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28 déc. 2017, 20:51
Oh douce mélancolie...  Libre 
 C'est la belle nuit de noël, et comme dans la chanson moldue que les enfants appréciaient tant, la neige étendait son manteau blanc. En ce 25 décembre, le soleil n'était pas encore levé et mettrait encore quelques heures à poindre le bout de son nez. Audric s'était glissé discrètement dans la tour d'astronomie et, accoudé au rebord d'une fenêtre, observait autant le ciel que le parc ou du moins ce qu'il pouvait en voir dans la pénombre (c'est-à-dire pas grand chose). 

 C'était le deuxième noël qu'il passait à Poudlard, le deuxième qu'il passait loin de ses parents. Normalement à noël, et ce depuis sa naissance, les Hitward descendaient de Paris pour rendre visite à son grand-père, et au reste de la famille Dupontef. Mais depuis qu'il était arrivé à l'école de sorcellerie, ses parents avaient complètement changés leur planning respectif et avaient du mal à reprendre du temps pour leur fils. Le brun ne leur en voulait pas pour autant, il pouvait ainsi passer du temps avec ses amis et s'entraîner paisiblement à lancer des sorts. Mais malgré tout ses parents lui manquaient beaucoup, particulièrement en cette nuit de fête. D'ordinaire après un repas bien copieux son père, son oncle, ses cousines et lui-même sortaient faire un tour du village pour "digérer". Pendant qu'Emma récitait la liste de tous les cadeaux qu'elle désirait, Jessica lançait des paris sur ce qu'ils allaient découvrir au pied du sapin le lendemain matin. Audric perdait toujours comme d'habitude mais il s'en moquait (comme d'habitude).

 Le garçon aux yeux vairons soupira et un petit nuage de buée apparu dans les airs. Il se laissa glisser contre le mur et resserra son écharpe autour de son cou puis la releva sur son nez. Dans quelques heures les garçons du dortoir se réveilleraient et trouveraient tout plein de cadeaux au pied de leurs lits. Il essaya de chasser sa mélancolie en imaginant la tête de ses amis en ouvrant les cadeaux qu'il comptait leur offrir. Il était persuadé qu'Esmée l'attendrait de pied ferme dans la salle commune, et qu'elle ferait de même pour Jonathan qui prendrait surement son temps pour la faire râler. 

 Bien qu'il adorait passer du temps avec eux, ce petit moment de solitude lui fit du bien, même s'il ressassa un peu plus sa mélancolie à cause de cela. A un moment, il crut entendre quelqu'un monter mais personne n'arriva. Le brun mit cela sur le compte de son imagination et rejeta sa tête en arrière. Le froid lui mordait les joues mais il était bien et n'avait aucune envie de retourner au chaud.
 Il se moquait bien d'être surprit hors de son lit à cette heure de la nuit. De toute façon il n'arriverait plus à se rendormir...

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
28 déc. 2017, 21:11
Oh douce mélancolie...  Libre 
Maya aimait bien s'aventurer en hauteur pour qu'elle domine le monde. On lui avait dit que le tour d'Astronomie était la plus haute alors elle y était aller pour vérifier. Le temps de Noël n'était pas son truc. Elle avait déjà entendu parler de cette fête moldu mais son père détestait tout ce qui touchait aux non-maj alors elle aussi. La jeune première année aimait bien la vue de cette tour, même si elle ne la trouvait pas assez haute pour sa grandeur. Déçue, la serpentard s'assit en tailleur devant le spectacle du soleil. Elle sortit sa baguette pour jouer avec avant de la faire glisser. Elle roula jusqu'à un corps. Maya n'avait pas remarqué cette personne et se releva pour aller chercher sa baguette. Elle s'avança jusqu'à l'individu avant de se pencher pour ramasser l'objet lui appartenant.  Curieuse de voir le visage de cette personne, elle décida de commencer la conversation, au risque de la réveiller, ce dont elle se fichait pas mal. 
" - La belle au bois dormant a une identité et un prénom ? Ou c'est une créature venue des enfers pour voler l'âme d'une pauvre petite fille comme moi ? demanda-t-elle sur un ton purement ironique. 

Avant, on imaginait les légendes.
Maintenant, on les vit.
29 déc. 2017, 12:38
Oh douce mélancolie...  Libre 
 Pendant ce qui sembla être une éternité, Audric goûta aux joies du silence et tendait l'oreille au moindre petit bruit. Les yeux lourds de fatigue, il avait décidé de les fermer sans pour autant parvenir à trouver le sommeil. Dehors, des hurlements étranges se succédaient doucement. Chouettes et hiboux volaient parfois autour de la tour et il crut reconnaître le bruit de pattes de félins à plusieurs reprises dans le couloir. A aucun moment il ne songea qu'ils auraient pu appartenir à Miss Teigne. Finalement il se ferma à toute intrusion extérieure à sa bulle de confort. D'autres bruits auraient pu lui parvenir comme ceux provoqués par un rongeur en cavale, mais il fit la sourde oreille. Ce n'était pas le moment d'être contrôlé par la peur. 
 Le brun leva le nez enfin pour admirer le lever du soleil. De là où il était il ne voyait pas grand chose, juste quelques traits rougeâtres sur le côté d'une fenêtre. Il s'était tellement bien fermé dans sa bulle qu'il ne vit même pas la nouvelle venue entrer. C'est seulement lorsqu'elle s'approcha de lui qu'il remarqua sa présence. Il sursauta légèrement en voyant quelqu'un d'aussi prêt sans avoir sentit au préalable sa présence. Immédiatement il voulait lui demander ce qu'elle voulait lorsqu'il remarqua qu'elle ramassait quelque chose. Une baguette magique... mais que faisait-elle là?

 " - La belle au bois dormant a une identité et un prénom ? Ou c'est une créature venue des enfers pour voler l'âme d'une pauvre petite fille comme moi ?"

 Le français fixa la jeune fille pendant une éternité. Peut-être était-ce à cause de la fatigue, mais il n'arrivait pas à savoir si elle était réelle ou non. Surement que si. Dans le doute il préféra lui répondre, créant à chacun de ses mots un nouveau petit nuage de fumée qui disparaissait sans laisser de traces.

 "Je suis pas une fille" répondit Audric d'une voix neutre. Il n'avait pas saisit l'allusion et était habitué aux remarques de sa tante anglaise à propos de ses cheveux trop longs. Cela lui faisait ni chaud ni froid à présent. En parlant de froid, le brun  réalisa seulement à quel point ses joues étaient gelées. Elles le tiraillaient lorsqu'il parlait. Mais cela ne l'empêcha pas de continuer.
"Je m'appelle Audric. Pour le reste... peut-être. Va savoir" ajouta-t-il en riant. "J'aime bien manger des gens le jour de noël je les trouve meilleurs." C'était complètement stupide comme délire mais cela le fit rire. Après tout il n'avait pas beaucoup dormi cette nuit...

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
29 déc. 2017, 16:10
Oh douce mélancolie...  Libre 
La jeune fille avait vu juste, c'était un garçon dormi. Le jeune homme la fixa durant un long moment et Maya commençait à se sentir gêner d'être regarder droit dans les yeux aussi longtemps. Elle remarqua ses yeux vairons bleu et marron. Encore un élève avec des yeux fascinant pensa-t-elle. Sa mèche de cheveux devant un de ses yeux ne cachait pas complètement la couleur de ce dernier. En parlant de ses cheveux, le jeune homme avait une couleur assez amusante, entre un brun et un châtain, couleur chocolat au lait datant d'il y a deux ans, se moquait Maya intérieurement. Le malaise de lady West-Newton s'arrêta quand le dormeur commença à essayer de répondre à sa question posée plus tôt. 
" - Je suis pas une fille, répondit-il d'une voix neutre "
Bien sûr que Maya avait vu que ce n'était pas une fille ! Pour qui est ce qu'il la prend ? Une idiote ? Ah ça non ! Ne connait-il pas ce qu'est l'humour et l'ironie ? La Serpentard ravala son début de colère pour l'écouter continuer de parler. 
" - Je m'appelle Audric. Pour le reste...peut être. Va savoir. "
Il finit sa phrase en rigolant, ce qui étonna la jeune fille en vue qu'il venait de se réveiller et qu'il avait mal pris, d'après elle, sa blague au début. 
" -  J'aime bien manger des gens le jour de noël je les trouve meilleurs. "
La brunette rit à la remarque d'Audric, finalement, il avait bien eu un humour à la naissance lui aussi. En relevant les yeux vers lui, elle avait un des ses sourires charmeurs dont elle était la reine, même si celui-ci n'est pas volontaire. Le soleil couchant berçait son regard et le rendait brillant. Quand Maya eut finit de rire, elle répliqua. 
" - Devrais-je fuir en courant maintenant ou me présenter au risque de ma vie, demanda-t-elle d'un ton moqueur pour enrichir le blague. Je suis joueuse alors je choisis la deuxième solution ! Enchantée Audric, je suis Maya. "
Elle lui tendit sa main droite dans l'espoir qu'il lui répondit poliment. 

Avant, on imaginait les légendes.
Maintenant, on les vit.
04 janv. 2018, 23:12
Oh douce mélancolie...  Libre 
 La nouvelle venue avait un bon humour pour une illusion. Le brun qui avait du mal à comprendre l'humour (surtout quand il était bien dissimulé), en déduit qu'elle devait être bien réelle. Malgré la fatigue, le brun réalisa qu'il regardait la jeune fille dans les yeux et baissa le regard, sans oublier de tirer ses cheveux bruns devant pour les masquer. Dans le ciel les étoiles s'effaçaient peu à peu laissant place à la lumière du jour. 

" - Devrais-je fuir en courant maintenant ou me présenter au risque de ma vie, demanda-t-elle d'un ton moqueur pour enrichir le blague. Je suis joueuse alors je choisis la deuxième solution ! Enchantée Audric, je suis Maya. "

 Le brun sourit. "Quel courage!" fit-il en riant tout en lui serrant la main. C'était étrange mais l'euphorie le gagna, le réveillant un peu. Il se redressa contre le mur et fouilla dans ses poches à la recherche d'une sucrerie, prit d'une soudaine fringale. Il ne trouva que quelques dragées surprises, deux chocoballes, un sucre d'orge et une demi plume en sucre. 

 "Tu en veux?" Proposa-t-il doucement en tendant ses trouvailles à Maya. Il ne savait pas combien de temps elle restera là mais il n'avait pas tellement hâte qu'elle s'en aille. Il appréciait de rester là avec cet inconnue, à partir dans un délire étrange qu'il continuait de bon cœur. Même si son moment de solitude était brisé, il préférait mille fois rester là à parler de tout et de rien plutôt que de rentrer dans sa salle commune. L'idée même de descendre dans la grande salle lui soulevait le cœur, il se voyait déjà écouter des chants de noël durant son petit déjeuner en mangeant sans appétit une tranche de pain d'épices. Et cette idée ne l'attirait pas du tout.

"Enfin, c'est à tes risques et périls." la prévint-il. "L'un d'entre eux te rendra peut-être malade. Un autre te transformera en animal... peut-être en l'un des rênes du père noël, histoire d'être en raccord avec avec la fête d'aujourd'hui." Était-ce drôle? Peut-être pas, mais le brun ria de plus belle en lançant un regard plein de défit à la fillette en face de lui. Si elle voulait jouer à celui qui ferait la dernière blague, elle n'allait pas être déçue...

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07 janv. 2018, 07:56
Oh douce mélancolie...  Libre 
Après que Maya ait bien réveillé le jeune homme de la maison Gryffondor et s'était présentée, Audric lui dit qu'elle avait du courage sur un ton humoristique et en rigolant légèrement. Il lui serra la main qu'elle lui tendait. Il se redressa ensuite pour finalement fouiller dans ses poches à la recherche quelque chose. Le Gryffondor finit par sortir des friandises, quelques dragées surprises, chocoballes, un sucre d'orge et une demi plume en sucre. Il lui en proposa ensuite si elle en voulait. Maya n'avait jamais touché à des sucreries, de toute sa vie. Son père trouvait ça trop " moldu " pour la famille et détestait James d'en avoir manger dans le Poudlard Express durant sa première année. Même si Maya n'était pas naïve, son père lui avait raconté qu'elle pourrait s'empoisonner après en avoir avaler un. Alors la remarque suivante d'Audric la fit sourit nerveusement, elle avait compris que c'était de l'humour mais hésitait quand même à en prendre une à cause de son éducation. Elle prit pour ne tomber sur un pour la rendrait tomber ou un autre qui la transformerait un animal. Elle prit ensuite une grande inspiration avant d'acquiescer et de prendre une chocoballe. Maya hésita a la manger quand elle l'eut pris mais elle ne pouvait plus faire marche arrière et donc, elle devait le faire et maintenant. Elle le mangea après une minute de questionnement intérieur pour devenir fan de cette friandise. Le chocolat était délicieux, la mousse à la fraise aussi et la crème était divine. Maya glissa sur le dos les yeux au ciel en murmurant un petit " trop bon ". Après quelques minutes de silence, Maya rougit légèrement gênée par son comportement trop immature.
" - Excuse moi, mais c'était ma première sucrerie de toute ma vie. "
Elle baissa les yeux après son aveu, pour ne pas voir son éclatement de rire droit dans les yeux.

Avant, on imaginait les légendes.
Maintenant, on les vit.
08 janv. 2018, 22:05
Oh douce mélancolie...  Libre 
 Étrangement la fillette ne semblait plus vraiment rire. N'avait-elle pas comprit que ce n'était qu'une blague? Ou bien était-elle allergique aux sucreries qu'il proposait? Elle sembla prendre son courage à deux avant de se saisir de l'une des chocoballes qu'il possédait. Lui saisit le morceau de plume en sucre. *Comme ça on en parle plus* songea-t-il en croquant dans la friandise. Bien sûr il resta sur sa faim, mais ne reprit rien. Il leva les yeux vers la fillette qui tenait toujours dans sa main la sucrerie qu'elle venait de prendre, comme si la chose allait réellement l'empoisonnée. 
 Audric ouvrit la bouche pour lui expliquer que ce n'était qu'une plaisanterie, qu'il ne lui arriverait rien si elle la mangeait, mais Maya se lança finalement et sembla fondre en dégustant la chocoballe. Alors qu'un "Trop bon" s'échappa de ses lèvres, un large sourire s'étendit sur celles du brun.

" - Excuse moi, mais c'était ma première sucrerie de toute ma vie. "
"Cela explique beaucoup de choses" sourit doucement le garçon. "Un moment j'ai cru que tu me soupçonnais réellement de vouloir t'empoisonner." Puis l'adolescent aux yeux vairons sembla réaliser ce qu'elle venait de dire et, les yeux arrondis pas l'étonnement tourna brusquement la tête dans sa direction.

 "Attends, tu n'en avais jamais mangé avant? Je veux dire, pas de sucreries sorcières, ça moi non plus avant mon arrivée ici je n'en avais jamais goûter. Je ne pensais pas que cela existait d'ailleurs, comme la magie en fait."

 Enfin, si. Il avait des soupçons pour la magie mais son cœur d'enfants était bercé par les illusions des adultes et commençait à douter. Puis le né-moldu avait reçu sa lettre d'admission à Poudlard et tout c'était enchaîné très vite.
 En revanche, passer onze années de sa vie (ou plus, il ne savait pas vraiment quel âge donner à la fillette) sans manger une seule sucrerie? Impossible. Inhumain. Complètement fou.
On peut se passer de beaucoup de choses dans sa vie, mais il ne faut tout de même pas exagérer. Le garçon se sentit bête de n'avoir pas plus de friandises traînant au fond de ses poches.

 "Tu devrais goûter ceci plus tard" lui dit-il en lui fourrant le sucre d'orge dans les mains. "Il ne faut pas croquer par contre, sinon tu va te faire mal aux dents. Vraiment." Il rajouta également la chocoballe restante en souriant puis hésita face aux dragées surprises de Bertie Crochue. 
" Celles-ci par contre son vraiment piégées. Chacune à un goût différent et tu peux tomber sur des bonnes choses comme sur de très mauvaises. Je l'ai appris à mes dépends..."
 Le garçon grimaça en se souvenant de sa première dragée : goût poubelle. Pourtant cet échec ne l'avait pas empêcher d'en acheter à nouveau ni d'en manger régulièrement.

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10 mai 2018, 20:48
Oh douce mélancolie...  Libre 
25 décembre 2042


Le nez devant la pendule, Esmée attendait Audric dans la salle commune. Elle passa sa main dans ses cheveux, décolla son dos du dossier et interrogea une énième fois Jonathan :

- Non mais il ne t'a vraiment rien dit ? Elle insista sur le dernier mot. Ses yeux ronds et ses sourcils froncés menacèrent, sans raison, l'intéressé.

Son ami ne lui répondit même pas. Exaspéré, il se leva du canapé pour se réfugier dans un endroit plus calme. La réaction de Jonathan l'énerva de plus belle. Elle parlait toute seule, gesticulant et critiquant les deux garçons en ne se souciant nullement des personnes autour. Ne pouvant plus rester sur place, elle partit chercher un pull dans son dortoir. Oui, elle était bien décidée à trouver le gougeât. Ce dernier avait promis qu'ils ouvriraient leurs cadeaux ensemble ... Mais il avait sans doute une meilleure occupation. Esmée détestait le fait qu'il ne l'appréciait pas autant qu'elle ... Boudeuse, elle poussa la porte de la Grosse dame.

Une salle après l'autre, suffoquant, elle vagabondait. Elle n'en pouvait plus. Elle le maudissait, c'était la première fois qu'Esmée était autant remontée contre Audric. Elle n'avait pas envie d'être seule, surtout aujourd'hui. Un fragment d'image de sa famille s'était faufilé en elle. Énergiquement, elle secoua la tête puis monta les marches rapidement.  C'était une mauvaise idée de penser à eux.

Quand elle fut tout en haut de la tour d'astronomie, elle s'agenouilla. Fatiguée, elle se reposa, souffla en écoutant son cœur battre gentiment. Elle leva la tête et vit des bouts de pieds *C'est lui! * . Esmée ne pouvait pas se tromper sur ce point et partit vite le rejoindre. Ces jouent étaient bien roses dues à l'exercice, mais elles rougirent davantage quand ses yeux se posèrent sur les siens : *Audric* . Raclant sa pauvre gorge, elle lui ordonna d'un air fier mais timide:

- On y va maintenant.
12 mai 2018, 15:26
Oh douce mélancolie...  Libre 
 Des pas résonnèrent dans toute la tour, forçant Audric à ouvrir les yeux. Son écharpe était remontée jusqu'en haut de ses joues, l'empêchant de voir correctement ce qui se déroulait plus loin que le bout de son nez, invisible soit dit en passant. Il leva la tête et observa le plafond en essayant de remettre de l'ordre dans ses pensées. Son dos le tirait, surement parce qu'il était assit contre le mur de pierres depuis un moment sans bouger. D'ailleurs depuis combien de temps exactement était-il là? 
 La lumière du jour qui dardait ses rayons à travers la fenêtre lui fit comprendre que quelques heures étaient passées. Il baissa nerveusement son écharpe et lança un regard ennuyé à la ronde. La jeune fille avait qui il parlait n'était plus là, peut-être s'était-elle éclipsée parce qu'il s'était endormi?

 Le français passa une main sur son visage gelé et se frotta les yeux un instant. Cette fillette avait-elle seulement existé, ou bien avait-il rêvé qu'il discutait avec elle? Non tout avait eût l'air si réel, c'était impossible qu'il l'ai inventée. N'est-ce pas?
 Audric n'arrivait pas à réfléchir. Chaque fois qu'il clignait les yeux, il était persuadé que la brune étrange allait apparaître à nouveau devant lui, comme la première fois. Mais à la place c'est une autre brunette qu'il vit. Les joues rouges, le souffle court, elle s'adressa directement à lui d'un ton qui lui fit comprendre qu'elle lui reprochait quelque chose. Mais Esmée ne lui reprochait jamais rien, et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait changer.  Dans sa voix et dans ses paroles, le brun crut comprendre qu'elle l'avait cherché, attendu et probablement grondé bon nombre de fois intérieurement. En voyant les yeux de son amie, son envie de solitude disparu immédiatement et, en se frottant le visage une dernière fois, se redressa. Il jeta un dernier regard à la tour et offrit un sourire taquin à son amie.

« Toi tu meurs d'envie d'ouvrir tes cadeaux. » Puis sans ajouter un mot il la suivit jusque dans la salle commune. S'il avait envie de la tirer par le bras pour la faire avancer plus vite, sans oublier de la faire râler en lui disant qu'il l'avait attendue pour ouvrir ses présents, il n'en fit rien. Le fait que son amie réagissait étrangement lorsqu'il s'approchait trop d'elle était en cause, mais la fatigue également l'empêchait de la railler comme à son habitude. 
 Dans sa tête il cherchait toujours la frontière entre le réel et l’irréel, persuadé de réussir à retrouver ce qu'il s'était réellement passé dans cette tour cette nuit-là...

Merci de m'avoir aidé à terminer ce Rp Esmée! ^^
Et Merci à toi aussi Maya, si tu repasses par-là ;) 

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
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