Que Brett débarque, Shreya ne s’y attendait pas. Elle n’avait absolument pas envisagé cette possibilité… Mais il fallait dire que la scène qu’elle avait devant les yeux était magique ! Tout simplement épique ! Elle ne pensait pas que Brett Carter avait un caractère aussi bien trempé mais il venait de lui prouver le contraire, tandis que son assiette s’écrasait sur la tête de Carry. Merveilleux ! Shreya était tout simplement bouche bée devant tant d’audace. Audace qu’elle admirait et appréciait. Rapidement, elle se reprit cependant et un gloussement s’échappa de sa bouche. Gloussement qui ne tarda pas à se transformer en véritable rire. Cette situation était merveilleuse !

Certains, comme Jenny, semblaient penser qu’il était cruel d’agir ainsi envers Carry. Mais la jeune Varma n’était pas du tout de son avis. Il fallait avoir des principes dans la vie et colporter ce genre de rumeurs n’étaient absolument pas conforme à ses propres valeurs. Si Carry voulait se prendre pour une « gossip girl 2.0 », grand bien lui fasse. Qu’elle ne compte pas sur la maison Serpentard pour la suivre, et ce qui venait de se passer au diner venait de le lui prouver. D’ailleurs que faisait-elle encore là ? Si elle avait eu un semblant d’amour propre, elle se serait excusée depuis longtemps, ou aurait au moins quitté la table avec le peu de dignité qui lui restait.

- Vraiment, vous n’avez pas mieux à faire ? se moqua-t-elle. Allez, on en a fini avec cette histoire. Next.

Peu connaissait son ton condescendent, puisqu’elle ne parlait pas beaucoup. Mais elle n’en avait pas grand-chose à faire, de ce qu’on pensait d’elle… Elle avala donc les derniers morceaux de poulet qui restaient dans son assiette et peu désireuse de continuer à suivre les drames, tourna les talons.

Calme. Il fallait rester calme dans les moments comme ça. Pourtant, même en répétant ce mot dans sa tête plusieurs fois, Carry était folle de rage. Le dénommé Brett était finalement arrivé dans la grande salle et avait donné un joli rafraichissement de gelée sur la tête d’Harrison tout en baragouinant des mots quasiment incompréhensibles à cause de ses pleurs. Alors que Carry pris quelque secondes pour comprendre ce qui venait de se passer, elle passa sa main dans ses longs cheveux noir pour récupérer la gelée rouge qui s’y était logée.

« Calme-toi, calme-toi » Se disait le vert argenté. Jamais elle n’avait ressenti l’envie de tuer quelqu’un aussi fort. Une insulte ? Peu importe ce n’étaient que des mots, mais toucher à ses cheveux ? il y’avait des limites à ne pas dépasser et Brett Carter venait de la franchir. Le pauvre, en agissant ainsi il venait de réduire considérablement sa durée de vie mais aussi ses chances de finir sa scolarité ici car Carry allait faire en sorte qu’il ne la finisse jamais à moins d’un miracle pour le sauver.

Harrison n’avait qu’une envie, retourner à la salle commune et s’occuper de Carter une bonne fois pour toute pour lui passer l’envie de s’en prendre à elle de nouveau. Décider à mettre un therme à toute cette histoire, Carry se leva, enjamba le banc pour se diriger vers le cachot, tout ça en ignorant les moqueries qu’elle subissait, bien sûr, la deuxième année ne faisait qu’ignorer, mais elle n’oubliait pas. Brett Carter, il ne perdait rien pour attendre… et Carry allait faire en sorte que celle-ci soit la pire qui soit pour lui.

•vendredi 13 novembre 2043•

Réaction en parallèle non-officielle à l'aventure  la baguette de Mérope

8:20

Début de matinée toute à fait calme. Je me suis levé il y a à peu près vingt minutes dans le bazard qu'est notre dortoir. J'ai enjambé un camarade qui avait dormi parterre -c'est à ce demander si ils savent ce qu'est un lit - et me suis fait traversé par trois fantômes. Trois ! Que c'est désagréable ! Tu es parcouru d'un frisson glacé. Bref... Arrivé à la grande salle, à peu près peigné et lavé, je m'assois et là je reçois mon courier dans les cheveux. Gé-ni-al. Le hibou grand Duc de la Gazette du sorcier se pose devant moi- oui un né moldu peut s'abonner à la Gazette du sorcier, je me tiens un minimum au courant. Je lui prend le journal du bec et dépose les quelques noises dans la petite bourse accroché à sa patte puis regarde la une. 

| En réponse à @Rufus Williams | 

Dernier jour de la semaine ! Il lui en aura fallu du courage pour se lever aujourd'hui. Daisy avait tenu à se lever un peu plus tôt en cette fin de semaine, et ce, même si sa matinée de cours avait pu être quelque peu allégée par les circonstances du hasard, ou de la chance, libre de penser ce que vous voulez. Mais un dicton moldu disait que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Peut-être, oui. Alors elle l'avait fait. Qu'allait-elle faire ensuite pour posséder le monde, ça elle l'ignorait en revanche. Prendre un bon petit-déjeuner serait un bon début en tout cas, et effacerai par la même occasion sa petite mine encore en proie au sommeil. 
A la table des Serpentard, les places commençaient peu à peu à se remplir. Des discussions émergeaient de tous les côtés et bientôt on attendait le brouhaha typique des matinées à Poudlard. Vidant son verre de jus de citrouille d'une traite, elle le reposa enfin sur sa table et s'en reversa aussitôt. La jeune sorcière entendait dans son dos deux jeunes élèves d'une autre maison parler de prendre de l'avance sur les cours d'étude des runes et rien que cette pensée lui donnait envie de retourner se coucher. Elle avait connu mieux comme début de matinée à Poudlard. 
- Oh par pitié..

Sa supplication fut exaucée. A sa droite, son voisin de table lui tendit la lecture qui venait de lui être donnée. Le petit journal du matin. Mais l'intonation dans sa voix n'exprimait en rien de la lassitude ou de la satire. La curiosité piquée à vif, Daisy se redressa et lut à autre voix le titre de la première page. 
- La baguette de sureau ?! 
Cette baguette, elle l'avait croisé à plusieurs reprises aux cours de ses lectures nocturnes. On disait alors qu'elle était la baguette la plus puissante au monde et son nom avait toujours été associé à d'autres grands noms. Des noms pas toujours connus pour leur bienveillance, mais ils restaient quand même de grands noms.  Elle ne savait quoi dire, quoi penser. Le titre révélait sa présence à Poudlard dans les mains de la directrice, à croire que cette baguette ne pouvait se défaire de ce lieu. Elle jeta un coup d’œil plein de question à son camarade. 
- Tu imagines ? lui avait-elle demander en reportant son regard sur le journal, intriguée. Et que dit la suite ?

Ma voisine aussi est intéressée par cet article. C'est sur que avec des scoops comme ça la Gazette du sorcier va avoir du succès ! Décidément la baguette légendaire avait un petit faible pour Poudlard. Albus (Perceval Wilfried Brian -je les aie tous appris) Dumbledore puis enfin Kristen Loewy. À se demander si cette baguette ne va pas avec le poste de Directeur de cette école ou si elle ne l'a jamais quitté.  Quelle puissance elle doit avoir pour être si connue ! Je commence à lire l'article à haute voix pour que toute la table l'entende :

Comment croire une chose pareille ? La Gazette est encore abasourdie par cette nouvelle, comme vous l'êtes très certainement vous aussi, chers lecteurs. Et pourtant, il va bien falloir nous habituer à cette réalité. La plus célèbre des trois Reliques de la Mort, la fameuse Baguette de Sureau, a resurgi du passé pour réapparaître entre les mains de nulle autre que Kristen Loewy, la toute aussi célèbre directrice de Poudlard. Celle qui, aux yeux d'un certain nombre, apparaissait déjà comme la plus grande sorcière de notre temps, est devenue, par un étonnant tour du destin, la nouvelle propriétaire de la plus puissante baguette magique jamais fabriquée. Comment ? C'est ce que la Gazette vous explique en ☛ page 3. La Gazette vous propose aussi la liste complète de tous les maîtres de la Baguette de Sureau depuis un siècle en ☛ page 4. Enfin, retrouvez l'interview de notre source — qui pour des raisons évidentes de sécurité a préféré conserver l'anonymat — en ☛ page 5.

J'ai bien envie de connaître cette fameuse liste qui doit être giganteste  -qui sait comment les rédacteurs l'ont eu- mais je vais voir en premier l'interview pour savoir ce que dit le fameux "informateur" de la Gazette du sorcier. Qui sait ce qui a bien pu lui passer par la tête et dans quel danger il met par ses simples paroles tout un collège de jeunes sorciers !  Une autre fille de ma maison arrive au loin tandis que je fini ma lecture.

-Regarde l'interview ! En plus ce lâche ne veut pas donner son nom ! 

Pendant que un ou deux de mes camarades parlent et s'interrogent de l'article, je me demande quand même comment Kristen Loewy à bien pu avoir la plus célèbres des reliques de la mort. Peu être avant que Poudlard ne soit attaqué par un sorcier l'année dernière ? Qui peut bien savoir à part elle ?

[ Réponse à Rufus Williams & Daisy Oddley ]


Dormir profondément. Rêver de voler au dessus d'un champ d'Ecosse, vert et immense. Chuter. Sursauter. Se réveiller. Se lever. S'habiller. Faire semblant de se coiffer un peu, histoire de. Ne pas dire bonjour à ses colocs et sortir de la chambre.

Dans la salle commune, les lumières sont vives, ça pique un peu les yeux. L'ambiance est étrange aujourd'hui, tout le monde est en petit groupe rassemblé et agité. Bien que ce soit vendredi, une telle activité est inhabituelle.

Elle s'assoie face à deux de ses camarades de classe, eux aussi en train de s'intéresser à la gazette. Elle écoute d'une oreille, et les entend parler de la baguette de sureau et de la directrice. Elle ne saisit pas bien le problème. Quelqu'un avait dit anonymement dans le journal qu'elle en était la détentrice. Cela ferait d'elle la sorcière la plus puissante qui soit.

- Ben tant mieux non ? C'est la nôtre qui est la plus forte de toutes, c'est classe ! Et puis on savait déjà qu'elle était surpuissante et qu'elle pesait dans l'histoire de la magie non ? Je vois pas pourquoi ça inquiète tout le monde... Où est le problème ?


Edna, encore nouvelle dans le monde de la magie ne saisissait pas bien tout ce qui l'entourait. Elle avait bien compris, parfois à ses dépends, qu'il valait tout de même mieux poser les questions quand elle ne comprenait pas. Ce qu'elle fit...

@Edna Gringot

Petite remarque stupide d'une fille de ma maison. Elle ne devait pas connaître l'histoire de la baguette de sureau. Bien que cette histoire est une histoire sorcière elle est très répandue et tout le monde connaît ce célèbre symbole qu'est le triangle ave un rond à l'intérieur et un trait au milieu. Très beau symbole. Moi je porte toujours une réplique du retourneur de temps autour de mon coup parce que je trouve cette forme magnifique même si, je ne peux même pas revenir en arrière, ne serait-ce que d'une minute.

Mais revenons au cas de la baguette de sureau. Un baguette puissante, la plus puissante jamais créée. Une baguette pour les dominer tous. On raconte qu'elle contient un crin de sombral comme coeur. Je me demande ce que le crin de sombral à de si puissant. C'est drôle que le cheveux d'un animal que seuls se qui ont vu la mort peuvent voir puisse amener autant de gens à la rencontrer.

-Tu ne comprends rien ! Peut être que Kristen Loewy est l'Albus Dumbledore d'aujourd'hui mais personne n'est invincible. Regarde ! Même Pierre Legallet, le dernier des mangemort qui avait pourtant l'air de l'être à été vaincu alors qu'il l'avait en sa possession. Cette baguette c'est le pouvoir. Et le pouvoir attire la convoitise. Si je ne m'abuse Poudlard à été attaqué y'a un peu plus d'un an par son dernier lieutenant. J'étais en deuxième année cette année là. Même depuis notre dortoir qui est situé sous le lac on a entendu des sorts être jeté. Et je pense que Poudlard n'est pas à l'abri d'une nouvelle attaque.

@Rufus Williams

Le petit déjeuner, quoi de mieux pour commencer une journée de cours qui se promettait d’être des plus ennuyante ? Des œufs brouillés, du bacon des toast et des pancakes. Voila de quoi revigorer cet estomac affamé qu’avait la petite Carry. Alors qu’elle s’apprêtait à prendre part à son petit festin, une conversation l’interpella. Mais ce qui l’interpella le plus dans cette discussion était les mots « Baguette de sureau » et « Kristen Loewy ». Aurait-on enfin retrouvé la fameuse relique de la mort ? C’était ce que disait l’article que cet individu était en train de lire.

La baguette de Sureau, l’une des trois reliques de la mort. La plus puissante des baguettes qui n’ait jamais existées. Qui n’en avait jamais entendu parler ?  A moins d’être un née-moldu personne ne pouvait ne pas savoir ce que cette baguette représentait. Carry portait une attention toute particulière au sujet des reliques de la mort, non pas que son pouvoir ne l’attirait pas, mais il fallait savoir que le sort de tous ceux qui possédait cette baguette finissait par mourir dans d’atroce souffrance et la jeune fille n’avait clairement pas envie de mourir dans la douleur.

Dans les livres qu’elle eut lu au sujet de ce Bâton de la Mort, elle était constituée d'un bois sombre provenant d'un arbuste qui se faisait appeler le sureau. A l’intérieur de la baguette, il y’avait un crin de queue de Sombral. Une baguette magnifique qui ne pouvait attirer que la jalousie des autres. N’en pouvant plus d’entendre parler de son sujet favoris, Carry répliqua.

-J’aimerai beaucoup croire que nous sommes en sécurité, nous l’étions encore plus avant que tout le monde ne sache que la Baguette de Sureau se promenait dans nos couloirs. Mais en révélant la détentrice de la baguette, ce journal nous condamne un peu aussi … Carry marqua une pause en essayant de mesurer ses propos. Je ne dis pas que Miss Loewy ne saura pas nous protéger mais…Si vous connaissez la légende de cette baguette vous savez que le détenteur de la baguette trouvera une mort horrible… Mais comme je le dis c’est une Legendre donc j’ai entièrement confiance en Miss Loewy. Mais une autre question se pose, maintenant que Poudlard va t’être la cible de nombreuses attaques, nous, Serpentard, on va faire quoi ?


@Rufus Williams et moi on se connait pas encore a cette periode de l'annee , juste pour te faire la remarque 

Assise tranquillement pour entamer son petit déjeuner, Orphéa était encore légèrement endormie. Quelques pancakes et du bon jus de citrouille lui feraient probablement du bien. Elle n’était pas d’humeur bavarde au réveil, mais cela ne l’empêchait pas d'écouter les conversations de ses camarades qui semblaient bien agités. 

En tendant l’oreille, elle réussit à suivre leur conversation. La Gazette du sorcier venait de révéler que Kristen Loewy, directrice de Poudlard était la nouvelle détentrice de la Baguette de Sureau ! Forcément les réactions étaient parfois contradictoires, entre admiration, peur, étonnement... De son côté la petite brune penchait pour de l’appréhension. La baguette la plus puissante de tous les temps se trouvait à Poudlard, se baladent tranquillement dans la poche de la directrice. Mais cette baguette était source de convoitise. Il était probable qu’a cette heure-là, certains soient déjà entrain de comploter pour assassiner Miss Loewy.

Elle aurait aimé donner son avis, mais elle n’était pas au château depuis longtemps et ne connaissait pas les élèves qui discutaient. Enfin, elle les croisait régulièrement dans la salle commune, mais n’avait jamais eu l’occasion de discuter avec eux. De plus, il était pour la majorité plus vieux qu’elle, en deuxième année. Il y avait même Edna, cette fille avec qui elle avait partagé un wagon dans le Poudlard Express. Pourtant elle ne put s’empêcher de répondre, quand une jeune fille demanda ce que les Serpentard allaient faire si le château était attaqué.

« Tu ne penses tout de même pas à te battre ? demanda-t-elle intrigué. De plus ça m’étonnerait que les professeurs nous laissent faire, si tu veux mon avis, nous serons cloitrés dans la salle commune »

La moitié des élèves dans ce château n’étaient pas capables de stupefixier quelqu’un, les envoyer se battre serait ridicule. Les dernières années et les préfets seraient peut-être demandés en renfort, mais elle ne voyait personne d’autre.

« Mais si nous somme amenés à le faire, je suppose que cela dépendra. Il faudra probablement prendre parti, mais là encore je doute qu’ils laissent l’occasion à quiconque de se rebeller. Dans tous les cas nous ne pourrons pas sortir de la salle commune, et c’est tant mieux. Nous serons probablement les plus en sécurité »