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29 mars 2016, 21:32
La rentrée des élèves de première année.
rs était la seul chose qu'Emya entendait, mais c'est ce qui allait venir qu'elle attendait.
Emya écoutait, non pas attentivement, non ça elle ne le put pas. Elle pensait à sa Mère à son père aussi... Sa mère avait été à Serpentard, sont père lui était un Gryffondor, et elle qu'allait être ?
*Regarde la. Lève la tête. Tu es Emya Deteris. Tu es forte. Ne stress pas. Tu n'iras pas avec les intellos. Tu seras brillante. Tu es Emya. Tu as toujours eut tout ce que tu voulais. Tu es Emya. Tu auras se que tu veux.* se répétait-elle fixant les yeux turquoise de la directrice adjointe.
Quand la porte s'ouvrit, elle ne pu s'empêcher de sourire. La salle grande, spacieuse 4 tables disposaient, devant une autres tables exactement comme lui avait décrit ses parents, était encore plus belle que l'idée qu'elle s'en faisait. Elle lèva la tête faisant basculer ses cheveux flamboyant derrière en un mouvement légé pour regarder le plafond magique magnifique. Le buste droit elle détourna les yeux, les fermèrent brièvement et les réouvrirent, elle était juste devant la professeur Tourmaline, et la fixait toujours.
Elle se perdit encore une fois dans ses propre pensé.

Quand elle reprit conscience de se qui se passait le chapeau finissait sa chanson....
Elle ne retenait que ça : Gryffondor accueille en son sein les plus hardis
Ceux qui n’ont peur de rien et ne font qu’une bouchée de la vie
Si vous faites partie des plus braves, des plus forts
Ils récompenseront votre courage en vous drapant de rouge et d’or

Serpentard apprécie les malins, les petits rusés
Qui parviennent toujours à leurs fins car on ne peut rien leur cacher
Ceux qui savent voir grand et qui brûlent de passion
Trouveront les verts et argent à la hauteur de leur ambition

Chez Poufsouffle, vous trouverez les loyaux, les patients
Ceux qui savent travailler tout en s’amusant
Des gens heureux, fidèles, qui gardent le sourire
Voilà ce que la maison des jaunes a à vous offrir

Les Serdaigle quant à eux recherchent l’intelligence
Ils aiment les petits curieux qui visent l’excellence
Si pour vous la connaissance est la plus grande des vertus
Chez les enfants du savoir vous serez les bienvenus


*Je veux aller à serpantard.* Elle le voulait . Le voulais vraiment.

"Emya Deteris"

Elle eu un frisson puis elle s'avança. Personne n'aurait put se douter qu'elle avait peur.

Elle parcouru la salle de ses grand yeux bleu un instant, assise sur le tabouret puis le chapeau se posa sur ça tête. Elle ne voyait plus rien et se mis à criait dans sa tête *serpentard*.
Mais le chapeau émit alors un rognement semblable à un rot, et s'exclama "Serdaigle"
Le sang lui monta à la tête. NON. C'EST IMPOSSIBLE.
"Les Serdaigle quant à eux recherchent l’intelligence
Ils aiment les petits curieux qui visent l’excellence
Si pour vous la connaissance est la plus grande des vertus
Chez les enfants du savoir vous serez les bienvenus "


Elle se leva et alla s'assoir à la table qui lui était apparament attribué, le regard lancant des éclaires à quiconque osé lui adressé la bienvenu. Elle détesté cette endroit.
Elle voulait rentré chez elle. Elle n'était pas comme décrit. Elle ne voulait pas être reconnue comme tel !
Elle lança des éclaires temps qu'elle pouvait à la table des professeurs, mais ils ne la regardé pas.
02 avr. 2016, 14:46
La rentrée des élèves de première année.
Zelia Moorehead était particulièrement de mauvaise humeur ce soir là. Sa mère l'avait réveillée aux aurores et la moitié de ses affaires n'étaient pas dans ma valise. Arrivée au Poudlard Express, Zelia se retrouva dans un compartiment rempli de troisièmes années particulièrement bruyants et s'était renversée une bouteille d'encre dessus, sous leurs regards moqueurs. Oui, décidément, elle était de très mauvaise humeur...

Lorsqu'enfin, après avoir traversé le Lac Noir en barque -devinez qui a faillit tomber à l'eau?-, le groupe de première année et elle arrivèrent devant le château. Cette seule vue lui remonta immédiatement le moral. Les grandes tours noirs hérissaient le collège et une douce lumière filtrait des fenêtres. Les étoiles brillaient doucement sur Poudlard et on voyait au loin la Forêt Interdite et la cabane du garde-chasse. Elle vit, beaucoup plus loin, l'imposant stade de Quidditch. Le ciel noir d'encre s'illumina alors subitement et elle aperçu avec émerveillement un feu d'artifice grandiose aux couleurs des quatres maisons, Serpentard, Pouffsouffle, Serdaigle et Gryffondor. En parlant des quatres maisons, elle n'avait jamais vraiment réfléchi à celle dans laquelle elle voulait se retrouver. Elles lui paraissaient toutes intéressantes, mais elle avait tout de même une préférence pour Serpentard et Serdaigle. Elle avait envie de faire ses preuves et de montrer aux autres qu'elle nétait pas cette fille bizarre et maladroite que tout le monde regardait avec des yeux ronds. Elle avait aussi déjà parcourus avidement tous ses manuels de cours, en commençant par celui d'astronomie.

La sous-directrice, une femme a l'air souriant et d'une très grande beauté emmena la troupe dans une petite salle. Elle ne s'était jamais retrouvée aussi proche de corps humains depuis que son père était mort. A cette pensée, son coeur se serra mais elle se reprit rapidement.


*Allez, sois forte
, pensa-t-elle alors. Papa ne voudrait pas que tu sois déprimée dans un moment pareil. Tu as une chance inouïe d'être ici. Contente-toi d'être digne d'être sa fille et de te retrouver dans sa maison.*

Le professeur, qui s'appelait Blanche Tourmaline, fit alors un discours de bienvenue et parla un peu des maisons. Elle espèrait vraiment être à Serdaigle, comme son père...

Les premières années pénétrèrent dans la Grande Salle. Tous les regards se tournèrent vers eux et Zelia baissa alors le regard, le visage brûlant. Qu'est-ce-qu'elle détestait être en présence de trop de personnes...Elle découvrit alors le fameux Choipeau Magique, posé sur un vieux tabouret. Son coeur battait très fort. Il entama alors une chanson. Sans s'en rendre compte, elle battait la mesure avec mon pied et s'empressa de cesser de le faire. A la fin de la chanson, le professeur Tourmaline appella les élèves un par un. Lorsqu'elle arriva à la lettre M, les membres de Zelia se mirent à trembler comme ils ne l'avaient jamais fait auparavant. Son nom retentit alors dans la Grande Salle. Elle se dirigea donc vers le tabouret, le feu aux joues. et se prit les pieds dans sa robe un peu trop grande pour elle. Des rires retentirent dans la salle et elle se releva tant bien que mal, les larmes aux yeux. Elle fit mine de ne pas s'en faire et s'installa sur le tabouret tandis que le professeur Tourmaline lui mit le Choipeau sur la tête cachant alors les visages amusés des autres élèves.

Mais cela fut de courte durée car quelques secondes après, elle entendis le Choixpeau hurler:

-SERDAIGLE!

Folle de joie, elle se dirigea vers la table des aigles, qui l'accueillèrent avec gentillesse. Tout ce qu'elle esperait maintenant, c'était que les gens oublient sa chute et qu'elle trouve, pour la première fois de sa vie, des amis.
05 avr. 2016, 23:24
La rentrée des élèves de première année.
Le voyage en train avait été long. Le voyage en barque avait été long. Marcher avait été long. Tout ça avait été particulièrement étouffant. Dîme n'avait pas l'intention de rester indéfiniment entouré de tous ces gens : les autres nouveaux élèves.
Il s'attirait quelques regards par-ci par-là, regrettant quelques fois de ne pas avoir la possibilité de changer d'apparence, mais après tout, à Poudlard on pouvait s'attendre à de belles brochettes de monstres non ? Pourquoi était-il donc si anxieux ? Pour rien sans doutes, c'était juste le retour d'acide causé par son adhésion à la fameuse école. Après tout dans sa famille, personne n'y était allé, ou alors avaient-ils omis le fait de lui en parler ? Même si c'était un peu méprisant de penser ça, il se disait que sa famille n'était vraiment pas le genre à pouvoir manier la baguette... Rah ! Tous ces corps qui se collaient parce qu'il n'y avait pas assez de place, qu'ils étaient trop ! L'albinos dû donner quelques coups de coudes pour se faire de la place, il n'était pas claustrophobe, juste un peu... paniqué. Finalement il aurait peut être dû rester chez lui ? Avec sa petite vie tranquille, routinière... Mais si c'était maintenant qu'il regrettait il n'irait pas loin ! Non, de plus il avait quelques objectifs, même beaucoup en fait. Le jeune garçon n'écoutait pas trop, peu concentrer sur ce que le Choixpeau disait, les noms qui fusaient, les murmures dans sa barbe inexistante... Il se concentrait plutôt sur le ciel imaginaire dont la grande salle était décorée, si on pouvait dire "concentrer" quand on se contentait de fixer un point inexistant dans l'espoir de disparaître...
Il releva la tête en entendant son prénom, avant de se rendre vraiment compte que c'était bien lui que l'on avait appelé. Soupirant d'appréhension il s'avança en snobant ceux qui s'écartaient. Il n'aimait pas spécialement être fixé, n'étant pas une bête de foire qui se pavane devant tant d'autres bêtes de foire. Il s'assit sur le tabouret en survolant la salle du regard. La maison avait peu d'importance, ce qui faisait le sorcier c'était sa manière d'être non ? S'il se mettait déjà à penser comme ça, il ne faudrait pas s'étonner d'avoir de la compétition.

« Mmhh... je vois de l'ambition, beaucoup d'ambition... de la franchise, tu n'as aucun tact... un besoin de connaissances... tu aimes beaucoup lire, la solitude... tu ne veux que t'impressionner toi... tu es bien étrange... tu sais beaucoup de choses... j'ai du mal à te voir... »

Déjà que Dîme n'avait pas de préférences, voilà que l'objet se mettait à bavasser des choses sur l'esprit du jeune garçon. Acéré, vif, ensommeillé, calme, tant d'adjectifs qui se faisaient de la contradiction. L'albinos n'avait pas réellement d'espoir, vraiment, de toutes façons quelque soit le choix il préférerait rester loin de toutes ces têtes pendant un moment. Le chapeau magique continua de murmurer, jusqu'à son dénouement :

« Mystère et connaissance, SERDAIGLE ! »

C'était peut être insultant, mais n'ayant toujours décrocher aucun mot l'albinos finit par se rendre à sa table avec une migraine qui commençait à venir toquer à son crâne. Le jeune garçon réussit tout de même à décrocher un sourire aimable, ou presque, à ses aînés et nouveaux camarades qui l'avaient applaudit deux secondes plus tôt. Aaah les joies de l'internat, et dire qu'il ne comptait pas rentrer aux vacances parce qu'il lui semblait que rien ne pouvait être pire que de vivre avec sa famille de décérébrés, il allait peut être fausser compagnie aux sorciers finalement... Trop de gens, trop d'yeux, trop de paroles, s'il n'explosait pas dans une telle situation c'était bien, et seulement, par devoir de prestance. N'était-il pas le premier de son nom à être ici ? S'il était le dernier autant que ça ne soit pas le dernier des imbéciles. N'est-ce pas ? C'était une vision bien peu angélique des choses, mais Poudlard avait juste été un prétexte d'évasion, Dîme n'avait pas prévu... le fait d'être un élève sociable. D'ailleurs rien ne l'y obligeait, si ? Il n'aimait juste pas qu'on parle de lui, mais le fait qu'il soit plutôt visible n'aidait pas trop, le surnoms de "Blanche-neige" lui vint directement en pleine face par une jeune fille qui ne voulait rien de mal. Enfin... l'habitude fit ce qu'elle faisait d'habitude, le calme assourdissant.
09 avr. 2016, 13:32
La rentrée des élèves de première année.
Depuis combien de temps Alban se tenait-il là, derrière cette gigantesque porte menant à la grande salle? Dans quelques instants, la directrice adjointe de Poudlard reviendrait les chercher et les conduiraient dans la grande salle où les attendait , on aurait dit, le dénouement final de leur existence. Alban regarde d'un air absent ses camarades de premières années. Presque tous affichent une mine pâle et anxieuse comme si la moindre parole d'une des personnes présentes derrière la porte suffirait à les faire tomber évanouis. Le jeune élève devina qu'il ne devait pas avoir l'air d'en mener plus large. Lui-même se sentait très mal et commenait à se demander ce qui arriverait s'il se mettait à vomir, une fois sur l'estrade en compagnie du choixpeau magique.

Alban se sentait au bord du gouffre. Tout les jours depuis des semaines, le même débat sur sa maison à Poudlard revenait s'installer pendant l'heure du dîner en compagnie de ses parents et de sa soeur ainée. Sa mère était jadis à Pouffsouffle tandis que son père et Zoé, sa soeur, avaient appartenus à Griffondor. Tous se demandaient où le jeune homme atterrirait. Mais même si Alban était relativement courageux et très serviable, son coeur appartenait déjà à la maison qu'il avait toujours préféré: Serdaigle, le repaire des penseurs!
Que se passerait-il si jamais il se retrouvait dans une autre maison, là où il ne pourrait jamais s'épanouir totalement? La panique consume Alban de l'intérieur tandis que la directrice-adjointe apparait dans l'encadrement de la porte et fait signe aux premières années d'entrer.

Certe, les centaines d'élèves assis à leurs tables respectives qui les regardaient d'un air curieux était très intimidant mais rien n'impressionait plus en ce moment Alban que le mythique Choixpeau plaçé sur le tabouret sur l'estrade. Incapable de bouger ou même de respirer, Alban se contente d'observer en silence ses camarades passer sur l'estrade et se faire attribuer une maison.


pitié! je veux aller à Serdaigle! seul cette pensé occupait à présent l'esprit du jeune homme.

Il observe les réactions des premières années à l'annonce de leurs maison. une fille du nom de Zelia Moorehead se prit les pieds dans sa robe en marchant vers le choixpeau. quelques rires fusèrent mais Alban n'avait aucune envie de les imiter: après tout, qui lui dit qu'il ne fera pas pareil quand son tour viendra ?
Zelia est envoyé à Serdaigle. La directrice-adjointe lui retire le choixpeau, dévoilant son visage débordant de joie et de soulagement. Apparement, c'est la maison qu'elle voulait. Comme elle a de la chance d'y être parvenue!


Par contre, une autre élève du nom d'Emya Deteris aurait clairement préféré se retrouver dans une autre maison que Serdaigle, à voir son air horrifié après la déclaration du choipeau.
-j'échange ma place avec toi quand tu veut! songea Alban au désespoir lorsque son nom retentit dans la grande salle.

Alban Nidhiboux!

Sans même se rappeller d'avoir grimpé l'estrade, Alban se retrouve assis sur le tabouret, le choixpeau sur la tête le dissimulant à la vue de ses camarades. une petite voix fort désagréable retentit alors dans son esprit:

hmmm... du courage, de la ruse, très aimable.... tu possède des aptitudes pour beaucoup de maison toi!
Alban aurait aimé lui dire par la pensé dans quelle maison il aimerait aller mais il était incapable de rassembler ses idées. Il était pétrifié de peur.

Héhé! je sens ton angoisse. tu semble avoir une idée bien précise de la maison que tu aimerait rejoindre. Comme tu semble avoir un énorme potentiel en intelligence et je voit d'ici ta soif d'apprendre. tu es sage et réfléchis! très bien! j'espere vraiment que ton choix était....SERDAIGLE!!!

Indifférent au tonnerre d'applaudissement, Alban met quelques instants à ce lever, le temps de réaliser que son voeux est exaucé. Il appartenait à Serdaigle! enfin! C'est le début d'une grande et longue aventure! se dit Alban en souriant.
10 avr. 2016, 02:11
La rentrée des élèves de première année.
Le nez littéralement collait contre la grande vitre du Poudlard Express, Alaska guettait avec impatience le grand et magnifique château de Poudlard. Depuis quelques minutes maintenant la rumeur circulait dans le train que le terminus était tout proche. La jeune fille n'en pouvait plus, elle trépignait d'impatience. Dans son compartiment – plein de papiers de bonbons en tous genres et de boîtes de chocogrenouilles vides qui recouvraient le sol – se trouvait Alaska qui allait débuter sa toute première année à l'École de Magie, Poudlard, à sa gauche, Abigail et en face d'elle Timothy, ses deux cousins. Melody aussi entrait tout juste à Poudlard mais quant à Timothy, cela faisait maintenant trois ans qu'il y étudiait parmi la maison des Serdaigles. Le bruit strident des freins se fit entendre et bientôt le Poudlard Express perdit de sa vitesse. Le train s'arrêta devant la gare du Pré-au-Lard. Le grand sourire d'Alaska disparut quand elle aperçut le misérable petit bâtiment.

« Quoi ? C'est ça Poudlard ?! » s'exclama t-elle en décollant son nez et ses mains de la vitre.

Timothy soupira avant d'expliquer à la jeune fille que Poudlard était encore plus loin. Cette dernière lui tira la langue avant de ramasser tous ses affaires. Elle quitta le compartiment, puis descendit du train pour se retrouver face à face avec un énorme barbu. Elle se retint de hurler mais le sourire amical du géant l'en dissuada.

« Salut toi, moi c'est Hagrid, dit le colosse en gardant son sourire à peine visible sous sa grosse barbe. Tout le monde est descendu ? Bien, nous allons emprunter les barques à présent, suivez-moi mes petits. »

Le voyage sur les barques magiques pour traverser le Lac Noir fut assez éprouvant pour la jeune Alaska. Ayant le mal de mer, elle crut bien rendre toutes les cochonneries qu'elle avait avalées plutôt dans le train. Ce fut donc un soulagement quand elle posa le-pied-à-terre. Le groupe d'élèves se dirigea vers la grande porte du château où se trouvait déjà une femme. Après un bref échange avec Hagrid, la dame se tourna face aux élèves.

« Bonsoir à tous et à toutes, désormais vous allez me suivre »

À ces mots, tout le petit groupe emboîta lui le pas pour rejoindre une salle. Une fois tout le monde arriver, la femme fit un grand discours où elle expliquer le fonctionnement des maisons. Alaska avait hâte de savoir quelle couleur elle allait défendre. Ne tenant plus en place, la jeune fille avait hâte le long monologue se finisse. Ni une, ni deux, la femme cessa de parler et le troupeau d'élève avança de nouveau. Même cette fois-ci, c'était la dernière fois. Les premières année pénétrèrent dans la Grande Salle qui était déjà bondée de monde. Alaska se tint droite devant tous les yeux qui étaient rivés sur elle et tous ses camarades. Mais ben vite, son regard curieux de tout découvrir s'arrête sur l'immense plafond qui semblait à vrai dire inexistant : les étoiles et la lune luisaient derrière quelques nuages. La mâchoire d'Alaska touche presque le sol. La foule s'arrêta à nouveau, devant un tabouret et un drôle de chapeau. Ce dernier, qui n'était autre que le Choixpeau magique, se mit à entonner une petite chansonnette forte agréable, ce qui plut beaucoup à Alaska. La chanson finie, la dame qui les avait accompagné plutôt s'avança.

« Je vais désormais vous appeler un par un. Vous allez vous installer sur le tabouret et porter dignement le Choixpeau magique sur le haut de votre crâne. Ne vous inquiétez pas, ça ne fait pas mal. »

Le stress commença à monter. Les personnes commencèrent à être appelé, les rangs des petits nouveaux maigrissant avec eux. Bientôt c'était au tour des noms de famille débutant par la lettre B. Quand Abigail fut appelé et envoyé chez les Gryffondors, Alaska savait que c'était elle la prochaine...

« Bellamy, Alaska. »

Le coeur de la fillette s'arrêta. Alaska retint un petit hoquet et se dirigea vers le petit tabouret. Elle s'assit dessus et ses joues se mirent à rougir quand elle vit tous les regards pointés dans sa direction. La dame déposa le Choixpeau magique sur sa tête blonde.

« Encore une Bellamy ? N'est-ce pas ta cousine que j'ai eu juste avant ? Hm... En tout cas je vois que vous êtes différentes. Tiens, je me souviens de ton père également ma chère petite. Un Serdaigle si je ne m'abuse. Hm... Vous avez les mêmes cheveux, mais pas la même trempe. Tu as le goût du travail, certes, mais tu es pleine de vitalité, de joie. Tu es loyale et très d'audacieuse... Dans quelle maison vais-je t'envoyer ? J'ai trouvé ! POUFSOUFFLE ! »

Des cris et des applaudissement se firent entendre du côté de la table des jaunes. Alors que Alaska quitta le Choixpeau magique et le petit tabouret pour se dirigeait vers la table de sa nouvelle famille, un énorme sourire se dessina au fur et à mesure que la nouvelle Poufsouffle avançait. Elle prit place aux côtés d'un garçon aux cheveux bruns qui lui souriraient de toutes dents.

« Bienvenue chez toi Alaska » dit-il en lui tendant une part de tarte à la mélasse.

Le souffle des Poufsouffle, jamais ne s'étouffe !
"Je pars en quête d'un grand peut-être" - Rabelais
10 avr. 2016, 16:56
La rentrée des élèves de première année.
« Waouh ! »

Seul ce mot passait ses lèvres depuis son arrivée sur la voie 9 ¾... Non, elle devrait dire depuis qu'elle avait reçu la fameuse lettre, deux mois avant.

« L'été était vite passé. », songea-t-elle.

Poudlard... Elle n'aurait pas pu rêver mieux.

Le trajet en train s'était bien passé... De nature timide, Milenka avait surtout observé ses futurs camarades et, pour la première fois de sa vie, elle ne s'était pas sentie « particulière ». Cela lui procurait un sentiment de douce euphorie... ! Elle allait être à sa place à Poudlard !

Bon, pour le moment, elle n'était pas trop à l'aise... De nuit, dans une barque, au dessus d'un lac peuplé, paraît-il, de nombreuses créatures, plus ou moins amicales : personne ne le serait... Surtout qu'elle ne sait pas nager... !

« A part, notre accompagnateur bien-sûr ! » soupira-t-elle.

Soudain, tout sentiment de crainte la quitta : elle voyait maintenant le château. Magnifique ! Envoûtant !

« Waouh ! »

Cette exclamation lui attira les regards amusés de ses camarades d'embarcation... Mais quand un magnifique feu d'artifice multicolore vint éclairer le ciel, ils ne purent s'empêcher de faire de l'écho !

La traversée touchait à sa fin et la troupe put beaucoup se mettre à gravir les marches menant au château.

« Bonsoir à tous et à toutes, désormais vous allez me suivre »

Le professeur Tourmaline fit pénétrer les élèves dans le château et les mena dans une petite pièce afin de leur présenter le règlement et la cérémonie de répartition.

Milenka essayait d'assimiler les paroles du professeur. Ses parents n'ayant pas été élèves à Poudlard, le système des maisons lui était étranger, et cela malgré les renseignements glanés dans le Poudlard Express : tout s'éclairait à présent !

"Je vous assure que votre maison sera pour vous votre seconde famille. […] Pendant votre scolarité à Poudlard, votre comportement va jouer sur l'ensemble de votre maison. Je vais vous donner un exemple, si vous obtenez une bonne note... votre maison gagne des points. Au contraire, si vous vous baladez le soir et que vous lancez des bombabouses partout dans le château.. votre maison perd des points […]"

« Aïe ! J'espère que ma maladresse légendaire ne posera pas de problème ! » pensa-t-elle. Faire perdre des points avant même d'avoir pu en gagner, pas la meilleure façon de s'intégrer....

"Nous allons entrer dans la grande salle où tous les professeurs et élèves de Poudlard nous attendent. "

La petite troupe se remit en marche... A son entrée dans la Grande Salle, les yeux de Milenka se posèrent sur le plafond magique, déclenchant un inévitable « Whaouh ! », imité par beaucoup de ses camarades.


Le professeur Tourmaline l'ayant confortablement installé sur un tabouret, le choixpeau magique entonna sa chanson annuelle, revenant sur la fondation de Poudlard, les quatre maisons et l'union nécessaire pour faire face aux menaces extérieures...

« Je vais désormais vous appeler un par un. Vous allez vous installer sur le tabouret et porter dignement le choixpeau magique sur le haut de votre crâne. Ne vous inquiétez pas, ça ne fait pas mal.» précisa le professeur.

« Quelle sera ma maison ? Griffondor ? Non, je ne suis pas assez courageuse. Serdaigle ? Oh non, pas assez brillante. Alors, Serpentard ? Non, pas assez rusée. Poufsouffle ? Pas vraiment patiente... Arfff... » pensait Milenka.

Perdue dans ses interrogations et ses doutes, elle sursauta à l'entente de son nom.

« ALDER, Milenka »


« Bien sûr, quand son nom de famille commence par A... » marmonna-t-elle.

Peu rassurée, elle s'approcha du tabouret et s'y installa.

Dès que le professeur Tourmaline positionna le choixpeau sur sa tête, celui-ci s'adressa à Milenka.

« Hummmm, ALDER ? Cela ne me dit rien... Ton père n'était pas élève à Poudlard, hein ? »

« Personne de ma famille n'y est venu », songea-t-elle

« Hummm, n'en sois pas si sûre. Les arbres généalogiques ne sont pas toujours aussi simples que l'on croit... Alors, alors, où vais-je t'envoyer ? Hummm, tu doutes de toi... Mais je vois que tu peux correspondre à plusieurs maisons... »

« J'ai peur de décevoir ma maison » se dit-elle

« Non, tu as tort. Ces maisons seraient fières de t'avoir. Mais tu as raison ton impatience et ton manque d'intrépidité font que tu ne seras pas à ta place à Poufsouffle ou à Griffondor... Reste Serpentard ou Serdaigle... »

Pendant ce qui lui semble de longues minutes, Milenka écouta le choixpeau hésiter entre les maisons Serpentard et Serdaigle mais son cœur semblait de plus en plus vibrer pour Serdaigle.

« Je souhaite aller à Serdaigle » dit-elle au choixpeau.

« Tu es sûre ? Oui, je le sens... Bien donc SERDAIGLE ! »

Soulagée, Milenka rendit le choixpeau au professeur et se dirigea vers la table de ses nouveaux camarades.

« Bienvenue chez les Serdaigles, Milenka ! » lui dirent-ils en choeur.

Elle leur adressa un sourire en retour mais regarda la fin de la répartition l'esprit ailleurs.

« Pourquoi le choixpeau sous-entend que quelqu'un de ma famille a été élève à Poudlard ? S'interrogeait-elle l'esprit en ébullition.

Couleur: #278F9A -- 3ème Année RP

*-*-*-* Lorsqu'ils déploient leurs ailes, les Aigles vous ensorcellent *-*-*-*
14 avr. 2016, 13:57
La rentrée des élèves de première année.
Cela faisait longtemps que Xedeus attendait ce moment. Il n'était pas spécialement inquiet, ni stressé; A vrai dire, il était serein. Il savait exactement où était sa place : à Serpentard ou à Serdaigle. Il avait étudié toutes les possibilités dans le train, entre deux lectures : Il était trop lâche pour aller à Gryffondor et trop calme pour aller à Poufsouffle. Cependant, il était très studieux et très rusé, deux valeurs que prônaient Serdaigle et Serpentard. A vrai dire, il espérait surtout une maison où on allait le laisser tranquille, lui et ses livres : Il n'aimait pas trop la compagnie des autres, et encore moins de centaines d'étudiants bruyants et dissipés. Xedeus aimait le calme, et la perspective de cohabiter avec d'autres élèves pendant toute sa scolarité l’ennuyait. *Enfin, il faut bien faire avec ...*

Ils étaient à présent dans la Grande Salle, et la cérémonie de répartition était déjà bien entamé. On était déjà à la lettre "K". A chaque nom, un élève se levait et venait s’asseoir près du Professeur Tourmaline, qui lui mettait le Choixpeau sur la tête.
Xedeus regarda les élèves autours de lui. Certains avaient l'air impatient, d'autres inquiets. Il jeta un coup d’œil à un garçon roux devant lui : le jeune garçon avait l'air complètement paniqué.
"Pauvre bonhomme, ça doit être un Né-Moldu, il ne sait pas dans quoi il met les pieds."
Tandis ce que la cérémonie avançait et que la lettre "O" approchait, Xedeus ne cessait de penser à ses parents. Que diraient-ils s'ils le voyaient ? Que se passerait-il s'il n'allait pas dans la bonne maison ? Le jeune garçon ne cessait de penser à ce que lui avait dit son père "Gryffondor, c'est la maison de la mauvaise vie. N'y va pas, fils, tu vaux mieux que ça". *Absolument aucune chance que j'y aille, se dit le blondinet. Toute ma famille est allée à Serpentard. Et tout le monde sait que les Serpentards ne vont pas à Gryffondor ...*

- OSMAN, XEDEUS !

Tandis ce que Xedeus s'avançait, il y eut un murmure dans la foule. Certains élèves le regardaient, les yeux ronds, l'air surpris. Xedeus s'y attendait : Si le nom Osman était associée à une famille de Sang-Pur, il était également associé à un Mangemort, l'arrière grand-père de Xedeus, Alfredus Osman. Et même si peu de monde le connaissait aujourd'hui, il fallait s'attendre à ce genre de réaction. Cependant, Xedeus n'avait pas honte de ces origines, et la présence d'un Mangemort dans son arbre généalogique ne le dérangeait pas. Il alla s'asseoir sur le tabouret, et le professeur Tourmaline lui mit le Choixpeau sur la tête.

" Osman, Osman ... Toute ta famille est allée à Serpentard, hein ? Sauf ta mère, je me souviens, une Serdaigle ... Où vais-je t'envoyer ? Je vois une certaine détermination, une grande intelligence, un esprit rusé et curieux ... Serpentard ou Serdaigle ? Les deux maisons te conviendraient parfaitement ... Mais je vois aussi un amour de la lecture et un esprit calme et sérieux ... C'est décidé, tu iras à ... SERDAIGLE !"

Des applaudissements et des cris retentirent à la table des Aigles, tandis ce que Xedeus se levait pour aller les rejoindre. Rejoindre la maison des studieux, pourquoi pas ? Après tout, il allait pouvoir être tranquille et lire en toute sérénité.

-C'est ce soir là que j'ai arrêté de jouer pour commencer à vivre réellement-
07 mai 2016, 11:56
La rentrée des élèves de première année.
J'ai longtemps entendu parler de l'école des sorcierss Poudlard. Tous les membres de ma famille y sont passés. Et puis depuis 3 ans mon frère ainé s'y trouve. Je me revois à la maison lui piquant ses bouquins pour y jeter un coup d'oeil. Parfois, il était gentil et me montrer les sortilèges qu'il devait apprendre. Quand j'ai reçu ma lettre, j'étais très exitée. Enfin s'était mon tour d'apprendre et surtout me créer une nouvelle famille au sein de cette école. A vrai dire, je me fichais pas mal de la maison dans laquelle je serais envoyée. Dans ma grande famille chacun est allé à Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle ou Serpentard. Je n'avais donc pas de préférence. Ma mère me disait que l'essentiel est de se sentir bien et comme chez soi.

A la gare j'étais avec ma cousine Lucy qui a mon âge. Toutes deux, nous montâmes dans le train qui nous amènerait vers notre avenir. On y retrouva dans un compartiment des nouveaux comme nous. Flo mon frère, avait préféré rester avec ses amis et nous laisser nous débrouiller. Lorsque nous sommes arrivées, je me souviens avoir été éblouie par la beauté de ce grand bâtiment face à nous.

je me souviens par la suite avoir suivit tout le monde vers la grande salle. Le stresse commençait à monter. J'avais les mains moites. je ne pouvais pas m'en empêcher. Même si je me fichais de la maison où j'attérirais, j'avais quand même espoir de me retrouver avec Lucy. Une tête familière ne fait pas de mal. L'attente fut un peu longue. Le plus impressionnant s'était que les autres élèves de Poudlard étaient là tous à nous regarder. Quannd se fut à mon tour, je m'assis sagement sur le tabouret. Lorsqu'on me mit le choixpeau sur la tête, j'eus le réflexe de fermer les yeux. Le verdict tomba: SERPENTARD!

Je me levais alors un peu déçue ne pas être avec Lucy qui elle alla à Gryffondor. Une nouvelle année débutait. J'étais fin prête. Je retrouverais de toute façon Lucy en classe et en dehors. Ma déception s'estompa aussi vite à cette pensée. Je finis par rejoindre la table de mes camarades, pour y prendre un repas avec eux. Ainsi, je faisais leur connaissance.
12 mai 2016, 13:52
La rentrée des élèves de première année.
Je venais d'arriver , je regardais partout autour de moi lorsque une femme , un professeur m'a t'on dit nous fit un discours sur ce qui allait ce passer .
Je me suis alors mis à l'écouter au lieu de faire le détails de la pièce dans ma tête . Son discours fut très intéressant et bien construit .
Elle nous invita alors à la suivre dans une grande salle pour le choix des maisons.
Plus nous avançions plus j'étais émerveiller par ce que je voyais .
Des tables de banquets immenses avec des chandelier magnifiques qui faisaient des ombres sur le plafond magique qui se dessinait en voute .
Une voute où chacun pouvait faire ce qu'il voulait moi je voyais le cosmos et les étoiles qui bougeait sans interruption .
C'est alors que tout le monde fut rentrer que la professeur repris la parole nous arrachant à notre contemplation pour commencer a appelé les noms des nouveaux élèves avec une grande liste qu'elle déroula. L'appel put alors commencé. Alors que les élèves étaient nommé je sentis mon tour bientôt arriver.
Le professeur munit de sa liste m'a alors appelé :
"Angélique Castillon"
Là une bouffé de chaleur m'est monté au joue et le stress montait alors que je m'avançais .
On posa le choixpeau sur ma tête et sans hésiter très longtemps il me dit :
"Serdaigle!"
Contente de ce choix je me relevais et allais sous les applaudissements rejoindre le groupe.
Le groupe fut chaleureux à mon égard mais je ne suis pas très communicative alors j'ai répondu quand on me parlais mais je n'ai pas abordé de personnes tout de suite j'ai plutot observer les réactions. Beaucoup avais déja l'air de se connaitre et d'être plus informer sur poudlard que moi. Je ne me sentis pas alors vraiment à ma place mais je ne me décourageait pas . Il y avait tout de même des personnes qui ne semblait pas non plus tout à fait à l'aise dans cette nouvelle partie de notre vie . Je me suis alors dit que si nous étions plusieurs dans cette état là je pourrais surment me faire des amis . Quand alors je me suis lancée pour allé vers une fille qui vait l'air d'être aussi perdu que moi , le professeur reprit alors un discours sur nos maisons car le choix était terminer . Je me suis donc dit que j'aurais d'autre occasions de me faire des amis et je suis rester à ma place à l'écouter faire son dernier discours avant de partir vers la visite de l'établissement.
15 mai 2016, 11:52
La rentrée des élèves de première année.
Le paysage défilait sous mes yeux, à mesure que le train poursuivait sa route vers Poudlard. Collines verdoyantes, ponts surplombant d’immenses vallées, ou encore tunnel interminable. Mes pensées se perdirent rapidement.
Depuis l’arrivée de la lettre qui m’annonçait mon éligibilité, je n’avais pas vraiment cherché à en savoir plus sur ce qui m’attendait. Ma mère m’avait brièvement parlé d’une sorte de chapeau qui décidait dans quel dortoir les nouveaux élèves allaient dormir… Difficile à comprendre ce qui pouvait motiver tant de bizarrerie. Je n’avais aucune envie d’apprendre les coutumes de ces gens, ni même de faire le moindre effort pour m’intégrer à leur société. La magie allait être pour moi un simple outil qui me permettrait de percer les secrets de ma propre mémoire, et d’obtenir des résultats impossibles à atteindre par le commun des mortels.
Je m’attardais inconsciemment sur les cliquetis du train, mais mon oreille capta rapidement autre chose.
_ Tu crois que les Crochets d’Argent vont remporter la coupe cette année ? Je parie que leur équipe sera encore meilleure que celle de l’année dernière !
La voix semblait provenir du couloir central du wagon. Je tendis l’oreille pour en entendre davantage.
_ Ils ne peuvent pas faire pire que les Frelons ! répondit un autre dans un rictus.
_ C’est clair ! Le Quidditch n’est pas un sport pour eux, ils devraient essayer de nettoyer par terre plutôt que d’essayer de voler sur leurs balais !
Les derniers mots se dissipèrent jusqu’à ne plus être audibles, probablement car les deux garçons s’étaient éloignés de ma cabine. Je restai bloqué un instant sur cette conversation très singulière. Des crochets d’argent ? Des frelons ? Le kouidiche ?
C’était vraiment un monde à part.

Le train poursuivit sa route, et je réalisai à mesure de son avancée que tout cela allait bientôt devenir réel. Ce qui n’était pour moi que le début d’un film se concrétisait par les kilomètres qui me séparaient déjà de ma petite sœur et de ma maison. Une pointe de mélancolie me pinça le cœur.
_ Tu veux quelque chose ?
Je sursautai et tournai la tête vers le couloir. Un énorme chariot occupait l’encadrement de la porte de la cabine, tirée par une jeune femme souriante.
_ Qu’est-ce que c’est ? lui demandai-je après avoir analysé sans succès le contenu du chariot.
_ Oh ! fit-elle en passant en revue ses marchandises. Il y a de tout ! Fils de menthe, Ballongommes, Dragées surprises de Bertie Crochue. Par contre, ne te fais pas d’illusions, je n’ai plus de Chocogrenouilles.
La jeune femme parut désolée, les chocogrenouilles devaient probablement être l’élément le plus demandé. Attiré par l’odeur sucrée qui envahissait désormais la cabine, je plongeai la main dans la poche de ma veste et en sortit deux piécettes que ma mère m’avait laissé au départ. D’un geste assuré, je les tendis à la jeune femme. Elle s’en empara et les glissa dans une poche de sa combinaison, qui me sembla sur le coup être bien trop petite pour pouvoir les contenir. Voyant que je ne réagissais pas, elle s’impatienta.
_ Alors, qu’est-ce que tu veux ?
Je scrutai le chariot, passant d’une friandise à l’autre sans parvenir à me décider. Je pointai finalement du doigt une petite boite en carton qui me sembla plutôt jolie.
_ Ah ! Tu es courageux, c’est très bien !
Elle me tendit la boite en question, puis repartit au pas de course en direction de la cabine suivante. La mienne retrouva bientôt son calme et son odeur d’origine. Je regardai attentivement la petite boite, il était indiqué : « Dragées surprises de Bertie Crochue ». C’était l’une des friandises qu’avait mentionné la jeune femme. Il n’était pas compliqué d’en déduire que ce devait être un bonbon typique des sorciers, et peut-être même particulièrement des élèves de Poudlard. J’allais bientôt me laisser surprendre par les bizarreries culinaires que le monde magique avait à offrir. J’ouvris délicatement la boite.
Les bonbons étaient de simples dragées multicolores, parfaitement inodorants. Je me demandai si les sorciers étaient étranges au point de créer des bonbons à la bave de crapaud ou des écailles de serpent. Avec une pointe d’appréhension, je pris une dragée qui me semblait être à la fraise et croquai délicatement dedans. Ma déception fut totale lorsque je m’aperçus qu’en effet, ce n’était qu’une basique dragée à la fraise. Je décidai de garder les autres pour plus tard.
Je m’endormis l’espace d’un instant, la bouche légèrement entrouverte, gardant le goût délicatement sucré de mes nouvelles friandises.

Ce qui me semblait être l’instant suivant se révéla être de longues minutes plus tard. Le couloir du train était particulièrement agité, et le bruit du chahut me réveilla. Paniqué, je regardai par la fenêtre : la nuit était totalement tombée, le train était à quai, et de nombreux élèves avaient déjà envahi l’extérieur. Je me levai d’un bond, et fit tomber la boite de dragées surprises qui était restée sur mes genoux. Quatre dragées tombèrent au sol, mais je n’eus pas le temps de les ramasser. Je gardai précieusement la petite boite en main, et quittai la cabine pour me mêler au dernier groupe qui descendait du wagon.
J’atteignis finalement le quai, avec l’impression étrange de rejoindre un océan de robes noires. Face à la foule, tout au long du quai, étaient montées des pancartes indiquant « Gare de Pré-au-Lard ». Elles étaient éclairées par une lumière dont je ne parvins pas à déterminer l’origine. Cette même lumière éclairant également la foule qui, désormais, était massivement groupée sur toute la longueur du quai. Certains élèves semblaient à la fois plus jeunes et plus désorientés que les autres, je décidai qu’ils devaient être un groupe de première année et m’approchai d’eux pour pouvoir les suivre sans risquer de me perdre.
Je pris alors le temps d’observer le paysage.
Le quai avait plusieurs sorties, donnant principalement sur quelques maisonnettes en pierres, et deux ou trois chemins qui menaient au cœur d’arbres sombres. Au loin, quelques filets de lumière parvenaient jusqu’à moi, comme perchés sur une colline.
_ Regarde ! fit l’une des élèves qui semblait partager mon observation.
_ Tu crois que c’est…, commença une autre d’une petite voix incertaine.
Un bruit sourd retentit, et tous les élèves se turent simultanément.
_ Par ici les premières années, suivez-moi ! Direction : Poudlard !
Une sorte de vieux géant barbu portant une lanterne faisait de grands signes du bras, de sorte que tous les élèves sur le quai puissent le voir – ce dont je ne doutais pas. Il répéta son appel, un peu plus fort que la fois précédente, puis il se mit à avancer, entrainant une file d’élèves derrière lui. Voyant le groupe près duquel je m’étais réfugié avancer, je leur emboîtai le pas.
La plupart des élèves de première année étaient silencieux, tout autour de moi, sans doute émerveillés à l’idée de rentrer bientôt à Poudlard – bien plus émerveillés que je ne l’étais moi-même. Après quelques mètres, je me retournai pour contempler une fois de plus le petit village que nous quittions, et je fus surpris de constater que tous les autres élèves avaient disparu. Je me demandai par quel autre chemin ils allaient pouvoir rejoindre l’école, et pourquoi ce géant séparait les élèves de première année et les autres. Regardant à nouveau devant moi, je vis que nous arrivions à hauteur d’un lac que je n’avais pas remarqué depuis la gare. Un grand ponton bordait l’eau calme du lac sur plusieurs mètres, et une vingtaine de barques étaient à quai. Je devinai rapidement ce qui allait nous arriver. Le géant prit une nouvelle fois la parole.
_ Par groupes de quatre, chacun monte dans une barque ! Allez, allez !
Ne sachant pas où me mettre, je décidai de monter dans l’une des barques les plus proches du géant, que la plupart des élèves n’osaient pas approcher. Deux autres élèves s’assirent à l’avant, puis j’embarquai à mon tour. Le géant donna le départ lorsqu’une jeune fille rousse s’assit à côté de moi. Nous échangeâmes un regard, mais furent surpris de constater que la barque bougeait. Autour de nous, toutes les barques s’étaient mises à avancer d’elles-mêmes, guidées par l’embarcation de tête qu’occupait pleinement le corps massif du géant.
L’épais brouillard de la nuit se dissipa à mesure que nous traversions le lac, dévoilant un paysage auquel je ne m’attendais pas. Mes yeux s’écarquillèrent devant la magnificence du château qui s’affichait, majestueux, devant nous.
_ C’est ça, murmurai-je, Poudlard.
Je passai toute la traversée, les yeux rivés sur tous les recoins du château : l’aile est, l’aile ouest, les tours, et la lune qui dormait, un peu plus haut.
Quand nous descendîmes des barques, le géant nous montra les escaliers et nous demanda de les emprunter. Sans surprise, il ne nous accompagna pas, déjà fatigué par la marche qu’il nous avait fait suivre, il semblait trop épuisé pour entreprendre une escalade pareille. J’avais perdu la jeune fille rousse dans l’affaire, mais qu’importait, je suivis le mouvement et montai à mon tour les escaliers de pierre.
Les marches étaient bordées par des lanternes, placées à intervalles réguliers. Au fur et à mesure de la montée, je pouvais admirer de plus en plus près la beauté des lieux. Petit à petit, les petites barrières de pierre laissèrent place à des murs, nous engouffrant littéralement à l’intérieur du château. Je plongeai dans la gueule du loup.

Une fois en haut des marches, une dame nous attendait. Elle avait une allure de sorcière accomplie, et sembla ravie des mines émerveillées qui s’approchaient timidement d’elle. La sorcière se présenta comme étant la sous-directrice de l’école, et nous informa que la traditionnelle cérémonie de répartition allait commencer. Elle poursuivit.
_ Je vous assure que votre maison sera pour vous votre seconde famille. Vous allez écouter les mêmes professeurs, vous allez faire des batailles de polochons dans les mêmes dortoirs et vous allez manger des chocogrenouilles devant les mêmes feux de cheminée. Elles sont au nombre de quatre et ont pour nom : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Pendant votre scolarité à Poudlard, votre comportement va jouer sur l'ensemble de votre maison.
C’étaient elles. Les quatre maisons dont j’avais déjà entendu parler. Chacune était censée avoir des vertus différentes. Courage, Loyauté, Intelligence, Ruse. Je me souvenais bien de leur histoire, de leur importance, et de l’influence que ces maisons avaient pu avoir sur les sorciers célèbres ayant existé. Beaucoup avaient pris le train, monté les marches et foulé le sol du château, comme nous étions en train de le faire.
_ … nous attendent, poursuivit la sous-directrice alors que je prêtai de nouveau attention à son discours. Souriez et n'oubliez pas de regarder le plafond magique, il est magnifique.
Elle ouvrit la grande double-porte qui nous faisait face, puis ouvrit la marche. Nous la suivîmes.
Quatre immenses tables avaient été dressées, impeccablement alignées dans toute la longueur de la pièce. Tous les élèves des autres années étaient déjà attablés, ils se retournèrent et se turent immédiatement sur notre passage. A mesure que nous avancions, je jetai un œil aux différents groupes formés autour des tables. Certains nous faisaient de petits signes d’encouragement, d’autres tentaient de nous effrayer encore davantage, et d’autres enfin commençaient déjà à somnoler devant leur assiette vide. Au fond de la salle, une cinquième table avait été dressée face aux quatre autres : celle des professeurs. Tous étaient déjà installés, observant avec attention leurs nouveaux élèves. Lorsque nous arrivâmes près d’eux, la sous-directrice nous fit signe de nous arrêter. Le groupe des premières années se massa devant les professeurs, ne sachant pas dans quelle direction regarder pour éviter l’inconfort. La sous-directrice s’arrêta à hauteur d’un tabouret, placé devant nous et surélevé, puis elle y déposa un vieux chapeau qui semblait déjà n’avoir que trop servi.
Contre toute attente, une petite voix se mit à résonner à travers la grande salle, je mis quelques instants à comprendre que c’était le chapeau… Un chapeau chantant.
Sa chanson avait quelque chose de magique – c’était le cas de le dire – en cela qu’elle parvint à me captiver. Elle semblait décrire avec une justesse rare ce qu’était réellement le monde de la magie, ce château, et le destin des élèves qui le rejoignaient. Ce n’était pas une réalité guillerette ni un hymne à la tolérance, mais une simple comptine qui rappelait à tous que la magie était un outil, et que ses effets dépendaient du sorcier qui la manipulait. Les mots du chapeau firent écho à ceux de ma propre mère, lorsque j’avais reçu la lettre de Poudlard et refusé de rejoindre l’école.
Lorsque la chanson fut terminée, je me joignis sans même m’en rendre compte aux applaudissements généraux qui éclatèrent. Difficile de croire que tous les élèves étaient sincères, mais je vis dans l’œil des professeurs qui nous faisaient face que, tout au moins, eux l’étaient réellement.
_ Je vais désormais vous appeler un par un, dit la sous-directrice en coupant court au brouhaha qui avait repris. Vous allez vous installer sur le tabouret et porter dignement le choixpeau magique sur le haut de votre crâne. Ne vous inquiétez pas, ça ne fait pas mal.
Le premier élève fut appelé et, visiblement craintif, s’assit sur le tabouret. La sous-directrice plaça le chapeau sur sa tête. Je me demandais quelle méthode était utilisée pour décider dans quelle maison un élève devait être placé. Questionnaire de 10 pages ? Lancé de dé ? Rien de tout cela ne se produisit. A la place, l’élève se crispa sur son tabouret et, quelques instants plus tard, le chapeau s’exclama :
_ GRYFFONDOR !
La table des Gryffondor, accompagnée par celle des professeurs, applaudit chaleureusement le nouvel arrivant, qui fut visiblement si soulagé qu’il manqua de trébucher en regagnant l’une des places libres sur la table de sa nouvelle maison. Les tables des autres maisons furent beaucoup plus calmes, applaudissant ça-et-là par réflexe plus que par réelle envie.
A chaque élève, le même rituel se répéta. L’élève s’asseyait, le chapeau était posé sur sa tête puis s’exclamait le nom de la maison dans laquelle il passerait les prochaines années de sa vie. Quelle était la méthode ? Sur quoi se basait ce vieux chapeau pour déterminer le sort de jeunes gens effrayés ?
_ Tally Jenkins ! appela la sous-directrice après qu’une nouvelle élève ait rejoint les rangs de Serpentard.
L’élève appelée frôla mon épaule puis s’approcha du tabouret. Je vis émerger la jeune fille aux cheveux roux qui m’avait accompagné pendant la traversée du lac. Comme intimidée, elle s’arrêta en pleine marche. La sous-directrice lui adressa un sourire rassurant pour l’aider à s’avancer. Tally parcourut les derniers pas qui la séparaient du tabouret. Elle rougissait tant que ses joues devinrent vite plus colorées que sa chevelure. Elle s’assit finalement et, comme pour les autres, le chapeau ne parla pas immédiatement, plongeant la salle dans un profond silence.
Une sorte d’espoir étrange émergea timidement en moi. Je m’accrochai à l’impatience collective.
_ SERDAIGLE !
Un tonnerre d’applaudissements retentit. Le moment sembla magique pour la jeune fille, que je vis rejoindre en sautillant la table de sa nouvelle demeure. Elle s’assit avec ses nouveaux camarades.
Une demi-douzaine d’autres élèves passèrent tour à tour entre les griffes du Chapeau-Qui-Décide, comme je commençai à l’appeler. La répartition sembla équitable entre toutes les maisons, et je m’amusai à essayer de deviner quelle serait la décision fatale du chapeau. A deux reprises, je parvins à tomber juste. Je récapitulais mon résultat lorsque la sous-directrice prononça mon nom.
_ Ethan Moonrider !
J’hésitai un instant. La cérémonie avait débuté depuis quinze bonnes minutes, et je sentais l’attention des autres élèves retomber, à l’exception des premières années qui continuaient à se demander quel sort leur était réservé.
Je me faufilai à travers les prétendants restants, et émergeai à mon tour près du tabouret. La sous-directrice empoigna la pointe du chapeau, me laissant prendre place, puis elle le déposa avec précaution sur ma tête.
Aussitôt, les élèves qui me faisaient face disparurent. Le bruit ambiant s’estompa en un murmure à peine audible, et il ne resta bientôt plus que moi, le Chapeau-Qui-Décide, et les questions que je me posais.
_ Tu te poses nombre de questions, n’est-ce pas ?
Comment pouvait-il…
_ AH ! fit-il dans un cri qui se répandit en écho dans ma tête. Je lis en toi comme dans un livre. Hmm… Tu as traversé des épreuves, tu as déjà grandi… Oh ! Et je vois une jeune fille. Elle est jolie, et tu tiens à elle, n’est-ce pas ?
Je pensai immédiatement à la jeune Serdaigle qui avait porté le chapeau quelques minutes avant moi.
_ Je ne te parle pas d’elle, bougre d’âne ! Je te parle de celle à qui tu tiens, celle à cause de qui tu m’as mis sur ta tête. Vima.
_ Ma petite sœur ! criai-je sans que le moindre son ne sorte de ma bouche.
_ Tu te demandes si elle reparlera un jour, n’est-ce pas ? dit-il avec une pointe de compassion dans la voix. Inutile d’attendre plus, c’est évident...
J’étais stupéfait.
_ POUFSOUFFLE !
La présence du chapeau se dissipa, et à mesure que je revins à la réalité, j’entendis les applaudissements de la table des Poufsouffle.

Le reste de la soirée passa comme une simple formalité, et ma mémoire ne garda presque rien de ce qui se produisit par la suite. Seule resta figée dans mon esprit l’image du Chapeau-Qui-Décide, brisant mes barrières et lisant jusque dans mes secrets.