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06 août 2020, 21:59
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Une jeune Gryffondor, enfin, plus jeune que moi, qui est là pour je-ne-sais-quelle-raison s'incruste, comme ça dans la discussion, pour qui elle se prend ? Surtout pour venir avec une remarque inutile et qui plus est fausse. On n'est pas dans un cour de divination, si c'est pour dire des conneries on se tait. Aussi ma réponse n'en n'est pas moins sèche.

« Non. Dis-je simplement en portant un regard sans émotions vers elle avant de l'ignorer sans donner plus de réponse. »

C'était faux. De une, la renouveau est représenté par le pendu, avec le renversement de situation. Ou bien la mort, avec la fin de cycle, comme le plus souvent pensé le cycle de vie. La fin d'un état en somme. Ça n'a aucun rapport avec l'ermite.
De deux, elle nous parle d'Ursula Parkinson alors que le tirage portait sur l'attaque actuelle de la Nouvelle-Zhuangyán, et non sur l'actuel gouvernement Britannique. Donc, je ne vois en quoi ce tirage de cartes aurait un quelconque rapport avec la fin -ou non- du conseil des sorciers.

Je trouvais moi-même au début le conseil des sorciers détestable, mais ce n'était là que le raisonnement stupide d'un né-moldu atteint à sa fierté. Si on y regarde de plus, il est vrai que la plupart des familles avantagées par le gouvernement, les «sang-purs», méprisent les nés-moldus et les moldus en général, mais avec une vision plus générale, le conseil des sorciers ne fait que protéger la population sorcière, et la mise à l'écart des nés-moldus n'était qu'une mesure de sécurité dans e cas où certains d'entre eux se ligueraient naïvement avec le gouvernement moldu pour faire tomber le conseil. Et pourtant, comme preuve que la situation évolue, nous avons maintenant le droit de nous rendre sur le chemin de traverse, de séjourner à La Citadelle et à Pré-au-Lard, comme n'importe quel sorcier même si un contrôle est exigé, donc en soit, le conseil a déjà commencé à foutre la paix aux nés-moldus. Idiots sont ceux qui ne s'en sont pas encore rendus compte.

Sans être perturbé par mes pensées, je croque dans ma pomme et détruit le trognon d'un coup de baguette. Je prends le pichets, me serre et propose à Wilson:

«Jus de citrouille ? »

@Octavia Still
@Wilson Kingson
Dernière modification par Rufus Williams le 08 août 2020, 11:56, modifié 1 fois.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
06 août 2020, 23:24
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1 - 2 - 3 - 4 -5

Vous retournez assez rapidement dans la grande salle, en ayant fait aussi vite que possible. En vous partageant les plantes trouvées, le chemin du retour n'a pas été si pénible. Heureusement, vous avez réussi à trouver tout ce qu'il fallait et cela te rassure : vous n'avez pas fait cet aller-retour pour rien. En arrivant, Wilson indique que vous avez tout ce qui a été demandé et l'infirmier vous remercie, juste avant de demander à d'autres élèves d'utiliser les plantes pour confectionner un remède.

Même si tu as fait quelque chose pour aider, tu as lourdement l'impression que ce n'est pas suffisant : tu aimerais faire plus mais, tu vois bien que ce n'est pas possible vu tous les volontaires. En plus, beaucoup offrent leur aide, tu pourrais en profiter pour te changer un peu les idées. Après tout, il faut dire que ça fait beaucoup pour une seule soirée mais, heureusement, ce n'est pas aussi lourd et fort en émotions que lors du bal d'Halloween. Vous êtes plus ou moins tous en sécurité au sein de château et tu ne peux qu'en être soulagée.

Tu t'assieds à ta table en prenant soin de t'éloigner un peu de la scène mais en te tenant prête si on a besoin de toi. Tu t'installes comme si tu étais soudain pleine de fatigue : Après tout, trois étages, ça n'est pas de tout repos. Pourtant, tu sais pertinemment qu'il s'agit du cadet de tes soucis, en particulier parce que tu n'es même plus essoufflée. Tu t'adresses à Kaela, pleine d'inquiétudes :

- Tu penses qu'elle va s'en sortir ?
demandes-tu en grimaçant légèrement.

Tu marques une pause, avant de poser une nouvelle question qui aurait bien besoin d'une réponse :

- Et les professeurs, où ils sont partis ?


@Kaela Maes

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
07 août 2020, 00:15
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Ils avaient réussi leur mission. Kaela était tout de même fière d'eux. La jeune fille s'était sentie utile, certes, mais pas suffisamment pour être satisfaite de l'aide qu'elle avait apportée. Mais bon, chacun avait sa mission et elle comprenait que d'autres voulaient aussi participer à l'effort de guerre.

La rouquine suivit son amie qui alla s'asseoir à une table afin de s'éloigner de la scène, mais pas trop non plus. La Serpentard se doutait que c'était parce qu'elle voulait être prête à réagir si on avait besoin d'elles. Même si elles ne se connaissaient pas depuis longtemps, Kaela savait que son amie était serviable et elle essayait de prendre exemple sur elle dès qu'elle le pouvait.

En s'assoyant, la troisième année soupira juste avant que son amie ne lui demande si la victime allait s'en sortir. Kaela n'eut même pas le temps de répondre que Lili la questionna de nouveau : elle se demandait si son interlocutrice savait où étaient les enseignants.

Je n'en ai aucune idée. En fait, je ne le sais pas plus que toi Lili, fit Kaela en se rongeant l'ongle du majeur de sa main gauche. J'espère qu'elle s'en sortira, mais je ne peux pas te garantir. Et puis, concernant nos enseignants, je ne sais pas non plus. J'espère qu'ils ne sont pas de le trouble, mais je t'le jurerais pas. Je crois que personne sait vraiment... La jeune fille fit une courte pause avant de poursuivre. Tout ce qui se passe, c'est vraiment de l'inconnu pour nous mais tout ce que j'espère, c'est que ça se finira bien... Et comme depuis quelques temps on dirait que le malheur s'acharne sur nous, je ne donnerais pas cher de notre peau. Enfin, pas que nous allons mourir, mais tu vois ce que je veux dire... dit-elle tout en laissant sa phrase en suspension.

Il était rare que Kaela était négative. Normalement, elle avait espoir en la vie, en le Destin. Mais ce soir-là, elle ne savait tout simplement pas comment réagir devant cette situation. Comme beaucoup probablement. Tout le monde était dans le néant total et c'était insécurisant. Afin de faire passer son stress, la Serpentard se rongeait les ongles rageusement tout en regardant Lili d'un air inquiet. La rouquine aurait bien manger un peu pour passer le temps — pour une fois qu'elle aurait avalé n'importe quoi pour penser à autre chose — mais elle n'avait vraiment pas faim. Tout cela lui avait coupé l'appétit. Déjà qu'elle n'en avait pas beaucoup.

@Lili Cooper

Je me souviens
Kaela Maes
07 août 2020, 09:56
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tour 5

1234

◈ ◈ ◈

Rafael comprenait au fil des minutes qui s’écoulaient et des flèches qui s’enfonçaient dans le corps de la pauvre femme qu’il ne pourrait pas la sauver. Il n’avait pas les éléments nécessaires et il s’en voulait de ne pas pouvoir faire plus que des onguents à base de plantes. Il aurait aimé avoir une potion de régénération, qui était bien plus efficace qu’une préparation à base de feuille de millepertuis. Malgré tout, il ne pouvait se résoudre à s’arrêter maintenant, il n’en avait pas fait suffisamment pour se dire qu’il ne pouvait plus continuer. Armé seulement de sa pince il se concentra sur l’extraction des flèches accompagnée des quelques élèves qui s’étaient approchées pour lui prêter main forte.

D’un geste précis et méticuleux, Rafael referma sa pince sur l’une des flèches restantes et commença à retirer la flèche du corps de sa patiente. Malheureusement, c’était sans compter sur le maléfice qui l’avait touchée. Avant qu’il ne puisse la sortir intégralement, la flèche reprit sa course et s’enfonça de nouveau un peu plus, échappant ainsi à l’emprise de l’infirmier. Il étouffa un juron, énervé de ne rien pouvoir faire de plus. C’est ce moment que les deux filles attelées à préparer le millepertuis choisirent pour revenir vers l’infirmier. L’une d’entre elle, la plus jeune parla pour les deux en lui expliquant qu’ elles avaient préparé ce qu’il avait demandé et qu’il n’avait qu’à leur dire si il fallait quelque chose en plus.

Rafael les remercia d’un geste de la tête et s’empara de la pâte préparée. Là saignements au niveau des grosses plaies avaient cessés grâce à l’essence de dictame mais au vue de la couleur de la femme, Rafael se doutait qu’il y avait des saignements internes, et cette pâte permettrait de les contenir légèrement. Il vint de nouveau déposer la pâte dans la bouche de sa patiente. Ce n’était certes pas le meilleur moyen mais elle était inconsciente et il ne pouvait pas prendre le risque de le ranimer d’un sort avec toutes ces flèches dans le corps. Manuellement, il activa la mâchoire de la femme, l’aidant ainsi à activer l’effet du millepertuis. Il répéta ce geste plusieurs fois, remarquant entre temps les flèches s’enfoncer inexorablement dans son corps. Alors qu’il lâchait la mâchoire de sa patiente, il vit les flèches s’enfoncer encore un peu plus, les rendant presque invisibles, il ne pourrait plus les retirer avec les pinces. Il ne voyait pas d’amélioration quant à l’état de santé de sa patiente et la balance bénéfice/risque s’équilibrait. Il n’aggraverait pas plus le cas de la patiente en essayant de retirer les flèches par la magie. Il posa ses mains sur celles des élèves qui cherchaient encore à retirer les flèches et dit:

« — Arrêtez vous, les flèches sont trop profondes. Reculez un petit peu.

Il attendit que les élèves fassent ce qu’il venait de leur dire, il ne savait pas ce que ses sorts allaient donner et ne voulait pas prendre le risque de blesser les élèves. Une fois que le corps de la patiente se retrouva libre, il s’agenouilla prêt du corps et espéra que ce qu’il allait faire soit favorable pour la patiente. Il pointa sa baguette sur les flèches et lança ce sort: « Accio Flèches ». Aussitôt, deux flèches sortir du corps de la jeune femme, provoquant un spasme de sa part. Rafael pensa alors que cela allait fonctionner mais autant de flèches s’enfoncèrent totalement dans le corps de sa patiente. Tout son corps se contracta et Rafael comprit que cela ne fonctionnerait pas. Le maléfice se battait contre toutes les attaques extérieures. Rafael souffla en essayant de trouver une autre solution.

Son regard s’attarda sur le visage de sa patiente, il voyait des gouttes perlées sur son front et ses traits semblaient crispés. Elle semblait souffrir mais il n’était pas sûr de comprendre ce qu’elle ressentait. Il voulait l’aider mais ne savait pas si ce qu’il faisait était pire ou non. Il repensa à son patronus et comprit qu’il n’avait jamais trouvé Miss Luneau, les élèves et lui étaient seuls et non suffisamment armés pour aider cette femme survenue de nulle part. Il rangea doucement les cheveux de sa patiente derrière son oreille et tenta autre chose. Il leva de nouveau sa baguette et souffla:

Faites en sorte que ça marche ! Finite incantatem! »

Rien ne se produisit, les flèches ne s’enfoncèrent pas plus mais elle n’en sortirent pas pour autant. L’infirmier devait attendre que la minute se termine pour savoir si son sort avait fonctionné, il avant compris que toutes les minutes les flèches s’enfonçaient un peu plus. Ses yeux restèrent donc fixés sur les flèches plantées dans le corps de la patiente, espérant les voir rester immobiles.

◈ ◈ ◈

Prochaine réponse Lundi 10 Aout.

#005D76
Infirmier en 2045 — Professeur de Vol depuis 2046 — Directeur de Gryffondor de Mars 2047 à Janvier 2048
07 août 2020, 15:57
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

Je me sens toute bizarre. Molle ? Enveloppée dans du coton. Comme des balles qu’on me tirerait sans que je les sente. Elles me transpercent, pourtant. Elles tuent. Mais c’est tout doux. Et ça me fait beaucoup de bien, pour une fois, de ne penser à rien.

Rien
Ressentir.


J’ai vaguement honte de penser ça. Mais j’arrive plus à avoir mal. C’est devenu un peu trop dur pour moi. Pourquoi gravir des montagnes si l’on n’en voit jamais la fin ? Le sang qui coule me pique légèrement les yeux. J’aimerais l’essuyer, sans lui faire mal. Mais est-ce qu’effacer les conséquences de leurs actes lui fera du bien, à elle ? Nan… Nan,

Parce qu’elle
Est déjà
Morte.

Partie en un coup de vent. J’avais jamais vu la Mort avant. J’en ai eu peur, souvent. J’en ai rêvé, encore plus. Mais la voir juste devant, ça me rappelle qu’elle est absolument partout. Que quoi que je fasse, je ne pourrai pas l’empêcher de l’emporter avec elle, même si c’est injuste. Rien d’mandé. J’aimerais dire à Welmina que je veux m’en aller. Mais tout est si vide... Et elle parle à nouveau. Elle m’a trouvée en colère et détruire. Voilà qu’elle perçoit peut-être le Rien dans mes yeux. Il faut que je sois là pour elle, même si mon âme est Ailleurs. Je sais qu’elle se sent lâche et inutile. Mais c’qu’elle sait pas, c’est qu’elle est plus forte que la plupart des gens. Qu’elle m’a aidée. Et que parfois,

On peut pas
Etre là pour
Tout le monde.


Y’en a forcément qui restent sur le côté. Pas assez de place, il suffit d’être chanceux. Mes lèvres bougent en silence. Elles répètent, lentement, le même mot.

Frère.

Oh!


Jolie boucle
Infernale.


Elle parle peut-être pour combler le vide, pour tromper les apparences et surtout contourner. Et j’veux bien l’aider. Du moment qu'on ne ressent pas de douleur. Mes émotions, elles ne sont pas bloquées, au contraire. Elles se sont juste évaporées. J’hausse les épaules. Maintiens la pression sur son bras. En espérant que tout restera comme ça à l'intérieur.

Figé.

@Welmina MacMaulan, désolée pour le retard :wry:

Avatar réalisé par ~ en commun avec ~ l'incroyable Eugène Harlow. "Laissez passer les queen !"
08 août 2020, 12:10
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Cette deuxième flèche ne vient pas. Elle s'enfonce encore un peu plus profondément à l'intérieur du corps de la Dame de Sang, comme ses sœurs. Une grimace ainsi qu'un léger cri de frustration m'échappent. Cette tâche est tout bonnement impossible. Quand bien même nous arrivons à enlever quelques flèches, les autres s'efforcent de les remplacer et de créer le plus de dommages possibles à l'intérieur de l'enveloppe charnelle de la Dame de Sang. Elles sont destructrices et, pour le moment, rien ne semble pouvoir les arrêter. Les empêcher de voler la vie de la femme allongée là, sur la pierre dure.

Un éclair bleu-argenté attire mon regard et je relève la tête juste à temps pour voir un Patronus -sans doute celui de Monsieur Mason- sortir de la pièce. Gracieux. Beau et lumineux dans cette noirceur. Un aigle. Qui vole. Sortir de cette pièce. Je donnerai n'importe quoi, pour moi aussi quitter cette salle, le brouhaha et la Dame de Sang. Courir vers la Haute Tour. Respirer les étoiles. Mais je sais parfaitement que c'est impossible. Et puis, finalement, au vu du contexte, je ne suis pas certaine de vouloir me retrouver seule dehors, dans les couloirs, sans savoir à quoi m'attendre. Enfin, dans tous les cas, la question ne se pose même pas, personne ne peut sortir de cette salle.

L'infirmier semble être arrivé à la même conclusion que moi, et que sans doute beaucoup d'autres élèves. Sur ses ordres, je lâche la pince sur le sol de pierre. *Boum* Ou est-ce mon cœur qui bat d'effroi ? Je me déplie, me relève et la douleur d'avoir été agenouillée sur la pierre se répand dans toutes mes jambes. Je repousse machinalement mes cheveux qui trainent devant mes yeux. Et regarde mes mains sans trop comprendre pourquoi elles sont rouges. *C'est son sang, idiote*. Mes lèvres et mes mains commencent à trembler face à cette réalité. Je me frotte les paumes avec désespoir pour essayer d'enlever toutes les traces de la Vie qui file de la Dame de Sang. Je frotte mais rien ne part. J'inspire fortement, serre les poings et relâche tout mon corps. Il faut se calmer. Ça va partir.

Soudain, je repense à ces deux mains que j'ai tenu dans les miennes un peu plus tôt. Je contourne l'infirmier, qui essaye je-ne-sais-quel sort sur les flèches maudites. Mon cerveau est trop déconnecté pour savoir si cela réussi, ou non. Mes yeux sont focalisés sur la petite brune qui est là, juste en face de moi, de l'autre côté de la Dame de Sang. Regard dans le vide. Je me rends compte que j'ai fait tout le contraire de ce que je voulais pour elles. Qu'elles n'aient pas ces images coincée dans leur caboche, qu'elles se ressasseront en boucle. Mais je les ai amenées au plus proche de la blessée. Peut-être pour aider, mais elles vont être marquées. A cause de moi. Je peux au moins essayer de limiter la casse de leur Être. Il y a plusieurs élèves pour prêter main forte à l'infirmier, on peut s'éloigner.

Je glisse doucement ma main dans la sienne et serre, un peu. Puis, je l'entraîne avec moi, vers Alio. De ma deuxième main, je recréée la chaîne. Et je les emmène un peu plus loin. Je marche dans un état second. Je crois que, parfois, je rentre un peu dans d'autres élèves. Je ne sais pas trop. Ce que je sais, par contre, c'est que je serre ces deux mains fines et fragiles, qui ont tant travaillé au-dessus de la Dame de Sang pour essayer de la sauver. Et puis, s'échouer sur le premier banc de la table des Serdaigle.

« Désolée. » murmuré-je en regardant successivement le fin fond de leurs yeux. Je ne sais pas quoi leur dire d'autre. Je ne peux rien leur dire d'autre, je crois.

Plumes d'@Hannah Hardhoke et d'@Alison Morrow à vous, hâte de voguer sur vos Mots

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.
08 août 2020, 23:39
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4.
H. 1. 2. 3.
La dame me dévore de l'intérieur.

Je suis épuisée d'être aussi fragile, j'en ai marre d'être moi, je peux pas changer un peu car je commence à me lasser. Pourquoi je n'ai pas la force pour me tirer de mes Éclats et des hémorragies oculaires ? Peut-être que j'aurais pu faire quelque chose, aider des gens ou me montrer plus courageuse au lieu de sombrer une fois de plus, le pire c'est que j'en suis consciente et je ne fais rien contre. Je n'ai aucun courage, au contraire je reste à fixer la dame des yeux et mes genoux se cognent entre deux tremblements. Minable. Je suis la plus minable et je ne sers à rien, comme une vieille chaussette. Juste une fille dans la grande mécanique. Tout le monde se fout de moi, je n'ai pas d'importance, pas de valeur. Comme une feuille de papier.

Si facile à déchirer.

Moi je souffre des grandes lignes de ma vie mais cette femme devant mes yeux, c'est pire, ce n'est plus de la douleur. Elle souffre de son existence, de sa vie. Le stade est bien plus élevé, elle agonise. Les flèches n'arrêtent pas de s'enfoncer toujours plus à l'intérieur de son être, c'est horrible ce que peut faire la Magie parfois. Je vois que tout le monde autour apporte des choses, des médicaments Magiques mais vont-ils être aussi magiques que dans les contes. Et les bisous magiques, eux aussi ils ne sont rien, pas de Magie. J'espère qu'elle ne va pas survivre, enfin si mais elle ne s'en sortira pas sans séquelles c'est sûr, comme les contes n'existent plus les fins ne sont pas heureuses.


- Pourquoi tout ce bordel ?

La fille me sort encore une fois des tourbillons et des bouffées de chaleur que produits la femme sur moi, cette fille, Lexa, elle me retient à la réalité. Ce bordel est trop compliqué pour moi, j'suis qu'un pauvre pion. Mais c'est toujours pour des questions de pouvoirs, des trucs de politique pour des gens qui perdent pas la face. Au fond j'aimerait avoir une raison rassurante, pour me sentir en sécurité mais je crains que ce soit possible, surtout avec la femme devant nous. Si quelqu'un pouvait m'en persuader, me donner un peu de soutien pour ne plus sombrer à petit feu dans la terreur. Elle me pétrifie cette terreur, je ne sais plus comment réagir, c'est comme si je n'arrivais plus à réfléchir. Mes pensées sont trop floues et sombres. La fille se lève. Je dois la retenir ? Je dois la laisser faire sa vie ou est-ce que je dois la suivre ? Je n'arrive pas à savoir ce que je dois faire, le temps passe et elle continue d'avancer vers la femme.

Je n'aurai jamais osé aller voir le corps. Mais il m'intrigue et me torture, j'espère qu'il quittera enfin mes pensées après m'avoir autant écorché.
Je n'aurai jamais osé faire le contraire de ce qu'ont nous ordonné, enfreindre les consignes. Mais les adultes ne sont pas, plus, bienveillant et moi je ne suis pas, plus naïve. Je veux pas leur faire confiance, il n'y a pas de prix pour les suivre tête baissée. À partir de maintenant je ne crois que ce que je vois. Et je vois plusieurs raisons de s'inquiéter. Rien n'est sous contrôle, même pas le pion que je suis.

Alors ?

Alors je m'avance avec elle, à ses côtés car c'est plus rassurant et j'ai besoin me m'accrocher à quelque chose pour ne pas sombrer à nouveau dans les pensées dérisoires. Celle qui accompagne mes pas n'a pas fait que du bien, elle non plus elle n'est pas innocente. Pas naïve. Elle sort du rang et m'entraîne dans la danse. Le sentiment de révolution n'a pas sa place, la terreur règne et ne se fait pas déloger. Mais au fond on a juste envie de se rassurer et de penser à quelque chose de moins venimeux.

J'ai pas donné ma réponse tout à l'heure, j'ai pas besoin de parler. On arrive à proximité du corps, pas de trop près. Je pose ma main sur l'épaule de Lexa avant même de regarder celle qui me préoccupe.

Pourquoi ?

Tais-toi. Je suis à la recherche du rassurant.


Plume, désolée de ce retard. J'ai trainé avec la flemme, je n'en suis pas fière. J'espère que ça ne se sens pas trop au niveau de mes Mots. @Lexa Queen

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
09 août 2020, 23:55
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Rassurée par la réponse de sa camarade, les deux jeunes filles continuèrent leur avancé parmi le chaos de plus en plus présent. Plus les serdaigles avançaient, plus Élina hésitait. Avait-elle réellement envie de voir le corps complètement blessée, peut-être même mort, d'une femme ? La brune n'en était pas certaine, mais elle savait qu'elle ne pouvait resté là à rien faire, alors elle avança. Un pas à la fois. Un mètre de moins. Très vite, le regard de l'irlandaise se retrouva aimanté à un corps. Le corps.

Elle respira un grand coups afin de se donner du courage ou une contenance, comme si quelqu'un portait la moindre attention à ce qu'elle faisait, et s'avança dans la direction que tant d'autre fuyait, lorsqu'une idée germa parmi les pensées volatiles de son esprit. Et si elle et sa camarade pourrait venir en aide à l'infirmier ? Après tout, elle avait quelque connaissance en guérison pour avoir lu quelques livres à se sujet, mais elle n'était vraiment pas sur que son idée plairait à sa camarade, puisque celle-ci lui avait clairement spécifié qu'elle ne voulait pas voir le cadavre. Respectant la promesse qu'elle lui avait fait, Élina lui demanda son avis. « Est-ce que tu te sentirais capable d'aider Mr. Mason ?Je sais que tu ne voulais pas trop t'approcher de la femme, mais peut-être qu'en aidant l'infirmier, on se sentiras utile et ce sera moins pire ainsi. Mais on se sépare pas, en ? C'est toi qui décide si on y va ou pas. » La brune ne voulait pas forcer Lahya et elle ne voudrait surtout pas se retrouver seule, le situation en serait d'autant plus paniquante.

@Lahya Eaton à toi !

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •
10 août 2020, 00:17
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Comme je poste alors que le rp est déjà bien avancé, dites moi s'il y a un problème!

Il était en train de manger, c'était un repas qui semblait ordinaire. Mais lorsque la femme arriva, il se leva et par effet de panurgisme suivit les Autres pour voir ce qui se passait. Entre deux personnes, il aperçut le sang qui coulait du corps de la femme et des deux tigres. Il entrevit l'infirmier arriver, mais il ne le vit pas longtemps, car il fut bientôt caché par un corps d'un élève plus grand que lui.

Trop, c'est trop. Il avait plutôt bien supporté le bal d'halloween mais là, ça venait de dépasser son seuil. Il se recula vivement, jouant des coudes pour se détacher du groupe. La table des poufsoufles était deux tables plus loin, aussi il s'assit sur la première chaise venue, celle des Serpentards. La tête lui tournait, il voyait des étoiles et sa vision se brouillait, comme l'écran d'un vieux téléviseur mal réglé. Si on lui aurait plaqué un miroir sur la face il aurait pu voir qu'il était devenu blanc mais il le devinait surtout.

Il s'allongea sur le dos, avec une sérieuse envie de vomir. Il avait déjà fait quelques malaises dans son enfance, mais il n'aimait pas cette sensation de tomber dans le vide.

Quand il émergea de son malaise rien, ou presque, n'avait changé. Les gens étaient à la même place. Il devina qu'il n'était pas parti très longtemps. Il se leva et rejoignit, encore très faible, le fond de la salle.


5ème joueur d'Irlande aux échecs sorciers, rédacteur au Merlin et représentant des rédacteurs du Merlin au conseil du Merlin
10 août 2020, 01:17
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4.
H. 1. 2. 3. 4.
@Hannah Scott

Réponds moi. J't'en supplie. Ton silence m'effraie, et j'ai peur du silence. Le même silence que quand j'suis rentrée à la maison. Le même silence que je sortirais quand on me demandera si il n'y a pas eu de problèmes ici. Ce même silence qui va tous finir pas nous tuer. Et nous on sera que des gamins a regarder la pièce de remplir de nos larmes, jusqu'à ce qu'on en crève. Parce que c'est comme ça qu'on va finir. Noyés dans nos larmes, a chercher la barque qui nous déposera au rivages. Comme des gosses.

Puis d'un coup, je sens une main sur mon épaule. C'est toi ? Oui c'est toi. Evidement que c'est toi. J'ai l'impression que t'es la seule a t'occuper un minimum de moi. Parce que t'es sympa, toi. Contrairement à moi.

Mes yeux se portent vers les siens. Ils sont beaux, ces yeux. On dirait l'océan. Comme les tiens, Lexa. Je souris. Était-ce Reflet qui revenait ? Voulait-elle réparer les dégâts qu'elle avait fait dans ma vie ? Non évidement. T'es bien trop méchante pour te préoccuper de moi. Pas comme la Fille-Océan. Je ferme les yeux, dans l'espoir de les réouvrir dans mon lit, puis les réouvre aussitôt. Peut-être que c'était qu'un cauchemar. Un mauvais cauchemar. Comme tout les cauchemars. J'aime pas ça, les cauchemars. Parce que le siens sont toujours pareils. Cette forme noire effrayante, qui ressemble tant à Père. Je dois être la seule pauvre folle qui prends son père pour un fantôme, non ?

Et soudain j'ai l'impression de me reconnaitre en elle. En ces yeux. Comme la froideur de l'iceberg rencontrant la joie de l'océan. Mes yeux, et ces yeux. Puis, je sentais une larme sur ma joue. Non, pleure pas. C'est pour les faibles. C'est toi, Reflet ? Es-tu en train de dire que j'suis pas faible ? Alors que t'as tout fais pour que je le soit ? Puis je sens une douleur à ma mâchoire. Mes dents c'étaient serrées, par rage. Elle reprenait le contrôle. Je le sentais. Pourquoi ? J'pensais qu'elle m'avait abandonnée, depuis. Mais apparement non. Tu m'abandonnera un jour ?

Mon épaule me démange. J'ai envie qu'elle dégage. J'ai envie de prendre une des flèches et la planter dans son ventre. Ou alors c'est Reflet qui veut tout ça ? Ouais, évidement que c'est elle. Parce que j'suis pas comme ça, moi. Hein ?

Je pose ma main sur la sienne. Du bouts des doigts. Je sais pas si c'est juste parce que mes mains sont surement plus gelées que le Lac en plein hiver, mais ce simple contact me rassure. T'es qui, Fille-Océan ? Pourquoi es-tu si gentille, toi ? Pourquoi j'peux pas être comme toi ?

Mais malheureusement, même ça ne suffisait pas. Même trouver le peu d'humanité et de calme qui restait en moi n'était pas suffisant.

- Pourquoi tu m'parle ? Ou se connait même pas, et j'parle pas aux inconnus. Ça fait quasiment un an qu'on est en cours ensemble, et t'as jamais été foutue de m'parler. J'vois pas pourquoi tu viens maintenant. Tu veux te moquer, c'est ça ? lâchais-je d'un ton mauvais.

Non. Non, Reflet. J't'en supplie, libère-moi. Laisse-moi vivre. Au moins une fois. Laisse-moi pleurer et hurler quand j'en ai envie. Et là, j'veux juste comprendre. Comprendre pourquoi la vie est aussi merdique. Me dis pas que tu contrôle la vie, aussi ? T'façon, y'a rien que tu ne contrôle pas, Reflet. Pas même mes Mots.

Plume, je ne pensais pas au début que Lexa puisse réagir ainsi. J'espère que ta Protégée ne lui en voudra pas, même si je ne vois pas comment elle pourrait la pardonner après ces Mots.
Dernière modification par Lexa Queen le 13 août 2020, 12:46, modifié 1 fois.

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis