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06 sept. 2014, 20:40
Un simple hiboux peut-il changer les choses ?  Privé 
Ce matin, comme tous les autres matins, Amaëlle s'était levée tôt. Cependant, contrairement à son habitude, elle ne s'était pas dépêché de manger pour aller traîner dans le parc ou à la bibliothèque avant le début des cours. Non, ce matin, plus d'une heure après son arrivée, la jeune verte et argent était encore dans la Grande Salle. Elle avait finit de manger depuis longtemps et avait son livre d'Histoire de la Magie ouvert sur les genoux. Elle adorait l'Histoire de la Magie... mais aujourd'hui ses yeux semblaient fixer les lignes sans les voir.
Autres éléments particuliers : ses doigts tapotaient la table nerveusement (signe chez elle d'impatience) et elle tressaillait à chaque fois qu'un autre élève matinal franchissait la porte.
De toute évidence elle attendait quelque chose... ou quelqu'un.
Soudain les élèves commencèrent à affluer en masse. La table des Serpentards fut bientôt bien remplie et Amaëlle, elle, semblait avoir trouvé ce qu'elle cherchait : cachée à moitié derrière ses longs cheveux, elle observait discrètement un jeune garçon de son âge et de sa maison aux cheveux aussi noirs que les siens qui discutait joyeusement avec une petite fille rousse.
Des cris d'oiseaux ne tardèrent pas à se faire entendre, c'étaient les hiboux qui venaient livrer leur courrier.
Avec appréhension elle se mit à fixer un hiboux gris taché de noir qui volait au dessus des Serpentards, c'était d'ailleurs presque le seul à tournoyer au dessus de leur table ce matin là. Certains élèves le regardaient avec espoir, attendant peut être des nouvelles ou un cadeau de la part de leur famille. Puis le rapace, semblant avoir repérer sa cible, piqua vers la table et déposa une lettre devant le garçon qu'Amëlle observait juste avant. La première année se tendit, fit mine de replonger dans son livre, attendis quelques secondes et sorti discrètement de la salle.
Ce n'est pas qu'elle était déçue que la lettre ne soit pas pour elle... Non, si elle était sortit c'était par crainte de voir la réaction du garçon... parce qu'elle savait exactement ce que contenait cette lettre.

La veille au soir elle avait entrepris la longue ascension du château et s'était perdue plus d'une fois dans les escaliers capricieux de Poudlard avant d'arriver à sa destination : la volière. Serré contre son cœur du parchemin, une plume et de l'encre. Elle était était entrée nerveuse et était ressortit anxieuse... mais alors qu'elle s'endormait cette nuit là, brillait dans ses yeux une lueur d'espoir.
Et au cœur de la nuit un hiboux gris taché de noir était parti chasser, une lettre dans le bec, maudissant ces humains qui s'amusaient sans cesse à l'importuner, priant pour que le matin arrive vite et qu'il puisse se libérer de son encombrant fardeau.
Un petit bout de parchemin où, tremblotants, ces mots étaient tracés :



Bonjour Stephen,

Tu te demandes sans doute qui je suis et comment je te connais... Disons que j'ai les oreilles qui traînent...
Je suis comme toi : une nouvelle. Pour l'instant je suis un peu perdue toute seule dans ce grand château alors j'ai beaucoup observé ... Et je t'ai vu toi et ton amie rouquine... aussi nouveaux que moi.
J'aimerais beaucoup pouvoir te rencontrer... après tout tes parents à toi aussi sont moldus... Tu ne trouve pas que c'est perturbant d'ailleurs de se retrouver chez les serpents dans ces conditions ? Je veux dire, nous côtoyons tous les jours le fleuron de la jeunesse sorcière, bien éduqués, propres sur eux et aux manières irréprochables. Même la table des repas me fait peur ! J'ai bien essayé de saisir les couverts et de me servir seule mais je n'ai reçu que des regards mi-amusés mi-méprisants et une cuillère de sauce sur la manche, qu'une cuillère, vexée, m'a gracieusement offerte.

Je suis désolée de ne pas être plus habile de mes mots mais j'espère que tu as compris ce que j'essayais de dire... Et puis si tu ne veux pas me répondre tu n'auras qu'à faire comme si le hiboux c'était perdu en chemin (d'ailleurs vu le regard que me lance le-dit hiboux c'est possible... comme si le fait que je m'asseye dans sa demeure pour écrire l'outrait profondément...). Mais si tu trouve cette excuse trop commune je te laisse en trouver une autre, plus ou moins sincère, pour te défiler... après tout, pour ça je peux te faire confiance : tu n'es sans doute pas un Serpentard pour rien.



Même le plus petit serpent a du venin (si si)
Cinquième année RP
14 sept. 2014, 01:39
Un simple hiboux peut-il changer les choses ?  Privé 
" Bwouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah" pourrait être une fidèle façon de transcrire le bruit que ferait un Serpentard de 11 ans à la fin de sa semaine de cours, dans son lit le premier jour du week-end. En tout cas, c’était un grognement semblable que Stephen poussa ce matin-là en se réveillant. Il s'étira autant qu'il put, pensant gagner plusieurs centimètres rien qu'avec ce geste. Il se sentait prêt à affronter cette journée et peut-être même à jeter un œil à ses devoirs, se promettant de se lever après quelques minutes, pleinement occupé à ne rien faire du tout. Puis vint la prise de conscience, d'abord lorsqu'en jetant un innocent regard dans son dortoir, il ne vit Personne. Personne à part des lits défaits. Les yeux presque aussi exorbités quand dans un cartoon, il sut ce qu'il lui restait à faire.
Un regard à sa montre lui fit comprendre qu'il était terriblement
en retard. Ni une, ni deux, la douce torpeur-somnolence-post-sommeil s'effaça. Face à l'urgence, il sauta du lit, s'habilla en moins de temps qu'il en faut pour dire "Quidditch" et sortit de son dortoir désormais définitivement vide.
Elle allait l'attendre ...

Tout élève sensé de Poudlard vous dirait qu'on n'arrivait jamais assez rapidement à destination ici au château. D'autant plus lorsque l'heure du petit déjeuner est dépassée depuis un moment, que le ventre proteste avec véhémence, et qu'on a un
"rendez-vous" (accent français définitivement plus adapté et chic), rien ne va assez vite, il manquerait une étincelle de magie. Alors il s'agit de courir tant bien que mal, tout en essayant de ne pas s'égarer. Les sous-sols du château sont bien connus pour rendre fou quiconque commence à s'égarer. Toutefois, tous les chemins mènent à la Grande Salle, quoiqu'il arrive. Une explication plus scientifique à cette prouesse, et toutefois imagée, était que la nourriture occupait une certaine place dans la mémoire de tout un chacun. Chez Stephen comme chez toute personne ressentant au moins trois fois par jour le besoin de manger, toute façon de se rendre au "garde-manger" était enregistrée et précieusement conservée. Consciemment ou non, on arrivait toujours à la Grande Salle, ce qui lui rendrait sans aucun doute service au cours de ses sept années d'étude.
Mais cela n'effaçait pas son retard.

Il courut presque jusqu'à l'entrée de la salle. Arrivé au pas de la porte, il balaya la salle du regard pour la retrouver. A la table des Poufsouffle, des triplés de sixième ou septième année s'amusaient à faire apparaître un jet d'eau qu'ils se renvoyaient chacun leur tour. Un Gryffondor et une Serdaigle semblaient se dévorer des yeux, assis respectivement à leur table. Il restait cependant des élèves devant leur petit-déjeuner, ce qui le rassura un peu. Elle l'attendait sûrement à leur table. Une jeune fille brune au loin mangeait ou avait fini de manger seul, tenant quelque chose sur ses genoux. Bon sang, lui qui croyait qu'une chevelure rousse se repérait
facilement ...
Peut-être qu'elle aussi était en retard ! A moins que ...
Une sorte d'instinct le poussa à tourner sur lui-même pour regarder là où venait le danger dans les situations dangereuses. Derrière soi.
*Surveille tes arrières Stephen, tu n'es jamais à l'abri d'une rousse en furie*

Elle ne se jeta pas sur lui à coup de griffes. Elle se montra plus mesquine. Armée uniquement de ses doigts, elle lui tira les joues, puis lui chatouilla les côtes. Les larmes aux yeux, il lui assura que si elle continuait, elle aurait le droit au même traitement. Elle et lui savaient très bien que chatouiller Ahrya revenait à lui offrir une honte sur lit de fous rires sur un plateau. Elle s'affaisserait en effet pour s'allonger par terre, dans une position tout à fait ridicule, et le supplierait d'arrêter. Rien que d'imaginer la situation à partir de souvenirs, il se surprit à agiter ses doigts derrière son dos. Elle semblait ne pas lui en vouloir, tout allait pour le mieux.

Stephen inventa ainsi une glorieuse histoire où il devait lutter contre un Epouvantard, quelque part dans les sous-sols du château, ce qui expliquait son retard. La Grande Salle recommençait à se remplir, c'était la formidable heure du courrier. Sachant pertinemment qu'il n'avait pas de raison particulière de recevoir du courrier aujourd'hui puisqu'il n'attendait aucune réponse, il n'accorda aucun regard aux quelques volatiles qui étaient de service ce matin, bien trop engagé dans sa conversation avec son amie.
Lorsque Stephen reçut son premier hibou, cacheté du symbole du Poudlard, il s'était senti comme un enfant devant le Père Noël (mythe de bon samaritain moldu), une fois la surprise de l'incongruité de la situation dissipée. Mais les hiboux qui avaient suivi étaient tout aussi magiques, à ses yeux.

Aussi, lorsqu'un hibou au plumage plutôt ardoise parsemé de quelques traces sombres déposa quelque chose devant lui, il cessa toute forme de concentration pour se focaliser sur cet imprévu. Fébrile, il s'empara de l'enveloppe, lança un regard d'excuse mêlé de surprise à Ahrya, et ouvrit le paquet.
Il parcourut l'ensemble de la lettre, puis emprunta une plume à un de ses congénères. Sa réponse ne se fit pas attendre. A ce moment, il réalisa la simplicité du service postal magique. Chez lui, ne pas connaître l'adresse de son expéditeur signifiait la fin de l'échange. Ici, il savait peu de choses sur sa correspondante, mais le hibou s'en chargerait. Le garçon glissa ensuite sa réponse à la patte de l'animal, lui lança plusieurs céréales soufflées de son petit déjeuner, le caressa brièvement et le hibou repartit comme il était venu.
Satisfait, il retourna vers son amie, et lui proposa une escapade dans le château avant de s'attaquer à leurs devoirs.
Il n'était ni inquiet, ni ravi. Surtout intrigué.

Tandis que Stephen sortait de la salle, le hibou s'envolait toujours plus haut, avant de se diriger vers sa destination. A la patte, un message répondait aux questions de la mystérieuse correspondante :

Correspond'Hibou


Bonjour Amaëlle,

J'ai beaucoup hésité à répondre à ton hibou, parce qu'on nous dit toujours de ne pas parler aux inconnus. Mais pourtant, quand on fait la connaissance de quelqu'un, on discute d'abord avec quelqu'un qu'on ne connaît pas, non ?
Alors, comme j'aime beaucoup recevoir un hibou (j'ai déjà une dizaine de lettres!), j'ai décidé que ce serait malpoli de ne pas te répondre.

Donc comme ça tu m'as espionné c'est ça ? Et je devrais peut être être surpris ?
Eh bien ça me pose pas de problème. Quand je suis dans la salle commune, j'écoute tout ce qui m'entoure, comme toi apparemment. C'est une façon de se rassurer peut-être, et puis ... Soyons curieux!
C'est vrai qu'on se sent tout petit dans ce château. Mais tu verras que... enfin du moment que tu n'es plus seule, on se sent bien ici.

Tu parles sûrement d'Ahrya. Cette fille est formidable, je ne la connais pas depuis longtemps, mais ...enfin bref je m'éloigne.
Se retrouver entouré de sorciers, c'est perturbant quand on n'a pas du tout été élevé dans un monde dépourvu de magie. Mais ça va le faire, tu crois pas ?

Parfois, je me pose des questions sur mes parents. Tu vois, c'est bizarre parce que quand j'ai reçu ma lettre d'admission, Papa et Maman se sont comportés de manière étrange.
Enfin, je dois me faire des idées.
Comment était ton enfance ? Est-ce que tu as toujours su faire des choses étranges, ou est-ce que tu as essayé de provoquer un peu tes pouvoirs ? Moi je ne sais pas vraiment si j'avais déjà un peu de magie à la naissance. Mais quand j'ai commencé à m'intéresser à tout ça, c'est venu très naturellement, comme si j'étais fait pour être sorcier. Comme si la magie attendait, quelque part.
Enfin je ne comprends rien à tout ça. Le fonctionnement de la magie, la décision du Choixpeau, les bonnes manières de Serpentard. Du coup je fais comme toi ! J'ouvre grand les oreilles et je suis le mouvement. Ça marche assez bien, je crois.
On est à Serpentard maintenant et pour 7 ans, rien ne pourra plus changer ça. Et ça va aller.

Les hiboux sont tout à fait étranges n'est-ce pas ? Il parait que si tu ne les nourris pas, ils ne livreront pas ton courrier ! Tu imagines si c'était le professeur de Métamorphoses qui avait conclu un pacte maléfique avec Rusard pour transformer les élèves qui sortent la nuit en hibou voyageur ?
C'est terrifiant, mais ... boh, ça ne doit pas être vrai !

On peut se rencontrer quelque part si tu veux. Je te laisse choisir l'heure et l'endroit, envoie les moi par hibou (n'oublie pas de le caresser au cas où).

A bientôt.

***


Reducio
C'est un autre jour qui débute au prochain post :)
20 sept. 2014, 17:48
Un simple hiboux peut-il changer les choses ?  Privé 
Fébrile.
C'était le mot qui traduisait au mieux l'état d'Amaëlle en cet instant... Au plus grand dam de ses camarades de dortoir. Car il est de notoriété commune, du moins chez ceux qui la connaissent, que lorsque qu'Amaëlle est fébrile, énervée, stressée ou excessivement joyeuse sa maladresse naturelle se manifeste plus grandement qu'à l'habitude.
Cela avait commencée dès le réveil : elle s'était levée en sursaut et, dans son élan, s’était pris une des colonnes de lit en pleine figure. Forcément le grand "Bong" qui avait retentit dans le dortoir et le glapissement de douleur qui avait suivi avait réveillé la plupart des jeunes filles du dortoir en question. Vite remise du choc Amaëlle avait murmuré des excuses, s'était préparée rapidement (non sans trébucher sur son drap en sortant de son lit) avait rempli son sac de bricoles potentiellement utiles, s'était coupé le doigt avec des morceaux de parchemins, et s’apprêtait à sortir discrètement de la pièce pour ne pas déranger davantage ses camarades lorsqu'elle se prit les pieds dans un tas de livres qui traînait par là...

Patience.
Une qualité qui devait manquer à quelques élèves de Poudlard... surtout lorsque l'on parlait de jeunes vertes et argent fraîchement réveillées par une catastrophe ambulante, de bon matin, alors que l'on est samedi.
C'est ainsi qu'Amaëlle fut mise à la porte par un "DEHORS !" retentissant...
Comprenant qu'il fallait qu'elle se calme avant de mettre le feu à Poudlard par inadvertance elle partit courir autour du lac. Courir la ressourçait, se n'était pas une activité très prisée par les gens de son âge mais, au risque passer pour une fille bizarre, elle allait souvent courir autour du lac pour se vider l'esprit.
Et ce matin elle en avait grandement besoin. Elle était une Serpentard que diable ! Elle n'avait pas besoin de ridiculiser sa maison devant tout Poudlard... en plus c'était sûrement une très mauvaise tactique pour se faire accepter quand on est nouvelle...

Sereine.
C'est ainsi qu'elle arriva dans la Grande Salle. Il n'y avait pas grand monde mais la salle commençait à bien se remplir. Essayant vainement de réordonner ses cheveux qui s'étaient ébouriffés lors de sa course elle s'assit à une table, pris son petit déjeuner et attendit patiemment l'heure du courrier en griffonnant sur son carnet...

Lorsque les hululements matinaux retentirent elle leva la tête, pleine d'espoir.
Le petit hiboux gris taché de noir qu'elle avait utilisé pour envoyer sa première lettre vint se poser devant elle. N'osant trop y croire elle s'empara doucement du message que le volatile à l'air grognon lui tendait et commença sa lecture.
Lorsqu'elle releva la tête de la lettre un grand sourire illuminait son visage. Elle avisa le hiboux qui était resté en face d'elle, comme s'il attendait une réponse, et sortit de quoi écrire :

Pour Stephen REEVES


Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse que tu me répondes... enfin peut être que tu sais mais... Enfin bref... ce n'est pas le plus important (moi aussi tu verras j'ai tendance à m’égarer....)

Je sais bien que l'on ne parle pas aux inconnus... c'est pour ça que je t'ai envoyé une lettre : après tout, techniquement parlé, on ne parle pas dans une lettre ... non ? Ainsi on apprend à se connaître et on n'est plus vraiment des inconnus... et lorsque je te verrais en vrai je pourrais te parler !
… Non sérieusement si l'on attendais de connaître les gens pour leur parler, tu as raison, on ne connaîtrait personne... Et à la fin de ma septième année je n'aurais toujours pas d'amis !

Oui bien sûr je sais que ça va le faire puisque si l'on est entouré de sorciers il ne faut pas oublier une chose importante... nous aussi nous en sommes ! ...mais bon cela reste perturbant.

Tu penses que tes parents connaissaient l'existence de la magie ? Je veux dire, si tu ne rêvais pas, c'est la seule chose qui me vient... et de manière assez flagrante d'ailleurs. (ou peut être étaient ils simplement surpris... c'est normal après tout).
Moi mes parents sont très gentils et je les aime beaucoup, enfin ce sont des gens très normaux en fait... à cela près qu'ils on la chance inestimable d'être mes parents !
Ma mère est médecin et mon père est professeur d'histoire au collège (j'ai toujours pensé qu'il deviendrait mon professeur lorsque je grandirais et je m'imaginais plein de situation drôles... mais il faut croire que le destin en a décidé autrement).
Pour répondre à ta question, moi, avant de recevoir ma lettre de Poudlard, je n'avais jamais imaginé être une sorcière. Enfin maintenant que j'y repense il y avait bien quelques incidents bizarres mais je n'avais pas fait le lien avec la magie.

... Tu me fait peur avec les hiboux ! Pauvres petits élèves ! Remarque, les élèves qui se font prendre hors des couloirs le couvre feu passé sont forcément des Gryffondors : les Poufsouffles ne sont pas assez téméraires, les Serdaigles sont trop sérieux et les Serpentards ne se font jamais prendre ! Alors tu imagines ! Tous ces petits griffons à ton service ! M'étonne pas que les hiboux de la volière soient aussi capricieux et fiers ! (oui bon je sais ça n'est pas bien les à priori sur les maisons... mais je plaisante hein... allez pour la peine je vais lui donner tout mon bacon à ce petit volatile).

Si je te dis demain matin (oui parce que demain il n'y a pas cours) à la table des Serpentard ? Ça te conviens ? Habituellement je me lève tôt... il n'y a pas beaucoup de monde à cette heure là... mais je t'attendrais jusqu'à 10 h si c'est nécessaire. C'est facile je serais au bout de la table du côté de la Grande Porte.

Je te souhaite une bonne journée... j'espère que le hiboux ne te mordras pas... pour ma part mon index arbore fièrement une nouvelle blessure de guerre...il n'a pas dû apprécier le bacon cet ingrat de hiboux... Demain je serais donc la fille au dois enrubanné dans un tissu blanc... Enfin si tu viens...




Joyeuse, Amaëlle plia soigneusement sa lettre de manière à ce que les bords soient parfaitement alignés avant de tendre sa missive à son ennemi numéro 1 de chez les hiboux de la volière. Et curieusement, comme pour approuver sa réflexion intérieure, l'oiseau refusa de s'envoler...

Même le plus petit serpent a du venin (si si)
Cinquième année RP
04 oct. 2014, 00:13
Un simple hiboux peut-il changer les choses ?  Privé 
Courir. C'est la seule chose qui lui reste à faire. Ses courtes jambes tentent désespérément de lui faire gagner du terrain. Mais rien à faire, il se sent perdre la partie. Un regard en arrière lui permet de juger rapidement de la situation. C'est sans espoir, ... ou presque. Sans doute que ... Mais oui, il lui suffisait de lancer le sortilège adéquat ! Alors la meilleure des choses à faire était sûrement de sortir sa baguette, de se concentrer très fort et de ... *Les cours de Sortilèges, les cours de Sortilèges, souviens toi des Sortilèges...*
Le décor change. Il est maintenant dans une sorte de forêt ... *LA FORET INTERDITE, je suis allé si loin que ça...* Il n'en croit pas ses yeux, mais continue de courir. Sa seule façon de s'en sortir. Et puis il devait aussi ... Lancer une bombabouse ? Comment avait-il pu l'oublier ?!!! Elle doivent être dans sa poche, avec sa ... baguette ?
Il est épuisé, sent que tout va s'arrêter.
Il va enfin pouvoir voir qui le poursuit. Et savoir ce qu'on lui veut.
C'est sur lui. Sous une capuche ... Tout prêt. Il sent son souffle. Le reconnaît. C'est ...


DEBOUT, DEBOUT, DEBOUT, DEBOUT, DEBO...

Stephen eut le réflexe de taper sur son réveil, sauf qu'il n'était pas dans sa chambre. A Poudlard, il n'y avait aucun réveil, et pourtant, il avait la main sur QUELQUE CHOSE D'HUMIDE QUI VIBRAIT.
Ses yeux s'ouvrirent d'un coup tandis qu'il réprima un cri. Il tourna immédiatement la tête pour découvrir ce sur quoi il avait posé sa main.
Puis il la retira d'un coup, et en profita pour fermer la bouche qu'il avait gardée démesurément ouverte.

Il avait en face de lui une créature tout à fait singulière. On aurait dit un nain de jardin, en un peu plus grand. Ce qui était le plus frappant, c'était ses yeux. Il n'en avait jamais vu de semblables. Ceux-ci semblait tout à fait dépourvus de vitalité. Elle portait par ailleurs un
soutien-gorge en bandoulière et une culotte en dentelle sur la tête. A bien y regarder, la créature ne ressemblait finalement à rien. L'autre le regardait, sans intérêt particulier.
Soudain, la créature s'anima. Ses yeux s'agrandirent démesurément tandis que Stephen l'entendit roucouler :


OUST JE DOIS FAIRRRRRRRRRRRE LE LIT PETIT SORRRRRRRRRRRCIER

Abasourdi et terrifié, il se leva en un éclair et disparut dans les escaliers, emportant avec lui un sac et de quoi s’habiller. Il n'y avait plus personne dans la Salle Commune, aussi il en profita pour se changer, tout de même dissimulé dans un recoin de la pièce. Prenant conscience de l'heure, il se dirigea rapidement vers la sortie.
Il avait quasiment oublié son étrange rêve. Le jeune sorcier faisait en effet toujours des rêves similaires, à savoir qu'il fuyait un danger sur lequel il ne pouvait mettre de nom. Heureusement, une fois réveillé, toute peur retombait. Il était à Poudlard et plus dans son monde onirique. Il ne risquait strictement rien.
Si on excluait bien sûr
l'atypique service de chambre du château. Encore en état de choc post-traumatique, il entra dans la Grande Salle prendre un petit déjeuner qu'il estimait bien mérité. Son quota de péripéties lui semblait atteint pour la journée.
L'habituel bruit de couverts le fit revenir à la réalité. Son estomac, aussi, dans une autre mesure. Il engloutit son déjeuner sans mot dire, faisant sourire ses camarades sans même en avoir conscience.

Puis vinrent les
hiboux. Stephen se souvint soudain qu'il avait répondu lui-même à un hibou la veille, ce qui impliquait sûrement que sa correspondante recevait la réponse en ce moment-même. Il se transforma immédiatement en un hybride-suricate
Reducio
Reducio
Pour avoir une idée
Image
, ce petit animal qui se dresse sur ses deux pattes arrières pour surveiller les alentours, les yeux perçants, les deux pattes avant parallèles au sol. Il était pour ainsi dire à l'affut. Ne sachant pas particulièrement où regarder, il décida de balayer la salle. Lorsque les hiboux descendirent vers leurs destinataires, il tenta de repérer celui dont il s’était servi la veille. Il le trouva assez rapidement. Bingo.
Ce-dernier exécuta sa tâche à merveille, puisqu'il délivra sa lettre sans encombre à une de ses camarades. De longs cheveux bruns, un léger sourire sur les lèvres en lisant sa lettre, elle aussi semblait être à Serpentard. Le suricate partit en expédition. Arrivé à bon port, la créature laissa place à un Stephen Reeves nerveux.


"Amaëlle ? Euh, enfin, tu es bien ... Je ... Je suis le mystérieux Stephen. Première année à Serpentard, mais je suppose que tu le sais déjà ? Enchanté !"

Il la dévisagea longuement, tout en essayant de deviner qui elle pouvait bien être. Certes, il connaissait son prénom, mais cela ne l'aidait pas vraiment. Non, il voulait plutôt savoir, curiosité et ego obligent, pourquoi il lui avait attiré l'attention.

"Nom, prénom, âge, profession, mobile du crime ? Heu enfin, qui êtes-vous Amaëlle Nelly ?"

Stephen s'assit enfin en face d'elle. Avant qu'elle puisse lui répondre, il piocha au fond de sa réserve de courage pour lui poser une dernière question.

"Tant qu'on y est, tu saurais me dire qui Poudlard emploie pour faire les lits ? Le groom ou la femme de chambre aux oreilles pointues m'a un peu ... surpris"

Il avait décidément épuisé toutes ses ressources, pour le moment. Il comptait sur elle pour lui donner confiance en lui. Cette histoire s'annonçait plutôt intéressante. Et puis ce serait aussi une excuse pour reporter son devoir de Métamorphose.
28 oct. 2014, 00:29
Un simple hiboux peut-il changer les choses ?  Privé 
« S'il te plait… ne fait pas ta tête de mule maintenant… j'ai besoin de toi... »

Cet oiseau ne l'aimait vraiment pas… ça n'était pourtant pas bien compliqué ce qu'elle lui demandais ! Frustrée la jeune sorcière était en train de chercher par quel moyen elle pourrait décider son hiboux à l'écouter lorsque soudain une voix, visiblement adressée à elle, la fit sursauter.

Levant les yeux elle tomba nez à nez sur… Stephen Reeves
*Et bien voilà pourquoi ce stupide volatile ne voulait pas s'envoler… il était juste là !*
Déstabilisée elle ne sut pas quoi répondre aux questions dont l’assaillait son camarade de maison…
Elle ne s’attendait pas à le voir et n'étais définitivement pas préparée psychologiquement…
Qu'avais t-il dit déjà ? Ah oui quelque chose à propos d'une drôle de femme de chambre aux oreilles pointues…
*Mais qu'est ce qu'il veut que je réponde à ça moi ?! C'est quand même pas ma faute si la femme de chambre à des gènes originaux !*

Il fallait tout de même qu'elle réagisse… elle ne pouvait décemment pas rester là à le dévisager comme s'il venait d'une autre planète…
Aussi ouvrit-elle la bouche dans l'intention de lui répondre quelque chose, n'importe quoi du moment qu'elle sorte de son mutisme… mais elle n'eut pas le temps de sortir un son qu'un professeur qu'elle ne connaissait pas passa derrière Stephen et lui prit l'épaule, lui demandant de le suivre un moment…

Amaëlle était plutôt soulagée sur le coup car cela l'avait empêché de balbutier désespérément à la recherche d'une réponse… mais aussi un peu inquiète : que pouvait bien vouloir ce professeur au jeune garçon ?
Elle ne revit pas le jeune homme de la journée… et ne devait jamais le revoir. On apprit plus tard en effet qu'il avait quitté Poudlard pour aller dans une autre école de magie, dans un pays lointain.

C'est ainsi que la première tentative réelle de communication avec un élève de Poudlard d'Amaëlle échoua...

Reducio
Petite réponse pas forcément fantastique pour clore tout de même ce rpg... puisque mon camarade est banni...

Même le plus petit serpent a du venin (si si)
Cinquième année RP