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21 août 2020, 11:06
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
E. 1. 2. 3. 4. 5
L. 1. 2. 3. 4



Ce spectacle devient malaisant. Il te fragilise, c'est pesant. D'habitude, tu peux te montrer forte. Face aux Autres. Mais cette fois, c'est affaire impossible. Garder le Sourire alors qu'une Femme agonise sous vos yeux. Ca transperce les Cœurs. Alors Ils pleurent leur Sang. Ce Sang qui dégouline le long de vos Âmes déchirées. Lorsqu'il sèchera, il collera à la Peau. Ne voudra plus s'en défaire. Saloperie de Sang. Il n'a été créé que pour transmettre en vos membres de l'oxygène, pas pour couler hors de ses Chemins ; les Veines. Pas pour repeindre les Murs de Poudlard de leur couleur vermeille. Pas pour éclabousser les yeux de leurs Reflets brillants. Brûlants.

C'est cette sensation chaude qui te ramène à Toi. Hors de cette vision. La main. Elle est toujours serrée entre tes petits doigts. Par réflexe, tu les regardes s'enrouler autour de ceux de la Fille. Pas de Sang. Juste des doigts. Blancs. Tes yeux remontent à sa bouche lorsqu'Elle parle. Ses petites joues puériles. Sa manie d'éviter les questions qui lui sont délicates. Ce n'est encore qu'une Enfant, aucun doute.

Elyna. Mais c'pas important.

Bien sûr qu'Elle souhaite connaître ton prénom. Pas toi. En connaissant son nom, tu devrais l'appeler par celui-là. Mais généralement, les prénoms ne sont pas intéressants. Ils ne se représentent que par un seul Mot, sonnant différent dans chaque bouche. Au final, ce n'est qu'une cacophonie de Sons. E. L. Y. N. A. Alors ça ne ressemble plus à rien. N'a plus de sens. Sauf Welmina. Celui-là est sublime. Mélodieux. Doux. Fluide. Pas ceux des Autres.

On fait quoi maintenant ? On part ? J'pourrai pas rester ici les bras ballants à obser... regarder ce Corps et ces Enfants qui bougent frénétiquement. Ca va me rendre malade.


Plume de @Lydia Holmes :love:

#426b80 // sixième année
grandiose
22 août 2020, 00:25
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
La nuit n'est pas encore tombé sur le ciel de Poudlard. Les lueurs du jour traversent les grandes fenêtres de la Grande Salle déjà éclairée par les bougies flottantes. Par ailleurs, c'est ces bougies que tu observes alors que le brouhaha de la masse des élèves parvient à tes oreilles. La soirée semble particulièrement animée, en ce 28 Mai.

Miss Holloway, directrice de la maison Serdaigle distribue activement le long de la table des bleus les emplois du temps des dernières semaines que tu vas passer pour ta première année. Tu avales ton plat petites bouchées par petites bouchées. Ce soir, tu n'as pas très faim. Tu penses à ce dernier devoir de Métamorphose que tu dois rendre pour le lendemain, tu penses à tes prochaines vacances... si seulement on vous laisse partir du château. C'est n'est pas une prison, mais presque. Tu aimerai tellement voir autre chose que ton oreiller, la table de bois qui vit depuis des siècles et le ciel gris de cette région austère du Royaume-Uni. Même les troisièmes années et plus ne peuvent plus sortir pour aller à Pré-Au-Lard...

Tu regardes justement Artemis, que tu distingues au loin, attablée chez les Gryffons. Elle discute avec son groupe d'amies. Tu souris, tu aimerais tellement avoir un groupe comme ça. En tournant la tête tu observes les filles de Serdaigle. On te parle, de temps en temps. Pour un devoir, pour être polie. Mais tu n'as pas véritablement des ami.e.s.

Soudain, un cri vient casser l'animation présente dans le château. Puis, d'autres cris. Ça semble venir de la table d'à côté. Tu portes presque automatiquement tes mains sur tes oreilles. C'est fou, ils peuvent pas se taire deux minutes ? Tu as envi de remonter, faire connaissance avec ton oreiller. Tu tournes néanmoins ta tête vivement vers la table des vert et tu comprend alors. Il y a un problème. Plusieurs élèves se sont levés. Il y a quelque chose qui cloche. Miss Holloway ordonne au préfet de vous surveiller. Comme si c'était le moment de fuir pour aller tagger la Grosse Dame... Néanmoins, tu souris malicieusement en pensant qu'un petit coup de frais ne lui ferait pas de mal. Il faut que tu penses à prendre un détour, quand tu passes dans les couloirs du 7ème étage.

Tu ne bouges pas, comme tout les Serdaigle ici. Tu aimerais soudain partager les dernières rumeurs avec tes voisines. Tu voudrais participer au chuchotement. Tu souffles un " Il s'passe quoi ?". Pas de réponse. Les gens sont trop occupés à murmurer entre eux, tandis que la directrice fait tonner sa voix dans la pièce. C'est la panique, même chez les professeurs. Ça se sent. A quel degré exactement êtes-vous en danger ? As-tu cachée correctement ta réserve de chocogrenouilles sous ton matelas ? Les questions se bousculent dans ta tête tandis que les professeurs parent dans le hall... et n'en reviennent pas. Pas de professeurs.. plus besoin de rester assis ?

Comme beaucoup d'élèves, tu t'attroupes autour de ce qui fais tant d'émois. Mais, ton sourire malicieux et tes petites blagues s'effondrent. Devant toi, une femme gît sur le sol, avec son tigre blanc. Ils ne sont pas dans la meilleure des forme. Tu portes ta main à ta tête, prise de vertige, lorsque l'infirmier monsieur Mason arrive. Tu n'exécute aucun ordre, évidemment. Tu es en première année. Que vas-tu faire ? Lancer un sortilège de haut niveau ? Bien sûr que non. Tu assistes, horrifiée, au spectacle devant toi, prise dans le flot des élèves. Tu entends l'infirmier gérer la situation... demander aux élèves de prendre en charge les plus jeunes... de ramener des ingrédients. Tu ne sais même pas quoi faire. Tu es perdue. Tout va si vite.

Tu te sens poussée en arrière, et une fois à l'écart de cet attroupement, tu reprends tes sens. Artemis te tiens les épaules, près de la table de Poufsouffle. Elle te sers d'abord contre toi.


- J'ai cru que les Serpentard faisaient encore les malins... mais...

Sa voix se brise. Elle a dû voir le cadavre, elle aussi. Elle est en Septième année. Elle passe ses ASPICs dans quelques semaines et... elle semble comme vouloir dire "pourquoi moi. pourquoi cette année." La mort de votre grand mère en même temps que tout les événements récents... pour un début et une fin de scolarité, ça ne semble pas être la recette parfaite, non.

La foule se dispersa quelque peu. On pouvait apercevoir l'infirmier, aidé d'un attroupement d'élève, essayant diverses méthodes pour soigner la femme asiatique. Des élèves s'élancent vers le Hall d'Entrée, probablement pour aller chercher quelconque plantes ou potions à l'infirmerie. Tu restes muette, là, et tu lèves la tête vers Artemis. Elle te sourit, de sa hauteur, d'un sourire se voulant réconfortant.


- C'est qui ? Une nouvelle prof ?

Artemis fronce les sourcils avant de te répondre.

- Non. Elle vient de Zing.. Zhuang.. gyan. L'école de magie chinoise. Ils sont venu, l'année dernière.

Tu hausses les épaules. Quoi qu'il en soit, cette femme est dans un mauvais état. L'infirmier agite sa baguette, et un patronus apparait avant de traverser les murs pour rejoindre son destinataire. Même monsieur Mason semble inquiet. Tu reprends la parole.

- Elle va mourir ?

Artemis ne répond pas. Elle ne peut pas savoir. Elle se contente d'attraper ta main qui tremble sans que tu t'en rendes compte. Si elle va mourir, non, si elle a été attaqué, il y a un assassin dans le château, non ? Ta main tremble un peu plus, et comme si elle avait lu dans tes pensées, ta demi-soeur sert un peu plus sa main sur la tienne.

- Personne ne va mourir. Ni toi, ni cette femme.

Son regard se perd au loin. Elle semble à la fois si sûre d'elle et si perdue... Ton estomac gargouille. Est-ce le moment de manger ? Probablement pas, mais tu attrapes au milieu de la table un pomme qui semble avoir été lavée jusqu'à l'os par les elfes. Tu croques fébrilement dedans puis te lèves pour te diriger là où tu étais assis il y a déjà plusieurs minutes. Des groupes semblent s'être formé, et tu aperçoit qu'Artemis a rejoint deux autres filles de Gryffondor avec qui elle rigolait en début de soirée. Tu te demandes pourquoi elle n'intervient pas. Elle est en septième année après tout. Mais se n'est pas la plus forte en Botanique, Potions ou Médicomagie. Et ici tout le monde semble incompétent... c'est parce que c'est le cas. Poudlard n'est pas préparé tout les soirs à recevoir une femme ensanglantée qui fait disparaitre tout les profs et interrompe une cérémonie aussi importante que le diner.

Aucun réponse ne vint au Patronus de l'Infirmier. Une soirée banale à Poudlard. Après ça, que pouvait-il arriver de pire ? A coup sûr, tu raterais tes BUSEs, Poudlard tomberait en ruines... et avec encore un peu de chances, au moment où tu te trouveras dans les cachots... Au loin, deux garçons tiraient les cartes. Peut-être pourraient-ils prévoir les prochains événement qui chambouleraient le vieux château ?

Placée ici, tu remarquais comme tout le monde que les flèches s’enfonçaient progressivement dans le corps de la sorcière. Tu déglutis, manquant de vomir ta pomme. Une lueur d'espoir traversa l'assemblée attentive quand le professeur Mason commença à parler à la femme. Avait-il capter un signe de vie ? En tout cas vu d'ici, tu ne pouvais pas voir. Et le voyage vers le cadavre t'enchantait peu. Tu regardas ta montre. Où tes professeurs étaient-ils partis ? Tu espérais qu'ils reviendraient sains et saufs... tous, où qu'ils soient.

Tu remarques que ta main tremble toujours. Tu as toujours peur. Tu aimerais pleurer. Tu sens au fond de toi quelque chose de brisée et d'irréparable. Mais pourtant tu restes impassible, portant un verre d'eau à tes lèvres, attendant que le temps s'arrête et que tu puisses te reposer. Le regard dans le vide, les yeux exorbités et effrayés tu repenses à l'une de tes dernières pensées. Un assassin dans le château ?


Reducio
Bon, je sais que je suis un peu à la ramasse, et que c'est seulement mon premier post, mais il fallait bien que je raconte comment réagis Olivia. Elle n'est pas du genre à approcher les gens, alors j'ai pas fait le premiers pas, mais si quelqu'un veut l'approcher, pas la peine de m'envoyer un hibou : juste venait la voir. Dans le cas où personne ne vient l'accoster, y'a pas de soucis, j'attendrai la résolution de mr.Mason et de l'Aventure en cours pour décréter ce qu'elle finit par faire.
22 août 2020, 06:21
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L'oiseau ne revient pas, l'attente s'installe encore et encore, lourdement et pesante d'un poids que Lilly a du mal à soutenir. Elle la sent sur ses épaules, tasser sa colonne, oppressante.

Sa gestion de la situation lui semble bancale et complètement instable. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle aurait put ou dut dire pour être un minimum utile. Utile. Plus le temps passait, plus son espoir de pouvoir l'être se fragmentait, petit à petit, comme une feuille réduite en cendre, comme un pissenlit emporté bout par bout par le vent. Elle se sentait lasse. Lasse. Il était trop tard pour se lever et aller voir l'infirmier, celui ci semblait, pour le peu que Lilly voyait, tout aussi dépourvu que tous les élèves présents dans la salle.

Elle soupire. Ferme les yeux, serre les poings. Elle s'éloigne de cette pièce, de cet endroit, de cette peine et cette douleur omniprésente autour d'elle. Elle ne peut pas gérer ça, elle ne peut pas et ne veut pas. Elle n'y arrivera pas. Elle a envie de se laisser aller, de glisser, de s'évader, de partir, de sortir d'ici.

Après une grande inspiration, elle réouvre doucement les yeux et reprends contact avec la réalité qui n'a pas changé. Toujours des pleurs, des cris, l’absence de rire et de sourire dans cette salle habituellement pleine de joie de vivre laisse Lilly tétanisée.
Comment peut on se sentir en sécurité quand tout vacille aussi rapidement?

Lumah. Lily-Rose. Elle les regarde, aimerait pouvoir les aider, pouvoir les protéger comme elle aimerait pouvoir rassurer tous les élèves de la salle.
Mais oui les professeurs vont revenir.
Mais oui la jeune femme va s'en sortir.
Mais oui nous sommes en sécurité ici.
Mais non, mais non, mais non.
Ni elle ni personne ne peut actuellement porter d'aussi grandes affirmations. Alors il faut attendre, attendre et obéir. Lilly ne pourra pas prendre d'autres initiatives. La situation a annihilé toute autre possibilité dans son esprit.

Mais ce que dit Lumah la fait tout de même réagir, celle ci semble en grande souffrance. Ses paroles sont rares et ses yeux perdus. Il en est de même pour Lily-Rose, qui semble s'être refermé dans un espace à elle. De sécurité. Et pourtant. Les larmes sont là, s'écoulent et s'échappent en abondances de ses petits yeux, comme pour effacer ce qu'elle a vus. Comme pour nettoyer son esprit de cette vision qu'elle n'était pas prête à affronter.

Est on vraiment en sécurité ? Lilly aurait envie de l'affirmer, elle en était d'ailleurs convaincu.
Et pourtant. La présence d'une femme meurtrie et blessée dans cette pièce, dans un état critique et incertain, prouve peut être le contraire. Peut être pas. Lilly ne sait pas.

Elle ne sait pas rassurer, elle ne sait pas être rassurante. Et pourtant. C'est ce dont tout le monde ici à besoin. Un sentiment de protection, de réassurance. Que tout aille bien.

Les larmes de Lily-Rose la font vaciller, elle se sent tanguer, perdre pieds dans la réalité où elle n'avait déjà aucun souhait de rester. Mais elle tente de lui répondre. Elle se rapproche d'elle, pose sa main sur son épaule, et soutient son regard humide. Lilly ne supporte pas les larmes. Elle retient les siennes du mieux qu'elle peut.

- " Oui, bien sûr. Poudlard est un lieu sûr. C'est pour ça que nous devons rester là et obéir. Nous le devons car les Professeurs ont estimés que c'était le mieux à faire pour que nous soyons protégés."

Elle ressert son étreinte autour de la jeune fille, pour lui montrer qu'elle est là, physiquement au moins. Mais pas trop fort, pour lui laisser la possibilité de refuser. Elle sait à quel point un contact peut être intrusif. Elle ne pense pas qu'un câlin soit ce dont la jeune fille ait besoin, mais c'est la seule chose qu'elle peut offrir à ce moment. Alors elle le propose.

Elle regarde également Lumah, et réussit à accrocher son regard errant. Elle hoche la tête, n'arrive pas à sourire, mais tente un air rassurant. Sans être réellement certaine que son visage exprime vraiment quelque chose. Un bras autour de Lilly-Rose, elle tends le deuxième vers Lumah, comme pour lui proposer de lui serrer la main. Un peu de chaleur humaine.

- " Tout vas bien se passer. Ils vont revenir. Et tout iras bien. "

Complètement perdue. Que peut elle faire d'autre ?

@Lily-Rose Holland @Lumah Greenleaf

#PouffyFamily
5ième année RP - #408080 - Fiche - PR
22 août 2020, 19:59
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Once de souffrance
Culpabilité naissante
Vile assassine;
Elle tue



____________________


Toujours ce même tournoiement macabre au-dessus des têtes.
Toujours ce chuintement insondable qui débute son travail, celui de déchiqueter sa proie.
L’expression « remuer le couteau dans la plaie » prend alors tout son sens, lorsqu’avec hargne les flèches réalisent une percée dans un royaume qu’elles connaissent trop bien. Un royaume où même le fort et faible. Un royaume où seule la violence inouïe a le droit d’exister. Celui de l’agonie.

Toi, enfant dévastée par un spectacle qui fait frémir n’importe quel cœur *il est en lambeaux l’mien*
Tais-toi, enfant avant de proférer pareille bêtise
Regarde la Mort dans les yeux.
Et tu vas comprendre.
Tu vas comprendre que tes doutes ne sont qu’illusion
Qu’ils sont simplement période de Temps.
Qu'ils sont un mot.
Adolescence.


Ravale donc tes paroles, tes pensées, tes écrits, tes peurs, tes angoisses.
Chasse tous ces pseudo-démons que tu as inventés.

*Mais…Je…*
Idiote !
Egoïste !
Vile !
Ecoute seulement le Murmure véritable
Deviens enfin une âme charitable
Altruiste
Propre
Propice à l’épanouissement

*C’EST FAUX ! TAISEZ-VOUS ! J’VEUX RIEN ENTENDRE ! RIEN*

En plus d’être idiote, tu refuses d’ouvrir les yeux, gamine.
Tu le regretteras.


*Mais…*

Tu es perdue.
Ces tourments intérieurs font tanguer ton Âme. Tu te jettes dans les bras de la Douleur. Tu abandonnes ton courage. Ta force *J’suis faible* Tu te demandes discrètement si les remous qui viennent de te mettre à mal ne sont pas véridiques. Tu sais, au fond de toi, qu’elle n’a pas complètement tort. Peut-être qu’après tout tu exagères. Peut-être qu’après tout, tu n’es pas en déséquilibre. Mais ces peut-être obstruent les voies de passage vers les raisonnements sérieux et construits. Tu as horreur, depuis toujours, de t’enfoncer. Et c’est pourtant ce qu’il t’arrive à l’instant même. Tu n’avances pas, à chaque réponse une myriade de questions t’arrive en pleine tronche. Tu te décides à abandonner lorsque s’élève la voix de la Grande Fille.

Lorsqu’elle se met à parler, tu discernes le mensonge qui s’est tapi dans l’ombre, derrière les Mots imposants, ceux qui cherchent à rassurer dans les moments difficiles, les moments où le Doute se pointe sans crier gare dans les parages. Tu ne lui en veux pas, elle a le mérite de mentir dans une quête bienveillante. Peut-être cherche-t-elle également à se convaincre elle-même. Peut-être que même les Grands ne sont pas toujours inscrits dans la stabilité ? *font chier ces peut-être. J’veux être sûre moi !*

L’autre Poufsouffle donne l’impression d’avoir cru les paroles de la Grande. Comment a-t-elle pu manquer de lucidité à ce point ? Le stress, sans doute. Ou autre chose. Ou bien fait-elle semblant, tout simplement. Tu fronces les sourcils lorsqu’elle jette sur le tas une question dont tu te serais bien passée. En plus de tes sourcils crispés, une moue désapprobatrice les accompagne. N’en a-t-elle pas assez pris pour toute l’année ? Faut-il encore qu’elle enfonce le clou ? Décidément, les Semblables n’ont pas fini de t’étonner.

Une chose est certaine, ce ne sera pas toi qui répondra à sa maudite question, tu as déjà fort à faire avec cette tornade en ton for intérieur. Inutile de s’encombrer de ce genre de question. L’ironie inonde tes pensées quant te revient la phrase de la Grande Fille. Vous l'avez aidée, du mieux que vous pouviez *Ouaip, on l'a bien aidée à souffrir en lui enfonçant les flèches dans la chair. C'vrai qu'elle devait pas avoir assez mal comme ça. Putain...* Tu bouillonne de culpabilité, tu te sens responsable de tout ce qui lui est arrivé. Certes, tu n'étais pas la seule. Mais tu as contribué à une souffrance atroce. Toi. A onze ans.

Ton murmure s'élève, presque inaudible.

Vacillant.

«Je... J'crois qu'veux pas rester ici»


____________________



Je sens déjà notre conscience s'emplir des nuées du Rêve, Plumes. J'espère que c'est votre cas également.

𐌔
23 août 2020, 10:06
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
On. Cruels. Oublier.

Je déteste ce qu'il se passe et par dessus tout, je me déteste moi. Je ne peux rien faire. Tous ces élèves ont bougés et ont voulus aidés et je n'ai pas levés le petit doigt. Alors que j'aurais put. Le faire. Que j'aurais. Dus.
Les yeux nuls part, je sens vaguement une présence autour de moi. Mais il y a tant d'agitation que ça n'est pas vraiment étonnant. Lorsqu'une voix doucement rauque retentit, je crois d'abord que l'infirmier nous demande encore une fois de nous éloigner.
Mais c'est plus personnel. Plus doux. Alors je me permets de lever les yeux vers cette Fille. Elle me regarde tout droit dans les yeux. Je ne la connais pas mais je l'ai vu aidé. C'est sûrement une première année. Et elle semble déstabilisée. Mais elle a aidé.
Cette Fille est venue nous parler. Ça m'étonne. Et me réchauffe en même temps. Peut-être qu'elle aussi avait besoin de quelqu'un. Ou peut-être qu'elle avait juste besoin d'aider.

T'penses qu'on a besoin d'aide, P'tite ?


J'aurais put m'en sortir avec Ella. On serait retourner ensemble à la Table des Gryffondor. Et ce serait fini. J'aurais essayé d'oublier.
Dans mes réflexions, je n'ai pas vu la Fille qui tient la mien à la rousse. Elle ne parle pas. Et semble plus en retrait. Je la regarde un instant puis me tourne vers Ella. Je la vois ignorer la main que la brune lui tend. Elle doivent se connaître. Et peut-être pas amicalement. Peut-être est-ce pour ça que les Serdaigle nous ont abordés. La deuxième Fille prend la parole. J'apprends que la première se nomme Eileen. Et elle confirme ses propos.
C'est. Beau. Comme le simple fait de tenir une main rassure. Si celle d'Ella n’avait pas était là je n'aurais pas tenu en voyant. La femme. Le sang. Les blessures. Et toute l'agitation. Les deux filles, aussi, se tiennent la main. Si Ella acceptait celle de l'inconnue, nous formerions une chaîne. Et j'en ai besoin pour m'accrocher à quelque chose. Ce serait une preuve que. Quelle que soit l'obscurité du moment, l'amour et l'espoir sont toujours possibles. Mais c'est Ella qui décide. Après tout, je ne connais aucunes des deux Filles.

« Oui... Je... on vient. »

J'accorde un signe de tête à Ella. Est-ce qu'elle arrive toujours à marcher ? Est-ce que s'en aller avec la brune ne la dérangera pas ? Elle ne peut pas parler et je ne sais pas les Filles le savent. Probablement, elles doivent être dans la même classe.
Trois filles de même âge qui se connaissent. Se fréquentent peut-être. Trois filles plus jeunes que moi. Dont deux qui ont sut aidés. Et viennent le faire pour nous. Deux plus jeunes que moi. Plus courageuses que moi.

@Ella Davis @Eileen Jones @Laurence Solomon :happy:

Troisième année RP.
happy to be a l i v e
24 août 2020, 20:58
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elle pourrait affirmer qu'elle allait bien, que voir le femme gisant au sol, les dizaines de flèches plantées dans le corps ne lui faisait rien, que la vue du sang qui commencé à sécher ne lui serrait pas le cœur à lui donner envie de pleurer... Mais ce serait mentir. Se mentir à elle-même.
Elle n'en pouvait plus. Explosait. Ce qu'elle avait vu, elle le revoyait sans cesse. Partout. L'image ne sortait pas de son esprit, et ne semblait pas vouloir le faire. Il fallait qu'elle s'éloigne. Qu'elle parte. Fuit. S'enfuit. Vite. Elle ne tenait plus. Elle ne pouvait plus attendre.
L'infirmier avait raison. Personne ne devait voir cela. Personne n'aurait du voir cela. C'était trop dur. Trop violent. Trop réaliste pour elle. Elle ne tenait plus. Plus... *Jamais*.

Elle regarda la main de Laurence, tendue vers Ella. Pourquoi ne la prenait-elle pas ? Qu'attendait-elle bon sang ? Ne voulait-elle pas partir, loin de toute cette horreur qui les entouraient ? Ne voulait-elle pas oublier tout ça ? Eileen ne comprenait pas. Que se passait-il dans sa tête ?
Eileen sentait les battement de son coeur devenir de moins en moins réguliers. Ils s'accéléraient. Les larmes lui montaient aux yeux. *Pleure pas. Pas maintenant.* Elle détourna le regard.
Il fallait qu'elle s'éloigne. Le plus vite possible.

Elle déglutit difficilement, serra un peu plus la main de Laurence dans la sienne. *J'veux partir...* Elle n'avait plus la force d'attendre qu'Ella prenne la main de Laurence. Elle n'avait plus la force de rester un peu plus longtemps ici. Elle le sentait qu'elle allait exploser, que les Larmes allaient bientôt dévaler ses joues si elle ne s'en allait pas maintenant. Elle sentait venir l'émotion qui la transperçait avant, qu'elle s'était efforcée de chasser depuis Avril, et qui revenait en force à présent. Elle ne voulait pas pleurer. Mais ce n'était pas à cause de Thalia cette fois-ci ? Donc elle ne rompait pas sa promesse, si ?

Elle attrapa la main de La Grande, froide. Ou alors était-ce elle qui avait la paume glacée ? Elle fit un pas en reculant, puis deux, trois, quatre... Elle n'aimait pas prendre les devants. Mais il le fallait. Rester ici lui était impossible, aux trois autres sûrement aussi. Alors il fallait bien que quelqu'un commence, trace le chemin.
Elle n'avait pas de mal à marcher à reculons, lentement, mais elle se retourna tout de même. Ses bras se retrouvèrent en quelque sorte croisés. Un bras derrière un bras devant...

Ca lui faisait du bien de marcher, les battements de con coeur s'étaient apaisés, les Larmes menaçaient un peu moins de dévaler ses joues. Elles étaient toujours là, au bord du gouffre, mais Eileen était en mesure de les repousser. Maintenant.

@Laurence Solomon @Ella Davis @Welmina MacMaulan :cute:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
25 août 2020, 21:38
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tes mots touchent ton amie et semblent même la rassurer, ce qui te soulage. En plus de la faire relativiser, tu as réussi à la faire rire, voilà un simple geste qui vous fait oublier, pendant quelques secondes, que la situation n'est pas si habituelle que ça.

- Haha, c'est bien ça ! Nous avons déjà plus de chance que celle que Monsieur Mason essaie de sauver..

Les mots t'ont échappé et ont assombri ton regard. Tu espères qu'elle va s'en sortir et que tout va bien se passer. L'attaque, car tu doutes que ce soit autre chose qu'une blessure de guerre, a dû être violente et quelque chose qui se fait peu au Royaume-Uni : tu n'as jamais vu des flèches de ce genre.

- Ouf, j'ai eu peur ! C'est vrai ? C'est pourtant une boisson qui est souvent servie ici ! Mais je te comprends, j'ai, moi aussi, du mal à sortir de mes habitudes, il est rare que je choisisse de manger un repas que je ne connais pas. Bien sûr, si je n'ai pas le choix, je goûte ! ajoutes-tu.

Tu as du mal à sortir de ta zone de confort mais tu essaies de faire des efforts petit à petit, puisque tu grandis. Ne pas élargir tes horizons serait bien dommage, tu le sais, mais tu as peur de le regretter par la suite : au moins, si tu connais, tu sais si tu vas apprécier ou non.

- Vu comment ils sont partis, ça devait être urgent, en tout cas. J'espère que tout va bien pour eux aussi.

Comme ils ne sont pas là, tu ne peux pas affirmer qu'ils vont bien, tu n'en as aucune idée. Néanmoins, tu ne doutes pas d'eux et tu sais qu'ils feront de leur mieux pour revenir au plus vite auprès de vous, leurs élèves.

- C'est rien
, dis-tu simplement suite au compliment de la troisième année.

@Kaela Maes

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
26 août 2020, 14:24
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Ella refuse la main de Laurence et celle-ci se sent terriblement déçue mais pas complètement découragée. *Pourquoi elle ne veut pas prendre ma main ? Elle serait tellement mieux loin de cette femme qui souffre*

Elle fixe la femme. *Non ne fait pas ça ! * Laurence ne voulait pas, il ne fallait pas qu’elle la regarde. L’image de la femme blessée allait probablement restée dans sa tête pendant de nombreux mois, tout comme Laurence. Malgré tout l’aiglonne ne regrettait rien, elle avait fait ce qu’elle pouvait pour l’aider et maintenant, la seule chose qu’elle pouvait faire c’était s’éloigner, et emmener le plus de personnes possible loin de cette vision.

Laurence fit un très léger sourire à la fille qu’elle ne connaîssait pas. Elle était heureuse qu’elle ait accepté et espérait en même temps qu’Ella allait suivre, il fallait qu’elle détache son regard de la femme. L’aiglonne sentit la main d’Eileen se serrer un peu plus fort autour de la sienne. Elle sentait sa tristesse et son envie de partir, mais Laurence voulait emmener Ella. Elle l’avait aider en début d’année, elle ne pouvait pas la laisser la. Elle se devait de l'aider. C’était le moment pour elle de se rattraper, lui montrer qu’elle l’avait rendu plus forte et qu’elle aussi pouvait l’être autant. Alors, sentant qu’Eileen commençait a reculer après avoir pris la main de celle qui semblait un peu plus grande, Laurence attrapa rapidement celle d’Ella, sans lui laisser le temps de répliquer en lui jetant un regard implorant.

- Viens, ne la regarde pas. Ce n’est pas beau. L’infirmier à demander de partir au fond de la salle, il s’occupe d’elle ne t’inquiète pas.


Laurence savait qu’il y avait mille et une raisons de s’inquiéter. Seulement il fallait qu’elle l’aide, qu’elle la sorte de là et surtout que les 4 filles s’éloignent de là, qu’elles pensent à autre chose avant qu’elle finissent toutes en pleurs et qu’elles soient toutes terrorisé par cet éventement.

L’aiglonne se laissa porter par les pas d’Eileen sa main se resserrant à son tour sur celle d’Eileen, elle ne voulait pas la lâcher. Pas maintenant. La petite brune était contente et en même temps fière que sa camarade ai pris les devants pour s’éloigner d’ici. Elle lui murmura un "merci" sans trop savoir si elle l'avait entendu ou non. Elle espérait que Ella ne chercherait pas à se dégager et qu’elle la suivrait. Laurence n’aurait ni la force de la tirer, ni même de résister si la rouge décidait de ne pas suivre.

@Ella Davis, @Welmina MacMaulan et @Eileen Jones :cute:

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
26 août 2020, 16:46
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Alors qu’Élina cherchait toujours un endroit où s’installer, Lahya lui indiqua une direction où la brune vit de la place disponible à la table des Poufsouffle, proche de celles des professeurs. Élina hocha la tête, signe qu’elle était d’accord et les deux serdaigle s’y installèrent. Sa camarade la remercia de l’avoir écouté, baissant les remords qu’Élina éprouvait toujours de l’avoir poussé trop loin et l’aiglonne se dit que c’était la moindre des choses, mais Lahya semblait vraiment reconnaissante. Ne sachant pas trop quoi ajouter elle lui sourit et se plongeant dans ses pensées. L’irlandaise ressassait les évènements, essayant de comprendre ce qui avait pu bien arriver pour que le chaos s’installe si rapidement. Elle n’avait même pas eu le temps de comprendre ce qui se passait que les professeures avaient disparues et que l’infirmier déboulait dans la salle.

La jeune fille ne comprenait pas ce qui c’était passé et elle détestait cela. La seule chose qu’elle savait, c’est que ça avait forcément un rapport avec le conseil des sorciers et la guerre contre les moldus. D’un coup, l’anxiété qu’elle s’était efforcé de contenir lui noue le ventre et la met dans une telle colère. Poudlard était censé être un endroit sur où tous devaient être en sécurité et ses deux évènements les mettais tous en danger, ce qu’elle ne tolérait pas. Des sorciers étaient inquiets, d’autre étaient blessés et ça mettais une même communauté de deux côtés différents.

-Je ne comprends pas pourquoi ils agissent ainsi, je veux dire, pourquoi nous attaquer. Je ne comprends pas ce qui se passe et je déteste ça ! Poudlard est censé être un endroit sûr et à cause du conseil des sorciers et de la guerre entre les moldus, ce n’est plus le cas. Je les déteste, il me mette en danger, ainsi que mes amis et ma famille, j’en ai plus qu’assez de les voir faire sans pouvoir les en empêcher.

Élina reprit son souffle. Elle s’était rarement exprimée avec autant de véhémence et espérait que Lahya ne lui en tienne pas rigueur. Elle n’en pouvait plus de retenir sa colère et son inquiétude vis-à-vis de tous ses évènements qui menaçait sa famille et tout ce qu’elle souhaitait, c’était qu’ils arrêtent.

@Lahya Eaton

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •
30 août 2020, 20:08
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Plus grave que je ne l'imaginais. Elles ne semblent pas me croire. Pas étonnant, je ne suis pas certaine de me croire moi-même. Mais il aurait fallu qu'elles me croient. Parce que, c'est quand même un peu la vérité, non ? Qu'on y est pour rien ? Et puis, elles auraient pu se raccrocher à cette idée, comme à une bouée. Mais non. Cela se voit dans leur yeux, dans leur corps. Dans ce qui émane d'elles. Dans les mots qu'Alio s'évertue de prononcer et de me balancer en pleine figure.

J'ai envie de lui crier un *Ta gueule ! C'était mieux quand on ne parlait pas !* Pas contre elle. Mais contre ses pensées et ses paroles. Qu'elle extériorise, parce qu'elle en a besoin, certes. Mais à chaque mot auquel je dois répondre, des questions s'ajoutent sur la pile, pesant à chaque fois un peu plus lourd sur mon esprit. Je suis à bout de nerfs, je le sens. Être enfermée, ne pas pouvoir m'évader dehors et sentir l'air n'arrange rien.

Je regarde Alio, encore une fois dans les yeux, tout en continuant de serrer fort sa main et celle de la Serdaigle. Tant pis si ça les dérange. J'en ai besoin et elles aussi, c'est certain, alors leurs fichus mains d'enfants vont rester coincer dans les miennes, que ça leur plaise ou non.
Et tandis que je me noie dans les étoiles de ses yeux, ma voix murmure quelques mots, encore.

« Je ne sais pas, mais ce n'est pas nous c'est certain. P't'être qu'on en saura plus au retour des professeurs.  »

La voix de la deuxième, toute tremblotante, me fait tourner la tête. Elle a raison. C'est bon, on peut bouger. Maintenant que mes mensonges se sont rependus sur nos esprits. Partir, oui. Mais où ? On ne peut pas sortir. Et à son ton, elle ne veut pas rester ici, que ce soit sur ce banc ou dans cette pièce. Alors, certes, on peut aller se réfugier dans un coin, loin, là-bas, vers la table des rouges et ors. Au milieu du reste des Autres. Mais, je n'en ai aucune envie. Être oppressée. Serrée. Ma respiration s'agite rien qu'en y pensant.

Je jette un rapide coup d’œil sur la foule bruyante, l'air consternée, avant que mon regard ne se pose sur une zone proche de la table des professeurs. Presque vide. Ou un peu moins remplie. Je me lève, en espérant, encore, que les deux ne me lâchent pas. C'est dur, de se mouvoir, ainsi attachée. Mais il faut faire des concessions, dans la vie, comme disait Mima. Je ne sais donc pas par quel miracle j'arrive dans ce coin de la vaste pièce, avec les deux petits êtres encore derrière moi. S’asseoir, par terre. On n'est plus à ça près. Ainsi positionnée, la tête renversée contre la pierre dure, je prends quelques instants pour essayer de ne penser à rien et juste souffler.

Puis, au bout de quelques secondes, ma tête parcourt de nouveau la Grande Salle, Curiosité n'y tenant plus, toujours autant agitée, en évitant, sans le vouloir, la Dame de Sang et l’infirmier. Puis mes yeux se reposent sur nos mains, liées. Et rouges. Haut-le-cœur. Le sang de la blessée. Qui a séché. Qui semble avoir incrusté chaque parcelle de notre peau, chaque recoin de notre esprit. Je retiens les larmes de franchir le barrage de mes yeux et lâche tout doucement les mains des deux Autres. Un goût acre de bile dans la bouche. Déglutis, difficilement.

« Je reviens. » murmuré-je.

Je fais quelques pas le long de la table des professeurs, regardant le contenu des verres et des carafes. Dans un pot simple, je trouve de l'eau.
Je reviens vers les deux Échouées. Je leur fais un petit signe de la tête, pour qu'elles mettent leurs mains sous le mince filet de ce liquide transparent que je m’évertue de faire couler. Pour qu'elles se les lavent. C'est idiot, mais c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit. Un premier pas sur le chemin qui mène au monde du Ça va aller ?

Plumes, rien ne peut excuser ce retard,
Surtout en sachant que les Mots étaient impatients de sortir
Mais qu'ils n'en avaient pas l'occasion ...
Alors, j'espère que ce Pas sera une sorte d'excuse acceptable.

Tant que je serai à vos côtés, ce sera le cas, Plumes

@Hannah Hardhoke @Alison Morrow

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.