Inscription
Connexion
01 août 2020, 18:20
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elina avait l’air de mieux s’y connaître que Lahya en soins car elle affirma qu’une potion n’était pas vraiment judicieux. À son avis un onguent serait plus adapté. La petite sorcière considéra ces mots et à bien y réfléchir, sa camarade devait avoir raison. Et puis la jeune fille ne voyait pas comment faire avaler du liquide à quelqu’un d’évanouit... Lahya nota tout de même pour elle-même de se renseigner sur les sortes de soins qu’il existait. Ça pourrait toujours lui être utile.
Elina lui fit ensuite part d’une demande laissant perplexe la jeune Lahya qui resta quelques secondes à observer son interlocutrice sans réagir. Se rapprocher des événements ? Le regard de la jeune fille dévia légèrement sur ce qui passait près de l’infirmier. Des élèves semblaient aider l’homme aux soins. Lahya ne poussa pas plus loin l’exploration de la situation, voulant éviter de poser son regard sur la blessée.
La fillette ne savait quoi répondre à Elina. Il était vrai que ce serait sûrement intéressant d’aller au delà des événements mais... se confronter à un presque cadavre l’horrifiait. Elle n’avait jamais vu de morts et ne savait comment elle viendrait à réagir si la femme mourrait. Lahya décida donc de tenter un compromis. Et en observant bien sa camarade afin de détecter tout signe d’agacement face à son idée, Lahya répondit donc :

-D’accord je veux bien, mais au moindre signe angoissant je partirais. Je ne sais pas si je supporterais un possible cadavre.

La jeune fille était tout de même soulagée de pouvoir rester avec Elina. C’était toujours plus rassurant de partager ses peurs à deux.

@Élina Clarke

Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
#408040 — 3ème année RP — heart on fire
02 août 2020, 14:23
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Posts précédents, table de Poufsouffle :
1, 2, 3

Au milieu de la Terreur, non de ma terreur, j'entends une voix, on dirait qu'elle s'adresse à moi... Pourquoi elle ferait ça ? Je ne sais pas... Il faut que je l'écoute, au moins ça me divertira un peu... Je secoue la tête de gauche à droite pour sortir de ma bulle et entend une partie de ses mots...

De l'aide ? Oui pourquoi pas...
Pour qui ? Pourquoi ?
Ah, pour les autres et savoir ce qu'il se passe...
Bonne idée !

La torpeur dans laquelle la terreur m'avait plongée se dissipe un peu et je m'essuie les yeux avec les manches de ma robe. Elle est plus âgée, les cheveux coupés en carré, je veux lui répondre mais déjà elle interroge une autre fille de la table, j'entend le mot "cigogne" dans sa question. Intriguée je jette un oeil dans la même direction et reconnaît Lumah, apparemment elle avait envoyé une demande d'informations. Peut-être aurait-on des réponses finalement ! La vague de panique à laquelle j'avait cédé précédemment refluait, j'en profite pour parler rapidement avant le retour de la cigogne :

"Je veux savoir ce qu'il se passe ! Je ne veux pas rester les bras ballants..."

Les mots si fluides dans ma tête était hésitant et ma voix faible, j'espère que l'une d'elle m'a entendue... La cigogne est revenue, c'est un origami et le petit animal de papier semble contenir des réponses ou du moins un début de réponse...

Une bête, les professeurs partis, un portail magique ?
Est-ce qu'on était seuls au château ?
Qui était là en plus de l'infirmier ?
Aider une femme ?
Quelle femme ?
Je veux savoir !

Lumah s'adressa à l'élève à mes côtés, celle qui m'avait parlé, elle demandait la marche à suivre et avait renvoyé l'oiseau avec un nouveau message... Peut-être que je pourrai voir ce qu'il se passait d'ici, je me retourne en direction de l'agitation mais rien je suis trop petite, je vois seulement une nuée d'élèves agités... Je décide de me mettre debout sur le banc, la nuée s'écarte une fraction de seconde, juste assez pour que j'aperçoive un corps criblée de flèches, il est loin et pourtant si proche, une vision si courte mais pourtant si longue... M'adressant à Lumah et à l'élève de troisième année, il me semble, la voix enrouée, je racontais mon aperçu en me rasseyant, tremblante et frissonnante...

"Il y a... il y a une femme... des... flèches... du sang... du sang partout..."

@Lilly Zarbi, @Lumah Greenleaf

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6
02 août 2020, 14:44
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
E. 1. 2. 3
L. 1. 2



Les yeux clos, tu entends la Voix de la Fille. Elle se répercute contre les murs de la Grande Salle. Elle fait Échos. Comme dans une grotte. Dans les grottes, les issues sont difficiles à trouver. Les Mots sont forts. Dits forts. La Lumière est faible, n'éclaire que l'entrée. La Hall. Le Froid glace les membres, envoie ses frissons au travers le Corps entier. Et les Bruits sont gutturaux. Flippants. Ici, en plus de tout cela, il y a le vermeil. La pourpre. Les membres. Le Sang. Et tout cet ensemble envoie un message de trop-plein aux Enfants comme Toi. Les faibles ?

Lorsqu'Elle parle. Encore. Ses cheveux forment des spirales. Des spirales contenant autre chose que de simples Écrins. Des cendres. Ou bien des corbeaux cherchant à rejoindre les cieux auprès de leurs compagnons. Tu aimerais toi aussi t'échapper de cette Grotte dont les Murs et les Autres oppressent. Mais l'Enfant veut aider. Certainement cherche-t-elle à rejoindre le Corps originaire de ce cette abondance de Sang. Toi, le veux-tu vraiment ?

Les mains plates contre la table au toucher rassurant, tu les comprimes pour forcer ton Corps à se détendre. A se lever. Bientôt le bois doux de la table ne sera plus qu'un lointain Souvenir. Et cela t'effraie. De ne pas savoir ce qu'il va arriver. Ni comment cela arrivera. Alors cette table, c'est à peu près tout ce qu'il te reste pour t'assurer que la Vie suivra son cours.

Cette scène que tu découvres une fois levée t'horrifie. Tu aimerais tant de rasseoir, ignorer ce que tu viens d'apercevoir et continuer de discuter comme si de rien n'était. Mais le Rien est trop familier, ignorant et insensé. Faux. Le Rien est Faux. Un menteur. Devant Toi s'expose un Tout. Un Tout peu étonnamment hétérogène. Rassemblant Corps, organes, sang, poils, flèches. Ce Tout est brisé. En mille morceaux. Ou plus. Ces différentes choses qui défilent sous tes yeux te donnent la nausée et te clouent sur place. Impossible d'émettre un geste, une parole sensée. Une Larme seulement arrive à s'extraire de ton Toi immobile. Elle pleure la Femme tirée par son tigre, dont les flèches s'enfoncent en Elle au fur et à mesure de son avancée. Elle pleure ce tigre blanc à la fourrure maculée d'une sombre substance s'échappant des plaies créées par ces flèches ainsi que sa patte blessée. Elle les pleure. Tous.

T'crois qu'Elle...

Les Mots que tu souhaitais prononcer se perdent dans l'Immense cruauté de la situation. Morte ? L'est-Elle ? Tu ravales une boule de salive formée au creux de ta gorge pour éviter qu'elle ne s'échappe de sa Cage. Et qu'elle n'inonde ton Âme fragilisée.


Plume de @Lydia Holmes :love: Ce Pas a été très plaisant à écrire, merci.

#426b80 // sixième année
grandiose
02 août 2020, 20:22
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Welmina : 1. 2. 3. 4. 5
Ella : 1. 2. 3. 4

Inutile. Paniques. Alone.

Aucune réponse à mes questions ne viendra. Je ne sais rien de ce qui se passe. Je crois que c'est ça qui me fait peur. Avant de voir ce qu'il se passait, j'avais peur de ce qu'il pouvait y avoir. Maintenant, j'ai peur de ce qu'il y a derrière tout ça. La raison du sang.
Dans une école de Magie, un accident est vite arrivé. Mais elle n'est pas une élève. Et ce n'a pas l'air d'être un simple accident. Le départ des professeurs ne me rassure pas du tout. Ils sont partis. Probablement, pour quelque chose d'important. Et s'il se passe quelque chose. Ils ne seront pas . Mais Poudlard est sensé être sur. Et si la femme est ici, c'est certainement pour trouver des renforts. Je l'espère.
Lorsque je repose les yeux sur le corps sanglant, mes pensées s'envolent. Penser a un potentiel accident qui n'arrivera probablement pas alors que l'inconnue va peut-être mourir me dégoûte. Je me dégoûte.
Les autres élèves bougent et aident. Et moi, je reste là, immobile. Inutile. Mais je n'arrive pas non plus à bouger. Ni à m'imaginer faire quoi que ce soit. La peur est la première raison mais je ne veux pas gêner. Ni avoir un contact avec la blessée. Je ne sais pas si c'est le sang ou ma réaction qui me répugne le plus. Mais j'ai honte.
Je sens une pression sur mon bras, dans un premier temps, j'ai peur qu'on me dise de partir. Parce que. Je ne sert à rien. Mais je comprends rapidement que c'est. Ella. Elle est mal, elle aussi. Et elle ne bouge pas. Légèrement, je m'approche d'elle. Sans elle, je ne serais pas venue. Mais si elle n'était pas là, je ne tiendrais plus. Sa présence me rassure. Beaucoup.
Tu l'sais ça ?

Mais je n'ai pas les mots. Pour essayer de la rassurer à mon tour. Je n'ai pas les actions. Non. Je n'ai rien. Je ne peux rien faire. Pourtant, des mots me brûlent les lèvres. "On va aider ?". Mais je n'ai pas le courage. Non, moi, je suis lâche.

« Pourquoi t'parles pas ? »

Ce chuchotement m'étonne, moi-même. Dans les toilettes abandonnées, comme ici, j'ai toujours voulu respecter son silence. Faire comme si ça ne changeait rien. Parce que ça ne change rien. Je n'ai pas besoin de savoir. Peut-être qu'elle ne peut tout simplement pas parler. Mais peut-être pas.
Et je sais parfaitement que ce n'est pas le moment. Mais, je comprend rapidement, que mon Moi-même veut juste penser à autre chose. Et cela marche. Je m'en veut tellement d'avoir briser le silence. Que j'en oublie le corps.
Pas totalement. Mais presque.

« Je veux dire... il faut pas que tes émotions restent bloquées à l'intérieur. Pas maintenant. »

Je ment pour me rattraper, bien sûr. Tout ce dont j'ai besoin. C'est qu'elle parle pour me rassurer. C'est purement égoïste. Je m'en veut tellement. De ne pas aider la femme. Et faire comme les autres. D'être aussi cruelle avec Ella. De ne pas me respecter moi-même. Tout ça, pour me rassurer alors que tout va bien. J'me déteste.

@Ella Davis

Troisième année RP.
happy to be a l i v e
02 août 2020, 20:52
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
J'ai besoin de toi comme d'une infirmière.
Que tu m'dises que j'suis hors de danger.

Fauve-Infirmière


La fille semble indécise. Elle appuie ses mains contre le bois un instant, ses jointures blanchissent et contrastent avec la couleur sombre de la table.
Elle se lève, sûrement pour observer la scène. *Tss mais t'as bien vu ce qu'il se passait, pourquoi t'y retournes ?* Les Autres surprendront toujours Lydia, à s'infliger des blessures inutiles. Celle-qui-observe revient, l'air encore plus chamboulée qu'auparavant. *Bah bravo ! Nan mais franchement...*
L'enfant est perturbée elle aussi mais à sa manière. Elle se tient les bras croisés pour cacher son coeur qui bat la chamade. Elle se réfugie dans le mépris pour ces élèves angoissés et désire à tout prix montrer son sang froid et sa bravoure. Sa lèvre tremble légèrement quand son interlocutrice lui demande si la femme est morte. D'une voix assurée, Lydia répond pourtant :

-J'sais pas. À mon avis non, puisqu'elle a besoin de soin.


La fillette a bien compris qu'il fallait aussi sauver le tigre. Elle connaît une personne pouvant les aider.
Une personne qui aurait demandé plein de carafes de chocolats chauds pour réconforter les élèves.
Une personne qui aurait gardé le sourire afin de le redonner aux Enfants.
Une personne qui aurait lancé un regard triste à l'adresse de l'animal, il n'aime pas voir les bêtes mourir.
Une personne qui se serait échiné à les sauver, Elle et son Tigre.
*Papa*

"Elle prend la main de l'Autre, la serre"


*Dis-moi qu'on est en sécurité, j'aime pas voir du sang couler comme ça. Est-ce que tu penses que mes parents sont en sécurité ? J'ai vu que tu pleurais mais non faut pas pleurer, je crois que tout va bien, enfin j'espère. Si tu veux on va aider mais en fait je sais pas, j'ai peur de pas être à la hauteur, de faire une crise d'angoisse et j'veux surtout pas me ridiculiser face aux Autres parce que je sais que j'suis mieux et...
J'ai peur.
Aide-moi.*


Plume d'@Elyna Oak Il était très beau à lire aussi. Je n'ai pas pu m'empêcher de poster, les Mots venaient tous seuls.

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause
03 août 2020, 06:46
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Dans l'attente. Que pouvait-elle faire d'autre de toute façon à part attendre. Obéissante elle était restée, comme beaucoup d'élèves, assise à sa table respective, dans l'attente, ne devant rien faire d'autre qu'attendre. Mais, rester assise alors que d'autres élèves semblaient aider, lui était de plus en plus insupportable.

La jeune fille aux cheveux blonds lui réponds d'une voix timide. Lilly s'empresse d’enchaîner à son tour, voulant parler pour combler le vide de l'attente, de l'incertitude, de l'angoisse qui monte. Elle essai malgré tout d'être réconfortante.

- " Tu as bien fait de l'envoyer, enfin je pense, je ne sais pas si nous devons réellement bouger, au moins grâce à toi nous serons fixés, et la situation semblera certainement plus claire." Elle hoche la tête comme pour approuver ses propres paroles ainsi que celle de l'autre jeune fille. Ponctué d'un petit sourire, elle espère que ses paroles se voudront rassurantes. Quelqu'un pourrait il me rassurer moi aussi ?

- " Moi c'est Lilly au fait " lance elle aux filles avec qui elle a interagit. Se présenter ne lui avait pas semblé être la chose la plus urgente à faire. Mais qu'avait il vraiment à faire d'autre pour le moment ?

Le petit être de papier revient aussi délicatement et discrètement qu'il s'était envolé. Enfin. Des réponses.

Elle écoute, tendue, les mots que la jeune fille prononce. La mâchoire serrée et crispée, trop tendue. Ses poings sous la table se serrent et se desserrent. Comme une tentative désespérée pour se calmer. Alors qu'elle perçoit que la situation n'est sous le contrôle de personne, elle aimerait pouvoir arrêter le temps, ou au moins le ralentir. Savoir quoi faire, savoir comment aider. Mais les réponses n'éclaircissent pas vraiment la situation, et sont tout sauf rassurantes.

- " Une...une bête .... " La respiration de Lilly s’accélère, et elle est dans l'incapacité totale de réfléchir. Comment va elle pouvoir être utile si elle ne maîtrise pas ses émotions comme ça ? Elle se force à garder le contrôle de son corps, les battements de son coeur résonnent dans ses tempes, mais elle essai d'en faire abstraction. Il faut rester calme, ne pas céder à la panique.

- " Je ne vois pas non plus, ils sont très nombreux vers l'entrée" . Cette situation est un putain de chaos... Le calme va être difficile à conserver

Les professeurs étaient donc bien partis. Impossible de savoir quand ils vont revenir. La situation doit être plus grave, encore plus grave. La boule d'angoisse devenait de plus en plus oppressive et imposante dans sa poitrine, dans son ventre, dans son corps tétanisé par une terreur qu'elle avait déjà du mal à gérer avant d'en savoir plus.

La jeune Poufsouffle s'interroge et lui lance un regard, attendant une réponse, semblant chercher de l'aide. Lilly est saisie. Comment réagir dans ce genre de situations?

- " Je me pose les mêmes questions, que faut il faire... Ils semblent déjà très nombreux pour s'occuper d'une seule personne." . Elle baisse les yeux vers les mains de sa voisine, celle ci est déjà occupée à créer une nouvelle bête de papier. Si seulement la situation semblait aussi apaisée.

Elle a elle même envie de se prendre la tête entre les mains, de se laisser aller sur la table et de ne plus penser à rien. Il faudrait que leur petite équipe improvisée reste unie, qui sait ce qui pourrait se passer, qui sait si la situation ne pouvait pas empirer. On est toujours mieux accompagné.

L'autre jeune fille, celle aux longs cheveux bruns, semble également perturbée par la situation. Comme nous tous, on aimerait tous savoir, tous aider. Au lieu de ça, on est assis, perdus, inutiles.

- " Je n'aime pas non plus rester sans rien faire, mais aller vers l'entrée serait peut être gêner l'infirmier dans son travail plus que l'aider réellement. Attendons la réponse et décidons ensuite ". Elle lance un léger sourire, qui ne s'étire que légèrement sur son visage. Sa bouche est sèche, elle avale difficilement sa salive. Rester calme coûte que coûte, maître de soit si l'on veut pouvoir espérer aider.

Comme prise d'une impulsion, elle voit la jeune brune qui se lève d'un coup, debout sur le banc et qui jette un regard vers l'entrée. Cela ne dure que quelques secondes, tout aussi rapidement, elle est de nouveau assise. La vision semble l'avoir retournée, car lorsqu'elle se rassoit, son regard est troublé, et tout sauf rassuré. Tout sauf rassurant.

Du sang. Lilly n'avait absolument pas envie de s'approcher d'un corps possiblement mutilé. Il devait l'être si son corps s'était vidé de son sang à ce point. Suite à cette phrase de l'autre jeune fille, Lilly ferme les yeux pendant quelques secondes, prenant une grande inspiration.

- " Je dois avouer que je n'en ai pas la moindre idée de ce que nous devons faire. Attendons de nouveau la réponse de l'origami. Mais pendant ce temps, commençons à regarder autour de nous si des élèves ne se sentent pas bien et semblent avoir besoin d'aide. La situation doit être angoissante pour tout le monde, peut être pouvons nous en aider certains. Et quand nous saurons si nous pouvons aider Mr Mason, nous irons. Cela vous convient ? Prenant une petite pause, elle se rends compte que les deux jeunes filles, en tout accord avec la situation, semblent effrayées, angoissées et effrayées. Peut être faut il commencer par les aider elles aussi ?

- " Vous êtes certaines de vouloir vous approcher si jamais il y encore besoin d'aide, cela ne doit pas être une vision facile.... Elle laisse quelques secondes après sa phrase. Ne trouvant rien de mieux pour décrire la situation qui doit être horrifique. Mais elle ne veut pas plus les effrayer.

- " Et vous est-ce que ça va ? "

Lilly n'avait aucune idée de ce qu'elle pourrait faire pour aider, mais proposer, c'était déjà un soutien. Elle voulait que les jeunes filles comprennent qu'elles n'étaient pas seules. Et qu'il y avait peut être d'autres moyens d'aider que de s'approcher du corps ensanglanté, en tout cas elle l'espérait, car cette vision, elle n'était pas certaine non plus de savoir comment l'affronter. Mais si il le fallait, elle le ferait.

@Lumah Greenleaf , @Lily-Rose Holland

#PouffyFamily
5ième année RP - #408080 - Fiche - PR
03 août 2020, 10:55
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tour 4

123

◈ ◈ ◈

Les élèves qui étaient partis dans son bureau n’étaient pas revenus et Rafael ne pouvait décemment pas quitter la femme asiatique et les élèves, il devait attendre qu’ils reviennent pour pouvoir agir. Il reporta donc son attention sur sa patiente et analysa l’état général de la femme. Cela devait faire plus de dix minutes qu’il était arrivé et il n’avait pas vu d’amélioration de sa part. Elle était toujours inconsciente et seule la douleur créée par les flèches semblait la faire réagir. Il avait l’impression que son teint était plus pâle qu’on son arrivée, elle continuait à perdre du sang et son cœur allait bientôt en souffrir.

Il réfléchit quelques instants à la personne qu’il pouvait contacter pour obtenir de l’aide sans mettre en danger le château. Quelque chose se passait ailleurs et nécessitait la présence des professeurs de Poudlard et il ne pouvait donc pas compter sur eux. Il avait entendu parler de Miss Luneau qui avait des dons concernant la médicomagie, il n’en était pas sur mais elle était peut-être dans l’hôpital de campagne, le problème était qu’il ne savait pas où il se trouvait et il n’était pas sur de pouvoir y envoyer son patronus. Malgré tout, il décida de tenter dans l’espoir de pouvoir sauver la jeune femme. Il se releva, et d’un coup de baguette fit apparaître un aigle argenté et adressa un message à Aude Luneau:

« — Miss Luneau, nous avons un blessé à Poudlard, pouvez vous nous aider s’il vous plait?

Dés que le Patronus comprit que le message était terminé il s’envola, tourna deux fois au dessus des élèves et sortit de Poudlard. Rafael avait déjà utilisé ce sort et en général, la patronus n’hésitait pas sur la direction à prendre, il était probable qu’il ne trouve pas la personne recherchée. Malgré tout, l’infirmier espera recevoir l’aide de la sorcière. Il baissa la tête et entendit une jeune fille se rassurer, il tourna la tête vers elle et regarda les élèves agenouillés près de la patiente. Elles répétaient les gestes qu’il leur avait montrés et s’en sortaient plutôt bien. Malheureusement, les flèches ne cessaient de s’enfoncer et l’infirmier se rendait compte que chaque minute passée était une chance de moins de sauver la patiente.

Dans la foulée, une autre jeune fille se rapprocha de lui et lui expliqua qu’elle pouvait aider, très vite suivie par l’une de ses camarades qui tint à peu près les mêmes propos. Cependant l’infirmier ne savait pas ce qu’il pouvait leur donner à faire. Mais c’est alors qu’il entendit les pas de plusieurs élèves derrière lui. Il se retourna rapidement et vit arriver les élèves qui s’étaient proposés pour aller dans son bureau. Le garçon, plus âgés lui fit comprendre qu’ils avaient tout trouvé et ils déposèrent leurs trouvailles au pied de l’infirmier qui vérifia rapidement ce qu’ils lui avaient ramenés.

Trois types de feuilles étaient posés devant lui, il reconnus aussitôt les feuilles de tilleul, plus courte et avec une odeur particulière. Le jaune des millepertuis lui suffit à les reconnaître et les élèves avaient même trouvé la camomille. Il entendit une jeune Poufsouffle lui dire qu’elle s’occupait des feuilles d’angélique et il la laissa préparer la pâte seule. Il se retourna ensuite vers les deux personnes qui venaient de proposer leur aide et leur dit:

Oui vous allez pouvoir m’aider! Il faut préparer de la pâte de millepertuis, cela servira à arrêter les saignements. Cela se fait de la même manière que l’angélique, je vous laisse regarder votre camarade de Poufsouffle. »

Il leur montra rapidement la Poufsouffle en question et repartit vers sa patiente avec les feuilles de camomille. Comme la pâte d’angélique, ces feuilles avaient une visée sédative et analgésique et pouvaient potentialiser l’effet de la pâte. Rafael ne perdit pas de temps à les préparer, il les rinça à l’eau et les mis directement dans la bouche de la jeune femme et la ferma de manière à ce que le contact entre la langue et le palais fasse ressortir la sève de la feuille et que celle-ci agisse par les vaisseaux sanguins sub-linguaux.

Il refit un rapide examen de la salle. Beaucoup d’élèves s’étaient placés en retrait mais quelques curieux essayaient de s’approcher pour voir ce qu’il se passait. Quelques élèves préparaient les feuilles demandées par Rafael. La jeune Poufsouffle lui apporta d’ailleurs sa préparation et il entreprit de retirer les feuilles de camomille pour les remplacer par la pâte de feuille d’angélique. Une fois de plus, sans qu’il ne puisse rien n’y faire, les flèches restantes s’enfoncèrent d’un même geste dans le corps de la femme ne laissant que peu de centimètre hors d’elle. Il s’empara d’une pince et retourna aider les élèves penchés sur le corps.


◈ ◈ ◈

Prochaine réponse Vendredi 7 Aout.

Infirmier à Poudlard en 2045 — Professeur de Vol à Poudlard de 2046 à 2049Professeur de Courses de balais à l'ISMI depuis 2049
Color: #005D76 — Demande de RP : — Demande de PR:
03 août 2020, 11:31
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Bien sûr qu'elles restaient ensemble ! Quelle question. Laurence l'avait suivi, elle ne l'avait pas laissé seule, elles allaient rester ensemble, le plus longtemps possible, Eileen se le promettait. Elle attrapa la main de la Serdaigle comme pour se rassurer, et la serra un peu, espérant ne pas lui faire mal. C'était peut-être cela d'ailleurs, elle voulait se rassurer. Il n'y avait personne d'autre qu'elle connaissait, bien qu'elle ne lui avait jamais réellement parlé, à Laurence. Mais il n'y avait pas Elyna, ou plutôt si, elle était là, mais Eileen avait vu Lydia aussi, avec elle, alors non elle n'irait pas la voir. Elle n'avait pas vu Elowen non plus, c'était peut-être la personne qu'elle avait le plus envie de voir. Même pas peut-être, d'ailleurs. C'était la fille qu'Eileen voulait voir, tout de suite. Mais elle ne l'avait vu nulle part dans la salle.
Elle vit quelques élèves rentrer avec des plantes dans les mains, mais ne s'attarda pas sur eux, l'infirmier commençait à indiquer ce que les deux petites Serdaigle pouvaient bien faire.

Préparer la pâte de millepertuis... Bien sûr, Eileen ne savait pas comment le faire, mais elle hocha la tête. Puis l'homme leur indiqua de prendre exemple sur la fille blonde, répartie à Poufsouffle apparemment, car cela se préparait de la même manière que ce qu'elle faisait elle.
Eileen jeta un coup d'œil à Laurence, lâcha sa main et s'approcha de la fille. Elle resta un peu en retrait, observant les gestes de la Poufsouffle. Puis elle prit un mortier, mit les feuilles dedans et commença à les écraser. Elle avait un peu de mal, et ses deux petites mains tremblaient. Mais tant pis, il fallait qu'elle le fasse, qu'elle arrête de se remémorer l'image du corps de la femme strié de flèches. Elle pouvait le faire. Il fallait juste qu'elle y mette un peu du sien. Ses gestes étaient de moins en moins maladroits, plus sûrs, un peu. Pas de beaucoup, ce n'était pas flagrant. Mais quand même, assez pour qu'elle réussisse à bien se concentrer dessus sans penser au corps qui gisait sur le sol.

@Laurence Solomon @Lena Smith :cute:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
03 août 2020, 11:51
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Pression sur sa main.
Une fois.
Comme pour dire *t’es pas seule*.
Comme pour promettre *ça ira*
Comme pour assurer *on est ensembles.*

Deux fois.
Elle tourne la tête vers Inconnue.
Son regard lui suffit.
*Plus si Inconnue que ça.*

L’infirmier parle, envoyant son idée valser loin.
Oui.
C’était logique.

Reportant son regard sur l’autre, elle la détailla un peu plus, pour s’arracher à la vision de la femme.
Deux yeux bruns, qui auraient pu être chauds en d’autres circonstances.
Un joli visage, encadré par de longs cheveux châtains relevés en chignon.
Une légère cicatrice coupant son arcade sourcilière.
Une bouche fine, fermée, comme scellée par le spectacle morbide se déroulant sous ses yeux.
Serdaigle, d’après son uniforme.

Des pinces atterrirent dans ses mains.
Inconnue avait lâché la sienne, et elle abandonna celle de la Bleue.
S’accroupissant à-côté du corps abîmé, elle se força à ne pas regarder de trop près les flèches.
En saisissant une, elle entreprit de la stabiliser du mieux qu’elle put, en la bougeant le moins possible.
Du coin de l’œil elle vit Inconnue se saisir d’une flèche et essayer de l’enlever.
Retenant son souffle, elle s’attendit à observer un flot de sang s’échapper de la chair et rejoindre le fleuve de poupre.
Les flèches s’enfoncèrent d’un coup de quelques centimètres encore.
Elle tressaillit et jeta une œillade paniquée à l’autre.
*On va toutes l’achever avec nos mains délicates. Délicates mon œil!*

Inconnue finit tout de même par retirer la flèche.
Respirant un grand coup, elle se focalisa sur sa tâche.
La flèche était bien enfoncée.
La peur lui tordait les entrailles, enserrant son cou, tellement elle avait la trouille de blesser le presque-cadavre.
*Ça s’trouve elle est déjà morte de l’intérieure*
Ce qui ne change rien au fait que tu veux la sauver.

Lentement, elle se saisit de la flèche avec les pinces.
Ses mains transpiraient.
Elle aurait volontiers voulu savoir lancer un sort pour refroidir la pièce.
La sueur dégoulina le long de sa colonne vertébrale tandis qu’elle tirait doucement sur la flèche, essayant de ne pas abîmer encore plus les tissus.
Elle ne respirait plus, trop concentrée sur sa tâche, observant la flèche sortir lentement, la tournant légèrement parfois pour faciliter sa sortie.
La sueur menaçait de lui couler sur les yeux.
Sourcils froncés, yeux plissés, corps tendu à l’extrême, elle se débattait avec la flèche pour tenter de faire vivre ce corps si mou, comme abandonné de vie.

Ses mains se teintèrent de rouge lorsqu’elle finit d’extirper la flèche du corps.
Le sang de la femme.
Essuyant lentement ses mains rougies sur sa robe, elle passa sa manche sur le visage pour s’éponger le front.
*Moins une.*

La flèche était posée sur le sol.
Elle regarda sa forme droite, sa couleur infestée des ténèbres qu’elle répandait dans le corps de la forme avachie au sol.
Pour peu, elle se serait attendue à ce que la flèche se redresse, fonce dans sa propre poitrine, déversant le reste de ses ténèbres dans son corps.
Elle s’imagina gisante sur le sol, raide de douleur et incapable d’articuler un mot, stupidement immobile, voyant la Grande Dame Noire s’approcher d’elle et passer ses doigts froids sur son visage afin de fermer à jamais ses yeux.

Elle souffla et se reprit.
Rien ne servait de s’apitoyer sur elle.
Le cadavre attendait son aide.
Inconnue murmurait des mots, une litanie douce plus pour elle-même que pour ceux l’entourant.
Les élèves bougeaient, va et vient de fourmis paniquées, s’accumulant au fond de la salle où près d’elles.

Reprenant la flèche avec des pinces, elle la posa à l'écart, bien en vue de tout le monde pour éviter que quelqu'un fasse une des dernières erreurs de sa vie.

Grimaçant, elle reporta ses yeux sur le corps.
Est-ce qu’elle respirait encore ?
Est-ce qu’elle se battait encore ?
Pourquoi avait-elle prit le risque de mourir ?
Un danger ?
Qui ? Eux ? Elle ? Poudlard ?

*Ça devrait être interdit de faire ça. Trouer des gens pour mieux apprendre à les raccommoder. Et tant pis pour les dommages collatéraux. Et si c’était Leurs peaux ? Ils seraient contents de voir les sillons de Pourpre ? Pas sûr...*

Tremblante, elle se tordit les mains dans l’espoir de faire arrêter leur tremblement stupide, de retrouver leur assurance et de continuer à enlever les flèches.
Elle chercha le regard de l’autre, pour se rassurer.
Elle n’avait plus de voix pour s’entendre se faire de fausses promesses.
Plus qu’un énorme nœud dans la gorge qui refusait presque de la laisser encore respirer.

Assise ainsi sur le sol, ses genoux lui faisaient mal, les os en contact avec les dalles, mais cet élancement continu la ramenait peu à peu à la réalité, la forçant à se concentrer à nouveau.

Partir loin, s’enfuir dans ses songes, refermer la porte de la grande salle et éviter les corps, bannir tout le rouge du château, se réveiller de ce cauchemar.
Parce que ça devait être un cauchemar.
Tout était trop affreux pour être vrai.
Elle allait changer de rêve.
Bientôt.
Maintenant.

*Le rêve est gratuit. Et personne ne peut m’empêcher d’rêver.*


Calme l’envahit. Puis la Déferlante s’écroula sur elle.

Si. La presque-vivante. Bouge-toi au lieu de philosopher.


Les yeux dans le vague, loin du vacarme, elle n’était plus vraiment là.
Elle ne frémit même pas lorsque toutes les flèches s’enfoncèrent encore, ne laissant que quelques centimètre hors de la femme.
L'infirmier envoya son patronus en vadrouille.
*C'est bien le moment de lui faire découvrir le pays.*

En regardant le corps, elle se surprit à penser que bientôt personne ne pourrait aider la Dame.
Se relevant, elle entreprit de chercher une autre flèche qu'elle pourrait encore enlever.
*Le rêve est gratuit, le rêv...Cauchemar est gratuit, le cauchemar est gratuit, le cauchemar est gratuit... Qu'ils aillent se faire foutre.*

Plumes d' @Hannah Hardhoke et @Maggy Thompson :love:
Dernière modification par Alison Morrow le 03 août 2020, 19:33, modifié 1 fois.

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
03 août 2020, 12:07
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tu voyais comme tout les autres élèves le désastre qui était devant toi. Tu étais jeune, et normalement, tu aurais du crier, tu aurais du avaler peur, tu aurais du pleurer, ou autre, mais ton petit corps était autrement. Tu étais hypersensible, ce qui avait emmené à ce que tu ne montre plus tes sentiments. Quand il y avait une émotion trop forte, tu restais neutre, comme si rien ne s’était passé. Mais ça c’était de l’extérieur, de l’intérieur, tu pouvais crier, pleurer, avoir peur, mais personne pouvait le savoir.

La petite rousse regarda à son tour. Elle était sûrement choquée, mais tu l’avais prévenu. Elle voulait absolument voir. Quant à Octavia, elle était impulsive, elle fut prise d’une initiative pour aller aider. Elle voulait que vous veniez avec elle, mais ton regard fut détourné. Dans une autre direction. Une direction sans rapport, qui pourrait être mal vue, mais c’était une source d’échappatoire, tu agissais différemment avec l’émotion.

Tu regardais donc les tables, abandonné par les élèves, où les élèves restants n’étaient pas attentifs. Tu n’avais pas finis ton repas, et tu avais faim, tu n’aurais pas à réfléchir, juste à manger.

-Vas-y seule Octavia ! Moi je vais finir mon repas!

Tu te dirigeas d’abord à la table la plus proche, celle des verts, mais ton regard fut attiré par celle des professeurs, laissé vide. Ton cerveau ne dit qu’un tour et tu y allas. Tu t’assis tout d’abord dans l’un des sièges, beaucoup plus confortable que votre banc. Et tu piquas un petit bout de pain, que tu mis dans ta bouche.

@Octavia Still et @Helen McKemmish je pense à une fin de rp avec vous, étant donné que les Chemin vont se séparer.


Toute personne qui aurait pu voir Elfie, peut répondre au rp, un plaisir de pouvoir continuer !

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique