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04 sept. 2020, 09:41
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Lydia est soudain mal à l'aise que ses doigts s'enlacent comme ça avec ceux de sa voisine. Cette position lui rappelle trop *Elle* et personne n'a le droit de prendre sa place. Lentement elle dégage sa petite main de celle de la fille. L'enfant la pose ensuite sur sa cuisse, à l'abri des Regards. Elle veut garder dans ses empreintes digitales, la trace du moment ou elle a rencontré celle de Grande Ombre. Elle veut pouvoir, en effleurant sa propre peau, se remémorer de cette nuit là, ou tout était beau, la Fille avec elle, encore un peu plus.

La Bleue à côté d'elle répond à sa question. Elle lui dit que son prénom n'est pas important. *Tss, elle a rien compris.* Pour Lydia, évidemment que connaître le prénom de cette fille n'est pas important. Mais en posant cette question, elle lui montrait la preuve que ce n'était pas une Autres pour elle. Et Elyna ne l'avait pas compris. La petite Holmes est déçue, elle s'était imaginée que cette fille comprenait, savait et pensait comme elle. *Finalement non.* Elle soupire un instant, sans chercher à le cacher quand l'Autre lui demande ce qu'elles font.

Lydia s'aperçoit maintenant que plus rien ne la touche. Elle ne sait pas ce que font les élèves autour d'elle pour sauver la femme - en est-ce vraiment une ? - et elle ne veut pas forcément le savoir.

-J'sais pas. Pars si tu veux.

La plus petite accepte mieux l'évènement que la plus âgée. Et les rôles de Protectrices se sont inversés.

@Elyna Oak Post médiocre et en retard... Pas fameux tout ça :'(

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause
05 sept. 2020, 11:16
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 




____________________


Mouvement. Tu te lèves, liée d'une main solide. L'éloignement du crime bientôt achevé. Le flash qui tourne. Les cris. La panique.
*Battements d'paupières*
Sang en écailles. Peau de crocodile rouge sur tes mains. Sang encore. Sang toujours.
*Battements d'paupières*
La douleur. L'agonie. Les traits figés. La sueur en perles.
*Battement d'paupières*
L’impuissance. Culpabilité. Responsabilité. 11 ans. Entités opposées.
*Battement d'paupières*
Mort. Mort, Mort, Mort.
*Ferme les yeux*
*Dors*
*Dors*


Les actions se superposent et toi tu es dépassée par le temps, par tous ces gens qui s'activent. La grande Poufsouffle, dont tu vois les muscles s'activer pour vous mener vers un endroit plus calme, si cela est possible dans le tumulte ambiant de la Grande Salle. Tes doigts, gênés par leur absence de mouvement, effectuent des pressions entre phalanges, glissant sur leur appui. *Permet de pas stresser* Ces tics de l'angoisse poussée à son paroxysme. Tu te retrouves finalement à même le sol, et peines à refouler les images de toutes les fois (si fréquentes que tu ne saurais te souvenir de toute ces situations) où tu t'es retrouvée sur le Sol. La Pierre parfois *Bristyle*, l'Herbe d'autres fois *Jones* Mais de toute manière tu n'as pas le temps de t'enfuir dans tes pensées, car déjà la Jaune repart, à l'assaut de la table des professeurs, ce qui a le don de t'étonner. Puis tu la vois, elle revient avec de l'eau. Eau pure qui ramènera la vie sur tes Paumes. Eau pure qui effacera le Sang. Eau pure qui effacera *Momentanément* la balafre de la Faucheuse.

Le liquide est comme une bénédiction lorsqu'il coule tel une rivière sur les segments de ta main, venant ravager l'ocre en poussière, cendre maudite déposée sur une Peau encore jeune. Tu as une nouvelle fois cette fâcheuse impression d'avoir commis un crime, que les milliers de vaisseaux sanguins, naufragés du Corps de la Dame des Flèches, renforcent. Ils te rappellent à l'ordre. T'interdisent l’accès au muscle qui formeraient plausiblement un sourire de gratitude envers la Poufsouffle qui t'a apporter de quoi nettoyer l'horreur qui tapissait vos mains. Mais tu te contentes d'un hochement de tête ô combien difficile à réaliser, comme si un torticolis te ravageait le cou. Tu frictionnes tes mains.
Tu *écrases* le Sang
Tu *chasses* le Sang
Tu *hais* le Sang
Tu *fuis* le Sang

Et tu oublies que le Sang est celui qui fait battre ton cœur
Celui qui bouillonne
Celui qui te donne vie
Celui qui te Protège
Et tu le rejettes comme un malpropre


La désorganisation est béante. Jamais tu n'as vu un tel désordre. L'image aurait pu être sublime, en d'autres circonstances. Les maisons réunies, défiant clivages et réalité. L'impossible devenant possible. Les Griffes avec les Serpents. La haine comme envolée, ou du moins peu visible. Mais la Haine n'est pas absente. Elle est au contraire plus présente que jamais, et simplement concentrée sur le lieu ou repose un Corps dépourvu de Forces, et bientôt de Sang. Anéanti par les flèches de l'inhumain. Qui eut cru? A Poudlard, lieu vanté pour sa sécurité? Oui, cela ne fait aucun doute. L'impossible donne accès à tous les possibles.

Tu continues ton petit manège avec tes doigts, comme pour échapper à l'inaction, qui a vite fait de vous happer lorsqu'il n'y a rien de mieux à faire que de se laisser aller à mille réflexions sombres. Qu'est-ce qu'il y a à faire, de toute façon? Il t'est impossible de sortir. Comme si l'asphyxie de la Grande Salle, lieu d'un meurtre, était le lieu parfait pour être apaisée. Et tous ces professeurs, qui s'en sont allés. Ils on prit leur cliques et leurs claques, pour, tu n'en doutes pas, laver cet affront. Évidemment, cela doit être important.
Évidemment, il se doivent de répondre à l'appel d'une mission.
Évidemment, ils y vont *j'espère* dans votre intérêt.
Mais rester la tête plongée dans la Terreur est une des pires choses qui soient pour un enfant.

Une idée d'occupation te traverse l'esprit, mais encore faut-il avoir quelqu'un qui ait amené cela sur lui en franchissant le seuil de la Grande Salle, ce qui n'est pas certain. *La Grande Poufsouffle, elle doit en avoir un c'est sûr* Alors tu la fixes et lui pose ta question.

«Est-ce que... Tu aurais un... Livre?»


Immédiatement, Précision s'impose.


«P-pas un truc qui f-fait...Peur... J-j'veux d-dire... P-as av-vec.....»


Phrase qui ne se terminera jamais, l'épreuve réside déjà dans l'effort de bloquer les larmes que tu sens te guetter.

____________________



Plumes, je me suis permis d'ajouter une petite once musicale, car l'ironie de cette chanson semble correspondre avec le très rassurant employé par la Plume de Maggy, face à l'horreur. De façon générale, les Mots de ce morceau ont retenti intérieurement lorsque j'ai rédigé ce Pas.

𐌔
05 sept. 2020, 16:42
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
@Lily-Rose Holland & @Lilly Zarbi


Lumah n'attendait plus sa réponse lorque la brune se présenta comme étant Lily-Rose. Mais qu'elle était stupide ! La blondinette détailla celle-ci, en se demandant de quelle manière elle avait pu oublier cette personne qu'elle avait pourtant cotoyé toute l'année durant, sa partenaire de dortoir. Elle à qui elle avait partagé ses soirées, raconté ses malheurs, elle qui l'avait si bien écouté, elle qu'elle avait si bien écouté. Honteuse, la petite ! Elle ne pouvait que prétendre que les évenements l'avaient à ce point perturbée.

Puis la brune se renferme dans ses songes dans ses peurs, que Lumah partageait, qu'ils partagaient tous forcément, ici. Si ça n'était pas le cas, Lumah trouvait ces personnes étranges, mais elle les admirait et les enviait profondément. Parce que le sentiment qu'ils hébergaient était une anxiété bien trop grande pour un simple élève, qui n'aurait dû simplement qu'étudier et stresser pour, au mieux, ses examens. Et voilà qu'on leur donnait ce poids en plus, qu'ils étaient fort incapables de digérer ; et à ça, le non-retour de l'oiseau n'aidait nullement.

On est en sécurité ici, pas vrai ?

Cette phrase la laisse sans mots. Le oui ne vient nulle part, Lumah se rend compte qu'elle n'ose elle -même pas le dire si vite - et Lilly, à ses côtés, semble être prise du même mutisme, et elle espère qu'ele en sortira vite de tout coeur, elle espère le soutien d'une ainée, la parole de la grande. Comment pouvoir se poser une telle question dans ce bourdon qui n'annonce que le contraire ? Lumah aimerait répondre oui, mais elle n'arrive à trouver aucun point qui lui permettre de répondre positivement.

Son voeu prend forme au bout d'un instant, un instant qui lui avait paru interminable. Mais Lilly sait bien parler, même si ses mots fendent le coeur de Lumah. Et la parole qu'elle s'est écorchée à dire donne à Lumah le courage nécessaire pour surrenchérir, et se convaincre plus à son tour.

« Je veux le croire, lui avoua la blondinette à la suite de Lilly. Pour nous, c'est mieux de le croire, sinon à quoi s'acccrocher ? Et ça serait irrespectueux de les sous-estimer, je suis certaine qu'ils sont capables de se sortir de cette situation, et je suis certaine que les professeurs et le personnel qui reste ici saura nous protéger. »

C'était un élan de courage et de confiance qu'elle n'aurait pas su manifester en situation normale, mais elle voulait faire croire tout cela à Lily-Rose. Elle n'aimait vraiment pas la voir si peu souriante, dévastée.

Nénamoins, ces belles paroles ne suffisent pas à arrêter son tremblement. Comme paraître crédible ainsi ? Elle se doit de remercier une nouvelle fois Lilly, qui leur tend une main qu'elle n'aurait jamais autant nécessité, chaleureuse. Elle la serre en retour, entousiasthe.

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7
05 sept. 2020, 17:34
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
[1]

28 Mai 2045



Quelque chose clochait. Une sensation voilà ce que c'était. Juste une sensation.

Assise à ma place habituelle, près de la fenêtre dos au reste de la salle, je regarde le soleil décliner. Le crépuscule colore le ciel de traînées roses et oranges. C'est plutôt joli. Je pique de ma fourchette le contenu de mon assiette. La nourriture est délicieuse mais ce soir je n'ai pas faim. En face de moi, Rafaëla mange calmement. Et, pour une fois, nous nous murons dans le silence. Je n'ai pas envie de parler. Je me sens vidée.

Brisant la quiétude ouaté dans lequel je m'étais réfugié, les Serpentards poussent de grands cris. Qu'ont-ils encore ceux là ? Leurs mauvais tours commencent sérieusement à m'agacer. N'ont-ils jamais l'intention de se calmer ? Les exclamations continuent de plus belles et quelques professeurs rejoignent la table rebelle. J'attend. Mais rien ne se passe. Certains des tables bleue et jaune se lèvent pour apercevoir ce qui excite à ce point les élèves assis près de la porte. Ils sont immédiatement repris à l'ordre par les professeurs. Étrange.

- Restez en silence et ne vous levez pas de votre place tant que vous n'avez pas été invité à le faire, intime Mr Briggs, notre directeur de Maison.

Pourquoi nous interdire de nous lever ? Et de parler ? À peine ces mots prononcés, il s'éloigne pour rejoindre l'autre bout de la salle, nous laissant dans l'incompréhension la plus totale. L'incompréhension. Ça définit bien ce moment. Personne ne sait ce qu'il se passe. Alors, Rafaëla, ignorant l'injonction précédente, monte sur le banc et se dresse pour essayer d'apercevoir... Pour tenter d'apercevoir quoi ? Je ne sais pas.

Je ne vois pas les adultes disparaître. Je ne vois pas l'infirmier arriver. Je ne vois qu'Elle. Sa réaction est encore plus étrange que le reste. Elle pâlit. Ses mains tremblent. Pas comme si elle avait froid. Plutôt comme si elle convulsait ou qu'elle était parcourue de spasmes. Ses yeux s'égarent. Elle se laisse glisser sur son banc, hagarde. Je ne comprend pas. Elle va bien ? Que se passe-t-il, bon-sang ? Pourquoi ne se reprend-t-elle pas ?

Et tout à coup je comprend. Ce qu'Elle a vu... Ça doit être suffisamment horrible. Elle panique. J'ai envie de me lever moi aussi. De voir ce qui l'a mise dans cette état. Ma raison me dit de ne pas le faire. Quoi que ce soit, ça a retourné Rafaëla. Rafaëla qui a plongé dans le Lac de sang-froid pour me récupérer. Rafaëla qui tremble et parle dans le vide. Sans avoir besoin de plus réfléchir, je lui attrape la main et la force à me regarder dans les yeux.

- Eh. Concentre toi sur moi. Oublie le reste.

Ses yeux fichés dans les miens semblent dire "Au secours". Alors je pose sa main sur mon cœur et je lui demande d'écouter.

- Tu sens les battements ? Calque toi dessus et respire. Tout va bien se passer.

C'est faux. Je connais pas la situation actuelle mais la panique commence à me gagner moi aussi. Pourtant je dois rester forte. Au moins pour Elle. J'attend qu'elle reprenne une respiration plus fluide. Et après je jetterai un œil. Si j'en ai le courage.

[...]



@Rafaëla White

♫ music playing ♫
#675C49 | 2ème année RP, Cheer
05 sept. 2020, 19:18
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Posts précédents, table de Poufsouffle :
[1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10]


Tourne, tourne l'aiguille, tombe, tombe le sable... Le temps passe, les secondes s'égrènent mais la folie qui m'entoure, qui nous entoure, nous enveloppe, nous étouffe, reste. Immuable, presque définitive, sans issue... L'atmosphère est lourde, chaotique, palpable...

Je n'attends qu'une chose un signe que tout va bien, un réveil qui sonne me disant qu'il s'agit d'un mauvais rêve, le retour des professeurs, des réponses, cette femme mutilée qui se relève, n'importe quoi ! N'importe quoi qui me permette de sécher mes larmes, de croire aux mots de Lilly et de Lumah, une lueur d'espoir que ce repas cauchemardesque va se terminer.

Je sens un bras autour de moi, au travers du capharnaüm autant intérieur qu'extérieur. La grande m'étreint doucement, me laissant la possibilité de m'éloigner à volonté, je la vois aussi tendre une main vers la blonde, au milieu de mes larmes. La cheerleader, membre des Hel's Angels, se saisit de cette main tendue. Elle aussi, elle s'agrippe à chaque fragment de chaleur que ce moment nous laisse.
Moi ?
Je pourrais m'éloigner mais je ne veux pas.
Je me blottis plutôt, comme si un câlin pouvait effacer tout ce que je venais de voir.
Vision que je veux déjà occulter, enfouir au plus profond de mes souvenirs.
Jusqu'à ce que disparaisse, la Vision d'horreur, le Corps mutilé mais encore vivant...
Je veux voir le Temps revenir en arrière, mais ce n'est pas possible n'est-ce pas ?
Même la Magie ne peux pas tout...
Jusqu'à aujourd'hui ma plus grande crainte était que l'on m'abandonne, je crois que ce n'est plus entièrement d'actualité.
Quoique peut-être que si...
Pire que d'être confrontés à cette Vision, y être confrontée seule !
Je ne sais quoi dire de plus, quoi ajouter aux bribes de conversation que je tiens avec Lumah et Lilly.
Ma gorge me brûle, elle est serrée, je hoquette à cause des sanglots qui me secouent.
Si pendant l'année j'avais eu l'impression de grandir, à cet instant j'était une bambine.
Terrorisée.
Secouée.
Choquée.
Des mots pointe malgré tout le bout de leur nez dans mon esprit embrumé et décousu...
Alors à demi-voix, entrecoupée de hoquets et de sanglots, je les prononce du mieux que je peux :

"Et... Et après... Après il se passe quoi ? Quand tout... tout est terminé..."

@Lilly Zarbi, @Lumah Greenleaf
Mots soulignés pour un Imperium

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6
12 sept. 2020, 14:08
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Poudlard est un lieu sûr. Ces paroles prononcées, elle s'y accroche, elle n'en doute pas, en est convaincue. Mais cela n'empêche pas la peur de la tirailler. Ce n'est pas du doute, juste de la peur, la peur de la suite, la peur de ne pas savoir, de ne pas pouvoir agir.

Et elle est là, en train de tenir la main et d'entourer de son bras deux filles terrorisées, à peine plus jeunes qu'elle, qu'elle aimerait réconforter et rassurer. Elle fait de son mieux.
D'un regard protecteur, elle fixe Lumah, mais elle ne sait pas quoi lui dire, alors elle se contente de serrer sa main un peu plus fort.
De son côté Lily-Rose semble en proie à une crise de larmes, inconsolable. Elle cherche des mots qui pourraient arrêter ce flot qui se déverse. Mais ceux qui lui viennent ne vont pas suffire, elle le sait. Elle lui tend alors une petite serviette pour qu'elle essuie son visage et se mouche si elle en a besoin.

- "Ça va aller. Bien sûr qu'il reste des gens pour nous protéger. Et puis quand même, c'est Poudlard ! On ne peut pas prévoir ce qui va se passer, à notre échelle on doit malheureusement patienter. Et quand tout sera terminé et bien ce mauvais moment sera derrière nous et tout iras mieux."

- "Essayons de penser à autre chose. On a eu un cours de Méditation en Divination, on pourrait essayer ensemble ? Il m'a été très utile cette année quand j'avais besoin de me calmer. On va se contenter de se concentrer sur notre respiration, pour essayer de ... et bien de penser à autre chose". Elle ajoute un léger sourire à cette dernière phrase. Elle sait bien que penser à autre chose est quasiment mission impossible. Mais en ne faisant rien, le temps leur semblera d'autant plus long, et leur angoisse respective ne fera que grandir.

Elle n'avait de toute façon rien de mieux à proposer aux jeunes filles.

- "On va toute se tenir par les mains, comme ça on pourra se concentrer sur ce contact physique. On est ensemble." Elle récupère doucement la main de Lily-Rose, tout en espérant que les jeunes filles acceptent de se prêter l'exercice.

- "Si vous voulez vous pouvez vous asseoir en tailleur sur le banc, choisissez une position ou vous êtes plutôt confortables." Lilly était toujours assise comme ça, c'était une posture dans laquelle elle était naturellement à l'aise.

- "Respirez, concentrez vous sur la chaleur de vos mains, vous pouvez regardez vos mains ou fermez les yeux. On va inspirer et expirer, chacune à son rythme." Lilly les regarda en souriant, comme pour les encourager, tandis qu'elle même commençait à se concentrer sur les mouvements d'air que sa respiration entraînait.

@Lumah Greenleaf @Lily-Rose Holland

#PouffyFamily
5ième année RP - #408080 - Fiche - PR
13 sept. 2020, 10:58
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Entre. Loin. Tempête.

J'ai du mal à avancer. Même si j'ai dis aux Serdaigle que je veux les suivre. Mes jambes tremblent. Mais je ne veux pas le montrer. Sois. Forte.
Il est bien difficile de savoir si Ella suivra, étant donné qu'elle ne parle pas. Mes émotions brouillées, j'ai bien du mal à le lire sur son visage. Quant aux deux inconnues, même si les suivre me semble être la meilleure des choses à faire, je ne les connais pas. Mais nous sommes semblables dans le fond. Jeunes et en face d'une chose trop horrible. Perdue. Je ne sais pas si elles le sont. Mais moi, je me sens. Perdue. Entre tout. Dans le rien.
Je sens une main sur la mienne. Eileen. Elle semble pressée. Elle veut s'éloigner. Et elle le fait déjà. Mais elle ne le fera pas. Seule. Je crois. Qu'elle nous attend. Est-ce pour nous ou pour elle ? Peu importe. Moi, j'ai besoin de partir. Avec elles.
Et je commence à avancer. Prudemment. Lentement. Je m'en veux un peu de prendre autant de temps. Alors que je devrais m'enfuir. Je ne dois pas être un poids. Mais mon Moi-même tourmenté en est un pour moi. Et les images du corps mutilé me reviennent en tête.
En regardant les Filles afin de chercher du réconfort quelque part, je viens à me demander où est Ella. Je crois. Qu'elle m'a lâché la main. J'en vient à me demander si elle a même était là. À un seul moment. Finalement, j'aperçois la Fille dont je ne connais pas le nom lui attraper la main. Tout va bien. On s'en va.
J'entends une voix. Mais ça ne me concerne pas. Et la voix se transforme en grésillement lorsque mes oreilles se ferment à tous bruits. Le bruit qui émerge de la salle devient sourd. Je n'entends plus que les battements de mon cœur. Et ma respiration toujours plus accélérée.
Mais le silence est parfois plus dangereux suis le bruit. Et si celui-ci pouvait me rendre folle. Il ne l'a pas fait. Alors je dis le retrouver. Ouvrir mon Moi-même aux bruits.

« Qu'est-ce qu'il va se passer, maintenant ? »

J'entends à peine ma voix. Ce n'est pas une vraie question. Je suppose que personne ne peut le savoir. Je parle pour combler mon vider intérieur. Comme à chaque fois que je me sens. Perturbée.
Je continue à marcher pour m'éloigner. Un rien plus rapidement qu'avant. Je me dis que j'ai de la chance. Seule, je n'aurais même pas put faire un pas.

@Eileen Jones @Laurence Solomon @Ella Davis :cute: désolée du retard

Troisième année RP.
happy to be a l i v e
13 sept. 2020, 22:15
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 

Elle sourit. Pendant que je m'effondre. Affreuse défaite. J'ai peu être la larme facile, mais quand même, il y a bien une raison. Elle vient bien de me toucher avec son arme fatale, son égo, sa fierté, elle se croit supérieure avec sa vie de merde. Peut-être qu'elle est supérieure, peut-être qu'elle a raison, mais ça m'énerve et ça me touche. Ça me touche trop. Bien sûr qu'elle ne va pas bien, bien sûr que c'est dur pour elle. Mais pour moi aussi c'est difficile, pour les Autres aussi. La Lexa, elle a peut-être un cas plus prononcé que les enfants parfaits des familles parfaites, certes, mais je ne suis pas sûre qu'elle ai le droit de le faire ressentir sur les Autres. Elle a pour boucs émissaires la quasi-totalité de Poudlard et personne ne la remet à sa place. Peut-être qu'elle a besoin d'affection, ou d'autres choses, mais après ce qu'elle nous jette à la gueule comment veux tu qu'on la pardonne. Je pensais que ce que racontent les murmures des couloirs n'était que des bêtises mais il s'avère que je me suis trompé, j'aurais pas dû attrapé son bras. Je l'ai fait car je m'imaginais qu'elle aurait pu amortir le coup et que j'aurai pu faire de même mais j'ai été conne, naïve. Je suis naïve et du sang coule sur le sol, c'est pas croyable. J'ai hâte de faire les bonnes décisions, mais à 12 ans comment est-ce qu'on fait si on n'a pas d'expérience.

Il faut tenter des trucs. T'as voulue prendre la vague par-dessous mais elle t'as giflée en pleine face et t'a entraînée dans le sable en te jetant violemment sur le sol.

Ça fait mal, on appelle ça un rouleau, tu en verras d'autres. Les vagues seront plus ou moins cruelles avec toi.

Et celle-ci est sans pitié. J'l'ai pas vu venir, je pensais que j'allais plonger tranquillement dedans et en ressortir satisfaite.

Mon visage se crispe. J'ai mal. J'ai avalé du sable. J'ai jamais eu de dignité, personne ne m'en a donné. Elle, Lexa me le rappelle et me voit comme sans importance, une pauvre fille qui reste dans le fond de la classe et qui tire la gueule avec ses foutus larmes. Je le sais que c'est vrai, après tout moi aussi j'en fais trop, mais ça ne fait mal qu'à une seule personne, moi.
Pourquoi moi-même, je me rabaisse ? J'ai mal et moi aussi j'ai le droit de l'évacuer, ma douleur. J'ai le droit de devenir colérique, de lui taper dessus avec mes Mots. Oui je vais lui cracher à la figure. Je fais vais le faire oui, j'en ai vraiment envie. Faut qu'elle comprenne qu'elle n'est pas seule a avoir le droit de le faire. Elle n'est pas si puissante, elle est l'égale de toutes les personnes présentes dans la salle. Même de moi, et j'ai envie de lui faire comprendre, de lui faire ressentir ce qu'elle détruit. La drama queen va finir par devenir la reine de pique, austère et venimeuse avec ses épines. J'ai envie de la prendre à son jeu, l'arroseur arrosé, la dame piquée. Mais je suis prise de court, elle ouvre la bouche pour faire sortir l'encre indélébile des Douleurs.


- J'suis désolée, j'le pensais pas. C'est la peur... c'est... on est trop jeunes pour ça, nan ?

Ce sont des excuses qui sont sorties à la places ? Quand elle fait des reproches, elle parle bien fort, elle articulé pour se faire comprendre mais quand il est Temps de faire des excuses, c'est à peine audible, comme si elle regrette... à peine.

- Si j'ai bien compris..*snif* t'es le genre de personne... venimeuse ? Tu tire une balle... fatale mais t'essayes de stopper l'hémorragie... quand c'est trop tard.

Ses mots résonnaient tranchants et acides dans ma tête, mais au moment de les dire je ravale encore mes pleurs et ma petite voix se faisait à peine entendre, j'espère tout de même qu'ils ont eu leurs effets. À l'intérieur de moi les flammes sont piquantes et rudes, mais l'image qu'on a de moi n'est qu'une fillette qui pleurniche, qui essaye tant mieux que mal d'arrêter. Quand enfin j'arrive à être assez calme pour respirer normalement je me dis qu'il faut montrer mon courage, lui montrer que malgré le rouleau que je me suis pris je suis relevée avec la rage ne plus retomber.

- Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de cracher sur les gens, peut être qu'ils arriveront à te pardonner car là c'est raté. J'ai juste envie de disparaitre, et d'oublier tout, la femme... ce Dîner... toi.

Le seul point positif c'est qu'elle m'a retourné le cerveau et je ne pensais plus aux horreurs de la Grande Salle. Malheureusement c'est éphémère et même les pires cauchemar laisse la place pour la réalité, encore plus cauchemardesque. Je peux plus, j'ai envie d'exploser, je veux plus être ici, JE NE VEUX PLUS ! Je veux les bras de Mary, je veux revenir en arrière et aller aux toilettes et éviter cette scène. Moi en face de Lexa, mon visage humide à cause des larmes le sien indescriptible. La tension enrobée nos corps alors qu'à quelques pas, une femme est à l'agonie. Une mare de sang l'entoure irrégulièrement. Pourquoi on m'a fait ça, pourquoi je ne suis pas dans un collège en train d'apprendre les mathématiques et a dessiné sur mes intercalaires comme tous les adolescents qui se font chier. Bordel de merde, j'ai envie d'être normale et de porter des pantalons au lieu de ses jupes où on voit mes fesses quand je cours dans les couloirs. Putain, Putain, Putain, Putain, emmenez moi avec elle s'il vous plaît.

Arrête de te plaindre, fait toi et va bouffer ton repas. Tes vulgarités vont rien changer, on a compris que tu n'en peux plus, que tu es prête à tuer un homme si il le fallait pour que tout redevienne comme hier. À deux on est plus fort cherche de l'aide là où la subtilité n'a pas choisi de vivre, oui vas-y on a jamais rien sans rien.


- Tu me fais du mal, beaucoup. J'ai eu envie de te tordre l'œsophage tellement j'avais mal, la situation n'aide en rien et je crois que je peux m'effondrer pour la dernière fois d'une minute à l'autre. Aide moi.

C'est difficile à avouer mais j'ai presque envie de lui pardonner, elle aussi n'est peut être pas normale. Enfin, pas comme d'habitude. Je m'en rends compte que maintenant mais j'ai été aussi détestable qu'elle. Sur le moment.

Plume de @Lexa Queen. Ça va tellement vite que je n'arrive pas à mettre les mots sur les faits pourtant je crois que j'ai pondu un pavé.
Oublions les délais, ils sont affreux, j'en ai Honte mais cela ne m'enlève aucun désir et plaisir à écrire alors comme tu le dis si bien, Dansons, encore et encore.

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
14 sept. 2020, 16:59
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
/!\ Ce message peut s'avérer être difficile à lire pour certains car il traite de la mort /!\
Tour 8
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Rafael tenait fermement la main de Dai Hong Dao, il ne voulait pas la lacher avant que ce ne soit la fin. Il ne savait pas dans quel circonstance elle s'était retrouvée dans cet état mais cela ne changeait rien dans sa prise en charge. Qui qu'elle soit, il ne pouvait pas la laisser seule dans cette épreuve. Son regard s'attarda sur son visage, cette femme ne devait pas être beaucoup plus âgée que lui et il était injuste qu'elle perde la vie si jeune, il lui restait tant à faire. Ses yeux marrons, à demi-ouverts, semblaient déjà hors du temps, elle n'était certainement plus consciente de tout ce qu'elle voyait. Il baissa son regard le long du corps de la jeune femme descendant jusqu'à la main qu'il tenait. Les tatouages de la sorcière contrastaient avec la pâleur de sa peau renforcée par l'hémorragie dont elle était victime. Il remarqua alors que, machinalement, son pouce glissait de gauche à droite sur la main de sa patiente en guise de réconfort. Il ne pouvait plus rien lui apporter de plus, si ce n'était un accompagnement.

Le jeune homme sentait la présence des élèves derrière lui mais n'arrivait pas à quitter des yeux la mourante, il ne voulait pas qu'elle se sente abandonnée au pire moment. Il resta donc dans cette position en essayant de déceler le moindre signe de douleur de la part de sa patiente faisant fi de son côté de l'inconfortable position dans laquelle il était. Il semblait lui avoir donné suffisamment d'analgésiques car elle ne semblait pas douloureuse. Pendant quelques minutes, rien ne sembla changé mais c'est alors qu'il sentit la jeune femme se contracter un petit peu sous l'effort. Elle ne trouvait plus son souffle et Rafael remarqua que sa fréquence respiratoire avait largement diminué. Il ne comptait pas plus de six cycles respiratoires par minute et il comprit que la jeune femme vivait actuellement ses dernières minutes. Repensant alors à la présence des élèves, il tendit son bras droit et d'un mouvement de baguette lança un "Accio". En quelques secondes, un drap blanc surgit dans la Grande Salle et Rafael le rattrapa habilement. Du mieux qu'il pût, il recouvrit le corps de Dai Hong Dao, ne laissant dépasser que sa tête. Quelques secondes passèrent et les respirations de la victime se transformèrent en gasps et Rafael comprit qu'il ne pouvait plus rien faire, c'était trop tard. Il attendit encore quelques secondes, laissant son pouce évoluer machinalement sur la main de la femme. Les secondes passèrent et ne voyant plus aucun mouvement thoracique, il posa sa main droite sur son thorax en quête d'un battement de coeur, en vain. Dai Hong Dao était morte dans ses bras.

L'infirmier s'en voulait énormément de ne pas avoir pu faire plus pour sa patiente. Il n'avait ni le matériel, ni les professionnels suffisamment compétents dans la Grande Salle mais cela n'excusait pas tout. Il aurait aimé pouvoir transplaner dans l'hôpital le plus proche mais il était dans l'enceinte de Poudlard et ne pouvait pas. Quand bien même cela aurait été possible, il n'aurait pas pu abandonner les élèves dans le château. Il s'était retrouvé dans une impasse et n'avait pas trouvé les ressources suffisantes pour y remédier. C'est cette pensée concernant les élèves qui le sortit de sa torpeur. Il jeta un regard derrière lui en direction de tous les élèves présents dans la Grande Salle et se demanda ce que eux ressentaient. Que pouvait il bien se passer dans la tête d'un enfant qui venait de voir ce spectacle? Une personne survenue de nul part était morte devant leurs yeux, la majorité des professeurs de l'école étaient partis dans une mission inconnue et pour couronner le tout, la personne qui était censée représenter la santé avait laisser cette première personne mourir dans ses bras. Une chose était sûre, il ne pouvait pas rester impuissant devant ces pauvres enfants, il devait s'occuper d'eux et minimiser au maximum leur traumatisme.

Rafael tenta de s'extirper du corps de la jeune femme de la manière la plus douce qu'il pouvait. Il sentait déjà le corps de Dai Hong Dao se rigidifier mais il réussit malgré tout à se mettre à genou près d'elle. Il replaça les mèches de son carré derrière les oreilles et la recouvrit du drap blanc qu'il avait fait apparaitre. Engourdi suite à cette immobilité, il se redressa tant bien que mal. Une fois debout, il regarda les élèves réunis dans un coin de la Grande Salle. Les chuchotements avaient baissé en intensité mais certains ne pouvaient s'empêcher de parler. Que devait-il leur dire? Comment pouvait-il annoncer l'indicible à ces enfants pour la plupart très jeunes? Il ne pouvait par leur cacher la vérité, même si ils étaient jeunes, il était persuadé qu'au moins une partie avait compris ce qu'il venait de se passer. Prenant son courage à deux mains, il fit quelques pas vers les adolescents pour leur parler.

Il s'arrêta devant eux mais au moment où il voulut prendre la parole, un gong se fit de nouveau entendre et un portail apparut, pour la deuxième fois dans la soirée, dans la Grande Salle. Rafael se positionna aussitôt entre ce portail et les élèves, baguette tendue vers le portail. Cependant, il reconnut très vite ses collègues. Il comprit en découvrant les visages des professeurs que leur soirée avait été bien pire que les personnes présentes dans la Grande Salle. Il les compta en espérant revoir tout le monde mais ce n'était pas le cas, il remarqua que deux d'entre eux manquaient à l'appel. Aydan et Eleanor n'étaient pas parmi les revenants et bien qu'il n'ait aucune attache particulière avec l'un ou l'autre, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour eux. Une fois que tous les autres furent arrivés dans la Grande Salle, Rafael baissa sa baguette et regarda ses collègues découvrir la pièce en essayant de comprendre ce qui s'est passé pendant leur absence.

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Fin du Rp pour ma part. Merci à tous pour votre participation.

Infirmier à Poudlard en 2045 — Professeur de Vol à Poudlard de 2046 à 2049Professeur de Courses de balais à l'ISMI depuis 2049
Color: #005D76 — Demande de RP : — Demande de PR:
14 sept. 2020, 18:04
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elle ne parvenait pas à être soulagée, rassurée de se trouver loin du corps. Loin de cette femme. Morte. Elle n'y arrivait pas. C'était impossible. Elle aurait du pourtant ? C'était elle qui avait voulu y aller, pour repartir. S'éloigner. Le plus vite possible. Le plus loin possible. Mais non. Elle était tout sauf soulagée. La femme était morte. *Morte*
Ce mot résonnait dans ses oreilles. Elle venait de le comprendre, après avoir tourné la tête pour regarder. Sur la femme avait été posé un drap blanc, l'infirmier accroupit à ses côtés. Un drap blanc qui voulait tout dire, puisque l'infirmier avait à présent sa main posée sur le thorax de la femme. *Morte*. Elle sentait les larmes monter, alors elle tourna la tête, resserrant sa main sur celle de Laurence. Elle épargna celle de la fille, la Grande, la Gryffondor. *Morte*.
Elle se forçait à inspirer, expirer le plus lentement possible. Elle ne voulait pas pleurer. Pas encore. Pas maintenant alors qu'elle avait réussi à s'éloigner, les éloigner... *C'est pas ta faute si elle est morte okay ? C'est pas ta faute et ça le sera jamais. Jamais, jamais.*

- Qu'est-ce qu'il va se passer, maintenant ?

Elle secoua la tête. Elle ne savait pas. Elle ne savait jamais rien. Et puis elle ne comprenait pas non plus. Pourquoi tout cela était arrivé ? Que s'était-il passé ? Pourquoi les professeurs n'étaient toujours pas revenus ? Pourquoi avait-ils disparu ?
Elle s'arrêta, se remit face aux deux rouge et or.

- Je s...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Un gong retentit. Le même que plus tôt dans la soirée. Exactement le même...
Eileen leva brutalement le regard, fixant le portail qui était apparu. Son cœur s'était mit à battre de plus en plus fort, de plus en plus douloureusement. Était-ce les professeurs qui revenaient ? Ou autre chose... ? Elle vit des adultes en sortir. Des adultes qu'elle connaissait pour les avoir déjà croisé.
Elle ne voyait pas tout. Elle ne savait pas si ils étaient tous là, ou si certains manquaient à l'appel, mais elle s'en fichait. Ils étaient là, c'était tout ce qui comptait. Elle était en sécurité maintenant, n'est-ce pas ? Maintenant qu'ils étaient revenus...

Une larme, suivie d'autre coula sur son visage. Elle avait peur, encore. Peut d'une attaque. Peur de ce qui pouvait arriver. Peur qu'il se soit passé quelque chose de trop grave pour qu'elle puisse le comprendre. Déjà qu'elle ne comprenait strictement rien... Elle lâcha les mains des filles pour s'essuyer les yeux, les joues... Elle n'avait plus qu'une envie, c'était de se réveiller, comme si tout ceci n'avait été qu'un horrible cauchemars. Comme si là, actuellement, elle rêvait. Qu'elle était dans son lit, comme toutes les filles de son dortoir, à dormir.
Mais ce n'était pas possible. Elle le savait. C'était beaucoup trop réel pour que ce ne soit qu'un rêve. C'était beaucoup trop dur pour que ce ne soit pas autre chose que la réalité. Parce que la réalité était dure. Trop dure.

@Laurence Solomon @Welmina MacMaulan @Ella Davis Je sais pas si c'est la fin pour moi ou pas mais bon :cute:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra