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10 août 2020, 09:25
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Wilson n’était pas doué en Divination et un exercice aussi simple qu’un amusement sur l’avenir pareil, lui faisait prendre conscience qu’il n’était vraiment pas prêt pour les BUSE de Divination. Malheureusement, il n’avait plus le temps de rattraper son retard, les épreuves étaient dans moins de deux semaines et il préférait réviser des matières plus importante comme la Défense contre les Forces du Mal ou les Sortilèges qu’une matière annexe sans intérêt tel que la Divination.

Apparemment, Rufus s’en sortait mieux que Wilson dans cette matière. Il analysa chaque carte parfaitement, et bien mieux que son aîné. Wilson hocha la tête à chaque déclaration de son pote mais avait du mal à éprouver son point de vue concernant une supposé attaque de la Nouvelle-Zhuangyan. Wilson haussa les épaules pour signifier qu’il n’en savait rien. Il pense surtout qu’ils auront plus d’explications, peut-être, lorsque les professeurs partis reviendront de leur aventure. Lorsque Rufus évoqua l’Hermite et la possibilité que Loewy puisse envoyer une météorite sur l’école, Wilson rigola, se moqua de sa directrice d’école et dit :

« ça pourrait être marrant… si on est pas mort avec la réception de la météorite ! »

Une jeune fille de Gryffondor s’était approché du duo, et Wilson le remarqua seulement. Elle exposa son point de vue sur l’interprétation de l’Hermite en affirmant que cela voulait peut-être dire que Parkinson allait tomber et foutre la paix aux nés-moldus et moldus. Wilson regarda la jeune fille et lui dit :

« Parkinson est au pouvoir que depuis un an. Pas aussi facile que ça de se débarrasser d’une personne qui a une armée avec elle. J’pense pas que ce soit maintenant. »

Il lui tendit un faible sourire qui voulait dire qu’il était désolé de penser que ce ne soit pas maintenant même si tout au fond de lui, il espérait qu’elle est raison. Cela réglerait bien des problèmes dans la société. Il se tourna vers Rufus qui lui proposa un jus de citrouille. Wilson tendit son verre à Rufus pour qu’il le serve et il se tourna vers la fille.

« Tu en veux ? »

Du côté de la dame fléchée, Wilson vit que des élèves courageux avaient réussi à retirer quelques flèches et tentaient d’en enlever d’autres. Mais Wilson détourna rapidement son regard de cette image d’horreur pour retrouver son jus de citrouille. Intérieurement, il espérait que cette scène soit terminé rapidement, qu’il puisse retourner en salle commune ou ailleurs, sans craindre le danger de qui que ce soit. Mais Poudlard sans danger… ça n’existe pas !

@Rufus Williams @Octavia Still

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow
10 août 2020, 10:18
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Après avoir donner la pâte, Laurence s’écarta pour faire de la place et laisser l’infirmier se qu’il pouvait. Elle était heureuse, elle avait pu aider, elle n’avait plus qu’a espérer que celle-ci soit bien faite, même si elle n’avait pas trop de doutes.

Laurence observa avec attention comment l’infirmier s’y prenait pour enlever les flèches, cela l’intéressait, elle n’avait encore jamais vu comment se passait les soins pour les sorciers. Le corps de la femme ne la dérangeait pas plus que ça, c’était assez effrayant et elle risquait d’avoir l’image en tête pour encore plusieurs semaines. Laurence n’avait pas peur de ça, elle se disait que sa mère devait déjà avoir vu des choses plus grave et qu’elle devait lui faire honneur en ne pensant pas à ça.

Elle ne savait pas ce que Eileen voulait faire, mais Laurence ne se sentait plus utile ici, la situation de la femme ne faisait qu’empirer et les flèches ne faisaient que s’enfoncer, on ne les voyait presque plus désormais. S’était inquiétant et même l’infirmier semblait dépassé par la situation. Alors qu’est ce qu’elle, petite fille de première année, pourrait bien faire pour aider cette fois-ci ?

Eileen. Est ce qu’elle allait bien ou est ce qu'elle était ? Laurence avait été tellement prise dans ses pensée qu'elle n’avait même pas remarquer qu’elle était partie s’asseoir à la table la plus proche, vers les Serpentard. Laurence la rejoignit et s’assit à coté. Laurence continua d’observer ce que l’infirmier faisait tout en se demandant si Eileen allait bien. Laurence, elle, n’était pas totalement rassurée, la femme était vraiment mal en point, même si elle n’avait aucune idée de qui ça pouvait bien être, elle était inquiète pour sa vie.

Elle n’osa pas prononcer un mot, préférant laisser à Eileen un peu de temps. De toute façon, il n’y avait pas grand-chose à dire. L'aiglonne attendit donc là, assise à la table des Serpentard, ne sachant quoi dire à sa camarade.

@Eileen Jones, dis moi si ça te vas (action d'Eileen validé par la joueuse) ;)

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
10 août 2020, 11:04
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Là !
Une flèche !
Armée de ses pinces, oubliant un peu le cadavre pour se mêler au jeu sordide des extirpations de ces bouts noirs, elle restera l’outil autour du reste de flèche sortant à l’air libre.
Elle s’apprêta a tirer lorsque d’un bond furieux, la flèche lui échappa comme un poisson adroit se glisse entre les mailles du filet l’entravant, et acheva de s’enfoncer avec un horrible bruit.

Hébétée, les mains fixées sur les pinces, elle regardait le corps, devenu cadavre.
Le dégoût qu’elle ressentait envers elle-même, d’avoir un instant cru à un jeu lui donna envie de vomir.
Elle ne pouvait que fixer les flèches, encore visibles sous la peau translucide, comme d’immenses aiguilles enfoncées dans la chair.
Des visions de papillons et d’insectes cloués sur des planches en liège lui revinrent.
Un vulgaire papillon.
Voilà ce à quoi ressemblait la femme.

Elle ne voulait pas y croire.
Elle ne voulait pas comprendre ce qui se déroulait sous ses yeux.
Puis la dureté de l’Inéluctable la frappa comme la foudre.
Tous les cris de cette salle, la femme ne les verrait plus.
Toutes les couleurs du monde, elles seraient aspirées par le néant dont serait tissé la dentelle de ses souvenirs.
Toutes les odeurs de la terre seraient oubliées et ce nez ne frémira plus jamais d’un parfum ressenti.
Tout l’air les enveloppant ne gonflerait plus ces poumons qui resteront plat éternellement.
Plus jamais de sourire ne tordra ces lèvres en une délicieuse demi-lune.
Plus jamais de larmes ne recouvrira ce visage gracieux d’une fine pellicule salée.
Plus jamais de mots ne tordront cette bouche manipulée par l’infirmier.
Plus jamais de fleurs n’orneront les cheveux d’ébène s’écoulant sur le sol.

Plus jamais de fleurs sauf les couronnes mortuaires
Et les saules pleurant la mort, seul dans les cimetières
Et nos lèvres fleuriront de tous ces mots graves et chargés de peine
Tandis que le linceul recouvrira des pétales morts cette Reine.


Une main se glissa dans la sienne, la faisant reculer.
Autour d’elle, des milliers de bruissement désespéré.

Mot.
*Mort.*

Sa main n’arrivait plus à se décrisper des pinces.
L’autre se laissait guider loin du cadavre.

Mot.
*Mort.*

Elle avait cru en un nouvel univers dans la Mort.
Elle découvrait un Néant aspirant le seul que la vie leur offrait.

Mot.
*Mort.*

Tant de bruit.
Et dans quelques années, quelques siècles, tant de silence.
Plus un son dans les tombes dépouillées de leurs ornements.
Mot.
*Mort.*

Elle avait osé utiliser le mot Mort, essayer d’appeler la Ténébreuse à elle.
Elle se haïssait.
À présent, plus question de jouer avec le Vide des étoiles et les profondeurs du Lac.

Mot.
*Mort.*

Gorge qui se crispe.
Filet de voix presque entièrement brisé.
Dégoût et peur mélangés en une horrible palette de teintes morbides.

Mot.
*Mort.*

« On l’a tuée ? »

Plumes d' @Hannah Hardhoke et @Maggy Thompson, merci de me faire rêver dans ce cauchemar. :love:

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
10 août 2020, 14:49
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 9.
- Alegrio.
Les murs tombent. Le Toit n’est plus. Le Soleil brille au-dessus de la Tête du petit Etre.
Un Esprit savourant l’Absence. Celle des Soucis, Celle du Bruit, Celle de la Désolation, Celle du Tourbillon de textures de de couleurs.
Un léger sourire se peignit sur le visage de l’Enfant. Un demi-sourire, un petit croissant qui peut, qui pourrait signifier tant. Un air qui paraissait béat dans cette Atmosphère, une expression tapageuse de bonne humeur. Assez horrible, finalement, dans ce Lieu Où tous les Visages sont crispés, voire peinturlurés de Peur, d’Incompréhension.

Marrant, comme Tout est Oxymore.

Pourtant, tout autour d’Elle, Rien n’avait changé. Ou plutôt si : le Destin implacable,parfois beau, parfois effroyable, s’était abattu sur l’Enveloppe. Les flèches la criblant étaient à présent entièrement enfoncées.

Mais Elle s’en fout.

Rien ne peut altérer sa bonne humeur si récemment obtenue.
Elle ne pensait qu’à Lui. Qu’à Rien. Le Rien tant rêvé, tant espéré. Elle n’attendait que Lui. Et Il avait l’effet d’une drogue. Les Rouages de son Cerveau ne fonctionnaient plus. Ils étaient en surchauffe depuis trop longtemps.

En fait, Elle ne s’est jamais sentie aussi bien.

Mais la pauvre Enfant, la naïve Petite, Elle ne s’en rend pas compte, que la position de ses lèvres est déplacée.
Comme un suintement de bonne humeur, que la Carcasse ne parvient à contenir. Ecoeurant.
Car Elle est illuminée par Joie, cet Etre continument visité par Tristesse. Elle qui a tant observé, craint, puis admiré le Soleil, Elle en était Un. Une petite Etoile qui pourrait illuminer les Autres s’Ils le voulaient. Bénie.
Indifférente à Ce qui L’entoure, Elle s’assit au sol, les jambes croisées en tailleur. Elle eut faim,soudainement. Mais le sortilège ne L’avait pas entièrement rendue aveugle : si tout le Monde était là, il ne fallait sans doute pas bouger.

------------------------


Pourquoi j’suis là, déjà ?
Ah oui, il y a une Humaine à terre. La Vie s’enfuit d’Elle. Presque palpable. Sa Vie, j’peux l’attraper. La mordre. La caresser. La déchirer.
Ça arrivera de toute façon à tout le monde. Que Vie quitte Enveloppe. Chacun sa Fin.
Il semblerait que la Voix se soit tue.
T’as disparu ?


------------------------


En vérité, la Voix n’avait pas disparu. Elle s’était juste absentée. Elle était contenue dans la baguette d’Octavia, l’Inconnue, mais Elle s’en échappera quand le sortilège prendra fin. C’est-à-dire dans quelques heures, sans doute.
Alors, la petite Helen, agenouillée sur le sol froid, savourait le Vide que la Voix lui laissait dans le Crâne. Le Vide est ce qu’il existe de plus agréable, les Autres s’en rendent rarement compte.
Même s’Il n’est « que » dans la Tête.


Y’aurait-il des Protégé.e.s s’apercevant du comportement étrange de Helen ? Si tel est le cas, j’apprécierais continuer à échanger ces jolis assemblages de lettres qu’on appelle communément des Mots ^^

N'énucléez pas vos enfants.
deuxième année - anciennement Helen Brown
10 août 2020, 16:41
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tour 6
12345

◈ ◈ ◈

34, 35, 36...

Rafael comptait les secondes dans sa tête en espérant que ce simple sortilège puisse fonctionner. Si cela ne fonctionnait pas, les flèches continueraient de s’enfoncer dans le corps de la pauvre victime et il ne pourrait pas faire beaucoup plus, elle étaient presque déjà toutes invisibles, enfoncées et presque hors de portée. Sa main s’était approchée de celle de sa patiente et il s’en était emparé pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas seule et qu’il essayait de l’aider.

46, 47, 48...

L’infirmier ne cessait de penser à ce qu’il aurait pu faire si il avait été équipé comme il l’était autre fois aux Urgences de Sainte Mangouste. Poudlard n’était malheureusement pas préparé à faire face à ce type de patient et il devrait peut-être en toucher deux mots à la directrice. Cependant, il ne pouvait pas fonctionner ainsi et penser à ce qu’il se serait passer avec des “si”. Il devait agir avec ce qu’il avait en main bien que cela ne s’annonce pas suffisant.

58, 59, 60...

Les flèches n’attendirent pas une seule seconde de plus et s’enfoncèrent à l’unisson, provoquant de nouveau, un spasme tout le long du corps de la victime. Il n’y avait pourtant pas autant de flèches qu’à l’arrivée de l’infirmier mais suffisamment pour mettre en danger le pronostic vital de cette femme. Rafael se mordit la lèvre inférieure à la recherche d’une nouvelle idée pour tenter de la sauver, en vain. Il ne savait pas comment faire face à ce type de magie, il le sentait, au plus profond de lui que ce n’était pas un sortilège anodin et qu’il relevait de la magie noire. Malheureusement, il n’avait pas assez de connaissance sur le sujet pour trouver le contre-sort.

Sa main toujours ancrée dans celle de la patiente, il comprit qu’il était désormais à court de ressources, il n’avait les outils nécessaires pour faire face à cette situation à Poudlard. Un pli apparut entre ses deux yeux, ce même pli qui se dessinait à chaque fois qu’il comprenait que la vie de son patient ne tenait qu’à un fil. Il jeta un regard aux élèves autour de lui, ce n’était décemment pas un endroit pour vivre ses derniers moments et ce n’était pas non plus un évènement qui devait être vu par des enfants. Le jeune homme ne savait pas trop ce qu’il devait faire, il ne pouvait pas laisser la victime dans cette salle, il ne pouvait pas laisser les élèves sans surveillance, il était bloqué.

Il jeta un regard désespéré à la table des professeurs, vide. Il espérait que ses collègues allaient bientôt revenir. Si sa patiente avait assez de force pour tenir jusqu’à leur arrivée, l’un d’entre eux pourrait peut-être identifier le maléfice de magie noire dont elle avait été victime. Si aucun d’entre eux ne pouvait l’aider sur ce point, Rafael pourrait, malgré tout, accompagner sa patiente à l’infirmerie où elle serait plus au calme tout en sachant les élèves en sécurité.

Une minute s’était écoulée et Rafael vit la femme se contracter de tout son long une nouvelle fois. Bien qu’il ne puisse pas l’emmener dans un lieu plus calme pour le moment, il pouvait faire en sorte qu’elle ne souffre pas et qu’elle soit apaisée. Voilà pourquoi il avait demandé du tilleul, il avait espéré ne pas en avoir besoin mais il comprenait que la souffrance de la patiente ne pouvait plus durer. Le tilleul infusé, puis refroidit rapidement devenait alors un hypnotique assez puissant. Associé à la camomille et l’angélique, cela devrait suffir à endormir et soulagé suffisamment la patiente pour qu’elle soit apaisée.

Il lâcha la main de la femme, livide, allongée au sol et se rapprocha des mortier et des différentes feuilles apportées par les élèves. Il regarda les quelques élèves qui l’avaient aidé à préparer les différentes pates et leur demanda une fois encore de l’aide.

« — Je vais encore avoir besoin de vous. Est-ce que vous pouvez préparer encore de la pate d’angélique et rincer quelques feuilles de camomille s’il vous plait. N’hésitez pas à en préparer plusieurs.

Il jeta un regard aux autres élèves, certains ne semblaient pas être dans leur état normal mais malheureusement il ne pouvait pas les aider pour le moment. Il en vit un près à faire un malaise, une autre au loin semblait totalement perdue. Il regarda les élèves placés près de lui et leur dit:

Si c’est trop dur pour vous, n’hésitez pas à vous reculer. Ce n’est pas quelque chose de très intéressant à voir pour vous. »

Il remarqua que son ton n’était peut-être pas des plus cordiale mais il voulait protéger les enfants de cette vision, il avait vu assez de morts dans sa carrière pour savoir que cela pouvait être très traumatique, surtout chez des adolescents.

◈ ◈ ◈

Prochaine réponse Vendredi 14 Aout.

Infirmier à Poudlard en 2045 — Professeur de Vol à Poudlard de 2046 à 2049Professeur de Courses de balais à l'ISMI depuis 2049
Color: #005D76 — Demande de RP : — Demande de PR:
11 août 2020, 14:18
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Lahya ne savait plus ce qu’elle faisait. Ses yeux fuyant les regards paniqués des autres élèves, elle avait l’impression de marcher dans un cauchemar. Sa respiration s’accélérait et ses pieds foulaient le sol de la grande salle sans volonté propre. Son seul phare était Élina, la suivre, à tout pris.
En lui répondant de continuer, la petite sorcière ne s’était pas imaginée que ce serait si dur. Les visages autours d’elle devenaient flou, les voix se mêlaient dans un brouillard confus et le goût amer dans sa bouche ne faisait que devenir plus fort. Lahya ne savait même plus ce qu’elle souhaitait. Continuer ? Laisser Élina ici ?
Sa camarade se retourna justement au moment où la fillette songeait à s’arrêter.

-Est-ce que tu te sentirais capable d'aider Mr. Mason ? Je sais que tu ne voulais pas trop t'approcher de la femme, mais peut-être qu'en aidant l'infirmier, on se sentiras utile et ce sera moins pire ainsi. Mais on se sépare pas, en ? C'est toi qui décide si on y va ou pas.

Aider Mr. Mason ? L’infirmier ? La petite sorcière regarda perdue Élina puis réalisa ce que sa camarade lui demandait. La jeune fille sentit un frisson lui parcourir le corps. Voir une presque morte. Voir la Mort.
Hésitation.
Elle ne pouvait pas laisser Élina en plan, c’était juste impossible. Lahya sentit son regard fuir celui d’Élina au moment de finalement lui répondre.

-Je... je ne m’en sens pas capable, je serais un poids mort.

Lahya regarda ses pieds, évitant de penser à la presque morte.

-Après... je veux rester avec toi mais... Au pire, je peux rester à côté de toi en regardant le moins possible la dame.

La fillette haussa les épaules en osant enfin regarder sa camarade. À Élina de voir ce qui serait le plus pratique maintenant. Lahya accepterait tout.

@Élina Clarke

Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
#408040 — 3ème année RP — heart on fire
11 août 2020, 15:44
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
« Effectivement, on mourrait sûrement. Mais fait attention, je suis sur que Loewy t’as mis sur écoute depuis le dessin d’elle en tutu. Ricana Rufus  »

Je reporte mon regard sur la future morte. Elle est arrivée avec Quiong Xixia pour annoncer la mort de Biao Xixia, maintenant elle meurt elle même. Il faut croire que la vie est dure en Asie. Je n’attends que son dernier souffle pour pouvoir enfin voir les sombrals. Et puis de toute façon, ce n’est pas comme si je connaissais personnellement cette femme.

En la regardant avec insistance, je suis leur conversation.

« Le tirage portait sur La nouvelle-Zhuagyan, et pas sur le gouvernement d’Ursula Parkinson. Le tirage n’a donc aucun rapport. En plus de ce côté là ça s’améliore n’est-ce pas ? Maintenant on a le droit d’aller sur le chemin de traverse, à Pré-au-lard... si tout se passe bien de l’année prochaine on pourra de nouveau y retourner avec l’école. Enfin je l’espère. »

Je bois mon verre et regarde toujours la chinoise. Dé qu’elle sera morte, nous pourrions éventuellement retourner en salle commune. Parce que là je m’ennuie, ça me ferait du bien une bonne tisane sur les fauteuils, avec l’air rafraîchi par l’eau glacée du lac. C’est tout aussi bien que la climatisation. En attendant je pense que je vais juste attendre gentiment la mort.

@Octavia Still @Wilson Kingson

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
13 août 2020, 02:19
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4. 5.
H. 1. 2. 3. 4.
Juste un câlin.

Si seulement quelqu'un pouvait me prendre dans ses bras et chuchoter des Mots Magiques. N'importe qui, juste le temps d'un instant. Un instant ce n'est rien. Il y a bien des gens capables de rien faire alors pourquoi je me sens seule face à mon désir. Même pas cette fille, elle n'est pas capable d'une étreinte ou d'une caresse ? Sûrement, mais pas pour moi. Je veux juste ressentir une émotion positive pour échapper aux pensées qui me rongent. Comme quand la main douce de Maman caressait mon front le soir dans mon lit, la belle époque. Maintenant ce n'est plus pareil, l'innocence et les rêves se sont envolés. Un sentiment d'amertume pour la vérité me prends, ça me dégoûte de l'apprendre comme ça. Elle me dégoûte, cette vérité. Elle fait chier. Personne ne viendra pour me rassurer, la tendresse n'existe pas dans ce monde cruel.

Le corps de la fille se crispe mais je m'en fous. J'ai plus envie de m'intéresser à certaines choses, c'est juste les illusions perdues des gens qui veulent diriger bordel ici présent et nous on en subit les conséquences. Elle se crispe car ses pensées l'emmènent loin, c'est choquant, les gens au-dessus de nous font des choses qui choque mais pourquoi ? Pour faire peur, pour inciter à la violence, pour nous dire que c'est normal dès le plus jeune âge ? Ça sert à rien la violence, j'ai entendu un Mot un jour, on l'utilisait il y a longtemps pour les hippies. Pacifiste. Je trouve ça plutôt bien car vouloir la paix est une bonne cause, vouloir voir ce spectacle sanglant devant des enfants en est une autre. Une Autre qui m'agace. Mais je n'arrive pas à être en colère, je suis trop rongée par la terreur. J'arrive pas à la faire partir. Elle s'attache. Puis après elle va me ronger de plus en plus, puis il n'y aura plus rien, que de la peur, adieu les réflexions.

Je m'inquiète pour la femme, tout à l'heure je pensais qu'il valait mieux qu'elle meurt maintenant je la sens familière. Une proche dont on s'inquiète plus que pour sa vie. J'ai envie de m'approcher et de lui donner me geste d'affection que je n'ai su trouver. À ce moment là je retire ma main de l'épaule de la fille. Elle vaut peut être son titre glacial. Je n'ai pas le temps de me poser la question qu'elle y répond directement ; elle est froide, cœur de pierre.


- Pourquoi tu m'parle ? Ou se connait même pas, et j'parle pas aux inconnus. Ça fait quasiment un an qu'on est en cours ensemble, et t'as jamais été foutue de m'parler. J'vois pas pourquoi tu viens maintenant. Tu veux te moquer, c'est ça ?

J'avale ses paroles comme la dure vérité qu'on me force à ingurgiter. Cette fille m'en veux, elle en veux à tout le monde. Elle paraît simple presque sympa puis elle déchire les feuilles à la chaîne, cruelle, sans cœur. Ses émotions je m'en branle, elle n'en a pas. Moi je lui fais confiance, je lui donne même une chance puis à mon tour je passe dans les mains de la Détruiseuse. Je me suis faite avoir ; une fois de plus.

Pourquoi je ne vais pas la voir en cours ? Car je ne sais pas faire, j'ai la trouille j'suis timide et je ne serai jamais allé la voir mais là j'suis pas pareille que d'habitude, je suis dans un état second. Me moquer, encore moins je pensais qu'il pouvait y avoir quelque chose que les gens ne savaient pas lire sur elle mais je me suis trompée. J'avais juste besoin de quelqu'un mais elle ne m'a pas aidé.

Oui je veux me moquer car tu n'es qu'une salle folle froide et cruelle. Tu n'as aucun cœur, tu le sais non ? Sous ton visage de pierre eh bien il n'y a décidément rien. Moi j'ai passé mal à aller vers les autres donc si tu avais été un minimum sympathique je pense que je t'aurais accordée mes Mots mais tu traites les gens comme des objets. Tu n'es qu'une peste...

J'ai dit qu'elle était une peste, je me suis défoulée sur elle. Je n'ai rien dit finalement je l'ai juste pensé mais j'aurais tellement voulu qu'elle l'entende car je n'arrive pas à lui dire un truc comme ça, je suis trop chamboulée par la chance que j'ai pu lui donner. J'suis qu'une idiote, elle ne change pas de ce qu'on raconte toujours si fidèle à sa réputation. Je n'aurais jamais dû la prendre par le poignet, pourquoi elle ne m'a pas insulté dès le début, je ne me serrais pas accrochée à elle pour ne pas tomber dans mes rongements. J'ai l'impression qu'on me déchire comme une feuille de papier.

Si facile à déchirer.

Je suis naïve de croire à tous. Il y a si peu de temps je pensais encore que les adultes avaient de bonnes intentions. Minable. Qu'un Homme pouvait changer et tirer des leçons. Minable. J'ai voulu trouver de la bonté chez elle mais elle m'a jeté du feu ; et ça brûle.

Je suis déchirée par la vie. Elle est injuste avec moi. J'aurais préféré vivre dans un monde lointain, loin de toute cette merde qui colle. Moi pourtant je ne fais de mal à personne, je suis un pion, une pièce qui tourne en rond comme on lui a demandé alors pourquoi on m'a pourri. Je n'aime plus rien. Tout m'énerve. Je suis en colère contre toute la terre. Mais je trouve un moyen d'Éclater car toutes les chances de souffrir sont bonnes. Une larme, je suis trop naïve. Deux larmes, je n'arriverai pas à survivre car c'est trop dur. Trois larmes, on m'a déchirée il ne fallait pas d'imaginer une autre réaction, il faut que je me calme. Quatre et cinq larmes, non je me calme pas j'ai toutes les raisons pour pleurer et les Mots de Lexa sont trop crus pour être digéré comme convenu. À partir de là c'est les torrents qui arrivent mais ils restent silencieux. Pas un reniflement, pas un gémissement car j'ai juste envie de tous les tuer. Tous. J'en veux à tout le monde.

Comme la fille, Lexa. La fausse.

Mais arrêtes-toi aussi. Je ne veux rien entendre même plus la vérité. Je ne veux pas ressentir de l'empathie pour elle car je vais me prendre des rafales glacées. Moi je ne suis pas comme elle.

Moi je suis fragile et elle en a la preuve. Je n'ai pas envie de faire du mal aux autres, je ne supporte pas mais parfois je veux qu'ils disparaissent. Moi je fonds en larmes devant elle sans pouvoir lui dire un mot. Je voudrais m'arrêter de pleurer mais je n'y arrive pas, ce n'est pas le moment pour Éclater ; au milieu de cette Salle. Les sanglots sont les seuls à pouvoir commander mon cœur, je devrais l'avoir enfin compris. Je n'ai pas le contrôle. C'est minable de lui pleurer devant alors que j'aurai dû trouver du courage et être en colère.


Plume, je trépigne en écrivant ces Mots, j'espère qu'ils te plairont. Hannah est embarrassante mais n'hésites pas à la brusquer :cute: @Lexa Queen

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
13 août 2020, 09:15
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Elle s'était mutée dans son silence. Être à côté de Laurence lui suffisait, et puis elle avait aperçu Elyna, c'était suffisant aussi pour la rassurer sans qu'elle ait besoin de parler. Alors elle n'avait pas parlé. Elle avait rapporté la pâte à l'infirmier, le regard dans le vide, puis était vite allée s'asseoir à la table la plus proche : celle des Serpentard. Elle n'avait pas attendu la Serdaigle, mais elle l'avait écouté parler, fixant la table jusqu'à ce qu'elle la rejoigne à son tour.
Aucune des deux ne parlait, Eileen avait juste jeté un regard à Laurence avant de se remettre à fixer la table. Elle ne savait pas quoi dire, elle n'osait pas vraiment parler après tout, mais le silence entre elles, elle ne le trouvait pas gênant. C'était agréable au final.

Les Mots de l'infirmier résonnèrent dans ses oreilles. Il avait encore besoin d'aide pour les pâtes. Elle se leva brutalement, cognant le banc à l'arrière de ses genoux, puis s'arrêta net une fois debout. Elle souriait, timidement, mais elle souriait quand même.

- Tu viens ?

Sans attendre la réponse de Laurence, Elle s'approcha de l'endroit où elle avait préparé la pâte, et recommença. Ses gestes étaient lents, comme la dernière fois, et elle s'efforçait à ne penser à rien, pour ne pas recommencer à s'inquiéter, sûrement pour rien, ou ne pas regarder la femme qui gisait pas loin.

@Laurence Solomon :cute:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
13 août 2020, 10:35
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Laurence attendit sur le banc, en écoutant se que l’infirmier disait, et en faisant une grimace en voyant la femme se contracter à nouveau à cause des flèches. L’aiglonne se demandait comment on pouvait faire une chose aussi horrible à quelqu’un. La femme souffrait et plus le temps passait, plus elle avait mal. Laurence avait horreur de ça et détourna la tête pour regarder ses pieds se balancer en dessous du banc, elle ne pouvait pas continuer de regarder la femme souffrir sans rien pouvoir faire.

L’infirmier demanda alors de l’aide, faire une pâte d'Angélique et rincer les feuilles de camomilles. Laurence jeta un coup d’œil à Eileen pour voir ce qu’elle voulait faire et celle-ci lui demanda si elle venait. *Bien sur que je viens, je vais pas laisser la dame dans cette état ! * Laurence hocha la tête en guise de réponse

Laurence suivi Eileen, en prenant les feuilles d’angélique, un mortier propre et en répétant les mêmes gestes qu’elle avait fait avant pour préparer une pâte. Elle était bien plus à l’aise que la première fois et réussi à obtenir à nouveau une jolie pâte. Elle jeta un coup d’œil à Eileen qui semblait avoir finit aussi.

Avec Eileen, elle prit une nouvelle fois la direction de l’infirmier pour lui donner sa pâte avec celle d’Eileen. Elle essayait de ne pas trop regarder la femme, elle en avait assez vu. Elle tendit sa pâte à l’infirmier en même temps qu’Eileen, et prit la parole.

- Tenez M'sieur, les pâtes d’Angélique.

Laurence avait bien comprit au ton un peu plus dur de l’infirmier que la situation était urgente, et s’était rappelée qu’il avait aussi demander de rincer les feuilles de camomilles. Est ce que quelqu’un s’en était occupé ? Est ce qu’elle pouvait aider encore un peu plutôt que de se morfondre à attendre sur un banc sans savoir quoi dire ni quoi faire.

@Eileen Jones :cute:

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra