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13 août 2020, 16:22
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
~
"Ombres qui dansent
Craquement macabre;
Mort
"
Laure Defters
~



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La réalité est déjà horrible quand on l'entend, quand on la lit, quand on la crie, quand on la supporte, elle et ses désillusions. Elle est partout, ancrée dans nos vies. Dans les journaux. A la radio. Mais être face à elle est une toute autre chose. Un choc brutal, comme si d'un coup, une matraque nous arrivait dans la tronche et "Paf!", on tombe violemment à terre. C'est exactement ce que tu as devant tes yeux. Une triste réalité. Non, la vie n'est pas rose. Non, la vie n'est pas immuable. Non, elle ne se termine pas toujours après moult années d'existence. C'est si douloureux, à ton âge, de voir arriver si vite les tristes évènements qui frappent le monde d'une violence poussée à son paroxysme. Et le pire, c'est que tu es *impuissante*

L'infirmier signifie d'une voix grave qu'il faut arrêter de tenter cette action vaine, celle d'extirper le Mal de la Dame-presque-Morte. Quel supplice que cela... Voir une personne sur le point d'être tranchée par la Faux de la Dame au capuchon Noir, sans pouvoir rien y faire. A part observer piteusement la scène, *impuissante* et dépassée par la situation. S'en suit un mouvement de recul. La Mort est là, plus forte encore. Le passage est dégagé, elle s'approche. Elle affute sa lame; elle n'est pas pressée. Elle a tout son temps.

Le sang continue d'affluer, rejet involontaire d'un Corps meurtri. Tes parents avaient pris le soin de t'éloigner des images choquantes durant ton enfance, mais Réalité est forte, trop forte. Même à Poudlard, elle frappe, jubile. Sa force est incontestée, et impose à tous les Humains de se plier à ses exigences ou ses caprices.

Tu es presque déjà endeuillée par la scène qui se déroule face à tes yeux d'Enfant. Les tenues noires des élèves sont comme des tenues d'enterrement prématuré. Tu sens, au plus profond de tes entrailles, que l'espoir n'est plus là. Il s'est envolé. Tu te souviens des mots de Douglas Kennedy, que te contait ton père il y a peu. "Le bonheur est une abeille. Il bourdonne, il pique... Ah, il s'envole aussi." Cette phrase n'a jamais été autant d'actualité dans ta vie de petite fille de onze ans. L'espace d'une soirée, tes peurs, tes obsessions tes démons paraissent minimes. Tes Songes opaques ne sont que poussière. Seul le drame qui se trame occupe ton esprit, pire; il l'envahit. Il s'y engouffre sans prévenir, renverse tout sur son passage, véritable cyclone mental, et se tient près à resté ancré un peu partout, dans un Bain de matière grise qui ne lui déplaira pas. Alors il se logera dans un palace, dînant avec tout ce qui suffit déjà à te pourrir la vie habituellement. Tu est exténuée.

Exténuée parce que ta seule envie, ce serait de *dormir*
Exténuée parce que la vue du sang *brûle* tes yeux
Exténuée par le trop plein d'*action*, de *questions*, de *paroles*
Exténuée par l'infâme, la cruelle, la frappante *réalité*
Exténuée par...

On l'a tuée?


Mots qui résonnent, tintinnabulent, roulent entre les parois de ton Lambeau de Cœur. Mots qui laissent penser le pire. Mots qui apportent tristesse. Maux qui attisent la douleur. Maux qui envoient des vagues de culpabilité. Maux qui annoncent que *oui, on l'a tuée* Tu n'as rien dit, grand bien te fasse, mais tu t'abstiens de murmurer quelque mensonge qui souillerait ta pensée.

Lorsque l'infirmier reprend son altercation, tu n'écoutes plus. Ton attention est portée vers les deux filles de Poufsouffle qui t'accompagnent dans la douleur. "La douleur exige d'être ressentie ", affirmait Van Houten dans Une véritable affliction.. Aujourd'hui, tu ne la ressens pas. C'est bien pire que ça. Elle a trouvé le chemin de tout ton être. Pour combien de temps?


____________________________________



Je suis vraiment désolé, Belles Plumes, de vous avoir fait attendre si longtemps, mais une fois encore le Temps m'a pris de court. Si je le retrouve, je lui ferai sa fête. Pour l'instant, rêvons. Il n'y a que ça qui puisse l'humilier

𐌔
14 août 2020, 13:30
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tour 7
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◈ ◈ ◈

Rafael tourna derechef la tête vers sa patiente et il se demanda s’il n’était pas mieux de dire aux élèves de se réunir à l’opposée de la Grande Salle. Il étaient nombreux et certains verraient sûrement ce qu’il se passerait dans les quelques minutes à venir mais il devait les protéger de cette vision au maximum, il avaient déjà été confronté à suffisamment d’évènements graves pour le âge. Avant qu’il ne puisse ouvrir une nouvelle fois la bouche, il vit deux élèves s’approcher de lui pour l’aider à préparer ce qu’il venait de demander. Ces deux-là avaient déjà prêté main forte quelques minutes plus tôt et il les remercia encore une fois d’un mouvement de tête. Elles se montraient courageuses et il ne pouvait que comprendre leur volonté de vouloir sauver cette jeune femme. Il les détailla rapidement, toutes deux à Serdaigle, elle ne devait pas avoir plus de douze ou treize ans. Bien que le spectacle était loin d’être adapté, il ne les empêcha pas de venir l’aider.

Les deux fillettes s’attelèrent à préparer les feuilles de Camomille et la pate d’angélique. Il ne restait plus qu’à préparer le tilleul. Il commença par faire apparaître un récipient, des morceaux de bois et du parchemin. Il agita sa baguette et lança un Lacarnum Inflamare et aussitôt le parchemin prit feu. Il agita de nouveau sa baguette et grâce à un sort de lévitation il plaça une carafe en bronze au dessus de ce feu improvisé, il espérait que cela suffise à porter à ébullition l’eau. De sa main gauche, il attrapa les feuilles de tilleul et les plaça dans la carafe. Les secondes passèrent et après un nouveau mouvement de la part des flèches, Rafael remarqua que l’eau commençait à frémir et l’infirmier espérait que cela suffise. Il attendit encore un petit peu mais devina qu’il ne pourrait pas attendre très longtemps lorsqu’il vit les flèches disparaître totalement dans le corps de la jeune femme.

Il posa la carafe sur le sol et d’un coup de baguette, fit apporter des glaçons et les versa directement dans la carafe d’eau et de tilleul. Par chance il commençait à faire chaud à Poudlard, l’été arrivait à petit pas et les elfes de maisons avaient déjà commencé à faire apparaître des glaçons sur les tables de la Grande Salle. Entre temps, les deux jeunes filles qui s’étaient lancées dans la préparation des différentes feuilles étaient revenus vers l’infirmer en lui présentant ce qu’elle venait de faire. Rafael les remercia une nouvelle fois et s’empara de tout ce qu’ils venaient de préparer. Il se déplaça rapidement pour regagner sa place près de la femme qu’il tentait vainement de sauver quelques minutes plus tôt à l’aide d’une poignée d’élèves.

Il ne s’attarda pas plus longtemps sur ce qu’il se passait autour de lui, il reporta son attention sur la blessée et réfléchit à la manière dont il allait lui faire boire l’infusion de tilleul. Dans cet état, elle ne pouvait pas boire sans risquer de faire une fausse route. Il devait la réveiller pour la faire boire mais les quelques secondes où elle serait réveillée serait une épreuve douloureuse pour elle, c’était malheureusement nécessaire pour lui permettre de partir paisiblement par la suite. Rafael plissa le front et après une nouvelle minute écoulée, il se décida. Il ne pouvait pas laisser la femme souffrir ainsi à chaque nouvelle minute qui passait. Les flèches avaient certainement atteint des organes fragiles et la souffrance ne devait pas perdurer. Il releva la tête de sa patiente, les posa contre ses jambes, pointa sa baguette sur la jeune femme et souffla Enervatum. Il s’était attendu à ce que sa patiente ouvre les yeux mais les seuils signes qui lui indiquèrent que son sortilège avait fonctionné était la souffrance qui se dessinait inévitablement sur le visage de sa patiente. Il comprit alors que son état était tel qu’aucun sortilège ne pourrait la réanimer. Cependant, elle était suffisamment consciente pour l’entendre et faire ce qu’il lui demandait. Il s’empressa alors de lui expliquer ce qu’elle devait faire:

« — Vous êtes à Poudlard madame et je suis infirmier. Je vais vous soulager et vous aider à vous sentir mieux mais il faut que vous réussissiez à boire quelques gorgées de cette infusion. Il approcha la carafe des lèvres de sa patiente et commença à verser l’infusion glacée dans sa bouche. Buvez, c’est bien. Je suis avec vous, je ne vous laisserai pas, je serai là jusqu’à la fin.

Rafael avait soufflé ces derniers mots et il n’était pas sur que quiconque l’ait entendu, exceptée bien sur sa patiente. Cette dernière était parvenue à faire ce qu’il lui demandait, elle avait surement compris ce qu’il se passait, qu’elle allait bientôt quitter ce monde et elle comprenait qu’il faisait tout pour la soulager. Après une vingtaine de secondes qui parurent être une éternité pour l’infirmier, l’effet de l’infusion commencèrent à être visibles. Les traits de la blessée s’apaisèrent, elle semblait bien moins crispée et il se félicita d’avoir mis autant de feuilles dans l’infusion. Il glissa la pate et les feuilles dans la bouche de la femme et la referma lentement.

Il était resté à genou près de la femme, la tête de celle-ci était toujours posée sur ses jambes, lui évitant l’inconfort et la froideur des pierres. Il s’empara lentement de sa main gauche et essaya de trouver un pouls radial, en vain. Il remonta jusqu’à son artère humérale et y décela un pouls faible et filant. Sa tension était donc inférieure à huit, certainement du à l’hémorragie. Il referma sa main dans la sienne puis leva la tête vers les élèves encore installés près de lui, ils ne pouvaient décemment pas voir cela. Il parla assez fort pour que les plus proches entendent en regardant notamment les plus âgés et leur dit:

Il ne faut pas que vous restiez là, allez dans le fond de la Grande Salle et accompagnez les plus jeunes. Vous ne devez pas voir cela.

Rafael avait parlé d’un ton calme mais autoritaire et il avait fait en sorte de faire comprendre aux élèves qu’ils ne devaient pas rester ici s’ils ne voulaient pas de représailles. Il reporta enfin toute son attention sur sa patiente et d’une légère pression de la main lui fit comprendre qu’il était encore là. Il se mit alors à lui parler d’une voix douce et basse:

Je suis toujours avec vous, je ne vous laisserai pas. Vous n’êtes pas seule. »

◈ ◈ ◈

Ne pouvant pas faire plus pour Dai Hong Dao et ne sachant pas comment se terminera l’aventure S3E14 du contexte, ma prochaine intervention sera au retour des professeurs dans la Grande Salle.

Infirmier à Poudlard en 2045 — Professeur de Vol à Poudlard de 2046 à 2049Professeur de Courses de balais à l'ISMI depuis 2049
Color: #005D76 — Demande de RP : — Demande de PR:
14 août 2020, 15:01
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Lahya fuyait son regard et l'aiglonne comprit qu'elle lui en demandait surement trop. Confirmant ses doutes, sa camarade affirma qu'elle ne s'en sentait pas capable et qu'elle serait certainement inutile. Comprenant sa position, elle écouta le compromis que celle-ci lui offrait, c'était tentant, mais la brune n'était pas aussi égoïste et voyait bien que sa camarade n'avait pas l'air extrêmement enchanté par l'idée de voir la femme. Elle lui sourit, essayant d'être rassurante malgré le chaos ambiant et lui répondit d'un ton qui se voulait calme : « T'en fait pas, je vais pas te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas, je me disais seulement que tu aurais peut-être changé d'avis, mais tu m'avais clairement spécifié que tu ne voulais pas trop t'en approcher, je sais pas pourquoi je te l'ai demandé, désolé » La brune essayait de se justifier. Elle se sentait un peu coupable d'avoir proposer cette idée, mais elle ne pouvait pas changer le passé, alors elle tenta de se racheter.

« Est-ce que tu as une idée de quelque part où on pourrait aller, peut-être pas quitté la grande salle, mais s'éloigner d'ici, peut-être allez s’asseoir à une table ou quelque chose du genre ? » À vrai dire, elle n'avait aucune idée de ce que les deux filles pourraient faire, ni où elles pourraient allées. Il lui semblait que peut-importe où elle posait les yeux, l'irlandaise voyait la panique sur les visages des élèves et donc le reflet de la catastrophe qu'elle voulait éviter. Elle laissa à Lahya le loisir de choisir là où elles iraient, comme ça sa camarade prendra surement une place où elle sera à l'aise, ce qui rassurerait certainement la petite brune.

@Lahya Eaton à toi! Désolé pour le retard, mon post se tient avant la résolution d'aujourd'hui, bien que ça ne change pas grand chose dans notre cas :lol:

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •
14 août 2020, 21:27
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Sa peau est tiède. Sa peau est la preuve qu'il reste encore des gens qui vivent. Des gens qui peuvent aider Lydia à affronter ses peurs, à accepter que la Lumière entre par les Failles. La Fille en fait partie de ces gens *des gens hein, pas des Autres*. À présent la petite Holmes ne veut plus partir, ne veut plus la quitter. Elle préfère se construire une bulle, un cocon dans lequel personne ne la dérangera *personne ne Brisera* et où seront seulement acceptés ses proches. Oui, la fillette sera bien dans cette armure de cristal qui la protègera des dangers et de pensées trop menaçantes. Comme une belle au bois dormant, au physique de Blanche-Neige, elle pourra enfin dormir 100 ans d'un sommeil apaisant.

Lydia ne relâche pas son étreinte, elle aime être rattachée à cette Fille. En revanche elle est troublée lorsque celle-ci lui demande si d'autre ont besoin d'être soignés. Elle voulait lui répondre au début « non tu vois bien qu'il n'y a qu'une seule blessée, deux si on compte le tigre » mais elle devine que cette question désignes des blessures... Plus profondes.

Battant des cils un instant, la brunette décide d'ignorer cette interrogation. Une preuve de plus qu'elle n'aurait pas eu sa place chez les Lions ; elle est incapable de mentir alors elle garde le silence.

Pour changer de sujet - et parce que cela la brûle de savoir - l'enfant pose une question pour apprendre à La connaître.

- Comment tu t'appelles ?

*Pour moi tu resteras ma Protectrice*

Plume d'@Elyna Oak Je ne pouvais te faire encore attendre... Des bisous <3

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause
16 août 2020, 20:40
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
@Lilly Zarbi, @Lily-Rose Holland


La réponse tarde, l'oiseau ne revient pas. Ennuyée, presque affolée, Lumah s'en remet aux Poufsouffle : mais personne n'a de réponse, puisque personne n'a désobéi et ne s'est levé (ou bien elle ne les a pas vus), alors elle reste dans l'inconscience.

Pourtant son esprit demeure évasif : il pense oiseau et regarde la table des verts. Aussi Lumah ne hoche que la tête en guise de réponse au départ. C'est seulement lorsqu'elle n'a plus de choix que celui de prendre la parole que ses lèvres s'entrouvrent et ses yeux quittent l'horizon où ils s'étaient fixés pour regarder son ainée.

« Lilly... », répète-t-elle d'abord. « Moi c'est Lumah, enchantée ! »

Fort étrange de se présenter dans cette situation, pourtant Lumah n'y voyait pas de mal ; elle se tourna même vers la première année, menée par sa curiosité.

Si la troisième année semblait encline à rester, suivre les consignes (Ce qu'ils ne cessaient de faire, mais quand partiraient-ils enfin ?), l'autre Poufsouffle s'était levée et leur avait rapporté ce qu'elle avait vu, ce que tous, sûrement, avaient pu s'imaginer. Une femme mourante. Mais encore ? Cela ne répondait pas à sa question quant à la bête.

S'était-elle enfuie, cette bête ? Lumah sentit sa gorge se bloquer, comme si elle refusait de coopérer et de laisser son esprit divaguer. Pour chasser ce malaise, elle écouta Lilly, l'autre et seulement elles, pas les cris ni le gigantesque bourdon qui les surplombait.

« Personne ne se sent bien, absolument personne. Il n'y a pas à chercher bien loin », corrigea-t-elle. Puis la petite hocha la tête, approbatrice.

Si Lilly lui avait fait oublier l'image de la scène qu'elle s'était faite peu avant, cependant, elle venait de le lui rappeler. L'esprit focalisé sur une dame au corps strié de blessures profondes, râgoutantes et couverte de sang, la petite répondit un « En effet », avant de déglutir, le regard perdu. Résultat, elle en oublia de donner une réponse à la dernière question de la brune.

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7
16 août 2020, 22:44
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L’ambiance ne s’améliorait toujours pas et Lahya avait du mal à rester dans sa bulle. Les autres élèves étaient si bruyants ! Leur peur heurtait les tympans de Lahya ne faisant qu’augmenter la sienne. Rester avec Élina. Toujours. C’était devenu le mantra de la fillette.
Lahya fixa les yeux de sa camarade essayant de ne se concentrer que sur ça ainsi que ses paroles et pas sur les autres. Élina s’excusait, les deux filles n’allaient plus se rendre auprès de la presque morte.
À ces mots, un poids que Lahya ignorait soulagea sa poitrine. La peur omniprésente dans l’esprit de la fillette diminua d’un cran et ses épaules jusque-là tendues à blocs se relâchèrent. C’était finit, elle ne verrait pas la blessée. Heureusement.
Sa camarade lui demanda ensuite si elle avait une idée d’un endroit où se poser. En réponse à la question d’Élina, Lahya regarda autours d’elle pour chercher un endroit pouvant convenir. Dans l’idéal, la petite sorcière aurait préféré qu’il ne soit pas trop près des autres élèves mais elle savait qu’il ne fallait pas non plus demander la lune. Toujours en train de regarder autours d’elle Lahya s’aperçut aussi que les élèves semblent s’être calmés eux-aussi. Passés les premiers instants de peurs, la plupart s’étaient remis à discuter ou bien se serraient les uns contres les autres, sans doute pour se rassurer.
Finalement, la fillette trouva un endroit paraissant convenir. Un peu reculé, mais malgré tout pas assez au goût de Lahya, un petit coin de la table des Poufsouffle semblait libre près de la table des professeurs. La petite sorcière le montra donc à Élina en lui disant :

-Tu crois que ça irait ?

Puis se souvenant aussi des paroles que sa camarade avait prononcées auparavant, Lahya ajouta :

-Ce n’est pas très grave tu sais. Je ne suis pas très solide, les événements de ce genre me touchent facilement... Merci encore de m’avoir écouté.

Aux derniers mots qu’elle prononça, le visage de Lahya s’illumina d’un franc sourire. Peu de personnes l’auraient ainsi écoutée, mais Élina l’avait fait, et elle était même restée alors que Lahya avait dû lui paraître pleurnicharde et énervante.
Et la petite sorcière sentit pour la première fois depuis longtemps son cœur déborder de reconnaissance envers cette fille qu’elle connaissait à peine quelques minutes auparavant.

*Merci*


@Élina Clarke

Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
#408040 — 3ème année RP — heart on fire
16 août 2020, 23:57
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Welmina : 1. 2. 3. 4. 5 6
Ella : 1. 2. 3. 4. 5

Partir. Étouffé. Non.

J'entends l'infirmier nous demander de nous éloigner. Une foule de curieux s'est rassemblée devant le corps. J'en fais partie, je le sais. Inutile et gênante.
Faire qu'on y aille. Mais je suis là pour accompagner Ella à la base. Ce n'est qu'une excuse. J'avais besoin de voir.
Et maintenant que je vois. Je ne suis plus. C'est horrible. Je me sens trembler de partout. Et fuir l'horreur des yeux. J'ai peur. Je ne comprends pas. Tout simplement.
Et mes actions sont insensées. Mes mots à Ella ne servent à rien. Ni pour elle. Ni pour moi. Je ne sais pas la rassurer. Et me rassurer serait bien trop compliqué. Je ne sers à rien. .
Je pourrais aider comme le font plusieurs élèves. Mais je ne planterais pas Ella. Mais peut-être qu'elle veut aider, aussi. Encore une fois, ma compassion n'est qu'une excuse. Parce que. Je flippe.
Mais loin d'ici nous serions plus utiles. Ou du moins pas inutiles. Mais qu'est-ce qu'il se passera quand nous ne serons plus là ?
On ne parlera pas de nos ressentis. De nos peurs. De nos doutes. Parce qu'elle ne parle pas. Elle a entrouvert la bouche. Mais elle n'a pas parlé.
Mais le silence me va aussi. Même si je veux laisser ma peur s'enfuir. Tant pis.

« Il faut qu'on y aille... L'infirmier a dit... »

Je n'ai pas le cœur de finir. Je ne peux pas communiquer avec mes actions. Mais elle ne peut pas communiquer tout court. Si j'avais des doutes, je suis maintenant quasiment convaincue que la Gryffondor est muette. Ce n'est pas qu'elle ne veut pas. Elle ne peut pas.
Ce n'est pas de sa faute. C'est sûrement ça.
Mes actions ne suivent pas mes mots. Tétanisée, je n'arrive plus à bouger. J'attend qu'elle avance. Parce que. Je n'arrive pas à le faire.
Je veux partir. Je dois partir. Mais je n'y arrive pas. La mort est à quelques mètres de moi. Comment peut-on bouger avec la mort si proche ?

Moi de même, Plume d'Ella...

Troisième année RP.
happy to be a l i v e
17 août 2020, 06:37
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1 - 2 - 3 - 4 -5 - 6

Incertitudes, voilà le maitre-mot de cette situation. Vous ne savez pas vraiment ce qu'il se passe et vous ne savez pas vraiment non plus ce qui pourrait se passer par la suite. Partager tes questionnements à Kaela t'aide à parler de la situation, pour le moins insolite. Tu as un peu de mal à tout encaisser, cela fait beaucoup pour une jeune fille de 13 ans. Les réponses de la troisième année te confirment que tu n'es pas la seule à ne pas y voir clair et cela te rassure, même si tu es un peu inquiète pour la suite des évènements.

En entendant ton aînée parler de manière pessimiste, tu essaies de voir le bon côté des choses avant de lui répondre. Tu la sens stressée, comme si elle n'était pas loin de perdre le contrôle de ses émotions, en quelque sorte. Hors, il ne faut pas que le stress la gagne et qu'elle pense que tout est fichu, au contraire.

- Vois le bon côté des choses : pour le moment, nous sommes à Poudlard et en sécurité. Mister Mason et Miss Almeida veillent sur nous, je pense que nous n'avons pas trop de soucis à nous faire. En tout cas, pour le moment, il ne nous arrive rien de grave alors il faut se focaliser sur ça. Je te promets, tout ira bien, dis-tu, la plus rassurante possible.

Tu ne peux pas complètement être assurée de ta promesse mais tu y crois dur comme fer, c'est déjà un bon début. Si jamais quoi que ce soit arrive, tu sais que les professeurs feront tout pour vous protéger au mieux, tu l'as vu au bal d'Halloween et tu leur fais entièrement confiance.

Comme pour détendre un peu ton amie, tu prends deux verres vides et tu les remplis de jus de citrouille. Tu tends un verre à Kaela, en espérant qu'elle l'acceptera :

- Tiens, ça te fera du bien de boire un peu, surtout vu comment on a couru d'un étage à l'autre.


@Kaela Maes

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
17 août 2020, 15:54
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elle était restée plantée sur place, sans pouvoir bouger. Tétanisée. Elle avait vu les flèches s'enfoncer totalement dans le corps de la femme. Elle avait vu... tout ce qu'elle s'efforçait de ne pas voir depuis qu'elles s'étaient approchées. Elle soupira, ferma les yeux en attrapant la main de Laurence. L'infirmier disait d'aller au fond de la salle. Elle aurait voulu, vraiment. Maintenant qu'elle avait assez aidé pour elle, qu'elle ne sentait pas impuissante, il le fallait. L'infirmier avait raison, elle ne devait pas voir cela, c'était tout simplement horrible pour elle. *Pourquoi j'ai regardé putain*.
Elle détourna le regard, fixant à présent les deux filles, à quelques pas d'elle. Elles non plus ne bougeaient pas. *Immobiles...* Eileen voulait aller vers elles, les entraîner toutes les deux, avec Laurence, vers le fond de la salle. Elle aurait voulu tant de choses... tant de choses qu'elle ne parvenait pas à faire.

Elle inspira, longuement... *Bon allez j'y vais* ; et s'avança, entraînant la brune par la même occasion. Elle fixait ses pieds en réalisant ces quelques pas. Quelques pas de rien du tout. Ces quelques pas qui la séparaient des deux filles.
C'était en s'approchant qu'elle la reconnut, Ella. Elle détourna vite le regard de son visage, le souvenir de ce cour lui revenait trop bien. Elle ne lui en voulait pas, d'être partie aussi vite, loin de là. Elle s'en voulait juste à elle, de ne pas avoir su, pu l'aider. Alors que tout ce qu'elle voulait c'était cela, l'aider.

- Vous...

Elle releva les yeux, serrant un peu la main de Laurence. Que pouvait-elle dire, au juste ? Il fallait qu'elles s'éloignent, toutes les quatre. Mais comment le dire, ça, alors qu'elles aussi le savaient.

- Faut s'éloigner... Vous venez ?

Elle tenta de sourire, un peu, mais le cœur n'y était pas. Comment parvenir à sourire lorsqu'on a nous-même l'envie ? Ses pupilles étaient plantées celles, vertes, de celle qui paraissait plus grande qu'elles. Eileen en tous cas, ne l'avait jamais vu dans les salles de classes.

@Laurence Solomon @Welmina MacMaulan @Ella Davis et voilà :cute:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
17 août 2020, 19:36
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
J'aurais du m'en douter. Je savais très bien que ce n'était pas la chose à faire, de les amener si près de la Mort. C'était tout le contraire de ce que ma raison m'a dicté, en premier lieu.

Ai-je agis égoïstement, comme Mima, sans le savoir ? Avec mon besoin d'aider, je les ai entraînées dans ce tourbillon de terreur, non ?

Cela dit, je suis qui, moi, pour les protéger ? Est-ce que je sais déjà me protéger moi-même ? Il me semble que la réponse à cette question est bien vite trouvée. Non, bien-sûr que non, je ne sais pas me protéger. J'aimerai, mais j'y arrive pas. Alors, prétendre d'y arriver pour les Autres ? Qu'est c'que j'ai pu me sentir … forte ? Avec un devoir à accomplir ? Mais je ne suis pas quelqu'un de fort. Et puis, j'ai pas de trucs à accomplir.

« On l’a »

Non, ne prononce pas ces Mots avec ta petite voix, Alio, s'il te plaît. Ne dis pas tout haut ce que nous devons très certainement toutes penser tout bas. *Je t'en supplie*
Parce que c'est moi qui les ai foutu dans cette merde, qui les ai confronté à cette dangereuse réalité. Et que c'est à moi que ces Mots sont destinés. Et que je ne veux pas y répondre. Déjà, aurais-je la réponse ?

« tuée ? »

Ce dernier mot me donne une vague idée de la douleur que subit la Dame de Sang, transpercée par les flèches. On est toutes deux transpercée. Seulement, les Mots ne laissent pas de séquelles apparentes.

*Non* est la réponse que je dois leur donner. Parce que, c'est vrai, elles n'y sont pour rien. Elles ont même essayé de la sauver. Que, dans tous les cas, la Dame de Sang était peut-être déjà à moitié partie faire son voyage on ne sait où lorsqu'elle est arrivée ici. Je sais que ces trois lettres doivent sortir de ma bouche, là tout de suite. Je déglutis. J'ouvre la bouche. Je sens le *Oui* qui est tout proche. Ce oui qui flotte dans mon cerveau. Parce que, on l'a un peu tué, non ? Notre aide était juste empoisonnée. Enlever des flèches pour que les autres la détruisent encore plus ? Lui fassent encore plus mal ? Lui arrachent les dernières gouttes de Vie qui lui restaient ?

La voix de l’infirmier, un peu dans le lointain, me fait fermer la bouche.
Bouger, aller loin.
*Au point où on en est ... *
On est déjà un peu plus éloignée que tout à l'heure.
Et puis, même avec toute ma volonté, je n'arrive pas à me mettre en mouvements. Je sens la présence de ces deux Autres, à qui il faut que je réponde. Et je sais très bien qu'aucune de nous ne bougera avant que des Mots sortent de ma bouche. N'apportent une sorte de solution à ce problème noueux, épineux.

Je serre leurs deux mains forts. Et cherche leur regard à tour de rôle. Pour que mes paroles frappent le fond de leur Être et qu'elles comprennent bien ce que je vais leur dire.

« Non. Non, on l'a pas tuée. Non, vous ne l'avez pas tuée. »

Tremblement.

« Elle n'est pas encore morte d'ailleurs. Elle respire encore, un peu. »

Très rassurant.

« Vous l'avez aidée, du mieux que vous pouviez. Vous ne l'avez pas tuée. »

Aider pour oublier, des conneries tout ça.

« Ça va aller. »

*Pas tout de suite, mais ça va aller.*

Plumes d'@Hannah Hardhoke, @Alison Morrow tentons de lui faire la misère, alors, parce qu'on ne va pas s'arrêter de sitôt, de rêver

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.