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28 juin 2020, 17:13
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
19 mai 2045
Petit-déjeuner
La Grande Salle
Avec @Daisy McGuyer



Tap tap !
Le bout de ses doigts martèle la table. Au début sans rythme aucun, de façon désordonnée, en harmonie avec son humeur. Celle-ci n'est pas au beau fixe, quoique elle ne soit pas non plus à l'orage. Un peu sombre, sans doute, comme un ciel couvert. Elle est boudeuse. En manque. Elle soupire, elle contemple le bois foncé sous son nez, elle se pose des questions, se demande quoi faire, comment faire. L'adolescente réfléchit intensément, un peu déçue par ses maigres capacités à trouver une solution à son problème.

Tap tap !
Tapoter cette table n'est pas forcément d'une grande aide. Ça se saurait sans doute, sinon. Mais elle n'a rien de mieux à faire, alors elle continue. Au final, elle est plus concentrée sur la mélodie qu'elle crée que sur la clé de son casse-tête, car c'est bien en train de lui casser la tête. Les pulsations contre ses tempes ne l'aident pas à résoudre ce cas, pas plus que la douleur qui commence à naître dans son crâne.

Tap tap ! Tap ! Tap tap tap !
C'est joli, ce qu'elle fait. Enfin, c'est sans doute parce elle est toute concentrée sur le bruit qu'elle trouve très agréables les notes musicales que ses longs doigts fins et pâles produisent sur le meuble de couleur sombre. Les deux teintes forment un contraste qui ajoute à la beauté de la chose.
Un sourire naquit sur ses lèvres, elle accélère le tempo, puis ralentit la mesure, recommence à aller plus vite. La note finale jaillit quand son poing s'abat soudain sur le bois. Fort. Boum !

Le sourire ne quitte pas ses lèvres. Elle lève les yeux pour voir si quelqu'un d'autre à saisi la beauté des sons. Personne ne s'occupe d'elle. Personne ne l'a regarde. Personne n'a entendu ou n'a compris ce qu'elle faisait. Elle est déçue, déçue par ces gens. Il n'est pas possible que personne n'ai rien entendu ! Quelqu'un, quelqu'un sûrement doit avoir discerné les notes. Elle cherche frénétiquement, observe l'amas d'élèves dont regorge la salle, à la recherche, d'un, d'un seul. Un seul suffirait.
Mais au final, ce qu'elle trouve n'a rien à voir avec ce qu'elle cherche. Ce qu'elle cherche actuellement. Parce que la solution à son problème d'une minute plus tôt, elle l'a, un peu plus loin. Elle se lève, ramasse ses affaires à la va-vite et s'approche quasiment en courant — en dérapant — de sa sauveuse.
Une fille. Surement de son année, de sa maison. La peau marron comme le chocolat au lait. Son regard se perd, alors qu'un souvenir lui revient. J'ai croisé une fille, avec un teint comme toi. Dans la Grande Salle aussi. Je lui ai appris à dessiner. Elle avait le même nom de famille que moi, qu'elle lui dit dans sa tête. Ça ne va sans doute pas l'intéresser, c'est pourquoi elle n'a pas ouvert la bouche pour le lui dire. De toute manière, ce n'est pas ce qui l'intéresse. L'objet de sa curiosité, de son envie, c'est plutôt les bonbons jaunes que l'autre a devant elle. Des sorbets citron. Il n'en reste plus que quinze à la jeune Bailey. Quinze ! Quinze misérables petits délicieux et tentants sorbets citron ! C'est pas beaucoup, comparé au trois kilos emportés. Elle s'est rationnée, vers la fin. Mais le fait est qu'il était déjà trop tard. Elle n'en a pas pris depuis la semaine dernière. Elle fait durer au maximum, le plus possible pour qu'elle en ait pour le voyage de retour. Si voyage de retour il y a. Elle n'a pas pu retourner chez elle pour Pâques, peut-être que cet été non plus. Elle espère bien que non. Elle a un petit frère à rencontrer. Un stock à refaire.
Elle fixe les friandises avec convoitise. Essaie de ne pas baver, ni rien de trop bizarre.

B'jour, tu vas bien ? Tu peux m'donner tes sorbets citron s'te plait, j'peux te passer des bonbons en échange, tout ce que tu veux.

Elle fronce un peu les sourcils. Elle a parlé vite, très vite, en mâchant ses mots. Quasiment incompréhensible, même pour elle. Et à son ton, ça sonne plus comme «je veux tes bonbons, tu vas me les donner, t'as pas le choix, merci, au revoir !». Elle fait un grand sourire qui dévoile ses dents pour compenser. En cet instant, la deuxième année doit sans doute ressembler au chat du Cheshire ou alors au Joker. Non, plutôt à Jim Carrey dans The Mask ! Splendide ! Enfin, elle est un peu flippante, quoi. C'est pas gagné, cette histoire.
Dernière modification par Katherine Bailey le 05 sept. 2020, 11:32, modifié 1 fois.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

29 juin 2020, 17:52
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
« Une portion de bacon, un peu d'oeufs brouillés, un peu de haricots blancs à la sauce tomate… ouais, non… plutôt une portion de pommes de terre rissolées ! » C’est ainsi que Daisy se retrouva avec une bonne portion d'oeufs et de pommes de terre rissolées dans son assiette, qu’elle termina de bon coeur et avec gourmandise.

7h00 était l’heure préférée de cette jeune gryffondor, qui pouvait goûter les mets les plus délicieux que Poudlard avait à offrir. Elle ne comprenait tout bonnement pas les gens qui n’avaient pas, ou peu, d’appétit, ou ceux qui osaient rechigner devant cette délicieuse nourriture, alors que chez eux, ils devaient manger comme de pauvres paysans…

Enfin bref, ce n’était absolument pas le cas de Daisy McGuyer, qui aimait la nourriture autant que sa famille, ce qui n’est pas insignifiant. Mais, ce qu’elle préférait dans la nourriture, c’était les mets sucrés. Elle en raffolait tout bonnement, elle pourrait faire un repas de gâteaux, et terminer par un petit bonbon pour la digestion.

Et justement, aujourd’hui, était un bon jour, puisqu’il y avait des sorbets au citron. Daisy ne se fit pas prier et empocha une bonne quinzaine de bonbons d’une poignée de main. Trouvant, qu’il n’y en avait pas assez, elle prit une autre bonne poignée et la glissa discrètement dans son sac. Et pour faire bonne mesure, elle prit le dernier sorbet au citron qui trônait seul, au milieu de l’assiette creuse, en or, car il lui faisait de la peine.

Elle était justement en train de se délecter de ce doux goût sucré et acidulé, profitant de toute la saveur du citron jaune, avec une petite pointe d'un je ne sais quoi qui rendait le sorbet au citron meilleur. Quand, soudain, une fille brune venue de nulle part, qui semblait légèrement essoufflée, débarqua en lui demandant un de ses bonbons. Daisy toisa cette fille, dont la tête ne lui était pas entièrement inconnue, qui arborait un sourire effrayant. Enfin, il n'était pas entièrement effrayant, plutôt inquiétant, voire dérangeant ou bizarre ou étrange. Bref, on ne pouvait associer le mot gentil ou chaleureux à ce sourire. « Elle pense sans doute que cela la rend sympathique...» songea la gryffondor sceptique. Mais, elle réfléchit à la proposition de la brune. Enfin, elle réfléchit à l'ordre caché de la brune, et lui dit d'un ton autoritaire qui ne subirait aucune réponse négative :


« Montres-moi tes bonbons avant, et s’ils sont bons, j’te passerai p’têtre UN de MES sorbets au citron.»

Mais, au fond d'elle, Daisy savait qu'il y avait peu de chances que cette fille possède des chocogrenouilles. Parce qu'elle accepterait uniquement que ces délicieuses friandises chocolatées, rien de moins. Et si elle en avait, eh bien, ce serait le jour de chance de cette brune. Parce que, d'habitude, Daisy McGuyer n'est absolument pas prêteuse...


@Katherine Bailey
Dernière modification par Daisy McGuyer le 13 déc. 2020, 10:01, modifié 2 fois.

Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP

03 juil. 2020, 15:14
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
L'adolescente ne s'attend pas à ce que l'autre lui réponde de façon presque... autoritaire ? Elle lui propose de lui en donner un un seul, mais elle veut ma mort ?! à condition qu'elle lui montre avant ses bonbons. Elle est choquée. Cette fille essaie de l'entuber ! Toutes les friandises qu'elle possède valent bien — et même largement — une vingtaine de sorbets citron. Au niveau du prix, elle est même très au dessus. Cette fille croit vraiment qu'elle va accepter ? En même temps, si je veux des sorbets... Non ! De toute manière, ce n'est pas un malheureux bonbon qui va changer quoi que ce soit à son manque. Une quinzaine, à la rigueur. Elle se fout de moi, celle-là !
Elle lui lance un regard noir, ouvre sa besace et en sort un sac en plastique rempli à ras bord de friandises, allant de la chocogrenouille au crapaud à la menthe, en passant par les gnomes au poivre et les dragées surprises de Bertie Crochue. Elle a même deux-trois patacitrouilles au fond, ainsi qu'une tablette de chocolat. Elle montre tout ça à sa camarade, histoire que celle-ci voie bien que ce qu'elle propose est clairement de bonne qualité.

Si t'essaies d'm'entourlouper, c'est mal barré. J'te donne, dix chocogrenouilles, contre dix sorbets citron. C'est raisonnable et crois-moi, niveau oseille, j'y perds grandement. Alors ?

Elle range tout dans sa besace et croise les bras en attendant que l'autre daigne accepter son offre. La gamine de treize ans n'est pas prête à négocier, sauf si en donnant plus, elle a tous les sorbets de la fille. Mais elle ne baissera pas ses exigences. Dix, c'est le minimum. Pour tenir jusqu'au train, dèjà. Dix, plus les quinze qui lui reste, ça fait vingt-cinq. Si elle marchande encore une vingtaine de sorbets avec d'autres personnes, elle a la possibilité d'en avoir au moins deux par jour jusqu'au voyage du retour. Un le matin, l'autre le soir avant de se coucher. Pour faire de beaux rêves. Et si elle est douée dans ses échanges, elle pourrait même en avoir en plus pour le train. Peut-être pas une trentaine, mais dix, ce serait bien. Et elle en garderait deux pour le retour en voiture. Et une fois à la maison, pas de quartier ! Elle aura même droit à ses confitures/yaourt au citron ! Pour une fois, elle a hâte de revenir. Pour mon p'tit frère aussi, hein. Le petit morpion doit naître dans deux jours, si elle se rappelle bien ce que lui a dit sa mère dans sa dernière lettre. Elle aurait aimé accompagner ses parents à l'hôpital, comme elle l'a fait pour la naissance de Chan, mais il lui semble qu'il soit impossible de sortir du château en dehors des vacances, et encore, celles de Pâques ont été annulées. Elle prie pour que ça ne soit pas le cas cet été. Je veux le voir, moi ! Le petit marmot. Il aura forcément les cheveux noirs, mais est-ce qu'il aura les yeux bleus, comme Chan et elle ? Sera-t-il aussi pâle qu'eux deux et leur père, ou plus comme leur mère ? Combien de fois par jour devra-t-elle lui changer sa couche ? Ça, je préfère ne pas savoir. Elle fait une mimique écœurée. Elle n'y a pas pensé avant, à ça. Et elle aurait préféré que ça ne lui vienne jamais à l'esprit. Erk !

Elle serre son sac bien fort contre elle, au cas où la fille voudrait le lui arracher pour lui voler ses friandises. Peut-être qu'elle ne le fera pas, mais la deuxième année préfère être prudente. Un peu moins de deux ans plus tôt, elle aurait été capable de ce genre de choses. Et sans aucun problème.
L'autre n'a pas l'air d'être ce genre de personne, mais après tout, elle a déjà tenté de l'arnaquer, alors elle préfère se méfier. Elle la fixe d'un air suspicieux, guettant le moindre geste louche de sa part. Si elle essaie quoi que ce soit, je l'envoie au tapis, et fissa. Elle n'est pas là pour rigoler ou pour se faire détrousser, non plus. Surtout qu'il y a dans ses affaires des choses auxquelles elle tient tout particulièrement. Son carnet à dessins. Son traité de botanique. Son bonnet noir. Et son herbier. Hors de question de lui laisser tout ça. De même que ses livres de cours, parce qu'elle en a besoin et aussi ceux empruntés à la Bibliothèque, parce qu'elle n'a pas envie de se faire passer un savon par le bibliothécaire. En même temps, qui a envie de se faire passer des savons, sérieux ? Elle réfléchit et son regard s'illumine. Ceux qui ne sont pas propres ! Intérieurement, elle est pliée en deux par son jeu de mot débile. Elle a déjà fait mieux, mais c'est tellement idiot qu'elle doit se retenir de rire. L'autre la prendrait pour une folle. Ou une attardée.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

04 juil. 2020, 23:11
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
Daisy était persuadée que la brune n’avait aucun moyen de négociation et qu’elle pourrait garder ses sorbets aux citrons tranquillement. Elle ne s’attendait absolument pas à découvrir autant de bonbons dans ce sac, autant de merveilleuses friandises qui semblaient l’appeler, telles des sirènes attirant les marins. Elle déglutit, songeant aux sucres croquants sous ses dents et aux saveurs fruitées.

La gryffondor arracha difficilement ses yeux de la besace, qu’elle s’était imaginée voler, pour profiter de tous les bonbons sans compromis, mais la brune ne semblait pas vouloir lâcher son sac. Elle plongea ses yeux bruns dans les yeux de la brune, et se mit à réfléchir.

Il était clair, que la brune perdait au change, les bonbons qu’elle possédaient, notamment les chocogrenouilles valaient beaucoup plus cher que les sorbets au citron, que peu de gens aimaient à cause de leur goût trop acidulé. Tandis qu’elle réfléchissait, la brune fit une mimique bizarre avec sa bouche.

Peut-être pensait-elle que Daisy prenait trop de temps à répondre ? Peut-être allait-elle agir et lui voler ses bonbons, sans lui demander son avis ? Peut-être allait-elle se mettre à pleurer ?

Daisy préférait vraiment éviter une scène qui attirerait tous les regards sur elle, et où la gryffondor passerait inévitablement pour la méchante qui fait pleurer ses camarades. Anxieuse qu’un tel scénario se produise, elle regarda rapidement autour d’elle. La salle était remplie, il y avait même deux professeurs. Donc, en plus, elle risquerait de se prendre un bon savon devant tout le monde. « Bonjour la honte » songea la gryffondor.


« Bon j’accepte de négocier...» dit-elle avec un soupir. Elle prit son sac, le posa sur ses genoux, plongea sa main à l’intérieur et y prit une bonne poignée de sorbets aux citrons.

« Là, je pense que ça devrait suffire non ? En échange je veux 10 chocogrenouilles et 3 patacitrouilles. Et pleure pas, merci ! » Dit-elle en jugeant la brune du regard pour voir si elle refuserait. Daisy espérait sincèrement qu’elle n’allait pas refuser, elle compta rapidement les sorbets aux citrons dans sa main, et en dénombra une bonne dizaine. Puis, elle regarda avec envie les chocogrenouilles, et elle décida de prendre une autre poignée de sorbets au citron, de sa main et libre. Et regarda la brune d’un air entendu.

« Et je veux aussi des dragées surprises, merci ! »

Daisy ne tendit pas ses mains avec les bonbons, elle les garda près de sa poitrine, attendant que la brune lui donne les bonbons souhaités avant. Après tout, elle n’était pas née de la dernière pluie, elle connaissait beaucoup trop d’histoires, où les gens sympas se faisaient avoir.

Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP

06 juil. 2020, 15:15
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
Il lui semble que ça proposition n'est pas tombée dans l’œil d'une aveugle. Je crois que c'est pas ça, la bonne expression. L'autre fille a l'air de réfléchir sérieusement à cet échange. En même temps, il aurait fallu qu'elle soit folle pour refuser. Ou aveugle, justement. Ou alors, qu'elle n'aime pas le chocolat. Ce qui est complètement impossible. Des personnes qui aiment pas le chocolat, ça existe pas.
L'adolescente prend un air fanfaron, très sûre d'elle, elle sait qu'elle va les avoir, ses riandises. Elle n'en relâche pas moins le sac, entortillant carrément ses doigts dans la bandoulière pour plus de sureté. Elle n'est pas parano, mais elle n'est pas non plus naïve. Et je tiens à mes sorbets. L'image de l'un d'eux fondant sous sa lange l'a fait saliver d'avance.
Elle n'a pas l'habitude de transporter autant de bonbons dans son sac. Généralement, tout est caché sous son lit. Elle s'est assurée que même les filles du dortoir n'en sachent rien. Elle s'est pourtant décidée à trouver un endroit plus sûr à son butin. Elle ne pense pas que ses copiaules soient des voleuses ou des fouineuses, mais sait-on jamais. Pour la planque, elle a pensé à la salle sur Demande. Elle était censée s'y rendre juste après le repas. Elle se dit que finalement, elle n'aura peut-être pas à y aller si son sac en plastique est beaucoup moins rempli. Ça ne vaut pas le coup si elle a peu à mettre. Surtout que si elle continue ses échanges, elle va devoir très souvent s'y rendre pour aller chercher le sac, le ramener. Pas que ça la dérange, mais si elle y va trop souvent, certains risquent de se douter de quelque chose. Autant tout remettre à sa place toute à l'heure. Elle n'est pas confiante à l'idée de se balader avec tout ça toute la journée.
La fille accepte. Personne ne peut résister aux chocogrenouilles ! Enfin, elle, si, parce qu'elle préfère les sorbets. On va dire que je suis l'exception qui confirme la règle.
Elle écarquille les yeux en voyant la poignée que lui présente sa camarade. Sur qu'il y en a plus que les dix demandés ! Elle écoute à peine ce qu'elle lui dit ensuite, cherche machinalement les friandises nécessaires à la transaction. La dernière phrase la fait pourtant tiquer. Elle penche la tête sur le côté, fronce les sourcils.

Mais... Bah, pourquoi j'pleurerais ? demande-t-elle, sincèrement étonnée.

Peut-être de joie, en voyant cette ribambelle de jolis petits sorbets. Elle secoue la tête, ne cherche pas à comprendre. Ce n'est pas le plus important. Les chocogrenouilles sont faciles à trouver. Pour les patacitrouilles, elle est obligée de farfouiller plus longuement, tout en surveillant l'autre du coin de l’œil pour anticiper tout mouvement suspect. Enfin, elle met la main sur les trois friandises. Ses dernières. Après, j'en ai plus.
Elle se tourne vers l'autre brune à la peau chocolat au lait miam ! et manque de baver en voyant que celle-ci ajoute une nouvelle poignée de sorbets citron. Oh. Mon. Dieu. Ce n'est pas possible, elle est dans un rêve. Un merveilleux rêve. Faites que je ne me réveille pas ! Elle récupère un sachet de dragées que la fille réclame.
Son rêve éclate un peu en voyant que sa camarade se méfie et garde les bonbons jaunes contre elle. Bah, je me suis méfiée aussi. Et elle est toujours sur ses gardes. Elle réfléchit.

Mmm... J'pose tout là. (Elle désigne la partie gauche de la table, à côté de l'assiette de la fille.) Et toi tu poses là. (Montre la partie droite.) OK dac ?

Elle n'attend pas la réponse et lâche quasiment son chargement sur la table. Elle attend ensuite en sautillant comme une surexcitée, impatiente de recevoir sa part. Pour être sûre que l'autre soit convaincue, elle ajoute une chocogrenouille sur la pile qu'elle lui a faite. Elle aime bien les chocos, mais elle veut bien faire des sacrifices. Surtout qu'elle a eu plus que ce qu'elle n'espérait. Et puis, il lui en reste encore assez pour d'autres échanges. Bien assez. Si elle fait de bonnes affaires, elle en aura encore plus qu'escompté. Et je pourrais peut-être en manger trois par jour ! Matin, midi et soir. L'aubaine. Un grand sourire étire ses lèvres.

C'était un plaisir de faire affaire avec toi ! C'est quoi, ton nom ?

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Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

08 juil. 2020, 23:32
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
« Bah, tu faisais une tête bizarre, c’est pour ça que j’ai cru que t’allait pleurer. À part si tu parles toute seule dans ta tête...» répondit la gryffondor en repensant à la mimique de la brune. Mais, cela fut vite oublié quand l’autre fille déposa à ses côtés tous les bonbons qu’elle avait demandés. Elle déposa rapidement les sorbets citron, à la droite de son assiette près de la brune. Et elle prit avec gourmandise, les yeux brillants, une chocogrenouille, qu’elle ouvrit rapidement. Elle commença par la tête, car elle adorait voir le corps de la grenouille bougé sans sa tête, et ensuite en deux coups de dents, elle avait déjà avalé sa chocogrenouille et regarda la carte qu’elle avait obtenue :

« Gwendoline la folle, j’lai déjà.» dit-elle la bouche pleine, en déposant la carte vers la brune, si cette dernière voulait la garder. Puis, elle se pencha à nouveau sur ses bonbons et hésita entre des dragées surprises et une patacitrouille. Finalement, elle choisit les dragées surprises, décidant de conserver les patacitrouilles, car elle n’en trouverait pas avant de rentrer chez elle, cet été. Elle regretta rapidement son choix, quand elle tomba sur une dragée goût poussière. Elle regarda autour d’elle, prit un mouchoir et recracha la dragée qui venait d’offenser ses papilles.

Puis, se souvenant de la brune à ses côtés, qui venait de lui poser une question, elle se tourna vers elle, avec un sourire d’excuse :


« C’était goût poussière, je pouvais pas avaler ça. Et sinon je m’appelle Daisy McGuyer et toi ? » Demanda-t-elle, en s’écartant, pour laisser une place à la brune, si celle-ci se décidait à s’asseoir pour entamer une conversation.

Puis, elle se pencha à nouveau sur ses bonbons, et décida de manger une patacitrouille, parce que la tentation était trop forte. Elle ne regretta pas, lorsqu’elle sentit le goût sucré de la citrouille fondre sur sa langue, elle savoura tranquillement la confiserie. Oubliant durant un court instant la brune à ses côtés. Elle s’essuya rapidement sa bouche tâchée de chocolat et de sucre collant, avec sa manche, avant de regarder à nouveau la brune :


« Je suis à gryffondor, toi aussi ? Parce que ta tête me dit un truc, on dirait que je t’ai déjà vu quelque part...» dit-elle plissant les yeux, réfléchissant aux endroits possibles où elle aurait pu croiser cette brune, aux yeux bleus. C’était sans doute, en cours, qu’elle avait vu la fille, après tout, cette dernière ne semblait pas plus âgée que Daisy. Puis, en attendant que l’autre lui réponde, elle rangea ses bonbons dans son sac et laissa sur la table, le paquet de dragées surprises. Après tout, ça occuperait sa bouche et éviterait qu’elle ne mange toutes ses friandises d’un coup, ce qui risquait fort de l’emmener à l’infirmerie à cause d’une crise de foie.

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3e année RP

10 juil. 2020, 15:20
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
Elle n'a donc pas dû masquer assez son rire. Si cette fille l'a prit pour une future crise de larmes, il va falloir qu'elle se mette à jour dans les expressions faciales. La fille et elle-même. Ou l'une ou l'autre. Enfin bref.

Évidemment, que j'me parle dans ma tête.

Si elle ne se faisait pas déjà les questions et les réponses dans son esprit, ce qui sortirait de sa bouche n'aurait ni queue ni tête, serait potentiellement offensant ou inapproprié. Alors heureusement qu'elle le fait. Déjà qu'elle n'a pas beaucoup d'amis, il vaut mieux ne pas risquer d'en avoir encore moins ou pas du tout. Ça serait pas cool.
L'autre dépose les sorbets là où elle l'a indiqué. Bien. Elle se jette dessus sans cérémonie. Prend tout dans ses mains, avant d'observer les bonbons avec émerveillement. Elle les range ensuite à contrecœur avec ses autres friandises. Si ça ne tenait qu'à elle, tout serait déjà au fond de son estomac. Mais elle n'a pas abandonné ces chocogrenouilles, ses patacitrouilles et ses dragées surprises pour se retrouver avec une indigestion et plus de sorbets du tout. Il faut qu'elle économise, elle se l'est déjà assez répété tout au long de l'année sans succès, elle espère que cette fois-ci, ça va bien rentrer dans sa petite tête de mûle.
Elle tourne la tête vers la fille. Il manque déjà une choco et elle lui tent une carte. Elle hésite, avant de la prendre. Elle réfléchit quelques secondes.

Je l'ai aussi. Plusieurs fois. Mais merci. Ça s'ra pour mon frère.

Pas pour Chan. L'autre. Celui qui n'est pas encore né et dont elle attend avec impatience la venue. Les bébés ont souvent des machins qui pendent au-dessus de leur lit. Je sais plus comment ça s'appelle, ces trucs qui pendouillent. En tout cas, elle lui en fera un de ces machins avec des cartes de chocogrenouilles. Sûr que ce sera grandiose. Elle lui en mettra des belles, bien sûr. Sirius Black, Merlin, Dumbledore, Harry Potter et toute la clique. Il va être gâté. Elle s'en doute bien. Peu de bébés ont dû avoir ce genre de choses.
Il lui semble que sa camarade n'est pas plus douée avec les dragées qu'avec les cartes de chocogrenouilles. Elle grimace en entendant le nom du goût. Poussière ? Quelle horreur. Cette fille dit qu'elle s'appelle Daisy McGuyer. La deuxième année hoche la tête.

Enchantée Daisy. Moi, c'est Katherine Bailey.

Ce fut au tour d'une patacitrouille d'être mangée par Daisy. Je suppose qu'elle teste la marchandise. Pour le goût poussière et la carte en double, ce n'est pas sa faute, elle ne pouvait pas savoir et elle espère que sa camarade le sait.
La patacitrouille semble bonne. C'est déjà ça. En même temps, il y avait peu de chances pour que ce soit mauvais, à part si la friandise avait eu le malheur d'atterrir dans de la bile d'éruptif. Mais comme la gamine n'a rien laissé trainer dans de la bile, de quelque animal que ce soit, c'est forcément bon. Ou alors, elle a franchement pas de chance, celle-là. Ce serait vraiment... pas de chance, quoi.
Je ne sais pas si elle est malchanceuse, mais en tout cas, elle ferait bien de se débarbouiller. Daisy a du chocolat partout autour de la bouche. La jeune fille retient un sourire devant ce spectacle, attendant que sa compagne aie fini de tout essuyer. Elle est marrante. Enfin, elle n'a pas une tête marrante ni ne fait des blagues et tout et tout, mais l'anglaise l'a trouve quand même tordante. Elle l'aime bien. Certes, elle a essayé de lui faire un coup de Trafalgar, mais qui n'aurait pas tenté ? Même elle, aurait essayé, à sa place.
Daisy lui demande si elle est à Gryffondor. Apparemment, la tête de la Bailey lui dit quelque chose. Cette dernière à la même impression. Elle doit l'avoir vue en cours et dans leur Maison, parce qu'elle ne se souvient pas de lui avoir parlé avant aujourd'hui.

Oui, j'suis de Gryffondor. En deuxième année. On a dû s'croiser en salle co' et en classe, j'imagine.

Elle s'assit à la table, près de l'assiette de sa compagne. Elle envisage de lui chiper un bout de frite, mais se ravise. Ce n'est pas correct. Et puis, elle préfère éviter les microbes. Pas que Daisy ait l'air malade, mais la brune est quand même un poil maniaque. Pas beaucoup. Un riquiqui peu. Tellement peu, qu'on pourrait confondre avec de la prudence. Oui, voilà, c'est de la prudence ! Je suis pas maniaque, moi !

T'as des frères et sœurs ?

Autant engager la conversation, non ?

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
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#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

16 juil. 2020, 11:26
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
Ah donc, elle est chez les rouge et or aussi et en deuxième année, c’est pour cela que sa tête lui disait quelque chose. Elle l’avait sans doute regardé plusieurs fois intrigué par ces cernes sous les yeux de la brune ou par son style vestimentaire. En effet, c’était assez rare de voir des élèves avec d’aussi grand t-shirt que la brune portait en dehors des cours. Par ailleurs, Katherine avait une voix différente, peut-être s’était-elle retournée en l’entendant parler. En plus, la brune était presque aussi grande qu’elle. Dans tous les cas, elle ne passait pas inaperçue. Après quelques minutes de silence, où elle avait mangé une autre dragée goût cerise, elle finit par répondre à la question de la brune :

« Si, j’ai une grande soeur, Lisa, et un petit frère Elias. Je suis plus proche de mon petit frère, il est drôle, ma grande soeur se prend beaucoup trop au sérieux depuis qu’elle est entrée en 3e année et a pris la filière auror. Mais, bon elle se la crânait déjà.» Dit Daisy en mangeant une nouvelle dragée surprise goût citron.

« Et toi, tu as des frères et soeurs ? » demanda-t-elle en regardant la gryffondor. Se demandant quel genre de soeur pouvait être la brune. Peut-être était-elle la grande soeur autoritaire comme Lisa, qui voulait toujours avoir raison et semblait tout connaître. Peut-être était-elle la plus jeune, donc la plus douce et la plus gâtée, comme Élias. Ou peut-être était-elle aussi l’enfant du milieu comme Daisy. Celle qui passe inaperçue, car elle fait moins de vagues ? Ou peut-être n’était-elle rien de tout cela et était différente.

Tandis qu’elle réfléchissait au genre de soeur qu’était la brune, ses yeux se posèrent à nouveau sur ses cernes. « Qui donc possède des cernes aussi marqués quand il est jeune ? » songea la gryffondor perplexe et réellement curieuse de la raison. Mais, elle se demandait si c’était une question à poser dès le début. Peut-être devrait-elle attendre un peu, avant de poser cette question qui pouvait être embarrassante, si Katherine était née comme ça…


« Pourquoi t’as des cernes aussi gros ? » Voilà la question avait quitté ses lèvres avant qu’elle puisse réfléchir correctement. C’était maintenant trop tard pour faire marche arrière, peut-être devrait-elle faire diversion ? Mais, elle ne savait pas quoi dire. Ainsi, avec un sourire gênée, elle lui tendit son paquet de dragées surprises :

« En fait, tu en veux ? » Dit-elle en agitant le paquet sous les yeux cernés de la brune. Voilà, maintenant, elle ne pouvait pas faire abstraction de ces cernes. Elle espérait vraiment que la brune ne se vexerait pas et répondrait à cette question plutôt indiscrète.

Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP

26 juil. 2020, 16:21
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
Elle se laisse aller contre la table, son habituel air nonchalant au visage. Daisy met quelques temps à lui répondre, mais elle ne prend pas la peine de la relancer ou de faire mine d'être mal à l'aise pour l'obliger à dire quelque chose. Elle en profite pour examiner sous toutes les coutures les élèves qui passent devant elle. L'adolescente doit paraître bizarre, mais elle s'en moque comme de sa première couche pleine. Oh mon Dieu. Quelle horreur. Je vais gerber. Elle plaque sa main sur sa bouche et réprime un haut le cœur. Dégoûtée, elle tente de penser à quelque chose de moins... berk ! berk ! berk ! Elle en frissonne d'horreur et fait une petite grimace, avant de reprendre sa tête normale, histoire de donner le change. Le change. Changer. Se changer. Changer sa couche. Aaahhh ! Pourquoi il lui vient toujours ce genre d'association d'idées ? Elle se fait plus de mal qu'autre chose. Ça c'est clair. Ça lui fait penser qu'avec son petit frère, il y en aura, des couches à changer. Certes, ce n'est sans doute pas elle qui va le faire, mais tout de même, c'est un peu dégueu. Pour Chan, elle ne se souvient plus vraiment de comment ça se passait pour le changer, elle sera donc sans expérience là-dessus. Et je ne veux pas avoir d'expérience sur ça, merde ! Ce dernier mot l'achève et elle se prend la tête entre les mains.
Heureusement, sa camarade prend enfin la parole, ce qui éloigne ces pensées de ces... horreurs. Elle hoche la tête en faisant la moue rien qu'en imaginant avoir une grande sœur crâneuse. La jeune fille s'est sentie "comme une grande" au début de sa deuxième année à l'idée de ne plus être la petite nouvelle et d'avoir plus de connaissances que lesdits petits nouveaux, mais ça lui est passé au bout de quelques mois. Et puis, elle ne s'en est jamais vantée. Elle se sentait juste très fière et importante intérieurement.
Daisy lui retourne la question. Elle réfléchit quelques instants, se demandant quoi dire concernant Chan. Bah, que c'est un petit merdeux égoïste. Elle va peut-être devoir trouver mieux que ça. Elle se mordille la lèvre. Elle ne peut pas prétendre que tout va bien, mais elle ne va pas non plus se plaindre à voix haute, pleurer sur son sort ou elle ne sait quoi encore.

Elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que Daisy lui pose une nouvelle question. Elle écarquille les yeux. C'est direct. Franc et direct. Elle aime bien. La jeune fille ouvre la bouche, se prépare à répondre, est coupée dans son élan par la fille qui lui propose ses dragées. Elle hoche la tête, en prend une toute noire. Réglisse. Elle n'aime pas particulièrement, mais ça pourrait être pire.

Merci. (Sourire.) Alors... mes cernes ? Je suis un peu... insomniaque, disons. Je ne dors que cinq heures par nuit, parfois moins, depuis des mois. Du coup ça laisse des traces.

Des traces bien visibles. Elle ne peut s'empêcher de toucher les poches sous ses yeux, d'essayer de les aplatir avec ses doigts au vernis noir écaillé. Évidemment, ça ne marche pas, aussi arrête-t-elle avec un haussement d'épaules. Elle se gratte ensuite la tête, ébouriffant au passage sa courte tignasse.

Et du coup, j'ai deux frères. Un de six ans, Chan, qui est pourri gâté, manipulateur et qui me déteste. Et un autre qui va naître dans quelques jours. J'ai hâte ! Il va s'appeler Quinton. Katherine, Chan et Quinton. C'est marrant, les premières lettres de nos prénoms peuvent toutes faire le même son.

Elle se doute bien que c'est fait exprès. Mais le mieux, ça aurait été quelles fassent toutes exactement le même son. Chan se serait donc appelé... Chris ? Carl ? Carlito, peut-être ? Elle manque d'avoir un fou rire à l'évocation de ce dernier prénom. Ça serait vraiment très ridicule sur son frère. Et maintenant, elle ne peut s'empêcher de se l'imaginer avec un chapeau mexicain et une petite moustache. Quelle horreur !

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

09 août 2020, 23:09
Est-ce un ordre ?  ft. Daisy McGuyer 
Daisy fixa la brune en penchant la tête, se demandant bien comment elle pouvait tenir en dormant si peu. Elle essaya de s’imaginer dans la situation de la brune, mais se dit que cela lui serait impossible, si elle n’avait pas minimum huit heures de sommeil, jamais, elle ne pourrait assumer la journée suivante. Puis, une idée lui effleura l’esprit et elle la partagea avec sa camarade :

« Pourquoi t’essayes pas de prendre une potion pour le sommeil ? Tu peux en demander à l’infirmerie ? Par contre, il risque de te poser beaucoup de questions, c’est ce que font les adultes en général... » soupira Daisy en songeant à sa propre mère qui lui posait sans cesse des questions sur sa scolarité à Poudlard, ses notes, ses camarades, etc… Peut-être s’inquiétait-elle juste, mais ça pouvait devenir vite étouffant à force…. Bref, Daisy concentra à nouveau son attention sur Katherine, elle grimaça quand elle entendit la relation conflictuelle qu’elle avait avec son petit frère :

« Pourquoi il te déteste ? Tu lui as volé ses bonbons ? » demanda-t-elle en riant avant de s’arrêter net, pensant que la brune pourrait mal prendre sa blague sur son petit frère, car peut-être elle ne le déteste pas autant, ou elle le déteste, mais n’aime pas que les autres fassent des blagues à son sujet ? « Va falloir vraiment que j’apprenne à réfléchir avant de parler...» songea la gryffondor.

« Au pire tu pourras toujours bien t’entendre avec ton petit frère qui va naître ! Les bébés c’est cool. En fait, non, ils font un peu trop caca, j’ai jamais compris comment autant de caca pouvait sortir d’un si petit corps… Tu trouves pas ça étrange, toi ? » Demanda-t-elle, son nez se retroussant de dégoût en se rappelant les couches d’Élias, sa mère leur demandait souvent de venir l’aider pour pas que Lisa et elle se sentent exclues par l’arrivée du bébé.

« Pourtant y a la magie, mais les parents veulent toujours les changer sans magie, peut-être qu’il n’existe pas de sorts pour ça ? On devrait peut-être en inventer un, ça serait cool et je suis sûre qu’on rendrait service à beaucoup de gens...» dit Daisy en songeant que cela mettrait fin à l’odeur qui brûle les poils du nez ou encore aux doigts malheureux qui ont touché malheureusement cette substance visqueuse… Un frisson lui traversa le corps, quand elle se souvient de ce jour malheureux, où son index a mal terminé à cause d’un geste trop brusque du bébé.

« Mais, à partir de 1 an, ils deviennent intéressants, car on peut vraiment commencer à jouer avec eux et leur apprendre des bêtises ! » dit-elle en souriant à Katherine et en lui faisant un clin d’oeil.

Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP