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08 août 2020, 12:10
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Cette deuxième flèche ne vient pas. Elle s'enfonce encore un peu plus profondément à l'intérieur du corps de la Dame de Sang, comme ses sœurs. Une grimace ainsi qu'un léger cri de frustration m'échappent. Cette tâche est tout bonnement impossible. Quand bien même nous arrivons à enlever quelques flèches, les autres s'efforcent de les remplacer et de créer le plus de dommages possibles à l'intérieur de l'enveloppe charnelle de la Dame de Sang. Elles sont destructrices et, pour le moment, rien ne semble pouvoir les arrêter. Les empêcher de voler la vie de la femme allongée là, sur la pierre dure.

Un éclair bleu-argenté attire mon regard et je relève la tête juste à temps pour voir un Patronus -sans doute celui de Monsieur Mason- sortir de la pièce. Gracieux. Beau et lumineux dans cette noirceur. Un aigle. Qui vole. Sortir de cette pièce. Je donnerai n'importe quoi, pour moi aussi quitter cette salle, le brouhaha et la Dame de Sang. Courir vers la Haute Tour. Respirer les étoiles. Mais je sais parfaitement que c'est impossible. Et puis, finalement, au vu du contexte, je ne suis pas certaine de vouloir me retrouver seule dehors, dans les couloirs, sans savoir à quoi m'attendre. Enfin, dans tous les cas, la question ne se pose même pas, personne ne peut sortir de cette salle.

L'infirmier semble être arrivé à la même conclusion que moi, et que sans doute beaucoup d'autres élèves. Sur ses ordres, je lâche la pince sur le sol de pierre. *Boum* Ou est-ce mon cœur qui bat d'effroi ? Je me déplie, me relève et la douleur d'avoir été agenouillée sur la pierre se répand dans toutes mes jambes. Je repousse machinalement mes cheveux qui trainent devant mes yeux. Et regarde mes mains sans trop comprendre pourquoi elles sont rouges. *C'est son sang, idiote*. Mes lèvres et mes mains commencent à trembler face à cette réalité. Je me frotte les paumes avec désespoir pour essayer d'enlever toutes les traces de la Vie qui file de la Dame de Sang. Je frotte mais rien ne part. J'inspire fortement, serre les poings et relâche tout mon corps. Il faut se calmer. Ça va partir.

Soudain, je repense à ces deux mains que j'ai tenu dans les miennes un peu plus tôt. Je contourne l'infirmier, qui essaye je-ne-sais-quel sort sur les flèches maudites. Mon cerveau est trop déconnecté pour savoir si cela réussi, ou non. Mes yeux sont focalisés sur la petite brune qui est là, juste en face de moi, de l'autre côté de la Dame de Sang. Regard dans le vide. Je me rends compte que j'ai fait tout le contraire de ce que je voulais pour elles. Qu'elles n'aient pas ces images coincée dans leur caboche, qu'elles se ressasseront en boucle. Mais je les ai amenées au plus proche de la blessée. Peut-être pour aider, mais elles vont être marquées. A cause de moi. Je peux au moins essayer de limiter la casse de leur Être. Il y a plusieurs élèves pour prêter main forte à l'infirmier, on peut s'éloigner.

Je glisse doucement ma main dans la sienne et serre, un peu. Puis, je l'entraîne avec moi, vers Alio. De ma deuxième main, je recréée la chaîne. Et je les emmène un peu plus loin. Je marche dans un état second. Je crois que, parfois, je rentre un peu dans d'autres élèves. Je ne sais pas trop. Ce que je sais, par contre, c'est que je serre ces deux mains fines et fragiles, qui ont tant travaillé au-dessus de la Dame de Sang pour essayer de la sauver. Et puis, s'échouer sur le premier banc de la table des Serdaigle.

« Désolée. » murmuré-je en regardant successivement le fin fond de leurs yeux. Je ne sais pas quoi leur dire d'autre. Je ne peux rien leur dire d'autre, je crois.

Plumes d'@Hannah Hardhoke et d'@Alison Morrow à vous, hâte de voguer sur vos Mots

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.
08 août 2020, 23:39
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4.
H. 1. 2. 3.
La dame me dévore de l'intérieur.

Je suis épuisée d'être aussi fragile, j'en ai marre d'être moi, je peux pas changer un peu car je commence à me lasser. Pourquoi je n'ai pas la force pour me tirer de mes Éclats et des hémorragies oculaires ? Peut-être que j'aurais pu faire quelque chose, aider des gens ou me montrer plus courageuse au lieu de sombrer une fois de plus, le pire c'est que j'en suis consciente et je ne fais rien contre. Je n'ai aucun courage, au contraire je reste à fixer la dame des yeux et mes genoux se cognent entre deux tremblements. Minable. Je suis la plus minable et je ne sers à rien, comme une vieille chaussette. Juste une fille dans la grande mécanique. Tout le monde se fout de moi, je n'ai pas d'importance, pas de valeur. Comme une feuille de papier.

Si facile à déchirer.

Moi je souffre des grandes lignes de ma vie mais cette femme devant mes yeux, c'est pire, ce n'est plus de la douleur. Elle souffre de son existence, de sa vie. Le stade est bien plus élevé, elle agonise. Les flèches n'arrêtent pas de s'enfoncer toujours plus à l'intérieur de son être, c'est horrible ce que peut faire la Magie parfois. Je vois que tout le monde autour apporte des choses, des médicaments Magiques mais vont-ils être aussi magiques que dans les contes. Et les bisous magiques, eux aussi ils ne sont rien, pas de Magie. J'espère qu'elle ne va pas survivre, enfin si mais elle ne s'en sortira pas sans séquelles c'est sûr, comme les contes n'existent plus les fins ne sont pas heureuses.


- Pourquoi tout ce bordel ?

La fille me sort encore une fois des tourbillons et des bouffées de chaleur que produits la femme sur moi, cette fille, Lexa, elle me retient à la réalité. Ce bordel est trop compliqué pour moi, j'suis qu'un pauvre pion. Mais c'est toujours pour des questions de pouvoirs, des trucs de politique pour des gens qui perdent pas la face. Au fond j'aimerait avoir une raison rassurante, pour me sentir en sécurité mais je crains que ce soit possible, surtout avec la femme devant nous. Si quelqu'un pouvait m'en persuader, me donner un peu de soutien pour ne plus sombrer à petit feu dans la terreur. Elle me pétrifie cette terreur, je ne sais plus comment réagir, c'est comme si je n'arrivais plus à réfléchir. Mes pensées sont trop floues et sombres. La fille se lève. Je dois la retenir ? Je dois la laisser faire sa vie ou est-ce que je dois la suivre ? Je n'arrive pas à savoir ce que je dois faire, le temps passe et elle continue d'avancer vers la femme.

Je n'aurai jamais osé aller voir le corps. Mais il m'intrigue et me torture, j'espère qu'il quittera enfin mes pensées après m'avoir autant écorché.
Je n'aurai jamais osé faire le contraire de ce qu'ont nous ordonné, enfreindre les consignes. Mais les adultes ne sont pas, plus, bienveillant et moi je ne suis pas, plus naïve. Je veux pas leur faire confiance, il n'y a pas de prix pour les suivre tête baissée. À partir de maintenant je ne crois que ce que je vois. Et je vois plusieurs raisons de s'inquiéter. Rien n'est sous contrôle, même pas le pion que je suis.

Alors ?

Alors je m'avance avec elle, à ses côtés car c'est plus rassurant et j'ai besoin me m'accrocher à quelque chose pour ne pas sombrer à nouveau dans les pensées dérisoires. Celle qui accompagne mes pas n'a pas fait que du bien, elle non plus elle n'est pas innocente. Pas naïve. Elle sort du rang et m'entraîne dans la danse. Le sentiment de révolution n'a pas sa place, la terreur règne et ne se fait pas déloger. Mais au fond on a juste envie de se rassurer et de penser à quelque chose de moins venimeux.

J'ai pas donné ma réponse tout à l'heure, j'ai pas besoin de parler. On arrive à proximité du corps, pas de trop près. Je pose ma main sur l'épaule de Lexa avant même de regarder celle qui me préoccupe.

Pourquoi ?

Tais-toi. Je suis à la recherche du rassurant.


Plume, désolée de ce retard. J'ai trainé avec la flemme, je n'en suis pas fière. J'espère que ça ne se sens pas trop au niveau de mes Mots. @Lexa Queen

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
09 août 2020, 23:55
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Rassurée par la réponse de sa camarade, les deux jeunes filles continuèrent leur avancé parmi le chaos de plus en plus présent. Plus les serdaigles avançaient, plus Élina hésitait. Avait-elle réellement envie de voir le corps complètement blessée, peut-être même mort, d'une femme ? La brune n'en était pas certaine, mais elle savait qu'elle ne pouvait resté là à rien faire, alors elle avança. Un pas à la fois. Un mètre de moins. Très vite, le regard de l'irlandaise se retrouva aimanté à un corps. Le corps.

Elle respira un grand coups afin de se donner du courage ou une contenance, comme si quelqu'un portait la moindre attention à ce qu'elle faisait, et s'avança dans la direction que tant d'autre fuyait, lorsqu'une idée germa parmi les pensées volatiles de son esprit. Et si elle et sa camarade pourrait venir en aide à l'infirmier ? Après tout, elle avait quelque connaissance en guérison pour avoir lu quelques livres à se sujet, mais elle n'était vraiment pas sur que son idée plairait à sa camarade, puisque celle-ci lui avait clairement spécifié qu'elle ne voulait pas voir le cadavre. Respectant la promesse qu'elle lui avait fait, Élina lui demanda son avis. « Est-ce que tu te sentirais capable d'aider Mr. Mason ?Je sais que tu ne voulais pas trop t'approcher de la femme, mais peut-être qu'en aidant l'infirmier, on se sentiras utile et ce sera moins pire ainsi. Mais on se sépare pas, en ? C'est toi qui décide si on y va ou pas. » La brune ne voulait pas forcer Lahya et elle ne voudrait surtout pas se retrouver seule, le situation en serait d'autant plus paniquante.

@Lahya Eaton à toi !

-6 heure avec la France | #356f68 | Cinquième année RP | Les Elin’s
• Membre de l'organisation la plus secrète des secrètes, la RASA ! •
10 août 2020, 00:17
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Comme je poste alors que le rp est déjà bien avancé, dites moi s'il y a un problème!

Il était en train de manger, c'était un repas qui semblait ordinaire. Mais lorsque la femme arriva, il se leva et par effet de panurgisme suivit les Autres pour voir ce qui se passait. Entre deux personnes, il aperçut le sang qui coulait du corps de la femme et des deux tigres. Il entrevit l'infirmier arriver, mais il ne le vit pas longtemps, car il fut bientôt caché par un corps d'un élève plus grand que lui.

Trop, c'est trop. Il avait plutôt bien supporté le bal d'halloween mais là, ça venait de dépasser son seuil. Il se recula vivement, jouant des coudes pour se détacher du groupe. La table des poufsoufles était deux tables plus loin, aussi il s'assit sur la première chaise venue, celle des Serpentards. La tête lui tournait, il voyait des étoiles et sa vision se brouillait, comme l'écran d'un vieux téléviseur mal réglé. Si on lui aurait plaqué un miroir sur la face il aurait pu voir qu'il était devenu blanc mais il le devinait surtout.

Il s'allongea sur le dos, avec une sérieuse envie de vomir. Il avait déjà fait quelques malaises dans son enfance, mais il n'aimait pas cette sensation de tomber dans le vide.

Quand il émergea de son malaise rien, ou presque, n'avait changé. Les gens étaient à la même place. Il devina qu'il n'était pas parti très longtemps. Il se leva et rejoignit, encore très faible, le fond de la salle.


5ème joueur d'Irlande aux échecs sorciers, rédacteur au Merlin et représentant des rédacteurs du Merlin au conseil du Merlin
10 août 2020, 01:17
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
L. 1. 2. 3. 4.
H. 1. 2. 3. 4.
@Hannah Scott

Réponds moi. J't'en supplie. Ton silence m'effraie, et j'ai peur du silence. Le même silence que quand j'suis rentrée à la maison. Le même silence que je sortirais quand on me demandera si il n'y a pas eu de problèmes ici. Ce même silence qui va tous finir pas nous tuer. Et nous on sera que des gamins a regarder la pièce de remplir de nos larmes, jusqu'à ce qu'on en crève. Parce que c'est comme ça qu'on va finir. Noyés dans nos larmes, a chercher la barque qui nous déposera au rivages. Comme des gosses.

Puis d'un coup, je sens une main sur mon épaule. C'est toi ? Oui c'est toi. Evidement que c'est toi. J'ai l'impression que t'es la seule a t'occuper un minimum de moi. Parce que t'es sympa, toi. Contrairement à moi.

Mes yeux se portent vers les siens. Ils sont beaux, ces yeux. On dirait l'océan. Comme les tiens, Lexa. Je souris. Était-ce Reflet qui revenait ? Voulait-elle réparer les dégâts qu'elle avait fait dans ma vie ? Non évidement. T'es bien trop méchante pour te préoccuper de moi. Pas comme la Fille-Océan. Je ferme les yeux, dans l'espoir de les réouvrir dans mon lit, puis les réouvre aussitôt. Peut-être que c'était qu'un cauchemar. Un mauvais cauchemar. Comme tout les cauchemars. J'aime pas ça, les cauchemars. Parce que le siens sont toujours pareils. Cette forme noire effrayante, qui ressemble tant à Père. Je dois être la seule pauvre folle qui prends son père pour un fantôme, non ?

Et soudain j'ai l'impression de me reconnaitre en elle. En ces yeux. Comme la froideur de l'iceberg rencontrant la joie de l'océan. Mes yeux, et ces yeux. Puis, je sentais une larme sur ma joue. Non, pleure pas. C'est pour les faibles. C'est toi, Reflet ? Es-tu en train de dire que j'suis pas faible ? Alors que t'as tout fais pour que je le soit ? Puis je sens une douleur à ma mâchoire. Mes dents c'étaient serrées, par rage. Elle reprenait le contrôle. Je le sentais. Pourquoi ? J'pensais qu'elle m'avait abandonnée, depuis. Mais apparement non. Tu m'abandonnera un jour ?

Mon épaule me démange. J'ai envie qu'elle dégage. J'ai envie de prendre une des flèches et la planter dans son ventre. Ou alors c'est Reflet qui veut tout ça ? Ouais, évidement que c'est elle. Parce que j'suis pas comme ça, moi. Hein ?

Je pose ma main sur la sienne. Du bouts des doigts. Je sais pas si c'est juste parce que mes mains sont surement plus gelées que le Lac en plein hiver, mais ce simple contact me rassure. T'es qui, Fille-Océan ? Pourquoi es-tu si gentille, toi ? Pourquoi j'peux pas être comme toi ?

Mais malheureusement, même ça ne suffisait pas. Même trouver le peu d'humanité et de calme qui restait en moi n'était pas suffisant.

- Pourquoi tu m'parle ? Ou se connait même pas, et j'parle pas aux inconnus. Ça fait quasiment un an qu'on est en cours ensemble, et t'as jamais été foutue de m'parler. J'vois pas pourquoi tu viens maintenant. Tu veux te moquer, c'est ça ? lâchais-je d'un ton mauvais.

Non. Non, Reflet. J't'en supplie, libère-moi. Laisse-moi vivre. Au moins une fois. Laisse-moi pleurer et hurler quand j'en ai envie. Et là, j'veux juste comprendre. Comprendre pourquoi la vie est aussi merdique. Me dis pas que tu contrôle la vie, aussi ? T'façon, y'a rien que tu ne contrôle pas, Reflet. Pas même mes Mots.

Plume, je ne pensais pas au début que Lexa puisse réagir ainsi. J'espère que ta Protégée ne lui en voudra pas, même si je ne vois pas comment elle pourrait la pardonner après ces Mots.
Dernière modification par Lexa Queen le 13 août 2020, 12:46, modifié 1 fois.

Couleur RP : #274e13
5ème année [48-49] - filière sciences
Lexa Queen, ou le trèfle à 4 feuilles vivant de Maiy Lewis
10 août 2020, 09:25
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Wilson n’était pas doué en Divination et un exercice aussi simple qu’un amusement sur l’avenir pareil, lui faisait prendre conscience qu’il n’était vraiment pas prêt pour les BUSE de Divination. Malheureusement, il n’avait plus le temps de rattraper son retard, les épreuves étaient dans moins de deux semaines et il préférait réviser des matières plus importante comme la Défense contre les Forces du Mal ou les Sortilèges qu’une matière annexe sans intérêt tel que la Divination.

Apparemment, Rufus s’en sortait mieux que Wilson dans cette matière. Il analysa chaque carte parfaitement, et bien mieux que son aîné. Wilson hocha la tête à chaque déclaration de son pote mais avait du mal à éprouver son point de vue concernant une supposé attaque de la Nouvelle-Zhuangyan. Wilson haussa les épaules pour signifier qu’il n’en savait rien. Il pense surtout qu’ils auront plus d’explications, peut-être, lorsque les professeurs partis reviendront de leur aventure. Lorsque Rufus évoqua l’Hermite et la possibilité que Loewy puisse envoyer une météorite sur l’école, Wilson rigola, se moqua de sa directrice d’école et dit :

« ça pourrait être marrant… si on est pas mort avec la réception de la météorite ! »

Une jeune fille de Gryffondor s’était approché du duo, et Wilson le remarqua seulement. Elle exposa son point de vue sur l’interprétation de l’Hermite en affirmant que cela voulait peut-être dire que Parkinson allait tomber et foutre la paix aux nés-moldus et moldus. Wilson regarda la jeune fille et lui dit :

« Parkinson est au pouvoir que depuis un an. Pas aussi facile que ça de se débarrasser d’une personne qui a une armée avec elle. J’pense pas que ce soit maintenant. »

Il lui tendit un faible sourire qui voulait dire qu’il était désolé de penser que ce ne soit pas maintenant même si tout au fond de lui, il espérait qu’elle est raison. Cela réglerait bien des problèmes dans la société. Il se tourna vers Rufus qui lui proposa un jus de citrouille. Wilson tendit son verre à Rufus pour qu’il le serve et il se tourna vers la fille.

« Tu en veux ? »

Du côté de la dame fléchée, Wilson vit que des élèves courageux avaient réussi à retirer quelques flèches et tentaient d’en enlever d’autres. Mais Wilson détourna rapidement son regard de cette image d’horreur pour retrouver son jus de citrouille. Intérieurement, il espérait que cette scène soit terminé rapidement, qu’il puisse retourner en salle commune ou ailleurs, sans craindre le danger de qui que ce soit. Mais Poudlard sans danger… ça n’existe pas !

@Rufus Williams @Octavia Still

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow
10 août 2020, 10:18
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Après avoir donner la pâte, Laurence s’écarta pour faire de la place et laisser l’infirmier se qu’il pouvait. Elle était heureuse, elle avait pu aider, elle n’avait plus qu’a espérer que celle-ci soit bien faite, même si elle n’avait pas trop de doutes.

Laurence observa avec attention comment l’infirmier s’y prenait pour enlever les flèches, cela l’intéressait, elle n’avait encore jamais vu comment se passait les soins pour les sorciers. Le corps de la femme ne la dérangeait pas plus que ça, c’était assez effrayant et elle risquait d’avoir l’image en tête pour encore plusieurs semaines. Laurence n’avait pas peur de ça, elle se disait que sa mère devait déjà avoir vu des choses plus grave et qu’elle devait lui faire honneur en ne pensant pas à ça.

Elle ne savait pas ce que Eileen voulait faire, mais Laurence ne se sentait plus utile ici, la situation de la femme ne faisait qu’empirer et les flèches ne faisaient que s’enfoncer, on ne les voyait presque plus désormais. S’était inquiétant et même l’infirmier semblait dépassé par la situation. Alors qu’est ce qu’elle, petite fille de première année, pourrait bien faire pour aider cette fois-ci ?

Eileen. Est ce qu’elle allait bien ou est ce qu'elle était ? Laurence avait été tellement prise dans ses pensée qu'elle n’avait même pas remarquer qu’elle était partie s’asseoir à la table la plus proche, vers les Serpentard. Laurence la rejoignit et s’assit à coté. Laurence continua d’observer ce que l’infirmier faisait tout en se demandant si Eileen allait bien. Laurence, elle, n’était pas totalement rassurée, la femme était vraiment mal en point, même si elle n’avait aucune idée de qui ça pouvait bien être, elle était inquiète pour sa vie.

Elle n’osa pas prononcer un mot, préférant laisser à Eileen un peu de temps. De toute façon, il n’y avait pas grand-chose à dire. L'aiglonne attendit donc là, assise à la table des Serpentard, ne sachant quoi dire à sa camarade.

@Eileen Jones, dis moi si ça te vas (action d'Eileen validé par la joueuse) ;)

Laurence Solomon, Cinquième Année RP.
Couleur :#800040 ; Membre des bouquinistes L&L
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
10 août 2020, 11:04
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Là !
Une flèche !
Armée de ses pinces, oubliant un peu le cadavre pour se mêler au jeu sordide des extirpations de ces bouts noirs, elle restera l’outil autour du reste de flèche sortant à l’air libre.
Elle s’apprêta a tirer lorsque d’un bond furieux, la flèche lui échappa comme un poisson adroit se glisse entre les mailles du filet l’entravant, et acheva de s’enfoncer avec un horrible bruit.

Hébétée, les mains fixées sur les pinces, elle regardait le corps, devenu cadavre.
Le dégoût qu’elle ressentait envers elle-même, d’avoir un instant cru à un jeu lui donna envie de vomir.
Elle ne pouvait que fixer les flèches, encore visibles sous la peau translucide, comme d’immenses aiguilles enfoncées dans la chair.
Des visions de papillons et d’insectes cloués sur des planches en liège lui revinrent.
Un vulgaire papillon.
Voilà ce à quoi ressemblait la femme.

Elle ne voulait pas y croire.
Elle ne voulait pas comprendre ce qui se déroulait sous ses yeux.
Puis la dureté de l’Inéluctable la frappa comme la foudre.
Tous les cris de cette salle, la femme ne les verrait plus.
Toutes les couleurs du monde, elles seraient aspirées par le néant dont serait tissé la dentelle de ses souvenirs.
Toutes les odeurs de la terre seraient oubliées et ce nez ne frémira plus jamais d’un parfum ressenti.
Tout l’air les enveloppant ne gonflerait plus ces poumons qui resteront plat éternellement.
Plus jamais de sourire ne tordra ces lèvres en une délicieuse demi-lune.
Plus jamais de larmes ne recouvrira ce visage gracieux d’une fine pellicule salée.
Plus jamais de mots ne tordront cette bouche manipulée par l’infirmier.
Plus jamais de fleurs n’orneront les cheveux d’ébène s’écoulant sur le sol.

Plus jamais de fleurs sauf les couronnes mortuaires
Et les saules pleurant la mort, seul dans les cimetières
Et nos lèvres fleuriront de tous ces mots graves et chargés de peine
Tandis que le linceul recouvrira des pétales morts cette Reine.


Une main se glissa dans la sienne, la faisant reculer.
Autour d’elle, des milliers de bruissement désespéré.

Mot.
*Mort.*

Sa main n’arrivait plus à se décrisper des pinces.
L’autre se laissait guider loin du cadavre.

Mot.
*Mort.*

Elle avait cru en un nouvel univers dans la Mort.
Elle découvrait un Néant aspirant le seul que la vie leur offrait.

Mot.
*Mort.*

Tant de bruit.
Et dans quelques années, quelques siècles, tant de silence.
Plus un son dans les tombes dépouillées de leurs ornements.
Mot.
*Mort.*

Elle avait osé utiliser le mot Mort, essayer d’appeler la Ténébreuse à elle.
Elle se haïssait.
À présent, plus question de jouer avec le Vide des étoiles et les profondeurs du Lac.

Mot.
*Mort.*

Gorge qui se crispe.
Filet de voix presque entièrement brisé.
Dégoût et peur mélangés en une horrible palette de teintes morbides.

Mot.
*Mort.*

« On l’a tuée ? »

Plumes d' @Hannah Hardhoke et @Maggy Thompson, merci de me faire rêver dans ce cauchemar. :love:

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.
10 août 2020, 14:49
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 9.
- Alegrio.
Les murs tombent. Le Toit n’est plus. Le Soleil brille au-dessus de la Tête du petit Etre.
Un Esprit savourant l’Absence. Celle des Soucis, Celle du Bruit, Celle de la Désolation, Celle du Tourbillon de textures de de couleurs.
Un léger sourire se peignit sur le visage de l’Enfant. Un demi-sourire, un petit croissant qui peut, qui pourrait signifier tant. Un air qui paraissait béat dans cette Atmosphère, une expression tapageuse de bonne humeur. Assez horrible, finalement, dans ce Lieu Où tous les Visages sont crispés, voire peinturlurés de Peur, d’Incompréhension.

Marrant, comme Tout est Oxymore.

Pourtant, tout autour d’Elle, Rien n’avait changé. Ou plutôt si : le Destin implacable,parfois beau, parfois effroyable, s’était abattu sur l’Enveloppe. Les flèches la criblant étaient à présent entièrement enfoncées.

Mais Elle s’en fout.

Rien ne peut altérer sa bonne humeur si récemment obtenue.
Elle ne pensait qu’à Lui. Qu’à Rien. Le Rien tant rêvé, tant espéré. Elle n’attendait que Lui. Et Il avait l’effet d’une drogue. Les Rouages de son Cerveau ne fonctionnaient plus. Ils étaient en surchauffe depuis trop longtemps.

En fait, Elle ne s’est jamais sentie aussi bien.

Mais la pauvre Enfant, la naïve Petite, Elle ne s’en rend pas compte, que la position de ses lèvres est déplacée.
Comme un suintement de bonne humeur, que la Carcasse ne parvient à contenir. Ecoeurant.
Car Elle est illuminée par Joie, cet Etre continument visité par Tristesse. Elle qui a tant observé, craint, puis admiré le Soleil, Elle en était Un. Une petite Etoile qui pourrait illuminer les Autres s’Ils le voulaient. Bénie.
Indifférente à Ce qui L’entoure, Elle s’assit au sol, les jambes croisées en tailleur. Elle eut faim,soudainement. Mais le sortilège ne L’avait pas entièrement rendue aveugle : si tout le Monde était là, il ne fallait sans doute pas bouger.

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Pourquoi j’suis là, déjà ?
Ah oui, il y a une Humaine à terre. La Vie s’enfuit d’Elle. Presque palpable. Sa Vie, j’peux l’attraper. La mordre. La caresser. La déchirer.
Ça arrivera de toute façon à tout le monde. Que Vie quitte Enveloppe. Chacun sa Fin.
Il semblerait que la Voix se soit tue.
T’as disparu ?


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En vérité, la Voix n’avait pas disparu. Elle s’était juste absentée. Elle était contenue dans la baguette d’Octavia, l’Inconnue, mais Elle s’en échappera quand le sortilège prendra fin. C’est-à-dire dans quelques heures, sans doute.
Alors, la petite Helen, agenouillée sur le sol froid, savourait le Vide que la Voix lui laissait dans le Crâne. Le Vide est ce qu’il existe de plus agréable, les Autres s’en rendent rarement compte.
Même s’Il n’est « que » dans la Tête.


Y’aurait-il des Protégé.e.s s’apercevant du comportement étrange de Helen ? Si tel est le cas, j’apprécierais continuer à échanger ces jolis assemblages de lettres qu’on appelle communément des Mots ^^

N'énucléez pas vos enfants.
deuxième année - anciennement Helen Brown
10 août 2020, 16:41
Un dîner peu commun.  Ouvert à tous 
Tour 6
12345

◈ ◈ ◈

34, 35, 36...

Rafael comptait les secondes dans sa tête en espérant que ce simple sortilège puisse fonctionner. Si cela ne fonctionnait pas, les flèches continueraient de s’enfoncer dans le corps de la pauvre victime et il ne pourrait pas faire beaucoup plus, elle étaient presque déjà toutes invisibles, enfoncées et presque hors de portée. Sa main s’était approchée de celle de sa patiente et il s’en était emparé pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas seule et qu’il essayait de l’aider.

46, 47, 48...

L’infirmier ne cessait de penser à ce qu’il aurait pu faire si il avait été équipé comme il l’était autre fois aux Urgences de Sainte Mangouste. Poudlard n’était malheureusement pas préparé à faire face à ce type de patient et il devrait peut-être en toucher deux mots à la directrice. Cependant, il ne pouvait pas fonctionner ainsi et penser à ce qu’il se serait passer avec des “si”. Il devait agir avec ce qu’il avait en main bien que cela ne s’annonce pas suffisant.

58, 59, 60...

Les flèches n’attendirent pas une seule seconde de plus et s’enfoncèrent à l’unisson, provoquant de nouveau, un spasme tout le long du corps de la victime. Il n’y avait pourtant pas autant de flèches qu’à l’arrivée de l’infirmier mais suffisamment pour mettre en danger le pronostic vital de cette femme. Rafael se mordit la lèvre inférieure à la recherche d’une nouvelle idée pour tenter de la sauver, en vain. Il ne savait pas comment faire face à ce type de magie, il le sentait, au plus profond de lui que ce n’était pas un sortilège anodin et qu’il relevait de la magie noire. Malheureusement, il n’avait pas assez de connaissance sur le sujet pour trouver le contre-sort.

Sa main toujours ancrée dans celle de la patiente, il comprit qu’il était désormais à court de ressources, il n’avait les outils nécessaires pour faire face à cette situation à Poudlard. Un pli apparut entre ses deux yeux, ce même pli qui se dessinait à chaque fois qu’il comprenait que la vie de son patient ne tenait qu’à un fil. Il jeta un regard aux élèves autour de lui, ce n’était décemment pas un endroit pour vivre ses derniers moments et ce n’était pas non plus un évènement qui devait être vu par des enfants. Le jeune homme ne savait pas trop ce qu’il devait faire, il ne pouvait pas laisser la victime dans cette salle, il ne pouvait pas laisser les élèves sans surveillance, il était bloqué.

Il jeta un regard désespéré à la table des professeurs, vide. Il espérait que ses collègues allaient bientôt revenir. Si sa patiente avait assez de force pour tenir jusqu’à leur arrivée, l’un d’entre eux pourrait peut-être identifier le maléfice de magie noire dont elle avait été victime. Si aucun d’entre eux ne pouvait l’aider sur ce point, Rafael pourrait, malgré tout, accompagner sa patiente à l’infirmerie où elle serait plus au calme tout en sachant les élèves en sécurité.

Une minute s’était écoulée et Rafael vit la femme se contracter de tout son long une nouvelle fois. Bien qu’il ne puisse pas l’emmener dans un lieu plus calme pour le moment, il pouvait faire en sorte qu’elle ne souffre pas et qu’elle soit apaisée. Voilà pourquoi il avait demandé du tilleul, il avait espéré ne pas en avoir besoin mais il comprenait que la souffrance de la patiente ne pouvait plus durer. Le tilleul infusé, puis refroidit rapidement devenait alors un hypnotique assez puissant. Associé à la camomille et l’angélique, cela devrait suffir à endormir et soulagé suffisamment la patiente pour qu’elle soit apaisée.

Il lâcha la main de la femme, livide, allongée au sol et se rapprocha des mortier et des différentes feuilles apportées par les élèves. Il regarda les quelques élèves qui l’avaient aidé à préparer les différentes pates et leur demanda une fois encore de l’aide.

« — Je vais encore avoir besoin de vous. Est-ce que vous pouvez préparer encore de la pate d’angélique et rincer quelques feuilles de camomille s’il vous plait. N’hésitez pas à en préparer plusieurs.

Il jeta un regard aux autres élèves, certains ne semblaient pas être dans leur état normal mais malheureusement il ne pouvait pas les aider pour le moment. Il en vit un près à faire un malaise, une autre au loin semblait totalement perdue. Il regarda les élèves placés près de lui et leur dit:

Si c’est trop dur pour vous, n’hésitez pas à vous reculer. Ce n’est pas quelque chose de très intéressant à voir pour vous. »

Il remarqua que son ton n’était peut-être pas des plus cordiale mais il voulait protéger les enfants de cette vision, il avait vu assez de morts dans sa carrière pour savoir que cela pouvait être très traumatique, surtout chez des adolescents.

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Prochaine réponse Vendredi 14 Aout.

Infirmier à Poudlard en 2045 — Professeur de Vol à Poudlard de 2046 à 2049Professeur de Courses de balais à l'ISMI depuis 2049
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