C'était une soirée d'été banale. Les examens approchaient à grand pas et je sortais de la salle d'études pour avaler un truc avant d'aller dormir. J'avais sous le bras, mes notes de cours, relisant mentalement tout ce qui y était écris et me précipitais fouiller à l’intérieur dès que j'avais un trou de mémoire.
Ma tête était baissée sur mes bottines usée et parsemées de tâche de boue si bien que quand je m'assis à table et relevais la tête, j'eus la surprise de voir la fille à laquelle j'avais fauché compagnie, lors du dernier match de Quidditch et je me souvins avec honte que je ne m'étais toujours pas excusée d'être partie.
La jeune fille ne semblait pas m'avoir marquée, à vrai dire elle avait l'air si exténuée que je doutais sérieusement si elle voyait les montagnes de nourritures devant elle. J’hésitai donc à lui présenter mes excuses, pensant qu'avec un peu de chance elle m'oublierai et penserai qu'elle avait rêvé de ma présence au stade. Le fait est que j'avais assez peur de l’opinion public et que je e me doutais pas que ma disparition accélérée, m'avait fait passé pour une folle.

Je n'eu même pas le temps de me décider qu'un cris venant de la table des verts résonna depuis la table des verts. Je n'y prêtai pas grande attention, les Serpentard étaient réputés pour faire beaucoup de bruit pour pas grand chose, je supposais donc qu'ils avaient du apercevoir une araignée ou autre bébête et la question de la préfète ne fit que confirmer cette réputation. Malgré cela, plusieurs élèves relevèrent la tête y compris ma voisine qui fronçais les sourcils.

Mais quelque chose n'allait pas. Plusieurs professeurs c'était levé et un souffle de murmure se répandait dans toute la salle accentué par les résonances qu'offraient la pièce. Notre directeur de maison, nous indiqua de rester bien assis là où on était. S'il le disait, c'est qu
S'il disait cela c'est que les Serpentard n'avaient pas vu d'araignée, ou du moins pas seulement. Mais qu'est qu'ils avait vu qui aurait pu tant les effrayer. A ma table, personne ne semblait le savoir exactement, bah même la préfète qui nous répéta de bien rester assis. Tout étais si déconcertant.

Oubliant qui était assis à côté de moi, je me tournais vers ma voisine et dit d'une voix déconcerté:

-Je... tu sais ce qui se passe?

Bien sur qu'elle ne le savais pas. Mis mon cerveau ne se prêtait pas à réfléchir en assimilant toutes les informations, alors je continuais à la fixer les yeux perplexes.

@Katherine Bailey, libre à toi de reconnaître et d'entendre Phoebe.

Je n'aurais pas dû explorer le château toute la nuit.
Maintenant, je suis fatigué.
Si fatigué qu'en m'asseyant à la table de Gryffondor (wow, quel exploit ! Je n'y vais jamais habituellement), je me suis endormi.
Malheureusement, je suis réveillé par des voix un peu plus fortes que les bavardages habituels.
Aaah, qui a osé m'arracher à mon rêve ?
Mère était en train de me révéler que Père n'était pas mon père !
Mélangeant encore rêve et réalité, je jette un regard aux autres Gryffondor.



J'essaye de comprendre ce qui se passe.
Apparemment, les Serpentard ont inventé quelque chose.
Peut-être un passage secret pour quitter l'école ?
Ça m'étonnerait.



Je lève les yeux au ciel.
Cette révolte d'elfes dont je parle n'arrivera sans doute jamais.
Les Serpentard ont sans doute été étonnés d'apprendre que les examens commencent bientôt.
Oui, c'est une bonne explication.
Bref, affaire classée, il ne se passe rien dans cette école.
Alors je peux prendre mon dîner.
Il n'y rien de mieux que de la purée pour se réveiller !

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Helen était assise à la table des Gryffondor. Elle mangeait sans trop d’appétit tout en regardant l’emploi du temps qu’on venait de lui distribuer. Les examens devait avoir lieu la semaine prochaine et elle n’était pas du tout prête à les passer car elle n’avait encore rien révisé. Elle regarda quel cours elle devrait passer en premier et maudit dans sa tête les personnes qui avait instauré les examens de fin d’année. Soudain, elle entendit des cris qui venait de la table des Serpentard. Elle releva d’un coup sa tête essaya de voir ce qu’il s’était passé mais sans succès. Vu qu’elle ne voyait rien de la place où elle était, elle regarda les personnes autour d’elle et personne ne semblait savoir ce qu’il se tramait. Elle se dit qu’il n’y avait rien de grave mais malgré ça, la gryffone avait un très mauvais pressentiment. Quand Mr Briggs a demandé aux Gryffondor de ne pas quitter leur place, Helen était encore plus inquiète qu’avant et la réaction qu’avait les professeurs et la directrice ne l’aidait pas à se sentir mieux. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond là dans cette histoire. Pourquoi les Serpentard avaient crié et pourquoi les adultes n’avaient pas l’air rassuré ? Elle espérait que Ennis en serait plus mais elle n’avait pas l’air plus informée qu’eux à ce sujet. Elle entendait des rumeurs mais elle ne savait pas si elle devait s’y fier ou non.

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Ce soir, les discussions étaient moins animées que d'habitude, à la table de Gryffondor. Monsieur Briggs avait distribué les emplois du temps pour les examens de fin d'année, et de nombreux élèves étaient plongés dans l'étude de leur parchemin. Leo l'était, en tout cas. Yeux légèrement plissés, elle analysait avec soin les jours et horaires, maudissant déjà les épreuves ayant lieu tôt la matin pour lesquelles elle n'allait pas avoir le temps d'effectuer quelques révisions de dernière minute, les joueurs chargés où elle allait devoir carburer deux fois et soulagée de voir chaque heure de temps libre. Mécaniquement, sa main droit fourrait fourchette après fourchette de carottes cuites dans sa bouche, qu'elle avalait sans réellement mâcher. Je ne saurais dire combien de temps c'en était ainsi.

Mais finalement, alors que les carottes avaient toutes atterri dans son estomac et que la rousse s'était attaquée à la purée de pommes de terres, un cri retentir quelque part dans la Grande Salle. La fourchette retomba sur l'assiette dans un tintement sonore, fais gicler un peu de puée autour d'elle. Leo baissa rapidement le regard sur sa robe de sorcière pour constater avec soulagement qu'elle ne s'est pas tâchée. Puis, la rouge et or leva brusquement la tête. Ses prunelles virèrent de quelques degrés à sa droite, où son regard se posa sur Maximilian Volts qui venait d'ouvrir la bouche, la tirant ainsi de ses réflexions. Les sourcils se froncèrent, les paroles du garçon ne faisaient pas vraiment ses à ses yeux. Mais déjà la première fois qu'elle avait croisé le rouge et or, Leo avait eu du mal à comprendre le garçon qui lançait sa baguette sur des joueuses de Quidditch pour X ou Y raison; elle s'en fichait pas mal en réalité, aucune raison valable ne justifiant un acte d'une telle stupidité. Elle lui lança une oeillade sceptique et allait répliquer quand à côté d'elle, Ennis prit la parole.

"Qu'est-ce qu'ils ont bien pu inventer encore?"

Leo suivit son regard. Le cri venait de toute évidence de la table de Serpentard ( fallait-il s'en étonner, grande question) et les Poufsouffle commençait également à s'agiter. Leo se redresse autant que possible pour espérer voir quelque chose, les yeux bleus légèrement plissés pour focaliser son attention sur l'origine du cri et éradiquer de son champ de vision tout ce qui n'était pas important, mais trop de têtes la séparaient du lieu d'action. D'autant plus que chacune de ces têtes se redressait un maximum, pointant le nez en l'air dans l'espoir de faire la même chose qu'elle: apercevoir quelque chose. On aurait presque dit une bande de doxys à qui on s'apprêtait de donner le repas. Alors qu'elle songeait à se lever discrètement pour jeter un coup d'oeil, Monsieur Briggs prit la parole, leur intimant de ne pas bouger. La Préfète insista sur les paroles de leur Directeur de Maison, aussi, la rousse préféra ne pas se faire remarquer et resta sagement assise. Au lieu de ça, elle sort instinctivement sa baguette tandis qu'elle se penche vers Ennis pour tenter d'obtenir des information de main de Préfète:

"Hé, Ennis, il s'passe quoi?"

Son regard était toujours focalisé sur le milieu de la grande salle tandis qu'elle essayait d'entendre ce qui se disait aux autres tables. Le brouhaha de chuchotements était immense et saisir des phrases complètes quasi impossible. Elle dut se contenter de brefs mots. Tigre, Sang et Dai-quelque chose. Voilà les mots qui parvinrent à ses oreilles le plus souvent. Que faisait un tigre à Poudlard? Le tigre était-il blessé? Pourquoi avait-il du sang? Et qui était cette fameuse Dai-quelque chose? Une cloche sonnait dans son esprit à la mention de cette syllabe, et pourtant, elle ne parvenait pas à cerner l'origine ni mettre la main dessus. Leo n'eut pas d'autre choix que d'attendre qu'un autre élève lui fasse parvenir d'autres information.
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Qui aurait pu extirper de ses idées les plus noires ne serait-ce qu'une minute de l'avenir de ce dîner. Qui aurait eu tant l'expérience que l'imagination d'imaginer un tel drame ? Certainement pas moi. Jamais.



Les bouchées deviennent mécaniques, en rythme avec la musique de mon cœur ancrée dans ma tête. Gravée. Surpris est ce cœur qui ordonne à mes pupilles de ne pas détacher le noir du parchemin. Les examens commencent dès la semaine prochaine, et cette annonce écrite de peint aucune émotion sur mon visage. Un visage lecteur. Un masque. Seul mon cœur a des humeurs. Et il est surpris, légèrement stressé. Un bon stress, comme dirait Maman. Une bonne pression. À vrai dire, j'ai du mal à m'imaginer que la pression pouvait être bonne. Mais je m'en persuade, une autre de ces innombrables manière psychologique de ne pas paniquer. Les mets portés à ma bouche n'ont rien pour m'émerveiller. Un dîner commun. Un dîner comme tous.



Un cri. Un simple cri. Long. Horrifié. Douloureux. La panique est soudaine. Glaciale. Les murmures deviennent silence. Les fourchettes retombent. L'atmosphère étrange. Comme si le monde s'écoulait mais que j'étais la dernière prévenue. La curiosité se mêle à la confusion. Curiosité qui m'a à de nombreuses reprises, fait défaut. Et je crois bien qu'aujourd'hui n'est pas le jour où l'exception confirmera la règle.

Cœur fait un bon. De nouveaux cris. Il n'a le temps de répliqué lorsque la préfète rouge tente de faire régner l'ordre.

On ne bouge pas.



Un nouvel essai pour calmer mon Cœur. Et je souffle. Je relâche mes épaules. Et tenté de faire face à l'incompréhension germant en mon être.
Le bourdonnement des murmures revient à la charge. J'entends ma voisine essoufler quelques bribes. Je m'empresse de me joindre à ses interrogations.

"Vous... Tu... Le cri, c'é-c'était quoi ?"



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Table de Poufsouffle	P R
Table de Gryffondor OW - LG - EOB - BH - 1 MV - HJ - SR - PE - KB	O F E S S E U
Mur	R S

Impossible de voir la moindre chose d'où ils se trouvent. Ennis voit plusieurs étudiants se mettre debout ou à genoux sur leurs bancs puis se tordre le cou pour espérer voir quelque chose. L'irlandaise serait bien tentée de faire de même mais elle doutait de l'efficacité de la manœuvre. C'est qu'il y avait une marée de Poufsouffle, de Serdaigle et de Serpentard entre eux et le théâtre des événements. Et au moins autant de murmures et de rumeurs. La seule chose dont elle était certaine c'est que le mouvement convergent de l'ensemble des professeurs vers le hall n'avait rien de rassurant.

Autour d'elle les questions fusaient et puis il y avait ce garçon de deuxième année que l'agitation avait tiré de son sommeil. La préfète s'arrêta quelques secondes sur lui alors qu'il attaquait sa purée avec appétit. Elle prit le temps ensuit de répondre à tous ceux qu'elle avait put entendre dans un ordre un peu aléatoire.

- "Je ne pense pas que les elfes de maison soient impliqués de près ou de loin dans cette affaire qui me rappelle l'an passé aussi." L'arrivée de la vietnamienne pour être précise. Elle regarda en direction du bout de table car il lui semblait que cette remarque venait de là. Elle vit un de ses cadettes à genoux sur son siège et hésita entre lui demander de s'asseoir correctement ou ce qu'elle voyait.

- "Avec l'écran humain devant nous de doute que tu aperçoive quoi que ce soit... Si tu pouvais reprendre une position plus commune s'il te plaît." Elle fit ensuite bifurquer son regard de l'autre côté et s'arrêta sur Leo et les trois filles en face d'elle.

- "Aucune idée pour le mo..." Elle laissa sa phrase en suspens. Si seulement elle avait un moyen de contacter Domhall. Il dînait généralement toujours au même endroit de la Table des bleus, près de la porte. C'est alors qu'une note volante vint se poser juste devant elle. Elle fronça les sourcils et l'ouvrit sans tarder et découvrit l'écriture de son frère. Elle était rapide et il avait choisi leur code fraternel mais au moins elle avait de quoi informer les autres, en édulcorant.

- "Mon frère, il vient de m'envoyer ça." Elle éleva un peu le jour de parchemin pour le montrer. "Dai Hong Dao est entrée blessée. Monsieur Mason est là. Il a envoyé des Serpentard chercher de quoi la soigner. Elle est mal en point du peu qu'il écrit. Les professeurs sont dans le hall. Rien de plus pour l'instant." Ne restait plus qu'à gérer tout le monde. Et pour cela elle devait mettre ses propres émotions de côté. Verrouiller son inquiétude, faire fit de sa peur.

- "Ça ne sert à rien d'essayer de partir de toute façon. Donc le premier qui bouge ira voir le professeur Briggs dès la première heure demain." Et tous avait dû comprendre qu'elle était on ne peut plus sérieuse.

Prochaine réponse le 26 septembre

Elle n'a pas prêté grande attention aux autres, sauf peut-être à ce garçon lui aussi endormi. Elle n'a rien compris à ce qu'il a dit. La jeune fille a froncé les sourcils, avant de se mimer en train de visser son doigt à sa tempe. Il est fêlé, lui.
Trop de paroles, de questions ont fusé chacune leur tour pour qu'elle puisse les assimiler toutes. De plus, elle est bien concentrée sur son objectif : voir ce qu'il se passe chez les Serpys. Malheureusement, elle a au moins trois personnes qui lui bouchent la vue. Intentionnellement, elle en est sûre. Oui, c'est ça. La planète entière a monté un complot contre toi. Bon, alors peut-être pas intentionnellement. N'empêche que ces personnes lui cassent bien les pieds.
Une nouvelle question est posée, cette fois lui étant adressée. Elle jette un coup d’œil en direction de la voix, et se fige pendant quelques secondes.

—Oh... S'lut Phoebe. Non, j'en sais rien.

Elle entend sa préfète lui suggérer de se rasseoir normalement et elle le fait le rouge aux joues. Elle marmonne une excuse.
Elle n'est pas intimidée, non. Mais bon, c'est quand même une préfète, joueuse de Quidditch de surcroit. Et plus vieille qu'elle aussi. Du coup, se faire réprimander par quelqu'un en qui elle éprouve du respect... bah ça lui fait tout drôle. Toute occupée à ne pas se décomposer, elle en oublie un instant l'identité de sa voisine de table. Puis ça lui revient.
Phoebe. La deuxième personne à s'être enfuie en courant alors qu'elles étaient assises à côté aux tribunes. Ça lui trotte toujours dans la tête. Elle se demande encore ce qu'elle a fait de mal. Pour Ruby, elle a compris qu'elle n'était pas responsable. Mais pour la rousse... Elle se triture les doigts, mal à l'aise. En tout cas, si ça vient d'elle, ce n'est pas si grave puisque la première année veut bien lui reparler. Ou alors, elle ne l'a pas reconnue.
Elle avise soudain une autre fille, juste à côté de Phoebe. Swann, sa partenaire de Quidditch avec Ruby, justement.

—Eh, s'lut Swann !

Elle lui sourit, juste au moment où elle voit Ennis leur montrer un bout de parchemin venant de son frère. Ennis leur raconte ensuite ce qui y écrit, et donc ce qu'il se passe chez les verts et argent. La gamine pâlit de plus en plus. Sa compatriote-pas-si-compatriote-que-ça est blessée. Mince...
Nouveau rappel de sa préfète concernant l'interdiction de se lever. Elle pousse un soupir, le regard rivé en direction de l'agitation, espérant remarquer quelques détails qui pourraient lui en apprendre plus sur ce qui est en train de se passer. Elle est en train de se manger la lèvre avec acharnement, sent la douleur mais ne parvient pas à s'arrêter. La rouge et or à un mauvais pressentiment et à son corps se tend de plus en plus à mesure que les secondes passent.

@Swann Rym, libre à toi de reconnaître ou d'entendre Kat

Un repas est un repas. Il est toujours important de bien se remplir l'estomac, on ne sais jamais si on ne sera pas jeté dans un labyrinthe quelques heures plus tard sans rien à manger. Ou pire, s'il y a pénurie de farine et que les elfes ne peuvent pas faire leur formidables pancakes au petit déjeuner du lendemain.

Bref, elle attaqua vaillamment une tarte à la pomme qui apparaissait alors que sa voisine en était encore engouffrer de la purée sans même s'en rendre compte. Elle se demanda un instant si elle pouvait mettre un aliment étranger dans son assiette et si elle le mangerait de la même façon. Elle regarda en face d'elle et son camarade ne risquait pas de cafter puisqu'il dormait. A l'heure du repas. Non mais ces jeunes.

Elle posa donc discrètement un bout de sa part de tarte dans l'assiette de sa voisine quand un cri retentit. Persuadée d'en être la cause elle pâlit et se tétanisa, jusqu'à ce qu'elle entende Mr Briggs puis Miss Loewy leur demander de ne pas bouger. A tous. pas qu'à elle.

Elle commença alors à regarder ce qui se passait autour et à écouter les questions qui fusaient. Elle repensa à l'année passée, au bal, et se demanda si elle devait se cacher sous la table. Elle ne voulait pas se retourner, elle ne voulait pas voir, elle ne voulait pas savoir. Pas encore.

Et malgré tout elle su.
- "Dai Hong Dao est entrée blessée. Monsieur Mason est là. Il a envoyé des Serpentard chercher de quoi la soigner. Elle est mal en point du peu qu'il écrit. Les professeurs sont dans le hall. Rien de plus pour l'instant."

Dai Hong Dao. La femme flippante et ses tigres. L'infirmier et les Serpentard s'occupaient d'elle. Les Professeur étaient au courant. Ils n'avaient rien d'autre à faire. Et comme sa préfète l'ajouta, ils ne devaient pas bouger d'où ils étaient.
Très bien. Tout allait très bien.
Elle se força à mâcher le bout de carton qu'était devenu son dessert.

On se posait tous les mêmes questions. Enfin, pas exactement mot pour mot, mais on voulait tous savoir ce qui avait provoqué une tel réaction de la part des Serpentard. Le brouhaha de la salle montait en intensité et je me sentais de plus en plus perplexe par rapport à la situation qui se déroulait devant nous. J'étais si petite par rapport à ce qui se passait, impuissante et pourtant je voulais faire quelque chose, sans savoir quoi. Fuir? Pleurer? Ou bien juste se fondre dans la masse?Tout conseil était bon à prendre. Je n'étais en somme qu'une simple gamine dépassé par les événements.
Ma voisine de gauche avait exprimé plusieurs semi-mots ce que je ressentais à l'instant même et je me tournais vers elle, les yeux à la recherche d'un point à fixer. C'état une fille de ma promotion, au long cheveux brun, j’essayai de lui sourire, mais je ne parvint qu'à faire une grimace.

-Toi aussi, t-t-t-tu.

Tu. Je n'avait trouvé aucune fin à cette phrase et mes mots étaient resté en suspens. Toi aussi tu ne vois rien? . La réponse était bien trop évidente au vu du rideau de tête qui se dressait entre nous et le lieu de l'action, j'aurais paru bien trop sotte et le silence était préférable.
Je n'eu pas le temps de méditer plus longtemps car ma partenaire de Quidditch, me répondit. Elle avait même dit mon prénom. Elle se souvenais de moi. Et donc implicitement de ma fuite.
De surprise, je me retournais brusquement vers elle et déclarai machinalement sur le ton de la conversation.

-Hey, ça va bien?

Mes oreilles rougirent de honte, quand je pris conscience de ce que j'avais dit
C'était étrange. J'avais réussi à créer un blanc, à l’intérieur d'un blanc. Mes lèvres se courbèrent se préparant à s'excuser ou autre, mais aucun son ne sortit, ce qui valait peut-être mieux.

La voix de la préfète interrompit le silence. Elle avait reçu une note, de son frère je crois. Elle enchaînait les mot l'un après l'autre et j'avais un peu du mal à comprendre. Il c'était passé quelque chose avec une personne; Dai Hong machintruc. Elle était blessé. Pourquoi? On ne pouvait pas savoir, mais ça n'en restait pas moins normal.

-C'est qui Dai Hong...Da-dago?

Post très décousu, je m'en excuse