes et chaussures noires (une première depuis le bal, je m'étais,
jusque là contentée de ma robe de chambre pour déambuler dans l'infirmerie. Mais une fois cachée dans le lit qui m'a été attribué, mon pyjama me suffisait amplement). Je suis sensée aller manger dans la grande salle. Avec tout le monde. Surmonter la peur, qu'elle dit. Prendre des nouvelles de mes amis et reprendre une vie normale, qu'il dit.
Je ne suis pas sûre de vouloir y aller. Je suis bien, dans le calme de l'infirmerie. Mais aussi... Je voudrais remercier Gabryel et Rufus, lui rendre sa cape, et prendre des nouvelles des deux filles. Et aussi, peut-être, savoir si Souris compte nous convoquer. Après tout, nous avons des choses a nous dire. Mais il nous faut peut-être du recul. Probablement. Je dois être trop pressée.
Je garde mes yeux fixés au plafond que je connais maintenant par coeur. Peut-être que l'heure du dîner est passée. Une voix me rappelle à l'ordre. Puis, le rideau bouge. Teddy passe sa tête et me sourit.
«Allez, viens. Je suis sûr que l'animation des repas te manque un peu. En plus, poursuit il en rentrant totalement dans ma cabine, tu es joliment habillée. Tu ne vas pas rester ici toute seule. »
Je jette un coup d'oeil au quatrième année qui me sourit.
«Tu as déjà dîné ?»
Il secoue la tête. Pas encore, j'irais avec toi. Tiens, voici le plaid que tu voulais. »
Je le remercie d'un sourire et me redresse.
J'attrape ma bequille, prends le plaid et sorsbde l'infirmerie, derrière Teddy, qui finit par se mettre a côté de moi lorsque nous arrivons dans des escaliers, pour éviter que je ne tombe par mégarde. Le blond et moi finissons par arriver devant la grande salle, et il se penche vers moi pour me murmurer:
«Je vais a table. Tu devrais chercher tes amis et prendre de leurs nouvelles.»
J'hoche la tête et nous nous separons. Je regarde la salle, cherchant une tête familière. Jusque là, je m'en sors bien, je n'ai pas envie de prendre ma tête et le badage qui est dessus dans mes mains pour pleurer.
Je finis par repérer Rufus et l'autre fille du bal. Je souffle doucement par les narines et redresse le dos, bien que je n'en aie pas besoin, et me dirige vers eux, la cape serrée contre mon coeur grâce à mon bras gauche, encore invalide.
Un léger sourire se dessine sur mes lèvres pour masquer la nausée qui monte. La revoir fait remonter ces souvenirs flous, brouillés, et avec eux, les sensations que j'ai ressenties ce soir là, bien présentes, elles. J'entend mon coeur battre dans mes oreilles, et le léger mal de crâne que je trainais s'accentue, mais je force mon visage a reprendre cette expression douce qui est sienne.
Je m'approche d'eux, et une fois a portée de voix, placée derrière la fille, je les interromps.
«Bonsoir, vous deux. Comment allez vous ? Je fronce les sourcils en voyant du rouge dans les cheveux du quatrième année. Mais je ne reprend vite et pose ma canne contre le banc pour pouvoir tendre le plaid avec les deux mains, et dès que Maléfice a la cape, je me hâte de soulager ma cheville gauche en reprenant ma canne. Je tenais à te remercier, Rufus. Gabryel m'a dit, pour ton aide. Merci beaucoup. Une inclinaison de la tête finit de montrer ma reconnaissance.
Je me tourne ensuite vers la fille, et mon coeur se remet a s'emballer. Je déglutis et lui souris, essayant despérément de ne pas la revoir telle qu'elle était au bal.
«Salut... Je m'appelle Celia-Awena. Te souviens tu de moi ? Nous étions au bal, ensemble.
JE ramène une meche de cheveux derriere mon epaule pour me donner une contenace.
Dernière modification par Celia-Awena Fournier le 31 mai 2020, 11:54, modifié 1 fois.

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

31 mars 2020, 11:54
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Fourchette dans une main. Fusain dans l'autre. Je ne sais même pas ce que j'ingurgite. Pour une fois, purement alimentaire. Mon esprit est concentré sur mes pensées. Et mes mains dansent au dessus du papier. Rien de très distinct. Quelque chose de très abstrait. Du noir, contrastant avec la couleur du parchemin. A cet instant précis, je me sens totalement déconnectée de mon propre corps. Comme si je flotte au dessus de la table des Poufsouffle, et que je me vois, là, en bas. Perdue. Assise seule. Puis, je moi du dessus chute brusquement pour ne refaire plus qu'un avec moi. Oui je suis vraiment perdue.

Beaucoup de sons sifflent à mes oreilles. Des voix enjouées. Des bruits de couverts, d'assiettes. Des bruits de pas aussi qui s'emmêlent avec celui du fusain, qui ne cesse de tracer. Des bruits de pas de plus en plus proches. Une main sur mon épaule. Léger sursaut. Ma main dérape et un trait barre l'ensemble du visage que j'étais entrain de dessiner. Frustration. Je tourne lentement ma tête, et mon corps, en essayant de le faire souffrir un minimum, vers cette main. Vers cette voix aussi. Que je n'ai que très peu entendue et qui ravive ces récents et douloureux souvenirs. Mais cette voix que je connais. Qui rassure.

Je me retrouve face à Rufus. Du banc, il me paraît plus grand que dans mes souvenirs. Plus protecteur. Enfin … Je ricane intérieurement. D'un rire triste, je pense. Il m'a tout de même laissé tomber lors de ce fameux bal. Pour aller s'attaquer à ces néomangemorts. Bien-sûr, c'était courageux. Bien-sûr qu'on ne se connaissait que depuis peu. Bien-sûr qu'il ne me devait rien. Mais au fond de moi, ce soir là, j'aurais préféré qu'il reste à mes côtés. C'est con parce que j'aurais jamais imaginé penser ça un jour. Je suis vraiment bête.

Mes yeux dérivent de son léger sourire qui accompagne ses paroles, à sa mâchoire carrée, puis à sa main. Qui tient une bouteille de bièraubeurre déjà entamée. Alors, ses paroles gentilles et attentionnées sont, pendant un court laps de temps, oubliées. Et remplacées par une espèce de colère. C'est bizarre tout de même. Je ne comprends pas pourquoi. Sans doute que je me dis que la boisson ne le laisse plus maître de lui-même. Qu'il n'est pas là, à s'inquiéter, sincèrement. Ou alors, justement, la boisson lui a donné une sorte de courage, qui était jusque là bien caché, pour venir me parler ? Pendant les jours qui ont suivi le bal, je n'ai eu aucune nouvelles de sa part, il n'a pas chercher à en avoir de la mienne. Aucune inquiétude. Cela dit, j'aurais peut-être pu, moi aussi, faire un pas vers lui. Mais, au départ c'est tout de même lui qui m'a invité à ce fichu bal. Rho, je pense trop, je m'embrouille.

Mais il s'excuse. Alors, pleins d'émotions en mon petit moi intérieur, émotions que j'ai du mal à démêler, à décrypter. A contenir aussi. J'essaye d'affiche un sourire qui s'apparente le moins possible à une grimace de douleur.

« Je vais mieux, maintenant, oui merci. » *Dis des choses avec encore moins de sens, vas-y* « J'espère que tu vas bien, toi aussi. J’espérais avoir de tes nouvelles quand j'étais à l’infirmerie, ça aurait aidé. » Mélange entre froideur et mélancolie. Voix tremblante et peu forte. J'espère qu'il entend ce que je dis. « T’inquiète pour le bal. C'était un peu bizarre pour tout le monde. En tout cas, tu vas être gravé dans ma tête, grâce à cette soirée ! »

Cela doit être les effets secondaires de la chute sur le sol en béton, oui c'est sans doute ça. J'espère vraiment qu'il entend ce que je dis parce que je ne suis pas prête de ressortir des conneries de ce genre.

Clang … clang … Des bruits de pas. Mais pas que. Une fille avec une canne. La fille qui m'a aidé à essayer de déplacer Aelle. C'est ma journée. Tous mes souvenirs redeviennent réalité. Mais je ne pense pas qu'elle m’ait vu. Elle parle avec Rufus, qui apparemment nous a aidé. Ni chaud ni froid. Il ne s'est pas inquiété par la suite. Puis, une histoire de couverture. Je n'écoute plus trop. Je range mon matériel de dessin dans mon sac. Comment s'appelle-t-elle ? Est-ce qu'elle me l'a dit dans ce moment terrible ? Son visage à elle est rattaché à cette chute et ce poids qui s'écrase dans toute sa splendeur sur mon dos. Je ne sais toujours pas ce que c'était. Je lui suis tombée dessus à cette fille. Indirectement, je suis responsable de ses blessures.

Lorsqu'elle énonce son prénom cela ne me dit rien. Mais bien-sûr que je me souviens d'elle. Son visage n'est pas prêt de s'effacer de ma mémoire. Il y avait ce garçon aussi. Je ne l'ai pas revu. J'espère que lui aussi va bien. Je me lève difficilement du banc, chancelle et me raccroche au bras de Rufus. Rougissements. Je me dépêche de le lâcher. Maintenant, il va falloir parler. A la fille. Et la regarder parce que malgré tout ce qui s'est passé, son visage est apaisant, comme ce soir là.

« Je ne suis pas prête d'oublier la soirée. Bien-sûr que je le souviens de toi. Celia, alors. L'autre garçon, tu sais comment il s'appelait ? Si il va bien ? » Regards vers la canne. Je la montre du menton « Je suis désolée. J'espère que tu vas pas trop mal. J'aurais dû essayer de pas te tomber dessus. Mais il y avait la force de ce poids qui m'a entraîné. Je ne pouvais rien faire. »

Essaye de trouver mon souffle, respiration hachée. Je n'aime pas me replonger dans ces instants.

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.

01 avr. 2020, 20:42
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Je pose la bouteille de bièraubeurre sur la table dans un bruit sec. Je ne suis pas particulièrement émotif, mais avec elle j'ai merdé. Je pose les yeux vers le sol, laisse planer mon regard sur la table avant de la fixer dans les yeux. Je sens la chaleur monter, mes joues -et ce n'est pas arrivé depuis si longtemps- prennent une légère teinte nacarat que je fais immédiatement disparaître, avec une pensée du type "un peu de tenue !". Je m'assois, ce qui me paraissait si difficile avant de le faire me semble si facile maintenant. Plonger mon regard bleu pervenche dans ses yeux émeraudes.

«Pas gravé dans le sens que j'aurai voulu... commentai-je sombrement. Et je prie de m'en excuser. J'ai merdé. Sur toute la ligne et s'il te plais excuse m'en Maggy. La voix légèrement tremblante emplie de culpabilité Je me suis séparé de toi alors que j'aurais dû rester avec toi, je t'ai percuté après m'être pris un putain de sort, j'ai- »

Je ne peux m'empêcher de m'interrompre, ma main se crispant sur la table. Je prend une inspiration -je suis quasiment sûr d'avoir vu de la buée me sortir de la bouche - et je continue, posant ma main sur la table.

«J'ai été un partenaire de bal nul à chier continuai-je en colère contre moi-même et... je comprendrais si tu voulais qu'on se voit plus. Finis-je avec une teinte mélancolique. »

Je m'apprête à continuer mais je me fais interrompre. Je me tourne lentement et lance un regard assassin à la personne qui nous a interrompu. Fehu. Je passe une main sur mon visage, comme pour essuyer une sueur qui n'est pourtant pas présente avant de lui adresser un regard désolé.  Je parle m'obligeant à lui adresser un sourire bien que j'aurai largement préféré qu'on reste seuls quelques minutes. La force du poids... Je ne dis rien, fias comme si je n’avais pas entendu cette partie de son discourt. Je saisie le plaid.

«Bonsoir Celia. Des maléfices dis-tu ? D'accord d'accord... C'est que la défense contre du mal et... Edward.. Je... je regarderais ça. Disais-je sans la regarder en parlant pour moi-même, une main sur le cou en me grattant légèrement»

Des maléfices... encore une parole à double sens. Le Merlin, qu'a t-il fait lui pendant cette nuit ? A-il au moins été utile ? As-t-il eu une influence même maigre ? Colère. Inutile. Je suis tiré de mes pensées par une nouvelle allusion à la nuit de ce bal.

« Je l'ai dit à Gabryel et je te le dis aussi, je n'ai rien fait autre que ce que n'importe qui aurait dû faire, ça reviendrait à me remercier de pas vous avoir laissé toutes seules évanouies à terre à vous faire piétiner. Voix légèrement irritée. Mais merci. finis-je la voix tendue. »

Maggy se lève et se rattrape à mon bras, par réflexe je me suis levé pour la rattraper mais elle tient bien debout.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

05 avr. 2020, 16:50
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Spontanément, Gabryel saisit la main d’Aelle dans la sienne. Un sourire pudique naquit au coin de ses lèvres.

- ...mot...

La chaleur de ses doigts se propagea dans ceux de sa camarade. Ses yeux ne quittèrent pas le visage de la Poufsouffle. Il voulut essuyer des cils de la jeune fille les larmes déposées comme la rosée du matin. Elle était si belle, cet air fragile d’oiseau tombé du nid provoqua chez le garçon le désir de la protéger, la prendre dans ses bras, recueillir son souffle contre son épaule, passer ses lèvres sur sa chevelure.

- Je ne voulais pppas te fatiguer par ma présence. Mais il fallait que tu ssssaches... combien... tu me manquais.

Le garçon rougit. Il lui fut difficile de verbaliser ses pensées. Son coeur était une chaloupe prise dans une tempête, sans compas ni boussole, en plein océan de sentiments nouveaux. Le souffle court, l’enfant s’efforça d’articuler.

- Quand je t’ai vvvvue allongée au sol, j’ai cru que... (des larmes apparaissent) j’aurais voulu prendre ta pppplace. (silence) j’ai demandé aux deux ffffilles de te veiller car il y avait un autre garçon en danger. Et quand je suis revenu...

L’image des corps enchevêtrés remonta à l’esprit du jeune Gryffon. Il eut un haut-le-coeur. Détournant ses yeux de l’apprentie sorcière, sa main chercha le bord de la table pour se soutenir. Les doigts tremblants, la tête basse, l’enfant se força à parler.

- Je ne te vvvvoyais plus. Tu avais disparu sous tous ces cccorps... (le souffle court) J’ai soulevé tout le monde, c’était dur, je n’avais plus de force.

Les larmes coulèrent cette fois-ci bien visibles sur le visage du Rouge et Or. D’un geste nerveux, il les essuya d’un revers du bras et se ressaisit.

- (la mâchoire serrée) Mais j’y suis arrivé... Tu saignais mais tu respirais. Il y avait du sang partout. (silence) J’ai réussi à réveiller Rufus. Il a été incroyable tttttu sais. Nous vous avons mises en sécurité...

Son regard se figea dans celui d’Aelle. Il ne pleura plus. Les traits de son visage se durcirent.

- Je voudrais tuer ceux qui t’ont ffffait ça. Je les tuerai de mes mains.
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 10 mai 2020, 04:36, modifié 2 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

07 avr. 2020, 11:54
Comme un lien invisible  PV multi-joeurs 
Rufus semble désorienté un moment, mais il accepte le plaid, et je suis sûre qu'il a compris.
La fille aux crayons me confirme se souvenir de moi, après s'être levée en s'appuyant un instant sur le Serpentard de quatrième année.
Un lumos illumine mon esprit: ils sont peut-être en couple, ou alors vraiment très proches. Je les dérange peut-être, je devrais vite faire et les laisser en tête à tête.
Lorsqu'elle évoque Gabryel, j'hoche doucement la tête. «Il s'appelle Gabryel Fleurdelys. Enfin, si j'ai bien lu sur ses lèvres. Deuxième année, Gryffondor. Et je comptais prendre de ses nouvelles ce soir, et le remercier. Ils nous a aussi aidées.
Je détourne le regard lorsqu'elle s'excuse pour mes blessures. Mais cela ne dure que quelques secondes. Juste après, je lui fais un grand sourire lumineux en inclinant légèrement la tête. «Ne t'inquiète pas, je vais bien. Je pourrai encore patiner comme avant,
c'est l'essentiel. Et de toute façon, tu ne pouvais pas faire autrement. J'espère juste que l'autre fille va mieux que moi.
»
Par contre, lorsque je détroune a nouveau le regard suite à l'intervention de Maléfice, ce n'est pas pour masquer une quelquonque douleur. Non, il s'agit de cacher la colère naissante en moi.
D'une voix contrôlée, je lui répond, toujours sans le regarder, ma main crispée sur ma canne, et l'autre poing fermé, malgré la douleur dans mon bras.
«Absolument rien ne t'obligeait a rester dans cette salle de malheur, te créeant juste de mauvais souvenirs. Tu n'étais pas payé pour rester dans un champ de bataille. On aurait pas pu t'en vouloir si tu avais voulu te protéger. C'est humain. Surtout que je sais que tu n'es pas qu'altruisme et idéalisme, en témoigne tes propos sur mon engagements dans le Merlin ce jour là. A ma place, il s'en foutrait. Mais cela, je ne le dis pas devant la fille. Ma main se crispe encore plus en pensant à la fillette abandonnée dans son coin, et à celle attaquée, a deux pas de nous. Et la colère commence à se faire sentir dans ma voix d'ordinaire si douce et calme. Et la colère réussit à déformer mes traits pourtant constamment calmes. Je ne peux plus la masquer, cela fait cinq jours que j'ocsille entre le dégoût des suprémacistes sang-pur, la colère contre mon impuissance, la peur de me retrouver a nouveau sur un champ de bataille, et un respect immense pour mère et mes grand-pères, qui y sont pour leur travail, pour que nous n'y soyons pas. D'autant que certains ont plus plus chers que nous, mais n'ont pas été secourus. Une fille a été attaquée a deux pas de nous. Je ne sais pas si elle a été sauvée. Juste avant de m'evanouir, j'ai vu du sang sur son visage, et je crois avoir entendu des Diffindo. Elle n'a pas été directement sauvée. Alors ne me dis pas que ce que tu as fait ne mérite pas d'etre souligné ! des larmes embuent mes yeux, mais heureusement mes cheveux ont fini par me créer un voile N'importe quinaurait pu sauver, mais c'est toi qui l'as fait ! N'importe qui aurait pu aider cette fille, mais elle dû être agressée gravement, pendant plusieurs dizaines de secondes. Alors ne minimise pas ton geste. Serais tu arrivé plus tard, je ne pourrais plus danser, a dit l'infirmier. Tu as fait bien plus que nous éviter d'etre piétinées.
Je releve la tete pour le regarder, avant d'essuyer d'un revers de main une larme.
Désolée de m'être emportée. C'est trop récent, tout est encore douloureux.
Je vous laisse

Je tourne les talons, fais quelques pas, encore un peu crispée, avant de me tourner vers la fille.
«Je ne sais pas encore comment tu t'appelles. J'esquisse un petit sourire. Si elle me le donne, je partirai vers la table des bleus avec m'être inclinée.

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.