- Non t'inquiètes, lui réponds-tu après quelques secondes de Silence. Tant qu'à faire, autant manger avec quelqu'un plutôt que de rester seule...

Tu réfléchis alors.
Un quelconque sujet de conversation.
Le Silence est brisé, autant parlé.
Il n'est pas là, entre vous deux.
Plus.

Le temps de trouver, tu laisses libre cour à ton regard.
Tes yeux parcours la Grande salle.
Jamais tu ne te lasseras de la contempler.
Aujourd'hui, elle est lumineuse.
Rapportant, le soleil éblouissant de ce milieu de journée.

- Tu trouves ça comment Poudlard ? Content d'y être ?

Ta question est sortie comme ça.
Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu as prononcé ces Mots.
Mais, c'est ce qui t'est passé par la tête.
Regarder le plafond de la Grande Salle.
Peut-être ça te fait-il réfléchir à ces lieux.

Tes pensées suivent un chemin des plus tordus.
Et là, elles s'arrêtent.
Un nom.
Lyn.
Des noms.
James. Arthur. Anya.
Et deux autres.
Alexa. Alys.
Ceux là, tu ne veux pas les entendre.
Ne pas penser à ces deux pestes.
Tu préfères penser à Lyn.
Ta meilleure amie.
Qu'est-elle devenue ?
L'est-elle toujours ?
Tu ne sais pas.
Tu lui as bien dit que tu partais dans une autre école mais rien de plus.
Que fait-elle aujourd'hui ?
Et James, Arthur, Anya ?
Des amis pourtant important à tes yeux.
Mais peut-être ont-ils changés durant cette année ?
Comme toi.

SAMEDI 27 MAI 2045, VERS 13H
@Julie Jing

Le temps de quelques secondes, un ange s'était installé entre eux, avant que Julie ne reprenne la parole :

— Non t'inquiètes. Tant qu'à faire, autant manger avec quelqu'un plutôt que de rester seule...

Eugène hésita encore. Il regarda de nouveau autour de lui, se demandant s'il pouvait réellement s'installer à la table des Serdaigle. Voyant que personne ne lui prêtait attention ou bien même à Julie, il s'attabla, posant sa canne contre le banc. Gêné, Eugène n'osa pas vraiment se servir et de toute façon sa nausée persistait. Allait-il réellement finir sa journée le ventre vide ? Il semblerait que oui.

— Tu trouves ça comment Poudlard ? Content d'y être ?
Eugène lui donna un timide coup d'œil, avant de lui répondre dans un murmure :
— C'est... Bien... Et plus grand que mon ancienne école. Et oui, je suis plutôt content d'y être.

Il hocha de la tête pour appuyer son propos. Il se plaisait ici, bien qu'il avait l'impression de ne pas être à sa place entre ses murs. Ce monde lui était méconnu, malgré tout ce qu'il avait appris depuis. Il était seulement un intrus, arrivé par hasard car, surprise, un brin de magie coule dans ses veines.

— Et toi ? demanda-t-il en retour.

Au fur et à mesure de la discussion, tu te rendais de plus en plus compte, du fait que tu ne t’intéressais plus aux autres. Avant ton arrivée à Poudlard, tu voulais être la première à tout connaître, une vrai commère. Mais maintenant, tu préférais être distante et les autres passaient après. Pourtant, toi aussi tu avais un petit accent, le même. Presque le même. Mais tu n’avais à peine remarqué. Tu entendais qu’à moitié, on pourrait croire que tu es dans un monde parallèle à celui des autres.

-Je, j’avais pas remarqué, pourtant j’ai presque le même, c’est sans doute pour ça...

Tu détournais le regard de la préfète et de son frère, la bas, à la table des rouges, rubis Dawn Wolf, une camarade à toi, qui t’avais accompagné à l’infirmerie l’année passée. Celle la tu te rappelais d’elle, et tu vis en elle un échappatoire. Tu ne remarquas pas si elle était ou non avec d’autre gens, mais ne sachant plus quoi dire devant Ennis, tu préfères, son partir.
En plus, de cela, ton petit estomac, commençait à rouspéter.

-Bon, je dois y aller, j’avais dit que je mangeais avec Dawn! Bon repas à vous!

Après ces paroles, tu t’empressas de partir en direction de Dawn, en baissant la tête. Tout en espérant que celle-ci n’allait pas refuser.

@Ennis O'Belt vraiment désolée de ce très long retard, je préfère donc arrêter de mon côté... Merci à toi!

@Dawn Wolf Comme tu es mentionnée.

Les deux jeunes gens saluèrent Elfie qui prenait congé un peu brusquement puis se regardèrent étonnés. Aucun des deux n'avaient vraiment compris ce qu'il venait de se passer exactement. Pourquoi subitement la Gryffondor avait décidé de partir. Domhall fronça les sourcils de manière à peine perceptible et Ennis lui répondit en bougeant légèrement les épaules vers le haut. Les conversations et mouvements autour d'eux les sortirent de leur conversation non verbale.

L'adolescente sembla se souvenir de leur préoccupation initiale et repris en irlandais pour préserver l'intimité nécessaire. Presque aussi efficace qu'un sortilège!

- "Il est confus dans ses lettres. Je doute qu'on puisse en tirer grand chose par écrit. Mais en le confrontant à deux cet été nous saurons." Sa voix était posée, son regard était détaché et surtout son corps entier hurlait détermination et calme. D'un calme presque glaçant. A faire peur. Son frère acquiescait à ses dires mais restait pensif. La benjamine se disait qu'il réfléchissait à comment faire faillir leur aîné. Elle se fournirait. Le cadet de la fratrie songeait surtout à la métamorphose de la châtain depuis avril 2044. Elle transpirait l'assurance et la combativité. Déroutant quand on la connaissait intimement comme il pouvait la connaître. Lui - son frère- qui savait comment elle fonctionnait... quelque part, il hésitait entre admiration et frayeur. Mais ça c'est avec Diarmuid qu'il devrait en parler. Avant ou après ?

Merci. Dernier post du RP

Il est content d'y être.
Un mouvement de la tête pour appuyer ses paroles.
Pourtant, il y a un petit quelque chose d'autre. De différent.
Mais tu ne t'y attardes pas.

- Oui, je suis contente d'y être aussi, lui réponds-tu. C'est si... merveilleux, magique...

En prononçant ces Mots tu regardes autour de toi.
Le décors de la Grande salle parle de lui même.
Ce plafond. Ces murs. Ces plats.
C'est juste extraordinaire.
A tes yeux tout du moins.

- J'étais un peu perdu aussi en arrivant parce que même si mon ancienne école était assez grande, c'était beaucoup plus simple de si retrouver. Deux bâtiments, primaire et secondaire, avec seulement un couloir au milieu à chaque étages. Couloirs reliés par des escaliers qui bougent même pas. Une cours pour les primaire, une autre pour les secondaires. Bref, rien d'aussi beau et magique qu'ici...

Tu ne regretteras jamais d'en partie.
Ce que tu as découvert ensuite, et ce que tu découvres encore, est bien mieux à tes yeux.
Pourtant, à ce moment là, une pointe de nostalgie perce ton regard.
Ces magnifiques moments passés avec tes amis.

Pourquoi ?
Pourquoi tu lui as parlé si... facilement ?
Lui. Inconnu.
Mais il semble... différent.
Seul.
Jamais vraiment ne l'as-tu vue en compagnie de quelqu'un d'autres.
Dans sa bulle. Seul.
Mais il a surement des amis ? Non ?
Peut-être...

Qui comptait-elle impressionner ? Sûrement pas Alaska, qui n'avait pipé mot une seule fois alors qu'elle escortait la jeune fille en dehors de la Grande Salle. La farce de la rousse pouvait bien fonctionner, tant pis, la préfète allait s'occuper de son cas malgré ça.

« Tout ce dont tu as gagné, c'est une retenue MacLynn. » Ses mots étaient froids, directifs. Les dix secondes venaient de passer et la mini-bombe de la Serpentard explosa à l'intérieur de la pièce, les cris des élèves présents ne tardèrent pas à résonner jusque dans ses oreilles, ce qui mit la préfète encore plus en colère.

« C'est bon ? T'es contente ? Alaska se pencha tout près d'elle, sourire mesquin aux lèvres. Bravo, tu vas passer tes quatre prochaines heures en salle d'études, et la seule pause dont tu auras droit, ce sera quand les élèves auront fini de manger pour que tu puisses nettoyer tes bêtises. »

La troisième année montra le chemin du deuxième étage à Irisia et l'accompagna jusqu'à la salle d'études en restant derrière elle pour ne pas lui donner une occasion de filer entre ses doigts. Dans les marches d'escalier, Alaska tenait fermement sa baguette par précaution : n'ayant plus aucune confiance en sa camarade, elle était prête à riposter si la jeune fille tentait de se rebeller à nouveau.

« J'espère que ça te fera réfléchir MacLynn, et surtout fais-toi discrète ses prochains jours, car Saul et moi garderons un œil sur toi. »

Sur ses mots, la brune redescendit les étages et alla retrouver Mike dans la Grande Salle où s'était déroulé le lieu du crime.


@Irisia MacLynn

Fin pour moi, merci de m'avoir fait découvrir ta petite chipie !

Même après un long trajet ennuyeux et fatiguant dans le Poudlard Express, Alisson débordait d'énergie. Elle avait hâte de découvrir Poudlard ! Un nouveau monde s'ouvrait à elle et elle ressenti plusieurs émotions : la joie ( mais qui n'en ressentait pas ? ), le stress, mais elle avait appris à le gérer a force d'y faire face, l'excitation, car elle découvrait un tout nouveau monde, et bien sûr l'impatience elle avait tellement envie de savoir où elle serait envoyé ! Elle commença à trouver le temps long avant l'arrivée du Choixpeau, et à ce moment là, il arriva. Plusieurs élèves furent appelés avant elle, tous envoyés dans des maisons différentes. Elle fit un signe à sa soeur mais elle fut interrompu car c'était son tour. Son coeur se resserra et elle se figea mais malgré tout cela, elle pris son courage à deux mains et s'avança d'un pas rapide et confiant. Le Choixpeau fut pose sur sa tête et elle retint son souffle. Il cria après réflexion et hésitation : " Serdaigle ! ". Elle s'assit alors à sa table et écouta le discours de bienvenue. Un jeune garçon de sa table de présenta timidement : " Bonjour... Je m'appelle Virgile Scax ... et toi ? " Alison répondit : " Alisson", " Je m'appelle Alisson Martins; ravie de cette rencontre" . Et ils se serrent la main.

SAMEDI 27 MAI 2045, VERS 13H
@Julie Jing

— J'étais un peu perdu aussi en arrivant parce que même si mon ancienne école était assez grande, c'était beaucoup plus simple de si retrouver. Deux bâtiments, primaire et secondaire, avec seulement un couloir au milieu à chaque étages. Couloirs reliés par des escaliers qui bougent même pas. Une cours pour les primaire, une autre pour les secondaires. Bref, rien d'aussi beau et magique qu'ici...

Eugène se souvenait de son premier jour ici et de l'impression que lui avait fait cette grande salle. Sur le coup, entre anxiété et impatience, la pièce semblait sans fin. Le plafond l'avait émerveillé et laissé perplexe, tandis que mille et une question encombraient son esprit. Les "comment" et les "pourquoi" s'étaient succédés dans un ballet chaotique, restant sans réponse. Ils marquèrent une pause dans leur conversation. Eugène finit par tendre la main et attraper un bout de pain qu'il mâchonna, histoire de ne pas avoir le ventre vide. Une fois le pain avalé, il prit la parole :

— Mon école à moi était petite, du moins, dans mes souvenirs : une cours et deux bâtiments se faisant face.... Nous étions pas loin d'un stade, c'était plutôt pratique ! On allait faire nos activités sportives là-bas.

Eugène n'en gardait pas vraiment un très bon souvenir, d'ailleurs. Il n'était pas sportif du tout et sa maladresse n'aidait en rien. Il était toujours le dernier choisi et on le laissait dans son coin. Après son accident qui le dispensait de cette matière, il passait l'heure à suivre les cours d'une autre classe, tout aussi seul. Tu passes ton temps à l'être de toute façon, souffla sa petite voix. Et il ne savait pas s'il appréciait cette solitude ou si elle le rongeait de plus en plus. Eugène se gratta la nuque :

— Du coup... tu connais le monde des moldus ? demanda-t-il timidement.

Eugène explique à son tour. Son école à lui était petite.
Tu écoutes attentivement ses paroles.
Elles te remémorent ta vie d’avant.
Quand tu étais qu'une petite fille insouciante de tout.
A la recherche d'un Bonheur toujours plus grand chaque jours.
Entourée d'amis qui contaient à tes yeux. Pour qui tu contais.
Mais maintenant ? Aujourd'hui ? Est-ce qu'ils pensent à moi encore un peu ? Ou ils m'ont oublié ?
Et toi ? Est-ce que tu penses toujours à eux ?
Oui. Non.
Tu ne saurais répondre vraiment.
Le Remord te submerge alors.
Doucement, de jours en jours, tu les oublies.

- Du coup... tu connais le monde des moldus ?

Oui.
En parlant, tu n'avais pas réfléchis à ça.
Te confier ainsi alors qu'il aurait très bien put faire partis de ces sorciers qui n'aiment pas le moldus. Voir les nés-moldus. Ou les gens comme toi.
Mais lui aussi il doit être dans ce cas.
Tirés entre deux Mondes.
Si différents l'un de l'autre.
Et pourtant, si proche.
A porter de de mains pour les personnes comme toi. Comme vous.

- Oui...

Tu réponds tout aussi timidement qu'il a posé sa question.

- Je... Mes parents ont voulus que j'aille à l'école moldu comme ils savaient pas vraiment si j'allais tenir d'mon père ou d'ma mère. Et toi ?

Une nouvelle fois, Curiosité à été plus forte.
Elle t'a poussée à poser cette question.
Mais même s'il a des origines moldus, peut-être qu'il les renie ?
Et c'est Doute qui prend place dans ton petit corps, poussant Curiosité sur le côté.

SAMEDI 27 MAI 2045, VERS 13H
@Julie Jing

Lui parler était simple et lentement, mais surement, sa timidité maladive l'avait laissé tranquille. Bien qu'il gardait les yeux baissé, Eugène s'était complètement tourné dans sa direction. Il écouta avec attention ses réponses et, sans aucun mal, il comprit qu'elle était une sang-mêlé. Elle aussi, elle appartenait à deux mondes ? Ô Seigneur, comme il était bon de rencontrer des personnes en capacité de le comprendre. Eugène se sentait moins seul à cet instant, dans ce monde tout aussi merveilleux qu'effrayant et où il était paumé.

Tout naturellement, Julie lui retourna la question et il répondit aussitôt, complètement à l'aise :

— Je suis né-moldu... Le seul sorcier de ma famille, expliqua-t-il.

Il opina même du chef pour appuyer son propos et il prit le temps de réfléchir, avant de rajouter :

— Du coup, tu ne dois pas être trop perdu si l'un de tes parents est sorcier ?

La conversation était agréable, Eugène devait fort l'avoué. Il oublia ses tourments et même l'appétit avait décidé de revenir. La nausée, qui était jusqu'ici présent, n'était plus qu'un vague souvenir, au moment où ses yeux se posèrent sur les légumes et le saumon. Le gamin attrapa une assiette, versa un peu d'eau dans son verre et s'arma d'une fourchette, remplissant le plat de toutes bonnes choses tout en restant raisonnable.