« Si vous êtes pris dans l’équipe, vous penserez à m’inviter à la fête, n’est-ce pas ? »

Hannah venait de terminer son petit-déjeuner, un grand verre de lait et quelques toasts grillés, tartinés de confiture à la mélasse, qu’elle avait rapidement avalés. Cet après-midi, c’était la reprise du Quidditch avec notamment, les sélections pour intégrer les Crochets d’Argent, qu’elle avait la charge d’organiser. Elle avait passé une bonne partie de sa première semaine à Poudlard à préparer les différentes mises en situation auxquelles seraient confrontés les candidats. Peu habituée à son nouveau rôle, la deuxième année stressait probablement autant que les potentielles nouvelles recrues de l’équipe, mais elle espérait que celles-ci ne le remarqueraient pas cet après-midi.

Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la Grande Salle, la blondinette s’était approchée de sa camarade de dortoir, qui déjeunait un peu plus loin, pour lui donner confiance et la soutenir. Elle savait bien qu’Alaska appréhendait et elle se sentait coupable, puisque c’était elle qui l’avait encouragée à se présenter, après sa chute au cheerleading. Surprenant quelques brides de sa conversation avec Luca, la capitaine de Serpentard comprit que le garçon tenterait lui aussi d’intégrer l’équipe. Avec son gabarit, nul doute qu’il pouvait être un excellent atout pour les Crochets d’Argent ; il ne restait plus qu’à voir ce qu’il valait avec un Souafle en main. Consciente de les avoir interrompus, Hannah leur adressa un sourire confiant.

« Bien, je vous attends à 15h en tenue, sur le terrain de Quidditch. Ne soyez pas en retard ! »

La deuxième année adressa un clin d’œil à Alaska, avant de s’en aller comme elle était venue. Au bout de la table, elle attrapa une pomme, qu’elle croqua à pleines dents en quittant la Grande Salle. Pas sûre qu’elle avait véritablement réussi à déstresser sa camarade de chambre...

@Alaska Cross, @Luca Brazi
Désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher...

Longeant la lame du couteau, le visage légèrement incliné en avant et ses pupilles rivées sur celle du brun, Alaska se mordillait l'intérieur de la joue à l'écouter. L'adolescente se redressa lorsqu'elle entendit la voix d'Hannah dans son dos, elle se retourna et ses joues s'empourprèrent immédiatement. Elle ne savait pas si elle était devenue rouge sous le coup de l'émotion à cause de son rappel sur les sélections, ou si c'était parce qu'elle les avait surpris dans leur conversation.

« Oui Sparks, on sera à l'heure ! » affirma-t-elle avant de voir la blonde partir en direction du couloir.

La quatrième année se pencha ensuite au dessus de la table où elle s'accouda, nichant finalement son menton dans le creux de sa main. Alors qu'elle soutenait son regard, elle murmura :

« Il faudra oui, mais quelque chose de tranquille, dans les cachots par exemple. Ou imagine si on trouve la mystérieuse salle sur demande... une expédition s'organise. »

Les yeux de Luca avaient brillé un peu trop fort pour que ça lui échappe, réveillant un nouveau sourire enjôleur sur ses lèvres. La jeune fille se recula pour étirer son dos qu'elle ne pouvait adosser sur le banc, alors que sa main qui gardait sa tête au chaud précédemment, avait épousé les lattes du bois de la table. Dans ce mouvement, Alaska frôla légèrement la jambe du garçon en s'excusant à nouveau.

« Tu sais, il y a encore de fortes chances qu'on se recroise cette année Brazi. Depuis juin dernier, c'est ce qu'il s'est passé... d'ailleurs j'ai été surprise de ne pas avoir eu de nouvelles de toi pendant les vacances, même pas une lettre. Tu m'avais oublié ? Trop occupé à t'entraîner ? » fit-elle remarquer en éprouvant sa déception.

@Luca Brazi mais aussi @Hannah Lyse Sparks pour la mention de son nom !

Une voix sortait brusquement le garçon de ses pensées pendant qu'il se perdait dans le regard de celle qui occupait son esprit. Il se redressait rapidement afin de faire un signe affirmatif de la tête, puis il complétait la réponse d'Alaska.

« Et en tenue ! » ajouta-t-il un peu gêné d'avoir été surpris.

Luca reprenait sa position pour se rapprocher de la Serpentard, qui en faisait tout autant. Elle acceptait le fait de fêter leur potentielle intégration dans l'équipe en rajoutant, qu'elle voudrait faire ça dans un lieu tranquille, ou une expédition dans la salle sur demande. À ce moment, les yeux du garçon ne pouvaient que le trahir tout comme son sourire lié à tous les films qu'il pouvait se faire à l'idée de se retrouver dans la salle sur demande avec la jeune fille. L'Écossaise qui s'étirait sur le banc le sortait de ses rêves éveillés en lui touchant légèrement la jambe tout en s'excusant. Elle évoquait le fait qu'ils allaient très certainement se recroiser pendant l'année comme en juin dernier, puis qu'elle était un peu déçue de ne pas avoir eu de ses nouvelles.

« La salle sur demande serait vraiment une super aventure à deux. précisa-t-il. On se recroisera c'est sûr, on ne pas passer à côté d'une fille aussi exceptionnelle que toi. L'entraînement n'était pas la cause, et t'oublier est impossible pour moi, j'ai pensé à toi chaque jour de l'été. » argumenta Luca tout en souriant dans l'espoir de se faire pardonner. « Je dois t'avouer, que j'ai écrit une lettre pour toi mais je ne l'ai jamais envoyé. J'ai préféré attendre de te voir pour te dire ce qui y était écrit. Je t'en parlerais après les sélections, quand on sera dans un lieu un peu moins rempli. » rajouta l'Anglais un peu stressé.

@Alaska Cross & @Hannah Lyse Sparks

Tenant son menton dans sa main, Alaska cachait un petit sourire à moitié dessiné, se déformant à l'allure de ses joues qui gesticulaient lorsqu'elle prenait la parole. Impossible de parler sans rire à moitié en voyant le brun la regarder avec insistance, avec un sourire benêt.

« Tu veux que je meure d'impatience Brazi ? Le suspens va être insoutenable, je ne vais pas tenir, tu ne veux pas me montrer cette lettre tout de suite ? » proposa-t-elle sur un ton innocent, alors qu'un sourire malicieux la trahissait.

Contre ses lèvres, Alaska glissa son index alors qu'elle réfléchissait, tapotant de sa chaussure le pied de la table, et parfois celui du garçon. Elle réfléchissait à ce que pouvait bien contenir cette lettre, bien qu'elle ait déjà une petite idée en tête, la jeune sorcière n'était pas dupe : la façon dont le Serpentard la regardait ne trompait personne. Ou alors, elle se faisait des films ?

Alors que la quatrième année se perdait dans son regard sans faille, en contre-bas, elle vit la main de Luca se rapprocher de la sienne.

« Ne te gêne pas surtout ! » Qu'elle déclara en plissant le bout du nez. Et puis quoi encore ? Alaska instaura alors une distance entre eux, d'abord en retirant sa main, puis elle lui lançant un regard d'acier. Elle l'avait pourtant cherché tout le long du repas en tapant à plusieurs reprises contre son pied, mais comme elle ne contrôlait plus rien, ça lui suffit à l'arrêter dans son élan.

Les deux Serpentard continuèrent de partager leur petit-déjeuner ensemble, bien que la jeune fille n'offrait que sa compagnie : elle ne pouvait rien avaler à cause du stress des sélections. Alaska avait perdu son éclat, et maintenant, quand le brun s'adressait à elle, elle n'était plus aussi souriante, ni mielleuse.

@Luca Brazi

FIN DU RP.

Heureusement que tu viens tout juste de terminer ton petit-déjeuner car tu t'attendais à tout, sauf à une relance de la Serpentard. Qui plus est, Charlotte est restée dans le même délire, c'est à dire trouver des jeux de mots en rapport avec les oiseaux. A nouveau, tu ris de bon coeur, mais tu dois avouer que c'est la façon dont elle te le dit qui fait que tu n'arrives pas à rester de marbre. Franchement, cela te fait du bien de rire un peu, c'est un bon moyen pour commencer la journée.

- Je suis sûre que ta cervelle va très bien. Quoique.. c'est vrai qu'enchainer plusieurs jeux de mots sur les oiseaux c'est un peu inquiétant. Une passion soudaine, peut-être ?

De ton côté, tu as beau faire des efforts, aucun jeu de mots ne te vient. Ton rayon est plutôt l'ironie en terme d'humour, même si les jeux de mots peuvent facilement te faire rire. C'est drôle de voir à quel point la langue peut en être riche, non ? Seulement, pour un matin juste avant les cours, tu as du mal à penser oiseaux et jouer avec ces mots-ci.

- C'est vrai que parler météo est loin d'être original mais peut-être que tu as des blagues en tête ? Comme ça, tu n'as pas besoin de te limiter aux oiseaux, tu as le champ libre.

De ton côté, tu réfléchis à des blagues que tu pourrais lui dire au cas où elle te retournerait la question, mais, pour le moment, il faut croire que Charlotte t'a transmis sa cervelle de moineau. Espérons que ça ne dure pas trop longtemps.

@Charlotte Lewis

Décidément, en plus d'être gentille cette Lili parait également marrante, comme quoi une simple blague ratée peut apportée bien des surprises de bon matin. Rien de tel pour commencer agréablement la journée que d'échanger mais lorsque cela se faisait accompagné de rire, que demander de mieux ? Balayant toutes mes mauvaises pensées, envolées dans les airs, je me sens désormais prête à attaquer les cours, ils ont peut-être du bon ces maudits volatiles tout compte fait. Du moins, ce n'est pas pour autant que je me risquerais à m'aventurer dans la volière ça non, n'abusons pas. Lorsque la brune vient suggérer une passion de ma part pour ces êtres du démon, je pense d'abord ne rien dire avant de me décider à avouer ma peur tout en feintant par l'humour. Car jusqu'à présent, celle-ci semblait réceptive à mes pitreries.

- Une passion, argh ne me parle pas de malheur.. au contraire plus je peux me tenir loin d'eux mieux je me porte. Ce n'est pas pour rien que je me terre dans les sombres cachots, tout est calculé. Je rêve de pouvoir un jour lâcher l'un de ces pigeons sur l'un de ces Serdaigle, voir s'ils ne font vraiment qu'un avec eux, je rigole

Riant à cette idée, je profite pour également venir finir mon dernier toast, survivant de mon copieux petit-déjeuner. Et tandis que je réfléchis sur un moyen de venir mettre à bien mon projet, tout en pesant les pour et les contre, je suis interrompus par Lili relançant la discussion. Certains matins j'aurais surement agit comme le pire des trolls, trop endormie pour une telle vivacité dans notre échange mais pas aujourd'hui. Au contraire, prise dans l'engrenage je réfléchis à toute allure en pleine effervescence. Vite il me fallait une blague.. et pourtant moi qui usuellement trouve toujours le mot pour rire et bien je dois dire que face à une simple demande je me trouve comme bloquée et me contente de sourire telle une niaise. Après un temps bien trop long, je m'agace contre moi et peste à moitié ;

- Forcément là je suis complètement à sec maintenant que tu demandes, je n'ai pas l'habitude de jouer devant un public si enthousiaste. Mais je promets de te réserver une place aux premières loges à la prochaine représentation.

@Lili Cooper

Si Charlotte a décidé d'illuminer ta journée, autant dire tout de suite que c'est une réussite : le sourire présent sur ton visage est si marqué qu'on penserait presque qu'il ne partirait pas et ce, même en entendant une des nouvelles les plus tristes. Avec ça, ta journée ne peut que bien commencer, c'est une certitude.

- Je pense connaitre le résultat de ton expérience mais tu me diras ce qu'il s'est passé si jamais tu essaies un jour ! dis-tu en rigolant à ton tour. Mais c'est vrai qu'on est éloignés des oiseaux mais je ne sais pas si c'est mieux ou pire vu comment le Calamar Géant peut se montrer menaçant, parfois..

Tout comme ta camarade, tu finis ton petit-déjeuner tranquillement et tu écoutes sa réponse. Dommage, rien ne lui vient. Après tout, si tôt le matin, c'est vrai que ce n'est pas une chose évidente. Et puis, tu peux comprendre puisque tu as déjà vécu ce même phénomène en jouant de la musique : lorsque tu joues pour toi, tu pourrais jouer n'importe quel morceau mais dès que quelqu'un te demande d'en jouer un, tu peines à choisir et il te faut un peu de temps avant de te lancer.

- Oh, tu me tiendras au courant alors, on pourra porter un toast à la fin de ton spectacle, dis-tu en montrant du menton les fameux toasts que tu mentionnes.

Tu ne sais absolument pas comment cela t'es venu, mais c'est venu. Un peu déconcertée, tu ne gardes pas ton sérieux pendant très longtemps et tu exploses de rire. Est-ce de la fierté ? Pas vraiment, plus l'effet de groupe et le fait de rire à plusieurs : ça t'aide plus facilement à craquer.

- Mes excuses, je vais me reprendre, promis.

Tes paroles disent une chose mais tes pensées en disent une autre, vu comment tu te creuses les méninges pour trouver un nouveau jeu de mots.

@Charlotte Lewis

Cette année avait commencé calmement pour le nouveau sixième année, et il espérait que sa quiétude allait durer. C’était sans compter sans cette soirée, qui lui réveilla de très douloureux souvenirs. En effet, en plein repas du soir, un corbeau était venu apporter une boite métallique qui à présent parlait de chose, pour Wilson, terrifiante : le Dominion. Contrairement à Elina, il n’y était pas entré, mais les évènements qu’il avaient vu, de son entrée l’avait marqué aussi, ce jour où il avait cru mourir par les loups, ce jour où son attention lors des cours de DCFM lui avait permit de prendre une initiative, d’encourager les autres à l’imiter et de se protéger. Ce jour l’avait changé à tout jamais, lui avait donné la voie vers ce qu’il allait devenir dans le futur… mais c’était également un cauchemar qu’il avait réussi à atténuer avec le temps. Il pensait que cela faisait parti de son passé, jusqu’à aujourd’hui, où cette boite réveilla sa peur avec ce nom. Le Dominion. Tous le monde le pensait détruit, et Wilson aurait aimé gardé cette version de l’histoire, mais visiblement si cette boite parlait de ça, c’est qu’il n’était pas tout à fait détruit.

« Oh non, pas ça ! » s’exclama Wilson en plaquant ses mains sur son visage. Si beaucoup d’élèves dans la Grande Salle ignorait ce que c’était, lui Wilson, se rappela du tournoi, et de cette troisième tâche. Il ignore ce qu’il s’est produit réellement à l’intérieur du Dominion, mais n’espère ne jamais à avoir le vérifier.

La boite se mit ensuite à expliquer l’histoire du Dominion. Wilson écouta attentivement. Au fur à mesure du récit, il prit conscience que le choix du Dominion pour la troisième tâche du tournoi n’était pas un hasard, l’endroit symbolisait toutes les écoles du monde magique. Durmstrang et Beauxbâtons devaient se retrouver eux-aussi en ce Dominion. Mais alors quand Wilson entendit qu’un combat à mort avait eut lieu avec des élèves des différentes écoles, il frissonna de terreur. *Je savais pas qu’on pouvait faire pire que le tournoi des trois sorciers* pensa-t-il.

Puis vient l’annonce du défi. Wilson écouta alors la boite expliquer qu’un défi sera organisé affrontant les différentes écoles du monde magique. Il est dit que personne ne mourra, mais Wilson n’y croit pas une seconde, c’est sûrement rempli de danger, quand on parle du Dominion. Et alors quatre élèves seront choisis pour représenter l’école. Lorsque Wilson entendu cela, il frissonna de peur. Le sixième année jeta un coup d’œil à Elina, puis à Miss Loewy, elles ne pourront pas laisser faire ça, quand même ! Bon il y a la mort de trois autres sorciers en jeu, mais justifie-t-on le sauvetage de ces sorciers par la mise en danger de quatre autres ? Wilson décide à cet instant qu’il essayera d’aller parler à son ancienne camarade et professeur, si c’est possible. Il souhaite l’aider à trouver une solution, pour qu’aucun élèves n’aient à subir la même chose qu’Elina. Et au pire du pire, si l’inévitable devait arriver, alors il faudrait un sixième ou un septième année, pour que ce soit des élèves qui participent en sachant ce qui est arrivé au moment du tournoi. D’un regard égoïste, Wilson se tourna vers les sixième et les septième année de Gryffondor, en se demandant s’il y aurait des volontaires parmi eux. Leur sens du courage et la bravoure pourraient les pousser à repousser leur limite, tous en sauvant l’école, non ?

S’en suivit tout un tas de questions, de la part de certains élèves. Wilson écoutait attentivement, même s’il savait des choses, il n’était jamais entré dans le Dominion, seul Elina savait, toujours intéressant de savoir ce qu’elle en pense. Tout à coup, Leo s’envola au dessus des tables de la Grande Salle, une clé à la main, et semblait morte. En tout cas, son visage témoignait de la douleur qu’elle pourrait ressentir. Wilson la regarda, médusé par la scène puis il dit à sa table :

« Dominion = Problème, cela l’a toujours été… la preuve ! »

C’est à ce moment là qu’Elina usa de sa plus magnifique voit pour réclamer le silence et demander aux préfets de ramener les élèves dans les salles communes. Wilson soupira. Il voulait en savoir plus, mais ce n’était visiblement pas possible. Il murmura des insultes et des remarques comme quoi les adultes le traite toujours comme un bébé et qu’il en a marre, puis suit ses préfets en direction de la salle commune de Serpentard.

Lorsque Lili montre un intérêt certain pour ma folle idée de jouer des expériences sur les Serdaigle, je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour avant de retenir un rire face à sa peur du Calmar Géant. A vrai dire, la grosse bestiole ne m'inquiète pas tant que ça... barbotant dans son lac. Du moins, tant que je n'ai pas à y plonger dedans pour un face à face, qu'il reste là où il est, je me contente de sa distance. Je divague. Sortie de mes pensées, je retrouve mon assiette enfin vide et finis mon verre afin de conclure le premier repas de ma journée. Dire que je commence par la botanique... tant d'énergie et de bonne humeur vouée aux plantes et leur terreau me fatigue d'avance. Enfin, la journée s'est bien engagée, qui sait notre professeur sera peut-être malade avec un peu de chance.

A la mention de ce fameux toast de célébration, c'est plus fort que moi je rigole franchement de ce petit jeu de mot, qui malgré tout parvient à me faire oublier, un instant, l'arrivée du début des cours. Malgré moi, je me sens obligée de renchérir " Moi qui espérait un jus de citrouille c'est raté ! ", ce sourire comme plaqué sur mes lèvres. Le fou rire de Lili vient confirmer ma joie et mon appréciation pour cette légèreté ambiante, tout semble si facile ce matin. Après un court instant mon interlocutrice vient alors à s'excuser, il ne manque plus que ça, je ne suis pas du tout d'accord, après tout je ne suis pas mieux en matière de jeux de mots. Parole d'oiseaux.

- Oh mais tout le plaisir est pour moi voyons, ne te reprends surtout pas. Et puis ce n'est pas moi qui oserais critiquer la finesse de ce jeux de mots, tu ne le sais que trop bien.

D'un clin d'oeil complice, j'intime ma complice d'un signe de silence sur les lèvres comme pour mimer une confidence, bien que la moitié de la table subisse nos éclats de voix. Un regard vers les élèves de mon année me rappelle que le temps défile et que la fin de la récréation est imminente, pour mon plus grand malheur. Et ce château à traverser pour aller en cours...

- Je te ferais bien une blague sur les serres... mais je suis bien trop déprimée de ce cours de Botanique pour le tenter. Au lieu de quoi, j'étais ravie de te rencontrer Lili la spectatrice et j'espère te revoir, après tout nous avons un toast à célébrer, non ?



@Lili Cooper Espérant que cela te convienne

C'est un sourire sincère que tu offres à ton aînée, bien contente d'avoir pu parler un peu avec elle. C'est la première fois que vous vous adressez la parole mais quelque chose te dit que ce ne sera pas la dernière, tout comme l'insinue Charlotte. Après tout, comment refuser de nouvelles discussions sans prise de tête et qui te donnent envie de rire aux éclats sans t'arrêter ? Surtout pas toi, ça te fait vraiment du bien. C'est bête mais cela te permet d'éviter d'être dans tes pensées, ce qui n'est pas toujours une bonne chose pour toi, selon les souvenirs qui ressurgissent ou les questions que tu te poses.

Seulement, chaque bonne chose a une fin, sinon ce ne serait pas drôle. Les cours vont bientôt commencer, vous feriez mieux de quitter la Grande Salle à moins que vous ne souhaitiez arriver en retard en cours. Rien que cette pensée te ramène à la réalité et te fait comprendre qu'il y a un temps pour tout. En te levant, tu réponds à la Serpentard, déterminée à vous revoir une nouvelle fois :

- Exactement, au plaisir de te revoir, Charlotte ! Et, bon courage pour tes cours !

En te rendant à ta salle de cours, tu ne peux retenir un petit rire en repensant à la manière dont votre conversation a commencé : sérieusement, tu ne pensais pas que cela pouvait faire partie des diverses approches qui marchent pour engager la conversation.

Fin du RP, @Charlotte Lewis, merci à toi !