Epuisée, la joue posée à même la surface rugueuse boisée de la table, je ferme les yeux et me laisse bercer par le brouhaha matinal qui emplit la Grande Salle. Encore une nuit peu réussie. Des élèves viennent s'assoir à mes côtés sans que je ne leur prête réellement attention, bien trop fatiguée. Certaines voix sont énergiques, d'autres endormies, il y en a des amicales comme des plus virulentes. J'aime me perdre dans cette cacophonie assourdissante m'empêchant de trop penser. Ou de faire siffler mes oreilles.

Un poids vient s'abattre sur ma nuque et me réveille d'un sursaut. Je me redresse et d'une main tente de récupérer la cause de ma surprise. Sans grande réussite, celui-ci glisse le long de mon dos et tombe au sol avec violence. Aïe. J'espère que ce n'était pas fragile. D'un soupire, je me retourne du banc afin de saisir l'objet de ma maladresse avant qu'un de mes camarades viennent le piétiner. C'est avec étonnement que je découvre un exemplaire de journal, je ne suis pourtant abonnée à aucun magazine ou gazette. Maudit hiboux. L'heure du courrier est bien trop dangereuse, encore hier un troisième année à reçu un paquet dans son bol de lait. Un jour l'un de ces stupides volatiles finira par fienter sur quelqu'un, si ce n'est pas déjà fait. Si seulement il pouvait le faire sur l'un de ces maudits Serdaigle. Perplexe je me saisie du paquet et m'accoude sur la table tout en attrapant ma tasse de thé noir fumant, je me demande à qui il peut appartenir mais je ne vais pas me plaindre d'une erreur de destinataire. Comme c'est étrange l'image de la dernière page ne s'anime pas, il doit s'agir d'un article particulier. D'une lecture en diagonale, je n'en tire pas grand chose ne comprenant pratiquement rien. Il n'y a même pas d'horoscope. Décidément je suis encore trop jeune pour me mettre à la presse, je vais rester fidèle aux exemplaires de Sorcière Hebdo trainant dans la salle commune.

D'une main je jette le magazine que je ne prend pas la peine de lire, décidée à ne pas m'assommer avec ces histoires d'adultes. Pourtant d'un bref coup d'oeil je réalise qu'un bout de parchemin dépasse d'entre les deux premières pages. Je le fais glisser à moi et y découvre la signature de grand-mère Lewis. Par Merlin. "Constate par toi même de ce que pense tes amis les moldus. Tu voulais te faire tes propres idées, te voilà servie." Pas plus pas moins. Pas même un bisou. Nom d'un gargouille qu'elle peut être odieuse et froide. Il s'agit du Times, grand-mère a dû se le procurer à la brasserie des parents et blasée, je découvre la première page et manque de me décrocher la mâchoire à la lecture de la une.

Sorciers - Les Monstres des temps modernes. Partout dans le pays, des milices civiles se constituent pour éradiquer les monstres en question.

- Par le caleçon de Merlin c'est une blague ? Foutus moldus !

Sheryl était assise dans la grande salle à rêver. Puis, tout d'un coup, une voix la tira de sa rêverie.

Mécontente, Sheryl regarda autour d'elle et elle vit une fille assise sur le siège en face d'elle, un magazine à la main.
C'était Charlotte, une fille de Serpentard comme elle. Sheryl vint s'assoir à coté d'elle ne manquant jamais un instant pour critiqué les moldus.

-Qu'est ce qu'il se passe ? demande-t-elle en prenant le magazine
Après avoir lu, elle ria, gorge déployée.
Voyant la tête de Charlotte, elle expliqua
-Jamais les moldus ne s'attaqueront a nous, même s'il ont des armes, rien ne fait le poids contre notre magie. et si beaucoup d'entre eux meure, tant mieux non ?
Sheryl vit que charlotte n'était pas convaincu donc elle lui dit
-Tu y crois toi ? Les moldu qui veulent nous éradiqué ? nous ? Les monstres ?
Puis elle s'emporta
Ce sont eux qui ne sont pas digne d'avoir des pouvoirs, ils sont faible et pas très intelligent !!!!
Mais bon, s'il veulent mourir, c'est leur problème. Je prendrais plaisir a tous les tuer un par un.
Puis après avoir hurler son discours, elle pris plusieurs gaufres et les trains avec du chocolat avant de les fourrer dans sa bouche.
Tout en mangant, Sheryl lui expliquait son opinion.
Mais puis elle vit une filles qui les regardait bizarre.

Helen s'était lavée et habillée en vitesse. Elle choisit un bonnet parmi tous ceux qui traînaient sur son lit. Elle descendit les escaliers, passa le portrait de la Grosse Dame et le mit, un peu comme on déploie un parapluie au dessus de sa tête un jour de pluie. Comme quelque chose qui est nécessaire au bien-être. Elle se dirigea vers la Grande Salle où elle prendra son petit-déjeuner. Comme d'habitude.
Elle arriva à l'heure où les hiboux distribuent le courrier. Elle n'en recevait presque jamais, étant d'origine moldue, sa famille ne pouvait lui en envoyer. Et puis au milieu des maisons de la banlieue de Glasgow -les moins magiques qui puissent exister- un hibou ne ferait pas très bonne impression. Comme cela lui arrivait souvent, Helen eut une bouffée de nostalgie en pensant à sa famille, dont elle ne prenait pas de nouvelles. Malgré tout, elle aimait entendre ces bruissements d'aile, voir ces plumes tomber. Cela lui rappelait à quel point tout ceci était extraordinaire.
Elle se dirigea machinalement vers sa droite pour rejoindre la table des Gryffondor, quelque peu perdue dans ses pensées, ce qui la fit marcher sur son lacet. Elle se baissa maladroitement pour les renouer, quand elle entendit une voix forte s'exclamer :
« Par le caleçon de Merlin c'est une blague ? Foutus moldus ! »
Helen releva la tête. Elle crût comprendre que cette voix provenait de la table des Serpentard. À son bout, elle vit deux jeunes filles, dont l'une tenait un journal aux photographies inanimées. Helen décida de s'approcher aussi discrètement qu'elle le pouvait, chose difficile avec son énorme masse de cheveux roux coiffée d'un bonnet. Pas question que l'on s'attaque aux Moldus, cela ne ferait qu'attiser le feu. Mais elle laissa intérieurement encore une chance à cette Serpentard. Après tout, on ne sait jamais en quelles circonstances les paroles des gens surviennent.

@Malya Crown

Assise à la table de Serpentard, Malya prenait calmement son petit-déjeuner, pour une fois. Sans penser à ce qui l'attendait dans la journée. Sans penser aux relations sociales qu'elle devrait inévitablement avoir. Sans penser au futur proche. En pensant au passé, pour changer…
Pourquoi le 24 janvier ? Elle ne le savait même plus, et ça la tracassait plus qu'autre chose. Elle oubliait rarement les dates, et ce à quoi elles correspondaient, pourquoi elle se les rappelait. Qu'avait-elle fait, un 24 janvier des années précédentes ? Ou plutôt, que lui avait-on fait ?

Peut-être… oui, sûrement. Elle avait sans doute écrit quelque chose d'important dans son journal, avant que les filles de la chambre ne le découvrent. Saletés de filles qui avaient lu, tout lu. Heureusement - oh ! que serait-il arrivé, si elle n'avait pas pris cette précaution ? - qu'elle n'avait jamais évoqué explicitement le monde des sorciers. Qu'aurait-on pensé ?

Du bruit à côté, de la colère. Malya tourna la tête, et découvrit que sa voisine s'énervait contre un bout de papier.
Mais pas n'importe quel bout de papier.
Un bout de papier moldu.
Un sale magazine moldu.
Malya ne voulut pas en savoir davantage. Elle s'exprima d'une voix lasse, presque suppliante, dans un soupir.

- S'il te plaît, cache cette horreur. J'en ai assez lu, des feuilles de choux de ce genre, dans ma pension...

Trop, elle en avait beaucoup trop lu. Et vu pas mal de montages, aussi. D'affreux montages avec sa tête. Et puisque le propre des photos moldues était de rester immobiles, son pauvre visage ne put jamais s'en échapper.

@Charlotte Lewis, à toi

La Serpentard en face de moi qui me prend le journal des mains ri de manière forte assurée. Je me demande ce qui peut la faire rire dans cette nouvelle. Ça n'a rien de drôle.

-Jamais les moldus ne s'attaqueront à nous, même s'il ont des armes, rien ne fait le poids contre notre magie. Et si beaucoup d'entre eux meurent, tant mieux non ?

Les sourcils froncés, préoccupée, je récupère mon dû d'entre ses mains sans réellement entendre ce qu'elle me dit. Je ne suis pas d'accord avec elle. Non pas que la mort de ces moldus me dérangent, mais l'idée d'une guerre ne m'enchante que très peu. Le secret magique, si brisé soit-il, existait pour une bonne raison et cette révolte qui gronde en est la preuve. Trop de sorciers se battent déjà entre eux, comme si cela ne suffit pas il faut désormais que ces fichus moldus, et leurs éternelles guerres, veuillent rejoindre la partie. Une partie de moi, attend avec impatience de les voir souffrir, mais l'autre pense aux parents des nés-moldus, et mes amis sang-mêlé. Que vont-ils devenir ? Tracassée je baisse les yeux pour me plonger dans une lecture plus attentive de l'article de ce fichu magazine avide de comprendre ce qui se passe à l'extérieur de ces murs si hermétiques. Et personne qui ne nous dit rien ici.

D'un sursaut, ma voisine de droite me tcoupe dans ma lecture d'une voix lasse mais forte. Je tourne la tête vers elle et découvre une brune aux yeux qui semblent si tristes. Pension ? Serait-elle une née-moldue qui a honte de son sang, ou bien autre chose de plus complexe ? Quoi qu'il en soit elle n'a pas l'air de partager mon intérêt pour l'actualité. Je vois que nous avons affaire trois avis complètement différents à cette table, celle qui s'amuse de la situation, celle qui ne veut pas en étendre parler et puis moi s'inquiète. Mais malgré tout, toutes trois nous semblons partager un point de vue, ces maudits moldus. Face à temps d'indifférence je m'emporte un peu, non pas agacée mais plus alertée, si tous les sorciers pensent comme elles qui sait la catastrophe qui nous attends.

- Mais les filles, par le caleçon de Merlin, vous ne pouvez pas prendre ça à la légère ! Je ne sais pas où vivent vos parents et qui sont-ils mais des vies peuvent être en jeux ..

@Sheryl Tony à toi, merci de modifier ton premier post, la situation se passe dans la grande salle depuis le début et de ne pas mentionner mon année RP s'il te plait.

Pourquoi Helen espionnait-elle les Serpentard, qui étaient deux à présent ?
Pourquoi ?
Parce qu'elles étaient ouvertement anti-moldus. Cela faisait partie des choses qu'elle ne comprenait pas dans le monde sorcier.
Pourquoi ?
Parce qu'elle croyait à la cohabitation entre ces deux mondes. Elle ne voulait pas de deux mondes. Juste une Unité. Un. Frères humains.
Utopie.
Sans doute.
Mais elle l'espérait.
Pourquoi ?
À vrai dire, elle ne le savait pas vraiment. Elle savait juste qu'elle y croyait. Qu'elle voulait y croire.

Oui, des vies étaient en jeu. C'était vrai.
Alors elle s'avança vers les deux filles, la tête haute, pour une fois.
Et elle dit d'une voix claire, articulée, mais en ne cachant pas son sarcasme :
« Mmh, un atelier lecture ? Ou bien un club débats ? Vous vous préparez à une future carrière en politique ? Si c'est le cas, vous n'aurez pas ma voix ! »
Elle saisit le journal, le secoua pour le tenir droit.
Elle vit le titre contenant les mots Sorciers et Monstres côte à côte.
Oxymore.
Milices ?
Je…
Confusion.
Elle eut envie de déchirer ce morceau de papier, mais se contint. Elle n'avait plus le choix à présent, elle s'était sûrement engagée dans un combat de mots. Un combat à mort, car si elle échouait, elle serait profondément triste.
Monstres. Sorciers.
Pourquoi ?
Elle eut encore plus envie d'être virulente. Parce qu'elle n'aimait pas non plus cette manchette. Certainement pour des raisons différentes de celles des deux Serpentard. Mais elle discutera des heures, s'il le fallait. Il fallait gagner.

@Malya Crown, à ton tour
Dîtes-moi si vous voyez des incohérences dans mon post.
Mots en gras : allusion à la Ballade des pendus de François Villon, poème que je trouve très beau et émouvant.

Naturellement, Malya ne comprenait pas ce qui se passait autour d'elle. Elle ne comprenait pas dans quelle histoire elle venait de s'immiscer. À entendre le mot politique, elle comprit néanmoins qu'elle n'avait, justement, pas le droit de comprendre. Et le verbe comprendre La fatiguait, en ce moment. Ce verbe comprendre qui revenait sans cesse, invariablement. Le plus souvent accompagné de sa négation, d'ailleurs.

Ce jour-là, elle était donc fatiguée, par un verbe, par des négations, par des nuits sans sommeil et par la vie.

Mais qu'est-ce qu'il a, le caleçon de Merlin ?
Elle n'avait pas le droit de savoir. Si ces parents ne le voulaient pas, elle n'allait pas forcer la donne et demander à droite à gauche pour obtenir des informations...

Un atelier lecture ? De la politique ? Mais de quoi elle parle, elle ?
Bâiller. Ne pas s'endormir, de préférence. Quoique, ce serait bien, de dormir, pour une fois. Si seulement...
Laisse mes parents, toi, par contre.

Tout se mélangeait. Répondre, avant qu'il n'y en ait davantage encore.
Démêler les mots.
- Moi non plus, je ne sais pas où sont mes parents, ça tombe bien. Si la vie de l'un d'eux était en jeu, ma voisine me l'aurait dit. J'espère qu'ils vont bien, c'est tout.

Se tourner vers l'autre fille.
- Désolée, mais je n'ai absolument rien compris. Les magazines moldus, je n'aime pas ça. J'en ai assez vu. Et la politique, j'y comprends rien et je ne veux pas comprendre. Donc pas de politique pour moi, merci mais je passe mon tour.

Pas d'analyse, le cerveau de Malya demandait une pause.
Incompréhension.
Tristesse.
Fatigue.
Désespoir.

Vraiment désolée pour le retard, ce n'était pas prévu... Je ne sais même plus qui doit prendre la suite

Tandis que la Serpentard qui me faisait face se lève pour disparaître sans ajouter un mot, je ne peux m’empêcher de réagir à la provocation de la rouquine rouge et or. Elle ne manque pas de culot celle-ci,et puis « atelier lecture », c’est qu’elle se croit drôle peut être ? Piquée à vif je la toise, je ne supporte pas ce genre de réaction, je ne vois pas où est le mal de s’inquiéter pour sa famille. Après tout, pourquoi serait-ce aux sorciers de se cacher tandis que les moldus pourraient tous nous abattre sans sourciller ? Protégeons les nés-moldus mais laissons mourir ceux qui ont une baguette pour se défendre ? C’est tout simplement débile.

Dédaigneuse comme je le sais l’être, je n’ai aucun intérêt à être gentille et compréhensive auprès de ces gens là si eux même ne peuvent pas faire preuve d’empathie. Encore une qui me rappelle le Piaf, Elena Corbeau, toujours bon à jouer les victimes mais incapable d’assumer leur responsabilité de bourreau.

- Je ne sais pas si es prête à débattre de quoi que ce soit vois tu, à ta place j’irais faire un tour au club de antipathiques ou encore des incohérents de services. Tu sais ceux qui pleurent comme des bébés de la discrimination par les sang-pur, « Ouin à l’école ont l’a traité de sang de bourbe ». Mais ce sont les même qui n’hésitent pas à tuer les sorciers parce qu’ils sont différents. J’en ai marre d’avoir peur pour ma famille !

C’est plus fort que la dernière phrase, se mélange avec un début de larmes et ma voix devient chevrotante, subissant mes émotions encore trop violentes pour moi. Encore électrisée par cette provocation, je me tourne vers la Serpentard qui partage le même banc que moi. Son détachement l’horrifie, comment peut on rester autant de marbre face à une situation actuelle pareille ? Si je l’envie d’une certaine manière, elle m'agace tout autant. Que lui fait il pour qu’elle réalise la gravité des choses ? C’est trop facile de passer son tour alors que notre avenir se joue dehors.

Et puis comment se fait il qu’elle ait vu des magazines moldus, une née moldue ne parlerait pas comme ça de ce genre de chose et ne m’aurait pas laissé parler comme ça. Qui est elle au juste ?

@Helen McKemmish @Malya Crown et désolée pour le retard

LÀ OÙ JE NE PEUX PLUS BOUGER.


Je sais pas. Je sais plus.
Je ne sais pas ce que je fais ici, à provoquer des Autres que je ne veux pas connaître.
Je ne sais pas pourquoi je suis encore debout.
J'sais juste Rien.
Rien. J'en rêve tous les Jours.
Toutes les Nuits.



Un Venin, oui. Un poison qui me ronge de l'intérieur, qui me consume.
Je brûle, Vous ne le voyez pas ?
Et Il me paralyse. Je n'ai rien à faire Ici, chez les Sorciers, ni Là-bas, chez les Moldus. Alors, je reste Ici. Sans m'y mêler de quelque manière. J'suis miscible à Rien. Qu'à Lui.

Mes yeux s'embuent de Larmes de Dépit mélangées à Celles de Honte. Les regards me pèsent. Je préférerai que Tous soit aveugle. Que mes Sens arrêtent de me posséder. Ne pas en posséder. Que le Venin les engourdissent. Mais s'Il le faisait, ce ne serait pas un Poison, mais une Potion bénéfique.

Je pourrais reculer. Je pourrais partir. Mais le Peu d'Orgueil qu'il me reste m'en empêche. Drôle. On pourrait presque en rire.

- Et toi, tu crois que c'est facile, de ne pas pouvoir communiquer avec ta Famille ? De ne tout simplement plus La voir ? D'être coupée d'Elle ? Vous ne comprenez donc pas qu'il est pire d'être tiraillée entre deux Mondes opposés ? On est des Bâtards, Nous qui sommes Nés au mauvais Endroit, dans la mauvais Famille !






- Vous savez rien de ce que je vis.



Et mes Pieds, Eux, sont toujours encrés au Sol. Décidément, je ne suis jamais à ma Place. Je ne l'ai jamais été.

^*OS pas encore posté
@Malya Crown, je pense que c'est à ton tour

Une pause. Ce pauvre cerveau voulait une pause !
J'ai mal à la tête.

Répondre à tout. Ce qui était adressé à Malya, et ce qui ne l'était pas. Elle se sentait concernée, attaquée, oubliée.

- Moi, je sais ce que ça fait. C'est pas drôle. Je sais ce que je vis en ce moment. J'ai pas vu mes parents pendant plus d'un an, un an ! Je veux juste revoir ma famille. Et oublier ces histoires de sorciers et de sang de sorciers. Que les moldus restent chez eux et nous laissent tranquille, et c'est tout.

Baisser la voix. Que c'était fatigant, de parler aux gens. Surtout quand les gens criaient.
- On peut parler moins fort ? J'ai mal à la tête...

Les nés-moldus, des bâtards ? Non, ils étaient des sorciers. Seulement, ils devaient arrêter de défendre les moldus. Nés au mauvais endroit ? Oui, nés parmi des moldus, quelle horreur. Heureusement, un jour, ils avaient eu la chance de recevoir un hibou les invitant dans un autres mondes. Les éloignant de la part sombre du monde. Les moldus étaient et resteraient de mauvaises personnes. Jamais ils ne deviendraient des gens bien. Jamais. Ils l'avaient dit eux-mêmes.

Message clair comme de l'eau de roche.

- Et tu ne sais rien de ce que j'ai vécu.

Quel retard ! J'en suis profondément désolæ... @Charlotte Lewis, c'est visiblement à toi