L’Autre à côté, celle qui montrait du doigt la scène, parle à Lydia. *Mais mais…*
N’a-t-elle donc pas compris que la petite Holmes disait ça uniquement pour Se rassurer ?
N’a-t-elle donc pas compris que ce qu’elle dit ne fait qu’enfoncer un couteau dans la plaie ?
*Mais elle est stupide !*



-Je vois tout autant que toi, dit-elle d'une voix glaciale.

*Elle a cru qu'j'étais aveugle?*

Elle voit tout autant que l’Autre ces tâches de sang qui, à un autre moment, pourraient ressembler à des coquelicots.
Elle voit tout autant que l’Autre ces élèves affolés, angoissés.
Elle voit tout autant que l’Autre ces flèches plantés dans un corps.
Elle sent tout autant que l’Autre qu’elles ne sont pas en sécurité. *Plus en sécurité. A Poudlard ?*
Lydia ne savait pas que c’était possible, le Château était pour elle un refuge, il protégeait les étudiants de toutes les menaces qu’il y a Dehors.

La Fille lui propose d’aller autre part, ailleurs. Mais où ? Dans leur salle commune, la petite Holmes sait très bien qu’elle fera les cents pas toute la soirée, rongée par l’angoisse.
*Elle est gentille cette Fille.* Seulement ce qu'elle propose est inutile, la fillette veut rester ici et montrer sa Force pour une fois. Elle ressent soudain un besoin d'aider, un besoin de s'investir et s'engager. Elle ne se l'avouera pas mais elle rêve d'impressionner les Autres en montrant qu'elle n'a pas froid aux yeux.

Elle n'est pas petite, elle est forte et solide.

-Tu veux qu'on aille aider ? J'me sens capable.

Capable. De. Tout.

@Elyna Oak

Les deux Serdaigle sursautèrent, surprise par le geste de la jeune fille, Clémence s'y était mal prit, elle aurait réagit comme les deux filles.
La rousse veut aider.
La brune questionne.
Tout le monde veut aider.
Sauf Clémence, elle se sent misérable. Elle doit paraître faible, peureuse, et lâche.
*C'est ce que je suis, faible, peureuse et lâche, incapable d'aider.*

Tout le monde se pose les mêmes questions.
Mais tous n'ont pas les réponses.

Les deux filles attendent une réponse.
La Serpentard arrive a dire d'un petite voix :

- Désolée, j'voulais pas vous effrayer, mais c'est juste que...

La jeune fille fut coupé par une voix qui l'appelait, elle tourna la tête et vit sa soeur qui lui demandait de la rejoindre. Puis elle vit la dernière année se hisser sur la pointe des pieds, bien qu'elle était déjà debout sur un un banc afin d'observer ce qui se passe aux abords des portes de la grande salle. Elle soupira.

*Pas elle. Pas maintenant. Qu'est ce qu'elle me veut ?*

Elle regarde les deux filles qu'elle a interpellé, puis Kelly. Dans un nouveau soupir, elle reprit d'une voix plus assurée :

- C'est juste qui vaut mieux pas que vous y allez, de toute façon j'crois que y'a assez de monde pour aider. Kelly, tu peux leur expliquer la situation ? Je dois aller voir quelqu'un, j'arrive.

Puis, la fillette se leva et partit vers la table des Serdaigle, la maison de sa soeur, d'une démarche qui se viulait assurée. Si Victoria voyait que Clémence était troublée par ce qui venait d'arriver, la Serpentard était sur d'avoir sa soeur sur le dos pendant quelques semaines, tout ce qu'elle voulait éviter.

@Laurence Solomon @Eileen Jones @Kelly Fullbuster

Perdue dans mes pensées je n'écoutais plus personne, je n'entendais plus rien.
Les gens, les élèves commençaient à s'agiter de plus en plus.
Clémence n'avait pas l'air bien, je ne l'étais pas non.
Puis, d'un coup elle se releva brutalement pour arrêter deux filles qui s'avançaient vers l'entrée. Pourquoi avait elle fait ça ? Elle voulait leur épargner cette scène d'horreur ? Elle voulait les préserver ?

J'étais assise à la table je ne bougeais pas.
Je ne voulais plus bouger.
J'attendais simplement que tout s'arrête.

Puis, Clémence me sortit de mes pensées.
Elle me demanda de l'aide.
Elle voulait que j'explique à ces filles ce qu'il se passe.

En étais je réellement capable ?
Mes mots allaient ils être assez juste ?
Je me levai à mon tour et, je m'approchai des filles qui voulaient en voir plus.

- Euh... Disons que... Comment expliquer ça ?

Je jetai un regard à Clémence. Elle n'avait pas l'air de pouvoir parler.
Je devais le faire.

- Du sang, beaucoup de sang, des flèches...

Mes mots étaient confus, vide de sens.
La situation était inexplicable.

- Je suis désolée... C'est difficile mais je peux vous dire que c'est choquant... N'y allez pas s'il vous plait. Il y a du monde qui s'occupe déjà de la jeune femme. Elle est blessée, elle saigne beaucoup, elle est très mal en point. N'y allez pas....

Ma voix était faible, mon coeur était serré.
J'espérais que les deux filles m'écoutent et prendraient mon avertissement au sérieux.

@Eileen Jones @Laurence Solomon @Clémence Lowen

Jill avait entendu ce qu'avait dit l'infirmier aux élèves qui voulaient aider à retirer les flèches du corps de la jeune femme. Alors elle décida de s'avancer pour prendre des pinces.
Après s'être munie de pinces elle s'avança vers le corps et se plaça à une flèche dont personne ne s'occupait.
Elle commença à minutieusement se mettre au travail. Elle commença à enfoncer ses pinces, pour aller chercher la pointe, mais elle était trop profonde, donc elle se contenta de retirer un peu de la flèche avec délicatesse, pour ne pas laisser la pointe coincée dans le corps souffrant de la jeune femme. Elle fit cette opération en plusieurs fois, pour éviter tout gestes brusques. Elle avait tendance à être impatiente, mais dans des situations comme celle-ci, elle est toujours très patiente. Car elle sait qu'un simple et petit mauvais geste peut tout gâcher.
Après avoir retiré un centimètre plusieurs fois, elle réussie à sentir la pointe de la flèche avec ses pinces.
Elle suivi alors les conseils de l'infirmier, elle referma ses pinces, se stabilisa et commença à retirer la flèche doucement. Elle dû là aussi s'y prendre à plusieurs fois.
Tout à coup les flèches se mirent à s'enfoncer dans le corp de la dame. Jill sursauta un peu, mais resta concentrée, une autre élève de Poustouffle aussi avait sursauté. L'infirmier semblait hésiter à faire un sort pour desenchanter les flèches, c'était un sortilège qu'il disait ne pas connaître. Alors Jill se remit au travail.

Le Destin je n'y crois pas, ça serait tellement injuste que notre histoire soit tracée sans qu'on puisse choisir la suite de notre vie. Quoique, moi on m'impose souvent des émotions, des sanglots et des Éclats, ça changera pas grand-chose mais que je ne puisse pas changer mon avenir me glace le dos. Dire que le Destin existe c'est bien dans les situations ou on ne contrôle rien, qu'on est dépassé et où on est dans la merde. Comme aujourd'hui, dans cette salle avec cette femme qui m'hypnotise. Cette mare de sang, et les gens autour qui s'affole. Moi je parais calme, mais je tremble et à l’intérieur c'est le bordel. Le bordel. La vie est très forte, avec ses coups de maître, elle réussit bien à me détruire, à me Briser. Sans que je puisse me défendre, elle m’éclate, les morceaux de verre sont très douloureux, à chaque fois.

Mais je veux devenir plus forte, plus résistante. Au moins à l’extérieur, la façade c'est important. Pour se voiler la face. J'aimerais résistais aux souffrances que m'impose cette vie et ne plus être soumise. Marcher fière, le regard haut. Je pourrais prouver au maître du jeu que j'ai gagné, et le faire avec sourire.


J’essaierais au moins. Me rabaisser change tout, car je perds ma confiance si durement gagner et la motivation. Je suis soumise aux larmes, à la terreur. Les gens autour de moi aussi ont peur, c'est normal dans cette situation mais ils sont plus forts que moi.

- Tu crois qu'c'est qui ? Elle est connue ? Ou alors c'est une ancienne prof ?

Son identité, j'en sais rien. Moi je suis l'ignorante, faut demander à un adulte. Lui il saura, à moins qu'il ne crache encore qu'un mensonge pour nous rassurer et nous tenir tranquilles. Mais je crois que ça marche pas, personne n'est calme. Elle doit avoir faits des choses pour être ici, presque morte, à l’agonie. Des choses contre le bien, ou le mal, sauf que les gens n'ont pas la même définition, ni le même avis et tout le monde s’entre-tue. Je fixe à nouveau la femme, j'aimerais bien pouvoir dire autre chose que la femme, lui donner un nom, ça n'arrange pas les choses de vivre dans l'ignorance. Mon regard revient sur la Fille. Elle cherche quelque chose. Et moi je ne sais pas ce que je fais, ce qu'il m'arrive. Je me sens pas bien, j'ai envie de partir.

- Je ne sais pas, mais elle n'apporte pas une bonne nouvelle.

I - Ashley Melywell
II - Helen Jones
III - Ashley Melywell
IV.

Quand Helen lui parla, la jeune fille sursauta et la regarda avant de de nouveau regarder le corps de la femme. Elle lui répondit sans détourner son regard de ce macabre spectacle qu’elle n’avait aucune idée de ce qui s’était passé ni de la raison pour laquelle les professeurs sont partis. Celle-ci la bombarda de questions. Helen prit le temps de retenir toutes ses questions avant de lui répondre.
- Comme toi, je n’en ai aucune idée de la réponse à la plupart de tes questions. S’ils n’ont pas utilisé de sortilège, c’est sûrement qu’ils avaient une bonne raison de ne pas le faire et je ne crois pas qu’on va être les prochaines victimes. Elle marqua une pause avant de reprendre Tu crois que c’est pour ça que les professeurs sont partis, pour combattre les personnes qui ont fait ça ? demanda-t-elle.
Pendant ce temps, l’infirmier montrait aux élèves qui s’étaient proposés comment enlever les flèches du corps de la femme. Au bout d’un court moment, il demanda si des personnes pouvaient lui préparer des feuilles d’angéliques. Helen vu certains élèves sortir de la Grande Salle, sûrement pour apporter à l’infirmier ce dont il avait besoin. Elle aurait bien voulu les accompagner mais encore une fois, ses jambes n’obéirent pas et elle resta assise sur sa chaise ne sachant pas quoi faire et attendant la réponse que la fille allait lui fournir.

@Ashley Melywell

Je m’imprègne plus de sa voix que je n'écoutes ses Mots. Sa petite voix que j'ai mis tant de temps à entendre. Ce qui ne m'a pas dérangé, d'ailleurs. Ce qui m'a appris à l'apprécier quand je l'entends, aussi.

Je suis fière d'elles. J'ai l'impression qu'elles ont surmonté cette vague. Ou, du moins, qu'elles ont fait en sorte de ne pas se faire engloutir par celle-ci. De ne pas se noyer dans la peur. La Serdaigle, malgré ses yeux rougis par le ruissellement de ses larmes, a réussi à les calmer. Elle se tient maintenant droite. Je ne tiens plus sa main – plus facile pour marcher –, alors, je reporte beaucoup plus souvent mon regard sur elle. Inquisiteur. Lorsque je croise ses pupilles marrons, je fais en sorte de faire apparaître des étincelles dans mon regard. Enfin, j'essaye, parce que je ne sais pas si c'est très réussi. Parce que je suis encore toute fragile, moi aussi. Je serre la main de la fille de la nuit, plus pour moi que pour elle.

Puis, l'infirmier nous explique, à toutes les trois, comment être utiles. Comme occuper nos mains et nos esprits. Je penche la tête sur le côté tandis qu'il nous détaille ses mouvements. Il faut tout imprimer dans mon cerveau. Pour pouvoir les reproduire à l'identique. Et éviter de blesser encore plus la Dame de Sang. J’acquiesce d'un signe de tête pour lui montrer que, oui, j'ai, ou plutôt nous avons compris. Il n'a pas son temps à perdre avec des questions inutiles, je pense, au vu de la situation. Si les deux en ont, elles me les poseront. Et puis, nous essayerons de trouver une solution.

Les flèches s'enfonce soudainement, encore un peu plus. Toutes bien synchronisées. Comme une Danse macabre. Je déglutis. Très difficilement. Si j'arrive à déconnecter mes yeux et mon cerveau, je peux arriver à faire abstraction que la femme devant moi est à deux doigts de tenir la main à la Mort. Je serre une dernière fois, peut-être trop fort, celle d'Alio. Je regarde la petite brune qui n'a plus rien de la pleurnicharde que j'ai rassuré il y a quelques instants. Je hoche la tête. Trois pinces. Que je distribue dans leurs petites mains libres. Voilà de quoi aider. Je ne dis rien. Je crois qu'il n'y a rien à dire. Et puis, je ne suis même pas certaine que des Mots dignement formés sortiraient de ma bouche. Des balbutiements ou que sais-je.

Je m'agenouille à côté de la Dame de Sang. Son thorax se soulève légèrement au rythme de sa respiration. Je grimace. Détaille son visage quelques secondes. Puis me mets au travail. Je fais abstraction de tout ce qu'il y a autours. De l'agitation. Du brouhaha. De l'infirmier qui continue à œuvrer pour sauver cette pauvre dame. Des deux Autres pour lesquelles je m'inquiète malgré tout. Et du visage de la Dame de Sang. Je me mets dans ma bulle. Je suis focalisée sur cette flèche face à moi. Du mieux que je peux, je reproduis les gestes de Monsieur Mason. Stabiliser. Pincer. Essayer de tirer.

Tout l'inverse se passe. Les flèches s'enfoncent encore un peu plus dans le corps de la Dame de Sang. Je relâche vivement la pression de la pince, pour éviter d’aggraver la situation. C'est ça, de travailler à plusieurs sur les multiples flèches. Je ne me décourage pas pour autant et me remets au travail. Doucement, je tire la flèche le plus droit possible. Il ne faut pas être impatiente. Alors, très doucement, j'arrive à extraire la flèche du corps de la Dame de Sang. Je n'ai aucune idée du temps qu'il m' fallu pour réaliser cette entreprise. Et je sais qu'il va me falloir, nous falloir encore de nombreuses minutes pour enlever le reste des flèches, si entre temps elles ne se sont pas enfoncées totalement dans le corps de la femme. Je ne m'étais pas rendue compte que, depuis le moment où j'ai pris les pinces, je suis en quasi-apnée. Je respire de grandes goulées d'air. Pour rafraîchir mon cerveau. Dégourdir mes mains, contractées au possible.

Elles ne se débrouillent pas trop mal, les deux. Accrochées à leur pinces comme elles l'étaient plus tôt à nos mains. Je souris doucement et discrètement. Et me remets à ce travail nettement moins joyeux qui fait redescendre les commissures de mes lèvres. Une grimace s'installe sur mon visage tandis que je positionne ma pince autour d'une autre flèche.

«  Ça va aller, ça va aller … » soufflé-je autant pour moi que pour la Dame de Sang, en observant rapidement son visage, encore. Avant de tirer.

À ses mots, la jeune fille semble se calmer, ou du moins en apparence. Lahya lui adresse un sourire mal à l’aise et Élina tente de faire de même, bien qu’elle se doute qu’elle doit être peu convaincante. Alors qu’elle luttait pour ne pas que la panique l’envahisse, sa voisine lui demande comment l’infirmier va soigner la dame, en lui faisant voir une potion, qu’elle suppose, mais l’irlandaise en doute. Elle avait lu plusieurs livre sur la guérison et les plantes, alors elle tente du mieux qu’elle peut de répondre à sa question, en espérant que ses connaissances soient juste. « Je ne pense pas qu’il lui fasse boire quelque chose, à part peut-être pour diminuer la douleur. Je pense qu’il serait plus logique de lui appliquer une crème ou une sorte d’onguent afin de refermer ses plaies ou quelque chose du genre. » Alors qu’elle finit sa phrase, l’infirmier, Mr. Masson si elle se rappelle bien, demande l’aide à certain élève qui se sente capable de l’aider pour différentes tâches. Certains élèves sortent de la salle pour lui apporter se qu’il réclame, d’autre s’approche de lui pour l’aider. Il y a de plus en plus de personne qui s’approche de l’objet de la panique, qu’Élina a du mal à retenir sa curiosité. C’est plus fort qu’elle, elle voudrait tellement savoir ce qui se passe, mais en même temps, elle a peur de ce qu’elle pourrait trouver. N’y tenant plus, elle pose la question à Lahya, espérant que celle-ci mette fin à son dilemme.  « Est-ce que tu voudrais qu’on s’approche ? » lui demande-t-elle. Tout ce que la jeune fille désire, c’est de ne pas se retrouver seule.
@Lahya Eaton à toi!

Elle ne broncha pas lorsque Laurence lui répondit d'attendre. Elle détourna juste le regard. Eileen ne voulait pas rester au fond de la salle, à encore rester sur un banc, même si c'était pour rassurer des gens. Elle voulait réellement être utile, et elle le voyait qu'elles n'allaient pas gêner. L'infirmier avait besoin d'aide, cela se voyait, trop bien. Laurence demanda à la fille qui les avait arrêté ce qu'il s'était passé. Elle ne lui en voulait pas, elle aussi voulait en savoir plus. Mais elle ne voulait pas rester plantée au fond de la salle à rien faire.
La fille commença à parler, puis se ravisa, demandant à une autre fille de le faire à sa place. Eileen ne l'avait pas vu, cette autre fille apparemment prénommée Kelly. Elle leva les yeux, planta ses pupilles dans celles de Kelly. Selon elle il y avait du sang, beaucoup de sang, et des flèches. Eileen ne comprenait plus rien. La rousse leur suppliait de ne pas y aller.

Eileen soupira, se décala dans l'allée pour tenter d'appercevoir quelque chose, mais elle ne voyait rien de plus que l'infirmier qui semblait dépassé. Elle se tourna une nouvelle fois vers les deux filles.

- J'y vais quand même. Monsieur Mason a l'air de pas s'en sortir, donc j'y vais.

Quelque chose lui disait qu'elle ne devait pas y aller, qu'elle allait le regretter. Mais il le fallait, elle ne voulait pas rester dans l'ignorance. Kelly avait beau leur avoir décrit ce qu'il se passait là-bas, elle voulait le voir, même si elle sentait qu'elle allait assez vite le regretter.

Elle s'approcha de l'infirmier, lentement, sans prendre la peine de regarder si Laurence la suivait. Elle s'était élancée seule vers l'entrée, malgré ce qu'avait dit Kelly. Son regard s'arrêta sur la femme au sol. Il y avait du sang, beaucoup de sang. Des flèches étaient enfoncées dans son corps. Eileen ferma les yeux quelques secondes, serra les poings, puis s'avança, timidement vers l'infirmier, qui avait la tête tournée vers la porte de la Grande Salle.

- Je... Je peux faire quelque chose pour... pour aider ?

Elle se forçait à ne pas regarder la femme, pour ne pas ancrer cette image dans son esprit.


@Laurence Solomon @Kelly Fullbuster @Clémence Lowen et ceux qui sont prêt de Dai Hong Dao

J'ai finalement réussi à trouver un intérêt à cette situation. Ce n'est pas grand chose mais c'est mieux que rien. Les sombrals qui tirent les diligences de Poudlard me sont invisibles, du moins pour l'instant. Si il suffit que je vois cette fille lâcher son dernier souffle ici pour pouvoir enfin regarder les ailes des sombrals, alors je la regarderai sans ciller. Je la fixerai secondes après secondes pour enfin distinguer son âme s'élever jusqu'aux cieux.

Après tout, on a bien vu les flèches s'enfoncer toutes avec un parfait synchronisme dans son corps quand elle a commencé à parler. J'ai pourtant étudié beaucoup de maléfices et malédictions dans la plupart des livres de la bibliothèque, et je suis certain que c'en est un. Toutes ses flèches, c'est sûrement de la "magie noire", en soit juste une forme de magie servant sûrement à tuer cette femme, Daï Hong Dao c'est ça ? Ça doit être un grand carnage à l'école de magie vietnamienne, c'est comme si je pouvais sentir, je ne sais pas trop comment, la bouleversement du fait que des dizaines -voir des centaines- de vies quittent ce monde en ce moment. Je me demande si c'est un animal qui pourrait faire ça... Après tout il a des dizaines d'animaux asiatiques qu'on ne connait que très peu, même dans les cours de soins aux créatures magiques. Ou même une créature créée de toute pièce comme l'acromentule ou le basilic. Qui sait, il doit y avoir encore beaucoup de sorciers qui pratiquent l'élevage d'animaux expérimentaux, même Hagrid avait créé ces trucs là... Les scrout à je-sais-plus-quoi... J'étais tombé sur un article de Rita Skeeter dans les archives de la bibliothèque quand je faisais un devoir d'histoire de la magie. Bref.


Enfin, que ce soit un animal ou des sorciers, j'espère pour eux qu'il n'y aura pas trop de victime. C'est jamais facile pour ceux qui restent.