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24 oct. 2020, 20:26
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Une voix me détourne de mon observation. Là, près de moi, se trouve le préfet de Poufsouffle. Jefferson. Quant à son prénom, j’ai bien peur de l’avoir oublié. J’ai beau côtoyer ce gars depuis quatre ans et le respecter pour son sérieux et son intelligence, nous n’avons jamais eu de conversation trop approfondie, lui et moi. Contrairement aux autres, il ne s’étonne pas comme un idiot en demandant à tout va ce qu’est le Dominion ; il a déjà entendu parler de cette étrange pièce — en voilà un qui ne me déçoit pas.

La voix de la boîte m'oblige à me détourner du garçon. Ce qu’elle dit fait s’accélérer les battements de mon coeur. Pendant quelques instants, j’oublie tout à fait où je suis. J’oublie la Grande Salle, la gueule effrayée des plus jeunes, l’air déterminé des plus âgés, les mouvements provenant de la table des professeurs et même la silhouette de Montmort. J’en oublie jusqu’à l’angoisse que l'arrivée de cette boîte a fait naître dans mon coeur. Une petite voix dans ma tête me souffle d’attraper une plume et un parchemin pour noter ce que j’apprends, l'histoire inédite du fameux Dominion, afin de faire des recherches plus tard mais je me retiens. Je fais marcher ma mémoire, bien décidée à ne rien oublier.

Je me demande si Zikomo sait quelque chose à propos du Dominion. Il faudra que je pense à le lui demander. Il ne se confie pas beaucoup si je ne lui pose pas de questions, mais je sais qu’il connaît beaucoup de choses, beaucoup de choses qu’il refuse d’ailleurs de me confier — j’ai compris depuis longtemps que Zikomo ne me disait pas tout et même si je ne l’ai toujours pas accepté, j’ai arrêté de lui reprocher d’être un petit cachottier. Songeuse, c’est à peine si je tourne la tête en direction d’Harrison qui semble toujours la première à l’ouvrir quand il vaudrait mieux la fermer — sa question a le mérite d’être intéressante, au moins.

Lorsque la boîte reprend la parole, je fronce les sourcils, soucieuse. « Le Dominion ouvre ses portes à un nouveau défi, » dit-elle ; *comment ça ?*. Ces paroles me font craindre le pire. Figée, j’écoute la voix féminine proposer son défi à Poudlard — un tournoi, des élèves qui s’affrontent, les douze écoles contre six autres ne faisant pas partie de la Confédération. *C’est complèt’ment fou*, songé-je en tournant un regard halluciné en direction de Montmort. Est-il possible que tout ça ne soit qu’une mise en scène ? L’an dernier, j’aurais peut-être pu le croire. Mais avec ce qu’il s’est passé dans le monde dernièrement, après la conversation que j’ai eu avec Saunders et Erza, après la mort de Hong Dao… Je ne peux pas y croire. Mon coeur se serre. Ce qui est en train de se passer dans cette salle est réel et—

« Personne ne mourra. A moins que l’une des douze grandes écoles de magie ne refuse le défi et ne précipite la mort des trois héritiers de Zhuangyán. »

*Quoi ?*.
J’ouvre la bouche, béate, sans qu’aucun son n’en sorte. *Chu-Jung*, chuchotent mes pensées ; à moins que ce ne soit mon coeur ? Chu-Jung et ses deux camarades sont en danger ? Cela parait tellement *invraisemblable*.

La suite se déroule dans un brouillard. Je comprends vaguement que les élèves sont invités à mettre leur nom dans l’urne pour participer à un tournoi dont personne ne sait rien. Je n’arrive pas à détourner mon esprit de Chu-Jung et des mots qu’a prononcé la voix.
« La mort des trois héritiers ».
La mort.
*Mort*.

Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas songé à Chu-Jung et à ce que nous avons vécu *ou pas vécu*, lui et moi. Mais désormais, voilà que tout me revient et dans ma tête défilent des souvenirs auxquels je déteste repenser — le premier d'entre eux étant ma violente expulsion du château ; le second, la vision de *Reng...* debout sur l'estrade.

L’intervention de Jefferson m’arrache à mon angoisse. Je retrouve mon souffle, détache mes yeux du sol pour le regarder. Mon regard glisse sur sa baguette posée sur la table avant de revenir sur son visage. Je cligne des yeux, perdue mais toujours capable de comprendre ce qu’il raconte.

« Bien sûr que je l’ai, » rétorqué-je pour cacher mon trouble avant de me rendre compte que non, je ne l’ai pas — elle est toujours rangée à l’intérieur de ma poche.

Je fourre ma main dans cette dernière pour en ressortir mon arme. Ma magnifique Moitié qui est mienne depuis seulement vingt-quatre heures — comme à chaque fois que je la touche, un frisson me secoue. *L’est magnifique, bordel*. J’arrache difficilement mon regard de cette dernière pour le poser sur la boite noire qui semble me narguer.

« J’en ai marre de ces putains de tournoi, » soufflé-je soudainement.

Suivant

Plume de @William Jefferson.
Dernière modification par Aelle Bristyle le 04 nov. 2020, 16:17, modifié 1 fois.
24 oct. 2020, 21:27
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Merci Cassandre !
___


Elle était épuisée. Épuisée de tout ce qu'il se passait, de tous ces évènements qui s'enchainaient, sans arrêt, de toutes ces choses qui conduisaient sa vie dont elle n'avait plus aucun contrôle, de toutes ces choses qui la détruisait à petit feu, de toutes ces personnes qui semblaient aller bien *tout le temps* alors qu'elle était persuadée qu'elles ne l'étaient pas en vrai. Épuisée de ne pas avoir Elowen tout le temps à ses côtés, épuisée qu'elle ne soit pas là pour la rassurer, lui changer les idées. Épuisée de ce silence qui animait la salle, ce silence à peine ponctué par des chuchotements par-ci par-là, qui ne faisait qu'accentuer sa peur, encore et encore.

Elle n'avait même pas la force de répondre au garçon. Elle n'avait pas la force de dire ne serait-ce qu'un mot. La seule chose dont elle fut capable, ce fut de tourner vivement la tête vers Miss Montmort qui s'avançait. *Elle sait*

Mais que savait-elle au juste ?

Eileen sursauta lorsque la voix féminine recommença son discours. Son coeur battait fort, trop fort. Peut-être même aussi fort qu'en Aout chez Papa, lorsqu'elle avait embrassé Elowen... Mais ce n'était pas pour la même raison. Actuellement, ce n'était pas ce sentiment incompréhensible qui l'animait lorsqu'elle pensait à elle, lorsqu'elle était avec elle. Là, c'était un sentiment qu'elle connaissait bien. Trop bien.

Elle se mordit la lèvre en fronçant un peu les sourcils. De la fumée noire s'échappait de la boite, et elle ne comprenait pas pourquoi. Personne ne semblait comprendre pourquoi, c'est que c'était normal alors de ne pas comprendre ?

*La voix... Elle... Elle parle à Miss Montmort*
.

- Elle devrait expliquer quoi Miss Montmort ?

Son regard presque affolé se pose sur le garçon d'en face. La boite avait beau dire de se rassurer, cela relevait de l'impossible pour Eileen. Bordel, pourquoi dans ces moments comme ça elle n'avait ni Elowen, ni Elyna à côté d'elle ? Pourquoi fallait-il toujours que tout cela se passe les jours où elle ne dînait pas avec l'une des deux !

Eileen ouvrit la bouche pour parler, dire quoi que ce soit, rien que chuchoter histoire tout de même d'essayer de se rassurer. Mais elle ne pouvait pas, la voix résonnait de nouveau. Les mots entraient dans son esprit comme les vagues s'échouent sur les rochers. Violemment. Et pour une fois elle comprenait tout du premier coup. Aucune des paroles ne se mélangeaient. C'était peut-être pire d'ailleurs, de ne pas avoir de temps avant de comprendre.

« Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. »

*Elo...*
Non, elle n'allait pas se présenter n'est-ce pas ? *Dis-moi que t'iras pas, que tu mettras pas ton nom dans cette urne. J't'en supplie Elo dis-moi que tu feras pas ça*.
Une part d'elle lui disait qu'elle n'avait pas de quoi s'inquiéter, et cette part-là avait sans doute raison. Elle se faisait un sang d'encre pour rien. Mais c'était plus fort qu'elle, elle n'y pouvait rien.

*Au solstice d'hiver*... C'était loin et en même temps trop proche. Le temps passe vite, n'est-ce pas ?
Elle cacha son visage avec ses mains, dissimulant du mieux qu'elle pouvait ses yeux brillant de larmes.

@Eridan Lowell @James Holling Un peu beaucoup dans son monde la p'tite :roll:

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra
24 oct. 2020, 22:28
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Autour de moi, le Chœur des Autres questionne. Il est plus intense encore qu’avant, plus discret aussi, fait de terreur mêlée à la curiosité. Sans doute ne comprennent-ils rien. Ce constat me fait secouer ma tête douloureuse ; les Autres ignorent tout du monde qui les entoure, c’est désespérant. Je connais le mot Dominion. C’est une certitude. Mon crâne est malmené par tout ce bruit, par la crise d’angoisse qui approchait, par celle qui surgit de nouveau, mais je sais que je connais ce terme. *Concentre toi*. Je dois réussir à ignorer le Chœur, si bruyant. Premièrement, le Dominion est un lieu. Deuxièmement, il a un rapport avec le dernier Tournoi des Trois Sorciers ; la dernière épreuve, je crois. Troisièmement, il y a beaucoup de rumeurs dessus, alimentées notamment par les années supérieures, mais aucune information réellement vérifiable. Je ferme les yeux, trop fort, pour tenter d’occulter le brouhaha qui m’empêche de me souvenir plus clairement de ce que je sais. Mes paupières sont déjà douloureuses, et me forcent à me confronter de nouveau aux couleurs du monde. Même alors que, tournant le dos à la table de Serpentard et aux autres Poufsouffle, je fixe toute mon attention sur l’Intruse, les Autres arrivent à m’arracher à ma concentration, par leurs mouvements et murmures incessants. Quelques fractions de seconde, mon regard est attirée par l’une d’entre eux, une gamine bleue et bronze, non loin de moi, qui me regarde bizarrement. *Tourne toi, par Hécate*. Même alors que Poudlard devient toujours plus dangereux, les Autres arrivent à me regarder. À me trouver étrange. Je suis certaine que c’est à cause de mon casque, et j’ai envie de lancer un sort à cette enfant, pour lui faire détourner les yeux : regarde l’Intruse, pas moi !
Je la distingue qui tremble, et une nouvelle grimace tord mes lèvres ; je connais cela. L’angoisse. Tant mieux si les Autres aussi la connaissent, parfois ; tant mieux s’ils croient la connaitre. Je sais que je la côtoie bien plus intimement qu’eux, cette pire amie, cette meilleure ennemie, qui m’accompagne à chaque instant.

La voix de l’Intruse m’arrache à ma contemplation de l’Autre, et je lui en suis presque reconnaissante. Éloigne moi des Autres, voix. Fais moi flipper jusqu’à ce que j’oublie qu’ils sont là et qu’ils me malmènent bien plus que le danger que tu apportes. Surtout quand ce danger — car il y a danger, c’est évident, nous le savons tous, la tension qui envahit le Chœur des Autres le prouve — est entouré de Connaissance. Je sais que je ne peux pas m’empêcher d’être fascinée par la connaissance, quand bien même est-elle dangereuse, quand bien même est-elle mortelle. Pourquoi s’arrêter aux limites ? Le seul intérêt de l’existence, c’est de dépasser les limites. D’aller plus loin, de voir plus grand, de découvrir l’inimaginable. C’est pour cela qu’Emily ne s’arrête pas aux limites de Magie Blanche et Magie Noire dans ses recherches, pour cela qu’elle m’a appris que ces mots ne signifiaient rien. Toutes les Magies sont dangereuses et toutes peuvent sauver le monde. Ce sont les Autres qui pensent les maitriser sans les comprendre. Alors j’écoute cette Intruse, je l’écoute parler d’anciennes légendes, d’écoles de magie, d’affrontements. Je l’écoute même si elle me fait mal au crâne, même si j’ai envie de fuir vers un lieu plus calme. Je ne l’écoute même pas parce que je suis coincée ici, mais bien parce que, quand il s’agit de Connaissance, je n’ai pas d’autre choix que celui d’écouter. Avidement.

Et puis d’un coup, le Danger. Il apparait, plus clair que jamais, ce renversement, cet accroc dans le mécanisme, qui vient troubler la tranquillité si instable du Château. « Le Dominion ouvre ses portes à un nouveau défi. » Ma respiration s’accélère. Un instant, je redoute une nouvelle crise ; la panique n’est pas loin, elle guette son heure. « Un défi qui opposera les douze grandes écoles de magie aux six meilleures écoles non-reconnues par votre Confédération internationale devant un parterre de journalistes venus des quatre coins du globe. » *Les écoles non-reconnues !* jubilé-je. Je connais leur existence. Les magies étrangères me passionnent incroyablement, et les magies interdites et cachées, plus encore. Je sens mon cœur qui bat dans tout mon corps. Il pulse dans mon crâne, dans mon ventre, dans mes doigts qui se saisissent de ma baguette et la serrent fort, comme pour me rassurer.
« Personne ne mourra. A moins que l’une des douze grandes écoles de magie ne refuse le défi et ne précipite la mort des trois héritiers de Zhuangyán. » Je me rappelle à quel point j’ai peur. À quel point la mort est toujours proche de moi. Suit-elle mon chemin ? Peut-être marche-t-elle dans mes traces, pour me poursuivre, me terrasser. Le monde s’emplit de morts, comme si je n’en avais pas vu assez de toute mon existence. Dernièrement, il y a eu Hong Dao. Et toutes les crises d’angoisse qui j’ai fait depuis ; les cauchemars qui me réveillent au milieu des rares nuits où je dors, le corps plein de sueur, la vision encore habitée d’images de cadavres.

Il me faut quelques temps pour comprendre de qui parle l’Intruse. Les trois héritiers de Zhuangyán. Chu-Jung. Mei. Qiong. Mes yeux s’écarquillent. Pas parce qu’ils sont en danger — merde, des Forces comme ces trois gosses peuvent-elles vraiment être en danger ? Mais bien parce que cela me ramène à tous mes souvenirs liés à ce tournoi. Rengan, Qiong, la puissance aveugle, mes premiers pas dans un couloir sombre... Aelle. *Aelle*. À cet instant, je panique enfin. Mes yeux balayent frénétiquement l’espace autour de moi, dans un champ de vue bien trop restreint, puisque je ne peux me résoudre à me détourner trop de l’Intruse. *J’la vois pas*. Je me demande si elle va bien. Un tournoi, les chinois ; *elle n’doit pas aller bien*, je comprends. J’aimerais me lever pour la chercher, ma gorge se serre, mais l’Intruse parle encore, et cette fois, je suis incapable de me détacher de sa voix. Malgré toute mon incapacité à me concentrer, malgré ma peur, malgré mon envie de retrouver Aelle, je suis fascinée par les lèvres de cet objet, et par les paroles qui en sortent.

« Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. Il lui suffira de déposer son nom dans cette urne noire. Au solstice d’hiver, quatre noms seront éjectés de cette urne dans chacune des dix-huit écoles représentées. »

*J’ai quatorze ans*, est la première pensée qui me vient.
J’ai quatorze ans, depuis quelques mois maintenant.
Pourquoi pensé-je à cela ? Quelle importance a mon âge ?
*J’ai quatorze ans*, s’obstine à nouveau ma conscience. Une vague de compréhension me submerge, et je suffoque. Mes yeux s’écarquillent, mon souffle s’accélère. Je sens mes mains qui tremblent, les doigts moites de ma main droite serrés autour de ma baguette, les battements de mon cœur qui sont si puissants qu’ils occultent même le Chœur des Autres. Ma main gauche frappe en rythme contre mon genou. J’ai compris. J’ai compris que si je tremblais si fort, ce n’était pas seulement parce que j’avais peur — j’ai peur. Je suis absolument fascinée par ce qu’elle dit. Indéniablement attirée par les possibilités qu’elle offre. Un évènement où se croiseront dizaines de magies différentes, cachées, interdites, puissantes, voilà ce qu’elle expose. Quelque chose d’horriblement dangereux, parce que je suis persuadée que cela ne se terminera pas bien, que quelqu’un mourra, contrairement à ce qu’elle peut dire. Les Autres mentent toujours, la Mort gagne à chaque fois. Quelque chose de complètement dangereux, et encore plus incroyable. Une opportunité d’apprendre tellement, tellement, tellement de choses qui nous sont refusées. Est-ce que les gamins qui flippent autour de moi comprennent cela ?
Ou ne voient-ils que le danger ?
Merlin, je suis folle. Terriblement tarée. Mais je le savais déjà, n’est-ce pas ?
*J’ai quatorze ans et si je veux, je peux participer*.

Si je veux, voilà la question. Ce n’est pas d’être prise ou pas. J’ai suffisamment confiance en moi pour cela, et si je le faisais et que je n’étais pas choisie, cela voudrait dire que ce n’est pas mon rôle, voilà tout. Ce n’est pas non plus de savoir si ce tournoi va être maintenu ou non, je doute que les adultes puissent faire changer cela. Non, la question, c’est bien de savoir si je cède à la peur ou à la fascination. Si j’apprends en m’effaçant ou en me confrontant. Si je saisis une chance de découvrir une myriade de Connaissances, ou si je reste en retrait pour observer et jauger. Et pour le moment, je ne sais pas. Je suis enveloppée de peur, et la fascination se diffuse pourtant dans tout mon corps. Ce n’est pas grave, de toute manière. Il y a le temps. Il y a le temps de faire des crises d’angoisse, de pleurer, de réfléchir, d’étudier, d’être déjà morte d’ici là. Il y a le temps de voir à quel point je suis folle.

Chère Plume @Kyana Lewis, puisqu’il est fait mention de ta Protégée.
Elle peut peut-être encore interagir avec Thalia — mais celle-ci ne l’aura pas entendu
ou aperçu de nouveau avant la fin des paroles de l’urne.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]
25 oct. 2020, 06:01
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DÎNER DU 16 SEPTEMBRE 2045 – 2ÈME ANNÉE
GRANDE SALLE

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Excitée comme jamais après sa deuxième semaine de cours en tant que deuxième année, Olive ne remarque pas le corbeau noir et son colis qui viennent de se poser au centre de la salle. Parlant de plus en plus fort avec ses camarades pour se faire entendre dans le brouhaha environnant, il lui faut quelques secondes pour comprendre qu'il se passe quelque chose d'anormale, les élevés se taisent peu à peu en se tournant vers la table des Serdaigle, la fillette s'agenouille sur le banc pour se faire plus grande et regarde ce qui se passe. Un colis posé par terre se déballe, en émerge une étrange boîte affichant un sourire que la fillette trouve terriblement flippant, l’objet lévite et commence à tourner sur elle même comme si elle observait la foule d'élèves curieux.
Olive commence à rire en pensant que ce n'est qu'une simple blague ou qu’un élève a raté un sortilège mais deux filets de fumée noire commencent à découler de l’horrible bouche, les élèves les plus proches de l'objet ont un mouvement de recul. Olive fronce les sourcils intriguée par les images et les paroles de la boîte, cette dernière parle du Dominon, mais qu’est-ce ? Un endroit à éviter si elle en croit les diverses réactions dans la salle.
La Gryffone tend l’oreille pour ne rater aucun mot que leur transmet cette voix inconnue, elle invite l’école à un un tournoi, le même tournoi qu’elle vient d’illustrer et où les participants se sont battus à mort. *Mais c'est quoi ce délire ?* Confuse et inquiète, la deuxième année jette un coup d’œil vers la préfète de sa maison, assise en face. Elle semble aussi confuse que ses camarades. Quelqu'un doit bien savoir quelque chose, mais qui ?
La boîte semble connaître Miss Montmort, rien de rassurant vu la baguette dégainée dans la main de la professeure d'HdlM. *On devrait p’têtre prévenir quelqu'un...*
La bouche crache un troisième bras de fumée noire qui dessine trois élèves enfermées dans une cage, le sourire de la boîte s'accentue à en devenir malade et prononce sa menace.

- Ils... ils vont les tuer si on refuse ? Affolée, la petite secoue la tête et regarde ses camarades avec des yeux ahuris, cherchant un quelconque signe de négation pour lui dire qu'elle a simplement mal comprit. Mais à en voir les chuchotements affolés autour d’elle, ce n’est pas le cas.
D'un coup, des larmes lui montent aux yeux, déstabilisée, elle essuie son visage du mieux qu’elle peut avec la main qui tient sa baguette *Ça va pas, ça va pas du tout* elle ne comprend plus rien, un tournoi entre écoles ? Pour savoir qui est la meilleure ?
Sentant ses dents grincer sous la pression, Olive prend conscience de sa mâchoire crispée, folle de rage et frustrée elle se refrène de hurler. *Mais pourquoi ils nous embarquent dans leurs problèmes ? C'est des adultes non ? Ils peuvent bien se débrouiller tout seuls !* La boîte finit son discours et la bouche disparaît, laissant place à une ouverture dorée.

- Impossible que la direction soit d’accord avec ça, ils vont aller libérer les élèves ce sera tout ! Se rassure la fillette.

@Ennis O'Belt si je peux :)


Reducio
EOB: 1, 5, 8
OG: 2, 6, 10
GM: 3, 7
BH: 4, 9
Dernière modification par Olive Greenwood le 18 nov. 2020, 14:27, modifié 1 fois.

Troisième Année RP - Fuseau horaire EST (-6h)
Plume, écaille et poil sont sur un pipaillon... Mici et Moustique tombent à l'eau ?






























yo




:>
:>
25 oct. 2020, 11:20
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E. 1. 2
A. 1


Merci à Cassandre pour cette jolie représentation !


L'irruption de la Gamine à tes côtés te laisse tout d'abord indifférente. Tes Pensées, beaucoup trop occupées à bousiller ton crâne, s'affolent. Tu ne les contrôles plus, alors tu sombres.
Un Noir d'Encre recouvre la pièce entière. Pourtant, une Lumière brille. Elle éclaire un Visage, au milieu de toutes ces Ténèbres. Un instant, tu te surprends à l'observer avec insistance. Elle brille, beaucoup. Elle illumine ton Âme si assombrie par la Boîte aux facultés Humaines. La Lumière apporte un peu de réconfort, en ton Cœur gelé d'effroi. Elle est belle... Si belle...
Dans l'Imaginaire, ton bras se tend, ta main se replie. Dans le Vide. Elle espérait atteindre la Lumière. Mais Elle l'a échappée. A présent, elle s'est déplacée. Un peu plus proche. Tu pourrais presque sentir la chaleur qu'elle dégage, contre ton épaule. Ca fait tant de bien. Comme une preuve que tout ira bien. Mieux que le jour de la Mort. De Dai.

Étrangement, tes yeux se plissent, à présent. Les Ténèbres ont disparu, ainsi que la chaleureuse Lumière. L'impression que ton Âme se réveille, peut-être d'un long coma. Pourtant, tu n'as été plongée dans l'Imaginaire qu'une minute. Ou deux. Juste le temps d'apercevoir une Lumière. Ou plutôt, la Lumière. Ca résonne comme une évidence, en Toi. C'est la Gamine, la Lumière. Qui d'autre ? Personne n'est jamais aussi proche de ton Corps. N'importe quelle Autre, tu l'aurais repoussée ; lorsqu'Elle s'est installée à tes côtés, tu n'as pas réagi.

"C'est pas une Autre"

Tandis que la boîte continue son monologue, toute ton attention est concentrée sur la Gamine. Elle semble empreinte d'une détresse des plus marquantes. Tu ne peux t'empêcher de te demander si Elle aussi a assisté à cette soirée funeste.
Si, Elle aussi a pleuré toutes les Larmes de son Être, comme une Âme anéantie.
Si, Elle aussi a pris la main de quelqu'un pour surmonter cette horrible épreuve qui vous a été infligée.
Si, par Merlin, Elle est toute aussi bouleversée que Toi.

Instinctivement, ta main se pose par-dessus la sienne. Elle aurait peut-être voulu que tu lui demandes, avant. Oui, sûrement. Tu aurais aimé cela, toi aussi. Mais l'Instinct prend parfois les dessus. Il déchiquette la réflexion, gobe la Raison et explose les méninges. Parfois, on ne peut le retenir. Hélas ou heureusement ? Sans Instinct, on ne survivrait pas, dans tous les cas... Mais avec, il nous oblige à agir de temps à autre étrangement, même impulsivement.

« ... Où ils s’affrontèrent à mort durant plusieurs semaines jusqu’à ce qu’il ne restât qu’un seul et unique survivant... »

Mort... Mort... Mort... Encore ce fichu Mot. Encore ce fichu Son qui résonne depuis ce soir-là sans cesse dans ta mémoire. N'aurait-il pas été préférable de l'oublier ? Il a créé tant de dommages... Il force tant de Larmes à couler... Il provoque tant de Rage en un seul Être... Il aurait dû être banni.

Ce Mot t'fais pas Mal, toi ?

A peine l'as-tu prononcé que tu le regrettes. Peut-être que la Gamine était partie dans son univers, un magnifique Imaginaire, où la Mort n'existe pas... Peut-être l'as-tu poussée à se réveiller de ce si beau Rêve, brutalement revenue à la fracassante Réalité... Ô Petite, que tu peux être idiote !
Tu veux protéger, mais tu blesses...
Tu veux oublier, mais tu ressasses...

Un instant, la table tremble. Ta tête se tourne rapidement — beaucoup trop rapidement —, ornant ton visage crispé d'une vilaine grimace. Une main-de-fumée a surgit. C'est à cause d'Elle que la table a tremblé, presque aussi fort que les doigts entrelacés de la Gamine et Toi — ensemble, on dirait qu'un tremblement de terre vous anime.
La voilà qui dessine. Des Autres. Qui raconte. Habituellement, c'est Toi qui contes. De ta douce Voix, tu inventes une de ces fabuleuses histoires que l'on lit aux Enfants. Pourtant, la Boîte ne parle pas avec le même ton jovial. Elle est mi-amusée, mi-sérieuse.
Tu ne veux pas écouter ce qu'elle a à dire.
Tu ne veux pas observer ces Dessins. Peur d'être à nouveau obsédée par ces Images. Peur des nouveaux Cauchemars.

En pensant à ton bien-être, tu ne peux t'empêcher de penser à Elle. La Gamine. Il te doit de la protéger. De la prévenir.

N'écoute pas. Ce sont encore des bêtises...

Ca sonne faux. Terriblement faux.
Tout ce que dit cette Boîte est réel. Va arriver. Il n'y aura à nouveau aucune issue, car personne n'y pourra plus rien. Des Autres périront dans ce nouveau Cauchemar...

Les dés sont jetés.

« Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. Il lui suffira de déposer son nom dans cette urne noire. Au solstice d’hiver, quatre noms seront éjectés de cette urne dans chacune des dix-huit écoles représentées. »

"J'ai treize ans"

Trop jeune pour participer à ce genre de tournoi débile. Meurtrier. Tu auras la chance de n'avoir aucune Mort sur la conscience, contrairement aux Grands qui se sentiront, eux, obligés de participer. S'Ils refusent, Ils auront cette terrible Mort planant à jamais au-dessus d'Eux.

Ton Regard transperce la Salle entière. Qui connaîs-tu, ayant quatorze ans ou plus ?
C'est alors que tu la vois. Alyona. Elle n'est pas bien loin de Toi, mais semble pourtant emprise de la même angoisse. Bien que tu aimerais l'appeler, lui parler, tu te tais, fixant des yeux la Boîte-Humaine. Un peu plus fort, tu serres la main de la Gamine. La Lumière. Celle qui t'éclairera dans ces épais Ténèbres.

Elle luit, il ne faut surtout pas qu'elle s'éteigne.


Plume d'@Alyona Farrow, puisque ta Protégée est mentionnée dans ce Pas.
Et, Plume d'@Alison Morrow... Ensemble, Elles vaincront les Ténèbres :love:

#426b80 // sixième année
grandiose
25 oct. 2020, 11:26
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16 SEPTEMBRE 2045 - Table des Serdaigle, côté Poufsouffle, au soir.

La Grande Salle était assez calme, ce soir-là, lorsque Rogan se laissa tomber sur le banc des Serdaigle. Mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde, loin de là, surtout après une longue journée exténuante de cours. Et puis, de quoi il se plaignait, d'abord ? Il eut l'occasion de se reposer en Histoire de la magie, juste après un cours de vol qui lui parut duré une décennie, voire même trois. Le vol était le cours que Rogan aimait le moins, malgré l'ardeur et l'enthousiasme que le professeur Sanders avait quand il enseignait cette matière. Encore ce soir là, et il avait pris l'habitude, Rogan se retrouva seul avec lui-même pour dîner. Dédaignait-il les autres élèves de sa maison ? Pourquoi restait-il si seul, si malheureux de soi-même, bon sang ? Mais l'heure n'était pas au grief, et ses pensées furent chassées en même temps qu'il plantait sa fourchette dans une tarte aux pommes de terre. Le visage perdu fixé sur la torche accrochée au mur à l'autre bout de la salle, il réfléchissait à ce qu'il allait faire après s'être remplit gloutonnement l'estomac. L'idée d'avoir à écrire un parchemin entier sur la crémation des sorcières au 14ème siècle, et notamment sur Gwendoline la Fantasque, lui déplu largement pour qu'il se décide à se lever, somnolent, et à aller enfiler son pyjama.
Les discussions tardives et les ricanements s'estompèrent sous l'effet de surprise d'un croassement inattendu. Rogan, appuyé sur la table de ses deux mains, sa tête surplombant les autres, le regard toujours dans le vide, fronça ses sourcils d'un air interrogateur. Revenant à la réalité, il cru à une plaisanterie d'un élève mais, lorsqu'il eut balayé la salle des yeux, tous levaient la tête vers le plafond magique. Rogan en fit de même. Un corbeau portait en ses serres une boite enveloppée d'un tissu blanc et ficelé. Ses idées d'aller se pieuter dans son confortable lit à baldaquin semblèrent réfutées par l'apparition obscure de l'oiseau et de l'objet.

...

« - Tout élève ayant soufflé ses quatorze bougies avant le 1er septembre de cette année pourra prétendre représenter son école. Il lui suffira de déposer son nom dans cette urne noire. Au solstice d’hiver, quatre noms seront éjectés de cette urne dans chacune des dix-huit écoles représentées. Quant à la suite ? … j’ose espérer que nous en reparlerons au solstice d’hiver. »


La voix odieuse s'était enfin tue. Un léger frisson parcouru l'échine du garçon. Il avait refermé sa main sur sa baguette magique enfouie dans la poche de sa cape, un réflexe inhabituel chez lui qui signifiait rien qu'autre un total mal-être. Il n'était plus le seul à s'être levé, d'autres élèves aux visages apeurés avaient porté leur regard affligé vers la boîte obscur.

- Une guerre sanguinaire entre les écoles ? murmura-t-il dans un souffle, nerveusement. Au fond de lui, le fait de n'avoir seulement douze ans le rassurait. Qu'adviendra-t-il des champions qui seront choisis pour cet hécatombe ? Rogan se tourna vers une professeure Montmort aux aguets, le visage impassible.
Le silence qui était tombé semblait avoir figer le temps. Aucun murmure, aucune voix n'osaient le briser.
Il tremble. Rogan a peur. Il vacille. Il tombe sur le banc. Il ne veux pas mourir. Il n'a que douze ans.
Quelque chose n'allait vraiment pas, pas du tout. Il fallait que quelqu'un mette fin à cette tyrannie.
Ses entrailles sont sans dessus-dessous. Il est proche du malaise. Rogan est faible. Je suis un faible.

Une main glissa sur son épaule. Le regard livide et lourd, Rogan se rendit compte qu'il s'était complètement affalé sur la table, frêle et infirme. Une élève de Serdaigle s'était penchée vers lui, l'air inquiet et concerné. Sa voix résonnait en échos dans ses oreilles. ... va bien ? Rogan se redressa mollement mais surement. Il reprit ses esprits, peu à peu. Il se redressa, mollement mais surement. L'atroce événement n'était pas encore terminé, personne n'avait quitté la grande salle. Rogan reconnu la fille assise à côté de lui. Il l'avait vu auparavant, il en était certain. Dans la salle commune, l'année dernière. Elle avait l'air... si triste.

- C'est horrible ! dit-il d'une voix secouée et apeurée, presque d'une manière théâtrale. Rogan analysa amplement le visage de la jeune l'élève. Tu m'as pas l'air inquiète, toi. Pourtant, le château est en danger...

@Magdaleen Roseberg, ça te va ?

Elle chantait de si belles cantiques,
Si belle à rendre mon esprit alchimique.
25 oct. 2020, 13:33
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@Megan Arrington, @Élicia Caldin
16 septembre 2045, dîner
TROISIÈME ANNÉE


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TABLE DE POUFSOUFFLE, DU CÔTÉ DE LA TABLE DES PROFESSEURS ET DE CELLE DES SERPENTARDS
La voix de l'invisible


Ce soir-ci, Lumah se sentait mieux, ou bien seulement, parce qu'elle avait décidé de faire un trait sur ses pensées sombres ; elles la hantaient parfois durant le sommeil, alors qu'elles ne lui gâchent pas son week-end, quand bien même ça n'était pas son seul temps de repos ! Il était toujours aussi précieux à ses yeux. Et puis, de quoi aurait-elle l'air si elle faisait la moue ? Elle n'allait pas imiter Megan, qui semblait au bord du précipice, sinon l'ambiance aurait été morne. Bon, en fait, elle l'était : et Lumah priait presque pour qu'un idiot - même Edmund, tiens - fasse une quelconque bêtise qui puisse faire rire l'assemblée. La rentrée, c'était pas super, mais pas fait pour déprimer non plus, si ? La fillette se servit une grosse portion de purée ou de chépakoi qui était le plus proche d'elle et le fourra dans sa bouche à peine quelques instants après l'avoir posé dans son assiette. Ventre plein, batteries rechargées, c'était une devise plutôt idiote, mais véridique, en soi.

Puis des exclamations fusèrent de toutes tables. Lumah aurait pu s'estimer satisfaite, mais elle n'arrivait pas à l'être ; et un regard vers ses amies lui révéla qu'elle n'était pas seule à avoir le coeur noué. Ce genre de brouhaha n'était survenu que lors de la mort de Dai Quelquechose, et ça n'était pas ce qu'elle pouvait appeler un chouette évènement.

Agitée comme une girouette, la petite jetait des coups d'oeils autour d'elle à la recherche de la source du problème, une habitude qui lui était venue au fil du temps, une habitude de curieuse, d'ailleurs. Mais la plupart des élèves étaient bien plus grands qu'elle et lui barraient la vue, ce qui constituait un obstacle trop handicapant pour elle, qui ne souhaitait pas se lever. Lassée, la petite s'atacha les cheveux et attaqua sa troisième assiette, jusqu'à ce que Megan l'interpelle. Désormais visée, la fillette fronça les sourcils et elle vit alors une boîte noire non loin, un boîte avec un visage, qui semblair parler - ce qui n'avait aucun sens, même si rien n'en avait.

« Ehhh ? » fit Lumah en entendant une voix féminine lui parvenir, bel et bien émise par la boîte.

Sa curiosité extrême la poussa à tendre une oreille plus attentive quant aux paroles de la voix. celle-ci baragouinait des choses qu'elle ne comprenait pas, d'un Dôme Non à un Défi - cependant, toutes ces belles paroles ne perturbèrent pas autant la petite que ne le fit le rire de la boîte. Si celle-ci sortait tout droit d'une des salles de Poudlard, il fallait absolument qu'ils y fassent le ménage, parce, de son côté, la petite n'aurait jamais pu garder chez elle une boîte avec un rire ausi terrible. Avec un rire tout court, d'ailleurs.

« Je sais pas non plus », dit-elle à la suite d'Élicia, « mais ça a un rire glaçant... Ou elle ? »

Elle aurait juré entendre un nom de femme. Soudain, une idée lui traversa l'esprit :

« Est-ce que... Il pourrait s'agir d'une femme, qui communiquerait avec nous via cette boîte ? Bien sûr, ça n'aurait aucun sens, mais ça serait toujours plus commun qu'une boîte capable de parler de son propre chef. Une femme d'une autre école, peut-être ? », interpréta Lumah avec l'impression de se retrouver face à Oxy, en janvier, à discuter de la disparition de miss O'Sullivan.

Mots soulignés pour la CdC.
Merci infiniment, Cassandre !

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7
25 oct. 2020, 14:13
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A ’leudachadh chothroman gun chrìoch
Ouverture
Lorgan

Magdaleen faisait délicatement tourner sa baguette entre ses doigts. Comme cela elle êcoutait sans que quelqu’un puisse voir à quel point elle était attentive. Quant elle entendis

C’était étrange, mais la question lui paraissait destinée
- Eh bien .. plutôt un affrontement entre la perle de toutes les écoles de magies confondues ... on va découvrir les écoles illégales dns toutes leur splendeur.

Magdaleen se tourna vers la garçon. Qui n’était pas là. Une milliseconde plus tard, elle constatait qu’il ... *était moi. Non, ce n’est pas moi, mais il a eu la même rêaction* La dame chinoise avait tout changer. Ses certitudes. Son attitude. En cas de danger. *Je dois faire quoi pour lui ? * Elle tendit .. timidement sa main. Et effleura son épaule, espérant qu’il réagisse.

- Tu vas bien ?
Il se redressa, sans vigueur, mais bon il allait mieux. C’était un Serdaigle. Elle l’avait déjà vu dans la salle commune. Salle où elle était seule, sans parler à personne l’année dernière. Il ne restait plus qu’a espérer qu’il ne prenait pas en « pitié ». Elle détestait ses gens là. Non, c’est bon. Tant mieux.

- Poudlard n’est pas en danger. Le 21 décembre ... peut être. Mais on a le temps de se préparer, non ? Ce n’est pas .. la dame chinoise cette boîte. De toute façon ... on peut pas changer les choses. On a posé un ultimatum aux grandes écoles de magie.


Tenant toujours la baguette serrée, elle fit une tentative de sourire

Ce moment viens d’entrer dans le top deux des peur de ma vie, je le crains. Tu pense qu’un jour Poudlard pourrait fermer ?

Un affrontement ... toutes les écoles .... combien d’écoles clandestines se cachaient t’elles dans le monde ? Un horizon de possiblitées ... A ’leudachadh chothroman gun chrìoch
Passionnant..... c’était très intéressant. *Dominion*

@Rogan O’Cathasaigh , j'espère que cela te conviens :)

Compte non actif
26 oct. 2020, 10:59
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Poudlard, Grande salle, Table de Poufsouffle côté Serpentard près de la porte


Tu retires quelques instants tes yeux de cette boîte.
C'est le regard interrogateur de Deryn que tu voies en premier.
Mais que lui répondre à ça ?
Tu n'en sais pas bien plus qu'elle.
Et tout autour de toi, tous semblent aussi perdue que jamais.

Plus stupéfaite encore lorsque des volutes de fumés noirs apparaissent.
Elles forment, au gré du récit, des personnages et toutes sortes de décors.
Cette histoire te semble d'ailleurs des plus invraisemblables.
*Que-comment ?*
Tu ne sais plus quoi penser.
Certes ton arrivé dans le monde magique t'a apprit bien des chose extraordinaire et que jamais tu n'aurais imaginé mais là. Cette apparition si soudaine. Cette histoire des plus étrange.
Ton cerveau n'est même plus dans la capacité de réfléchir calmement. D'analyser la situation.

- Cassandre ? Rassures moi, tu ne vas pas vomir hein ?

Ces paroles te font détourner le regard du centre de la salle et de l'étrange boîte noir.
Tu voies alors Cassandre, une quatrième année de Poufsouffle et assise à côté de Deryn, respirer bruyamment.
Elle ne semble décidément pas bien.
L'écoute de ces paroles semble bien plus la toucher. Ou différemment du moins.
*Elle comprend p't-être tout elle*
Quoi que tu saisis de plus en plus le sens de ces mots.
Mais pour le moment, il y a plus urgent à tes yeux.
Tu ne souhaites pas encore affronter cette vérité qui se dessine de plus en plus nettement dans ton esprit. C'est au-dessus de tes forces après tous les évènement de l'année passé.

Aussi, lorsque Deryn te demande de mouiller ta serviette pour la Jaune, tu t'empresses de t'exécuter.
Cette dernière est désormais appuyer contre la deuxième année.
Tu te penches alors au dessus de la table pour lui passer la serviette humide sur le visage.
De tout cœur tu espères que ça lui fera le plus grand bien.
Et puis, Deryn ne pourra surement pas supporter le poids de Cassandre trop longtemps non plus.

Plumes de @Deryn O'Connors et @Cassandre Mcwood

TEMPORAIREMENT DISPARUE DE PFR
#PouffyFamily - Membre de la RASA
26 oct. 2020, 13:49
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tour 2 & 3. précédent - suivant
Eridan est au bout de la table de Serdaigle, côté table des professeurs
face à la table des Gryffondor, à droite de James Holling & dans la diagonale d'Eileen Jones.


La tension était palpable dans la grande salle. Si Eileen ne répondit pas à sa question à propos du Dominion, Eridan ne s'en offusqua pas et ne resta pas longtemps ignorant, la voix de la boite reprenant la parole pour expliquer de quoi il s'agissait. De plus en plus raide sur son banc, les yeux rivés sur les dessins produits par la boite, le garçon ne vit pas la sous-directrice de l'école, miss Mormont, se lever et contourner la table des professeurs pour s'approcher, le faisant sursauter lorsqu'elle passa devant lui, coupant son contact visuel avec la boite pendant quelques secondes.

S'en même s'en rendre compte, Eridan retenait sa respiration alors que l'angoisse lui broyait le ventre. Son appréhension éteignait son paroxysme alors que la boite poursuivait son histoire, signalant comme si cela était parfaitement normal que les élèves des 6 écoles avaient combattus à mort. Même la présence de la sous-directrice n'arrivait pas à apaiser le garçon, qui haussa les épaules à la question d'Eileen, ne sachant pas plus qu'elle ce que miss Montmort était censée leur expliquer.

Si Eridan pensait que le discours ne pouvait pas s'agraver, il avait tort... La boite reprit la parole, dessinant une cage où trois enfants étaient retenus prisonnier. Bien qu'il était particulièrement loin du dessin son apparition lui fit faire un mouvement de recul. Plus pâle que jamais, il tourna à nouveau la tête, alors que nonchalant, la boite continuai sur sa lancée annonçant presque joyeusement que le Dominion rouvrait ses portes. Le garçon fronça les sourcils, pas franchement convaincu par les dires de la boite qui assurerait que la vie des participants seraient sauf, surtout alors quelle souriait de la sorte. Ses yeux s'écarquillèrent d'effroi, alors que son esprit reliait la cage qui s'évaporait aux propos énoncés... « Les trois enfants, les trois héritiers... C'est pas possible... » Son souffle n'était qu'un murmure, parlant plus que pour lui que pour quiconque, refusant de croire que ce qui se passait sous ses yeux était réel.

Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, son cerveau tournait à plein régime. Il détourna finalement le regard de la boite qui venait de s'immobiliser, cherchant auprès de ses camarades un soutien pour revenir à la réalité. Ça ne pouvait être qu'un cauchemar. Il se tourna d'ailleurs vers James, son camarade de dortoir qui était assis à sa droite et lui lâcha d'une voix faible, répétant à nouveau, comme pour se convaincre : « c'est pas possible, c'est un cauchemar... »

@James Holling & @Eileen Jones
Dernière modification par Eridan Lowell le 11 nov. 2020, 13:31, modifié 2 fois.

7ème année RP (2048/2049) - #004080
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