Ewen était en effet un sang-mêlé qui avait surtout grandi dans le monde des moldus. Un peu comme elle en fin de compte même si elle pensait avoir passé peut-être un peu plus de temps dans le monde des sorciers que lui.

Ce sujet n'avait de toute façon pas l'air d'intéresser beaucoup le poufsouffle puisqu'il changea totalement de sujet après avoir répondu à Zoë. "Il n'a pas vraiment l'air d'aimer parler de nos origines on dirait...". La gryffondor n'était pas déçue mais juste un peu surprise. Elle écouta attentivement le garçon:

"Tu t'intéresses à quoi, parmi tous les cours que l'on a à Poudlard ?"

"Ah...euh..Je sais pas trop, j'aime beaucoup tout les cours en fait", Zoë n'avait jamais vraiment réfléchi à ça. Pour elle, tout les cours de Poudlard avaient été de bonnes surprises...à part peut-être l'histoire de la magie: un peu lassant à son goût. Et puis ça ne faisait que deux mois qu'ils étaient dans l'école donc peut-être que son avis changerait le long de l'année.

La gryffone réfléchit quelques temps avant de répondre:
"Euh ben je pense que mes matières préférées restent potions et DFCM...ah et j'aime bien les cours de sortilège et de vol aussi...mais tout les autres cours aussi sont super intéressants à part l'histoire de la magie. Chaque heure de cours me parait durer une éternité. J'adore découvrir le passé et parler d'histoire mais là... j'avoue que les sujets qu'on voit en cours me passionnent pas du tout."

Le poufsouffle aurait pu s'endormir avant que Zoë ait fini de lui répondre.
"Et toi ? C'est quoi tes matières préférées ? Ou peut-être que tu as des passions, des activités... ?"

Zoë voulait en savoir plus sur Ewen, il avait vraiment l'air gentil.

-Oui j'adore ça !

Le ton sérieux que prenait la conversation fur finalement bien vite balayé par la gourmandise commune des deux jeunes sorcières. Et après un large sourire de la part de Nélya à la réponse pleine de vie et d'énergie d'Ivy, elle lui tendit un des fameux petits gâteaux tandis que la rousse se rassit aussitôt, comme réalisant son geste et sa réaction.

-Oups..désolé je ne sais pas très bien me contrôler..

-Pas d'probleme! Ahah! C'est bon les muffins! Normal d'le dire.

Répondit-elle sur un ton léger et enjoué, peut-être par cette nouvelle rencontre. Ou alors car toutes deux aimaient les muffins. En tout cas son attitude détendu et familière était bien plus représentatif de la Nélya habituelle.

-Mais pour en revenir à notre sujet ; je ne sais peut-être pas beaucoup de choses sur votre monde mais pour moi j'appartiens au monde des moldus.. et mes meilleures amies et ma famille sont là bas ! Tu sais il y a les gens qui sont différents des autres et qui doivent lutter pour ne pas être critiqués car ils ne peuvent pas vivre sans la présence des autre, soit ils sont détestés soit ils sont adorés selon l'atmosphère mais il y a aussi les gens qui sont parmi la haute société et qui grâce à leurs ancêtres, sont partis pour une vie heureuse avec une réputation à tenir. Même ma maman...

Nélya qui tournait ses assiettes et réorientait les tas de nourritures pour éviter des catastrophes finit par plonger ses orbes vertes sur sa camarade, qui parlait sur un ton de plus en plus bas, de plus en plus triste. Presque sombre…
Que dire après ça? Nélya ne savait pas manipuler les mots comme son père. Non, elle n'arrivait pas à danser en harmonie avec eux, ils se bousculaient, avançaient en décalés, se trompaient… Mais ce n'était sûrement pas une pensée qui aurait pu traverser la petite tête brune de sorcière de Nélya.
Aussitôt q'Ivy eut fini, Nélya répondit, tout juste deux secondes après.

-Monde moldu, monde humain, c'est se prendre la tête pour rien ! On est ici, autant profiter non? Et quand tu seras dans le "monde moldu", Dit-elle en s'amusant à mimer des guillemets avec ses doigts, tu profiteras simplement de ce qu'il y a là-bas, ta famille et tes amis! Et après… Tu me parle des critiques et des trucs compliqués de la vie pour ta maman? J'comprend pas très bien, ta maman elle est parti pour une vie heureuse? Elle est critiquée? Ma maman à moi elle dit que les critiques c'est comme une épreuves, t'en ressors soit plus fort et igniata… Non, Inattaeina… Non. Inatteignable, oui! Inatteignable. Ou que si c'est si pire après, bah c'est qu'tu t'es planté et qu'il faut y repasser pour réussir.

@Ivy Levinson

La discussion tournait sur des sujets divers et variés pour simplement faire connaissance et créer quelques liens entre les deux élèves. Cela ne déplaisait pas au brun mais il avait cependant certaines choses à faire, notamment de rendre le set de jeu de bavboules à un ami en échange de son jeu de Bataille explosive qu'il devait retrouver dans la cour et finir les derniers devoirs qu'on lui avait donné. Finissant leur discussion sur les cours, Ewen répondit à son tour après avoir écouté la jeune blonde attentivement:

- Personnellement je suis plus Botanique et Potions pour le coup. Pour mes hobbies, je dirais que ça concerne surtout la musique, les livres et les jeux vidéos. Comme les autres garçons j'imagine !

Ses activités et hobbies pouvaient changer selon son humeur, il arrivait qu'il ne lisait plus de romans pendant des mois avant de s'y remettre d'arrache-pied au point d'en lire plusieurs en l'espace d'une semaine. Quant aux jeux vidéos, il devait faire une croix après être arrivé à Poudlard mais il comptait bien rattraper son retard avec ses amis non-sorciers sur leur jeu en ligne quand il rentrerait chez lui lors des vacances d'été.

- J'ai cru comprendre que tu étais donc une sang-mêlé comme moi, tu faisais quoi avec tes amis non-sorciers toi ? On jouait souvent au football ou on était tous sur notre jeu en ligne et on parlait avec nos micros.

Le garçon avait un grand sourire à la fin de sa phrase, ayant quelques anecdotes en tête notamment les bêtises que pouvaient faire ces amis et lui quand ils étaient en ligne.

Table de Poufsouffle	P R
Table de Gryffondor 11 - OW - LG - EOB - BH - 1 12 - MV - HJ - SR - PE - KB	O F E S S E U
Mur	R S

La fin de l'année scolaire 2044/2045 est semblable aux précédentes pour Ennis. Assise à l'extrémité de la Table de sa maison, du côté de la Table des Professeurs, elle tient dans ses mains le parchemin qui détaille le déroulement des épreuves de fin d'année pour l'ensemble de l'école. Le professeur Briggs, responsable des Gryffondor s'éloignait continuant sa distribution. Comme à son habitude, la préfète regarde attentivement son planning. Son premier examen se tiendra dès huit heures le 05 juin. Et ça commençait par une matière qu'elle affectionnait pas tant que ça. Elle replia le parchemin pour le ranger dans sa poche et reporta son attention sur son assiette. Elle n'avait pas un grand appétit ce soir là et ne s'était servi qu'une portion plus que raisonnable d'une spécialité méditerranéenne à base de courgettes, aubergines, tomates, poivrons et oignons. Elle prit sa fourchette pour reprendre sa dégustation tout en écoutant distraitement les conversations des élèves présents autour d'elle.

A sa droite certains évoquaient encore le dernier match de Quidditch. Ne pouvaient-ils pas changer de disque? Elle ferma les yeux un instant pour éviter tout débordement d'agacement pour les rouvrir quasi instantanément. Un cri venait de retentir à l'autre bout de la Grande Salle, à la Table des verts et argents, près de l'entrée. Ennis se retourne san pour autant se lever et lance une question qui n'appelle pas vraiment de réponse:

- "Qu'est-ce qu'ils ont bien pu inventer encore?" Elle ne parlait de personne en particulier. Un peu des Serpentard mais ils pouvaient autant être auteurs que victimes de ce chahut impromptu. Mais quelque chose ne tourne pas rond. Il n'y a qu'à voir la réaction des différents professeurs pour le comprendre. Plusieurs convergent vers les grandes portes et leur directeur de maison leur intime de rester à leurs places. Ordre confirmé très vite par leur directrice. Ennis grimace. Il va être de son ressort que personne ne se déplace. Et contenir les plus vieux relevés parfois du tour de force.

Alors que les adultes s'agitent, des chuchotements frénétiques s'élèvent de toute la salle de repas. Ennis s'adresse alors à ses camarades:

- "Vous avez entendu les professeurs Briggs et Loewy, on ne bouge pas." Elle ne savait rien de ce qui pouvait se passer et n'avait que peu d'options pour obtenir des informations. Envoyer quelqu'un ou attendre que les rumeurs ne lui parviennent avec un risque important de déformation. Et c'est malheureusement la deuxième option qui s'impose. De la part des Poufsouffle derrière elle comme des Gryffondors à sa droite elle peut entre de manière décousue quelques mots: Dai Hong Dao, attaque, tigre, battre, infirmier, blessés, Poudlard, flèches, mangemorts, saigne, perdus, mourir... rien de très engageant. Elle sent la peur qui saisit certains de ses camarades encore sous le choc de ce qui s'est passé en octobre. Quand à elle, elle ne sait que penser de ce qui arrive à ses oreilles à propos de la vietnamienne.

Prochaine réponse le 21 septembre

Elle dort. Enfin pas vraiment, mais elle fait comme si. Elle est fatiguée. Depuis le matin. En même temps, les insomniaques n'ont jamais l'air très frais, banane. Pas faux. N'empêche d'habitude, elle est quand même en meilleur état. Là, elle a l'impression d'avoir une gueule de bois. Même si elle ne sait pas vraiment à quoi ressemble une gueule de bois. Bah tant que j'ai pas expérimenté, ça ressemblera à ça. En tout cas, elle n'est pas de bonne humeur. Mal de crâne carabiné, des trucs bizarres qui se passent dans son ventre, elle se dit que si elle n'a pas la gueule de bois, elle est peut-être enceinte. Oh punaise, pourquoi je pense à ça, moi ?! Sa nausée augmente. Berk berk berk berk ! Elle frissonne de dégout.
Sa tête est cachée entre ses bras, atténuant un peu les sons des conversations autour d'elle. Elle l'a juste sortie pour récupérer sa feuille d'examens. Elle ne l'a même pas regardée, préférant se recacher. Tout ce qu'elle demande, c'est du calme. Que rien ne vienne perturber sa tranquillité. Rien du tout. Eh bien apparemment, les gens l'ont pas compris. Quelqu'un est en train de crier. Ses doigts se crispent sur la table, elle envisage sérieusement de récupérer son verre pour taper sur la tête de cette personne. Suffisamment fort pour l’assommer. La question de sa préfète lui fait relever sa caboche. La jeune fille regarde un peu autour d'elle, hausse les épaules. Elle ne voit rien d'anormal, mais fronce les sourcils en voyant plusieurs professeurs rejoindre l'origine du bruit, près de le table des Serpys lui semble-t-il. Elle écarquille les yeux en entendant son directeur de maison leur dire de rester à leurs places, relayé bien vite par la directrice. Alarmée, la brunette tend le cou pour apercevoir quelque chose. Je crois que c'est grave.
Elle se mord la lèvre jusqu'au sang. Tout a lui rappelle mai 44, même si l'évènement actuel n'a pas l'air de se passer de la même façon. Elle frissonne. Pense à se lever pour aller voir malgré l'interdiction, mais les mots d'Ennis la pousse à rester assise. À contrecœur.

—On dirait... 'fin ça me fait penser à... à l'année dernière. Et j'aime pas trop ça, grimace-t-elle en enfournant un bonbon à la menthe qui traine.

La deuxième année en mange encore trois comme ça, compulsivement. Elle est tendue, plus que ça même et les bouts de phrases qui lui parviennent ensuite n'arrangent pas les choses. Ses ongles s'enfoncent dans ses paumes et elle n'a qu'une envie, bondir pour comprendre. Ne pas savoir commence à la ronger. Elle n'est pas réputée pour être patiente. Et alors ?
Elle entend parler de Dai Hong Dao. Compatriote asiatique ! Vu qu'elle n'en a juste que des origines, elle ne peut pas vraiment se qualifier de compatriote, mais bon. En tout cas, je me demande ce qu'elle fait dans cette histoire.

—Qu'est-ce que je donnerais pour être une Serpy..., marmonne-t-elle entre ses dents.

La rouge et or se met à genoux sur son banc pour tenter de voir quelque chose. Un truc, n'importe quoi.

C'était une soirée d'été banale. Les examens approchaient à grand pas et je sortais de la salle d'études pour avaler un truc avant d'aller dormir. J'avais sous le bras, mes notes de cours, relisant mentalement tout ce qui y était écris et me précipitais fouiller à l’intérieur dès que j'avais un trou de mémoire.
Ma tête était baissée sur mes bottines usée et parsemées de tâche de boue si bien que quand je m'assis à table et relevais la tête, j'eus la surprise de voir la fille à laquelle j'avais fauché compagnie, lors du dernier match de Quidditch et je me souvins avec honte que je ne m'étais toujours pas excusée d'être partie.
La jeune fille ne semblait pas m'avoir marquée, à vrai dire elle avait l'air si exténuée que je doutais sérieusement si elle voyait les montagnes de nourritures devant elle. J’hésitai donc à lui présenter mes excuses, pensant qu'avec un peu de chance elle m'oublierai et penserai qu'elle avait rêvé de ma présence au stade. Le fait est que j'avais assez peur de l’opinion public et que je e me doutais pas que ma disparition accélérée, m'avait fait passé pour une folle.

Je n'eu même pas le temps de me décider qu'un cris venant de la table des verts résonna depuis la table des verts. Je n'y prêtai pas grande attention, les Serpentard étaient réputés pour faire beaucoup de bruit pour pas grand chose, je supposais donc qu'ils avaient du apercevoir une araignée ou autre bébête et la question de la préfète ne fit que confirmer cette réputation. Malgré cela, plusieurs élèves relevèrent la tête y compris ma voisine qui fronçais les sourcils.

Mais quelque chose n'allait pas. Plusieurs professeurs c'était levé et un souffle de murmure se répandait dans toute la salle accentué par les résonances qu'offraient la pièce. Notre directeur de maison, nous indiqua de rester bien assis là où on était. S'il le disait, c'est qu
S'il disait cela c'est que les Serpentard n'avaient pas vu d'araignée, ou du moins pas seulement. Mais qu'est qu'ils avait vu qui aurait pu tant les effrayer. A ma table, personne ne semblait le savoir exactement, bah même la préfète qui nous répéta de bien rester assis. Tout étais si déconcertant.

Oubliant qui était assis à côté de moi, je me tournais vers ma voisine et dit d'une voix déconcerté:

-Je... tu sais ce qui se passe?

Bien sur qu'elle ne le savais pas. Mis mon cerveau ne se prêtait pas à réfléchir en assimilant toutes les informations, alors je continuais à la fixer les yeux perplexes.

@Katherine Bailey, libre à toi de reconnaître et d'entendre Phoebe.

Je n'aurais pas dû explorer le château toute la nuit.
Maintenant, je suis fatigué.
Si fatigué qu'en m'asseyant à la table de Gryffondor (wow, quel exploit ! Je n'y vais jamais habituellement), je me suis endormi.
Malheureusement, je suis réveillé par des voix un peu plus fortes que les bavardages habituels.
Aaah, qui a osé m'arracher à mon rêve ?
Mère était en train de me révéler que Père n'était pas mon père !
Mélangeant encore rêve et réalité, je jette un regard aux autres Gryffondor.



J'essaye de comprendre ce qui se passe.
Apparemment, les Serpentard ont inventé quelque chose.
Peut-être un passage secret pour quitter l'école ?
Ça m'étonnerait.



Je lève les yeux au ciel.
Cette révolte d'elfes dont je parle n'arrivera sans doute jamais.
Les Serpentard ont sans doute été étonnés d'apprendre que les examens commencent bientôt.
Oui, c'est une bonne explication.
Bref, affaire classée, il ne se passe rien dans cette école.
Alors je peux prendre mon dîner.
Il n'y rien de mieux que de la purée pour se réveiller !

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Helen était assise à la table des Gryffondor. Elle mangeait sans trop d’appétit tout en regardant l’emploi du temps qu’on venait de lui distribuer. Les examens devait avoir lieu la semaine prochaine et elle n’était pas du tout prête à les passer car elle n’avait encore rien révisé. Elle regarda quel cours elle devrait passer en premier et maudit dans sa tête les personnes qui avait instauré les examens de fin d’année. Soudain, elle entendit des cris qui venait de la table des Serpentard. Elle releva d’un coup sa tête essaya de voir ce qu’il s’était passé mais sans succès. Vu qu’elle ne voyait rien de la place où elle était, elle regarda les personnes autour d’elle et personne ne semblait savoir ce qu’il se tramait. Elle se dit qu’il n’y avait rien de grave mais malgré ça, la gryffone avait un très mauvais pressentiment. Quand Mr Briggs a demandé aux Gryffondor de ne pas quitter leur place, Helen était encore plus inquiète qu’avant et la réaction qu’avait les professeurs et la directrice ne l’aidait pas à se sentir mieux. Il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond là dans cette histoire. Pourquoi les Serpentard avaient crié et pourquoi les adultes n’avaient pas l’air rassuré ? Elle espérait que Ennis en serait plus mais elle n’avait pas l’air plus informée qu’eux à ce sujet. Elle entendait des rumeurs mais elle ne savait pas si elle devait s’y fier ou non.

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Ce soir, les discussions étaient moins animées que d'habitude, à la table de Gryffondor. Monsieur Briggs avait distribué les emplois du temps pour les examens de fin d'année, et de nombreux élèves étaient plongés dans l'étude de leur parchemin. Leo l'était, en tout cas. Yeux légèrement plissés, elle analysait avec soin les jours et horaires, maudissant déjà les épreuves ayant lieu tôt la matin pour lesquelles elle n'allait pas avoir le temps d'effectuer quelques révisions de dernière minute, les joueurs chargés où elle allait devoir carburer deux fois et soulagée de voir chaque heure de temps libre. Mécaniquement, sa main droit fourrait fourchette après fourchette de carottes cuites dans sa bouche, qu'elle avalait sans réellement mâcher. Je ne saurais dire combien de temps c'en était ainsi.

Mais finalement, alors que les carottes avaient toutes atterri dans son estomac et que la rousse s'était attaquée à la purée de pommes de terres, un cri retentir quelque part dans la Grande Salle. La fourchette retomba sur l'assiette dans un tintement sonore, fais gicler un peu de puée autour d'elle. Leo baissa rapidement le regard sur sa robe de sorcière pour constater avec soulagement qu'elle ne s'est pas tâchée. Puis, la rouge et or leva brusquement la tête. Ses prunelles virèrent de quelques degrés à sa droite, où son regard se posa sur Maximilian Volts qui venait d'ouvrir la bouche, la tirant ainsi de ses réflexions. Les sourcils se froncèrent, les paroles du garçon ne faisaient pas vraiment ses à ses yeux. Mais déjà la première fois qu'elle avait croisé le rouge et or, Leo avait eu du mal à comprendre le garçon qui lançait sa baguette sur des joueuses de Quidditch pour X ou Y raison; elle s'en fichait pas mal en réalité, aucune raison valable ne justifiant un acte d'une telle stupidité. Elle lui lança une oeillade sceptique et allait répliquer quand à côté d'elle, Ennis prit la parole.

"Qu'est-ce qu'ils ont bien pu inventer encore?"

Leo suivit son regard. Le cri venait de toute évidence de la table de Serpentard ( fallait-il s'en étonner, grande question) et les Poufsouffle commençait également à s'agiter. Leo se redresse autant que possible pour espérer voir quelque chose, les yeux bleus légèrement plissés pour focaliser son attention sur l'origine du cri et éradiquer de son champ de vision tout ce qui n'était pas important, mais trop de têtes la séparaient du lieu d'action. D'autant plus que chacune de ces têtes se redressait un maximum, pointant le nez en l'air dans l'espoir de faire la même chose qu'elle: apercevoir quelque chose. On aurait presque dit une bande de doxys à qui on s'apprêtait de donner le repas. Alors qu'elle songeait à se lever discrètement pour jeter un coup d'oeil, Monsieur Briggs prit la parole, leur intimant de ne pas bouger. La Préfète insista sur les paroles de leur Directeur de Maison, aussi, la rousse préféra ne pas se faire remarquer et resta sagement assise. Au lieu de ça, elle sort instinctivement sa baguette tandis qu'elle se penche vers Ennis pour tenter d'obtenir des information de main de Préfète:

"Hé, Ennis, il s'passe quoi?"

Son regard était toujours focalisé sur le milieu de la grande salle tandis qu'elle essayait d'entendre ce qui se disait aux autres tables. Le brouhaha de chuchotements était immense et saisir des phrases complètes quasi impossible. Elle dut se contenter de brefs mots. Tigre, Sang et Dai-quelque chose. Voilà les mots qui parvinrent à ses oreilles le plus souvent. Que faisait un tigre à Poudlard? Le tigre était-il blessé? Pourquoi avait-il du sang? Et qui était cette fameuse Dai-quelque chose? Une cloche sonnait dans son esprit à la mention de cette syllabe, et pourtant, elle ne parvenait pas à cerner l'origine ni mettre la main dessus. Leo n'eut pas d'autre choix que d'attendre qu'un autre élève lui fasse parvenir d'autres information.
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