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08 mars 2018, 12:54
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Arthur faisait sa ronde du soir, comme le bon préfet de Serpentard qu'il était. En général, il s'ennuyait pas mal. Il n'y avait personne à punir (même s'il ne savait pas s'il aurait le courage de le faire) et rien à faire. Comme il devait surveiller, interdit pour lui d'apporter quoi que ce soit à lire ou de demander à quelqu'un (Nora, par exemple) de l'accompagner la nuit dans les couloirs. Non, il devait être seul et prendre garde à chaque bruit suspect ou chaque ombre étrange qu'il pouvait noter. Cela pouvait être effrayant. Vous savez, la nuit, dans un château silencieux, il y avait de quoi donner des frissons ! Et souvent, celles qui faisaient du bruit, c'était les souris ! 

Mais pas ce soir. En effet, alors qu'il était dans l'un des étages supérieurs du château, Arthur entendit du bruit. Et pas un bruit de rongeur, cette fois-ci. Il l'aurait juré : ce qu'il avait entendu, c'était des sorciers ! On grimpait des escaliers, loin dans le château. Grâce au silence et aux échos qu'offrait la nuit, on pouvait quasiment tout entendre. 

Arthur essaya de se faire discret en se rendant près de l'endroit où il avait entendu ces fameux bruits. Il était tout excité ! C'était la première fois qu'il allait prendre quelqu'un sur le fait ! Il espéra donc qu'il ne s'agissait pas seulement d'un professeur ayant eu envie d'une ballade nocturne. Bien qu'une partie de lui-même se demanda s'il parviendrait à faire preuve de l'autorité qu'on lui demandait. 

C'était assez silencieux, mais d'un coup, il entendit à nouveau quelque chose. Des murmures. Alors il sut d'où cela venait : la tour d'Astronomie. Et il y avait au moins deux personnes. Il grimpa donc les escaliers, attendit un peu devant la porte qui menait à l'extérieur et écouta ce qu'il s'y disait. C'était donc bien deux élèves qui étaient là. Deux élèves qui semblaient, en plus, conscients et fiers de leur bêtise ! Eh bien ça n'allait pas se passer comme ça ! Arthur ouvrit la porte d'un coup et put voir que ces élèves devaient être assez jeunes, en deuxième année grand maximum ! Il ne les connaissait pas, et n'étaient donc pas de Serpentard. Le garçon avait sa cape. Arthur comprit alors qu'il était de Serdaigle. Il y avait des chances pour que ce soit également le cas de la fille. Bravo les Aigles hein ! 

"Bonsoir." Leur dit-il en guise d'introduction, d'un ton ferme, mais pas extrêmement sévère non plus. "Vous savez que vous n'avez pas le droit d'être là à cette heure-ci ?"

Je poste dans ce rpg privé en tant que préfet car vos personnages ne respectent pas le règlement de Poudlard ! Ne me détestez pas trop, ça peut vous faire gagner un badge ! :D 

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Et quand la musique s'arrête, j'ai du mal à rouvrir les yeux.
10 mars 2018, 22:50
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
La pierre tombait, s'élançait dans les airs, tombait, s'élançait pour finalement retomber.
Ivy regardait hypnotisée la pierre effectuer son ballet silencieux. Ce qui se passait autour d'elle, elle n'en avait aucune idée. Les son, les images, les odeurs. Plus rien n'existait en ce instant. Il ne restait plus que ce caillou qui voletait de sa paume au ciel noir d'encre. Toute son attention était fixée sur cette pierre, si légère et si lourde à la fois.
Tombe, s'élance, tombe, s'envole, tombe....
Comment avait-il put bien finir au sommet de cette tour? D'où venait-il? Avait-il voyagé, porté par un oiseau? Porté d'oiseau en oiseau, d'étoile en étoile... Ou bien était-il un morceau de grava, arraché par l'usure et le temps à son mur, tombé, un matin d'une paroi éreintée par les années? Lui seul savait.
Puis Solal s'était emparé de la pierre. La faisait tournoyer dans les airs, s'amusant à la faire danser.
Tombe, saute, tombe, danse...
Ivy fronça les sourcils exaspérée. *Encore dans la lune ma vieille, allez, secoue-toi* Se sermonnant elle reporta son attention sur le garçon.
Solal quand à lui avait maintenant un air faussement sérieux, à la manière d'un médecin. Son diagnostic plaisait beaucoup à Ivy. Rester dehors toute la journée était quelque chose qui l'attirait inexorablement. Malheureusement le sort en avait décidé autrement et il n'était pas proche le jour où elle pourrait enfin faire ce qu'elle voulait de tout son temps.
Se tournant vers le garçon, elle remarqua sa main tendue, prête à recevoir un top là digne de ce nom. Ivy leva un sourcil et afficha un petit sourire en coin :

"Ça m'va! On commence quand la thérapie?"

Et elle abaissa son bras, prête à claquer sa paume contre celle du garçon.
Brusquement sa main s'arrêta, suspendue à quelques centimètres de sa cible. Les yeux écarquillés et les muscles tendus, Ivy s'était stoppée net. Un bruit... Elle avait entendu un bruit.
Se levant prudemment, elle lança un regard interloqué à Solal. Qui pouvait bien être debout à une heure pareille?
Puis la porte s'ouvrit en grand. La fillette écarquilla davantage les yeux et se retint de se jeter sur l'élève qui venait d'en sortir. Mais cette technique ayant déjà été expérimentée quelques minutes auparavant et n'ayant pas été des plus concluantes, la Serdaigle se contenta de se tendre comme un arc, prête à se replier en cas de danger.
Le garçon qui venait d'apparaître était incontestablement plus âgé que les deux enfants. Il devait avoir quinze ou seize ans environ et un badge de préfet étincelait sur sa robe où figurait le blason des Serpentard. 
Il ne manquait plus que ça, un préfet! 
Ivy se retourna brièvement vers Solal les yeux écarquillés. Comment allaient-ils se sortir de cette impasse?
Reportant son attention sur le préfet, elle fronça les sourcils. Il fallait qu'elle réponde, et vite. La première hypothèse de Solal avait été malheureusement véridique et la fillette ne tenait absolument pas à vérifier la deuxième.
Alors, regardant le Serpentard dans les yeux, elle se lança:

"J'étais entrain d'étouffer! Enfin, je veux dire je suis claustrophobe et cette nuit j'arrivais pas à me calmer. Alors j'ai voulue sortir. Sauf qu'en passant par la salle commune j'ai vu Solal qui était entrain de terminer ses devoirs. Comme il voyait que j'allais pas très bien il m'a proposé de m'accompagner. On est allé sur la tour d'astronomie parce que pour me calmer il voulait me montrer la super lune!"

Ivy avait tout débité très rapidement enchaînant idées sur idées. Son discours était maladroit, mal formulé. Elle n'avait pas vraiment mentit, la plupart des choses citées étaient vraies. Mais si on arrange la vérité pour l'embellir quelque peu, est-ce toujours la vérité?
Son ton avait été franc comme d'habitude, mais elle avait tenté de paraître le plus humble possible. Elle ne savait pas vraiment si elle avait réussit.
La nuit était claire, trop claire. La fillette devait se retenir de se retourner vers son camarade pour l'inciter à rentrer dans son jeu. Mais il ne fallait pas qu'elle le regarde, cela pourrait paraître suspect aux yeux du Serpentard.
Il fallait qu'elle trouve quelque chose d'autre à dire si ils voulaient pouvoir s'en sortir. Alors elle lâcha la première chose qui lui passa par la tête, il fallait le brosser dans le sens du poil:

"Désolée..."

La nuit était claire, trop claire.

Je te souhaite de marcher sur un Lego (rien de personnel)

Troisième année RP
Deuxième année RP
11 mars 2018, 10:03
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
La paume d'Ivy s'était immobilisée juste avant de frapper dans la sienne. Le garçon, vexé, fronça les sourcils, avait-elle décidé de jouer ce jeu idiot du "je te fais croire que je vais te taper dans la main mais en fait non" ? Lui, n'avait pas rien entendu. Perdu dans la conversation, il avait totalement oublié l'illégalité de leur position actuelle. Mais quand la rouquine se leva, les muscles tendus et le corps en alerte, Solal sentit son sang bouillir dans ses veines et son cœur se mettre à tambouriner dans sa cage thoracique. Peu importe qui viendrait, il entendrait son cœur, c'était certain. Le garçon s'était arrêté de respirer, prêt à se cacher. Quand une silhouette apparut à la porte, dans la panique, il entreprit de se cacher contre un muret —oui, il n'était donc absolument pas caché. Accroupi et recroquevillé contre le rempart de la tour, il comprit aux paroles du Serpentard qu'il était déjà trop tard. Solal se releva alors, penaud. Il n'y avait pas besoin d'une observation minutieuse pour se rendre compte qu'ils avaient devant eux le Préfet des Serpentard. C'était bien leur veine : ils tombaient sur un Préfet et nul doute qu'il avait à cœur de remplir les tâches qui incombent à son rôle. Pour couronner le tout, son grand frère aurait sûrement vent de l'opération : Solal n'avait aucune idée de la réaction d'Amory en apprenant que son frère faisait le mur. 
Penaud, il marcha jusqu'à Ivy, les épaules retombées. Il ne voyait pas comment échapper au piège qui venait de se refermer sur eux : ils n'avaient aucun moyen de s'enfuir et il était certain que grâce à la luminosité inhabituelle de la lune, le jeune homme pouvait voir leurs visages avec assez de précision pour les reconnaître dans les couloirs. Ils avaient joué avec le feu. Le garçon paniquait tant qu'il ne parvenait pas à formuler une seule excuse, son cerveau était en plein court-circuit et il ne put que jouer nerveusement avec ses doigts. 
Ivy avait plus de ressources que lui, entreprit d'offrir une version améliorée de la réalité. Suite à ses paroles, Solal hocha la tête furieusement pour donner plus de crédibilité à la narration de son acolyte. Solal n'aimait pas les mensonges mais ici, le mensonge n'était pas total. Pour appuyer les paroles de la rouquine, Solal tendit le bras vers la super lune.
« Là, c'est la super lune ! La Lune est pleine et plus proche de la Terre que d'habitude, c'est ma mère qui me l'a appris. C'est trop joli, je me suis dit que ça l'aiderait à penser à autre chose, elle était toute pâle et elle faisait que pleurer ! » s'exclamait-il en sortant sa moue des moments d'injustice, celle que les enfants aimaient à utiliser comme une arme de persuasion. Il n'était pas certain que ça fonctionne mais c'était le moment de mettre toutes les chances de leur côté. Tant pis s'il finissait en retenue, ou pire, s'il faisait perdre des points à sa maison. Il avait décidé de jouer avec le feu et, le courage boosté par celui de son acolyte, il jouerait jusqu'au bout.
« On le refera pas, promis, c'était pour qu'elle se sente mieux. » il insista, les poings serrés pour se donner un peu de courage. C'était plus difficile que prévu de se défendre dans une situation où il se savait indéfendable.

Bienvenue dans notre RP ! C'est super cool que tu nous fasses le plaisir de les mettre dans cette situation.  T-)

Tapis en Chef, 2ème année RP.
11 mars 2018, 14:46
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Arthur restait calme et observait les deux jeunes élèves de Poudlard. Il était triste de voir que maintenant, même les premières années se fichaient bien du règlement et de l'importance qu'il avait. Lui-même, quand il n'avait que onze ou même douze ans, était bien trop craintif des professeurs et des préfets pour oser faire un pas de travers. Il ne se serait pas remis d'une punition ou même d'une simple remise en ordre par une figure d'autorité. 
Et en face, il y avait ces deux Serdaigles là, se promenant dans le château en plein milieu de la nuit. Où allait le monde ? 

En réponse à Arthur, ce fut la fille qui parla la première. Elle lui dit qu'elle était claustrophobe et qu'elle était allée voir une super lune avec le jeune garçon ici présent qui était en train de finir ses devoirs au beau milieu de la nuit. Arthur se retint, mais il avait une forte envie de lever les yeux au ciel. Oui, les devoirs de première année était tellement durs... Mais il laissa tomber le sarcasme et garda une attitude professionnelle. Ensuite, ce fut le garçon qui enchaîna. Il revint sur cette histoire de lune proche de la Terre et compagnie. Arthur fronça légèrement les sourcils. Il n'était pas venu ici pour parler de la lune ! En plus, il détestait l'astrologie ! Ou l'astronomie ? Il ne savait jamais quel terme utiliser. La preuve qu'il s'en fichait bien ! 

Ils s'excusaient et promettaient de ne plus recommencer. Le fait de savoir que la jeune fille était venue ici à cause d'une certaine angoisse lui fit un petit pincement au cœur. Mais il devait rester ferme. En effet, ces pauvres élèves avaient mal choisi leur jour pour ne pas respecter les règles car on venait justement de dire à Arthur qu'il devait être plus ferme dans son rôle de préfet à partir de maintenant. Alors il les observa et leur répondit. 

"Je suis désolé que tu sois claustrophobe, mais ta salle commune se trouve dans l'une des tours du château ! Tu dois juste ouvrir la fenêtre pour avoir une vue de dingue et le grand air ! Comment tu aurais fait si tu étais tombée à Serpentard et que tu avais dû dormir tous les soirs dans les cachots ? Si c'est vraiment un problème, va voir l'infirmière demain et demande-lui si elle a pas des conseils ou des trucs pour régler ça."

Il avait dit cette dernière phrase d'un ton réellement bienveillant, sans aucun soupçon de sarcasme ou quoi que ce soit. C'est vrai que c'était étrange cette histoire de claustrophobie. Ne savait-elle pas que Poudlard était un château avant d'y entrer en tant qu'élève ? Ce n'était donc pas le meilleur lieu pour les gens qui n'aimaient pas les espaces clos. Mais comme il avait dit, la salle commune de Serdaigle était sans doute la mieux placée à Poudlard ! 

"Vous pouvez me donner vos noms, prénoms et années, s'il-vous-plaît ? Et me confirmer que vous êtes bien de la Maison Serdaigle.

Arthur se dit que miss Sejersted serait fière de son préfet, si elle pouvait le voir maintenant !

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Et quand la musique s'arrête, j'ai du mal à rouvrir les yeux.
16 mars 2018, 19:03
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Fort heureusement pour Ivy, Solal était bien vite rentré dans son jeu. Il avait même usé de son charme d'enfant, esquissant une moue innocente pour réussir à rendre son récit crédible. Durant tout son discours, la fillette avait légèrement acquiescé de la tête pour confirmer les propos du garçon. Puis elle s'était stoppée quelques centièmes de secondes avant de reprendre ses petits hochements de tête. Serrant les poings, elle se retint de se retourner vers son camarade pour le fusiller du regard. Comment ça "elle faisait que pleurer"? Ivy détestait passer pour une pleurnicharde et il n'était pas dans ses habitudes de fondre en larmes. Alors oser insinuer que...
Mais la fillette se contenta de continuer à bouger la tête de bas en haut. Après tout si ils voulaient s'en sortir ils n'avaient pas le choix.
Le flot d'excuses terminé, Ivy se retourna vers Solal, la bouche tirée en un pli anxieux. Comment allaient-ils bien pouvoir se sortir de cette impasse? Milles questions affluaient en masse, provoquant un bourdonnement continue dans son crâne. Il fallait bien dire que pour une première sortie nocturne, elle était servie!
Se rendant compte qu'elle fixait désormais le ciel, perdue dans ses pensées, la Serdaigle reporta son attention sur le Serpentard qui les dévisageait suspicieusement.
Ce dernier les jaugea un par un avant d’entamer un monologue d'un ton ferme mais tout de même assez compréhensif.
Au fur et à mesure qu'avançait son discours, Ivy sentait l'irritation la gagner et dut se retenir de lever les yeux au ciel, exaspérée. Comme si l'infirmière pouvait faire quelque chose contre la peur des endroits confinés! Penchant légèrement la tête sur le côté, les mains le long du corps, elle tenta de se concentrer sur ce que débitait son aîné.
Le verdict était tombé. Le soir n'était pas à la compassion mais à l'efficacité.
Les yeux d'Ivy s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise. Puis tentant de reprendre contenance, elle tenta de se tenir du plus droit possible dans une attitude des plus neutres. C'était vraiment injuste! Jusqu'à présent, elle s'était résignée à suivre à la lettre toutes les règles qu'on lui avait indiqué. C'était donc sa première et seule infraction et voilà qu'on lui demandait déjà son nom! Elle fut tenté de froncer les sourcils et de répondre vertement au préfet avant de partir en courant du plus vite possible mais elle savait pertinemment qu'il n'était pas la moment d'aggraver son cas. Et puis, il faut bien avouer qu' elle était tout de même assez intimidée par ce cinquième année qui avait dans la voix une autorité naturelle. Elle n'était pas assez folle pour tenir tête à un préfet.
Enterrant tout espoir d'insolence,  elle se retourna vers son camarade et fronça les sourcils. Ils n'avaient plus vraiment le choix. Il allait falloir obtempérer que cela leur plaise ou non. En le regardant elle ne put s'empêcher de penser que c'était une bien drôle soirée qu'elle passait là. Elle s'était tout d'abord échappée de son dortoir pour se rendre au sommet de cette tour, là où brillait tant d'étoiles. Elle avait ensuite fait la connaissance d'un étrange garçon passionné d'astronomie en se jetant sur ce dernier pour l’assommer de quelques coups de poing bien placés pour ensuite se faire attraper par un préfet qui ne semblait pas vouloir les laisser partir.  Oui c'était décidément une drôle de soirée.
Pivotant vers le Serpentard, elle releva légèrement la tête et déclara d'une voix qu'elle espérait calme:

"Ivy Wild, première année chez Serdaigle."

Je te souhaite de marcher sur un Lego (rien de personnel)

Troisième année RP
Deuxième année RP
16 mars 2018, 19:29
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Solal comprenait parfaitement le concept de règles ; elles étaient là —généralement— pour de bonnes raisons et les suivre n'était qu'un gage de sécurité pour les élèves. Bien. Il laissa échapper dans un souffle la lourdeur de son agacement; il n'avait pas de réelle raison d'être dehors à cette heure-ci, c'était tout à fait vrai et à ça il ne pouvait rien répondre. Mais ne pas convenir qu'Ivy avait eu raison de prendre un peu l'air, ça, il ne le comprenait pas. Il était à peu près certain qu'entre la salle commune des Serdaigle et la tour d'astronomie il n'y avait rien de dangereux, et dans son esprit d'enfant il pensa que s'il leur était arrivé quelque chose, ils en seraient les seuls responsables et ne pouvaient s'en prendre qu'à eux-même. Ceci dit, il l'avait compris à plusieurs reprises pendant son enfance, les grands étaient régit par des règles qu'il était bien loin de pouvoir comprendre. Il enfonça ses poings rageusement dans ses poches alors que son regard passa du préfet à son acolyte. Alors c'est ça ? On se laisse faire comme ça ?, il lui disait avec les yeux mais au fond de lui il savait qu'il n'y avait plus grand chose à faire. Si le préfet n'avait pas voulu accepter qu'Ivy avait besoin de prendre l'air, alors Solal ne voyait pas comment pencher la balance en leur faveur. Il ne pouvait même pas jouer le justicier qui dit "Punissez-moi, elle n'a rien à voir dans l'histoire". Il ne pouvait pas non plus argumenter en la faveur des Serdaigle puisque si on voyait la chose d'un angle logique, ils étaient totalement en tort.
Il soupira.

« Solal Rosenberg, première année. À Serdaigle, oui. » il ne cacha pas son agacement dans le ton de sa voix, bien qu'il ne savait même pas si l'agacement était tourné vers lui ou vers le jeune homme. Son regard s'était porté, à nouveau, sur le préfet qui semblait plus fier que jamais. Il l'imaginait entrer dans la salle commune des serpents verts, tenant les deux aiglons par le col de leur robe dans le dos et secouant frénétiquement les première année comme des trophées de chasse.
Mais voilà, Solal ne parvenait pas à se satisfaire de la justice de la situation —ils avaient joué avec le feu et s'étaient brûlés, comme les criminels qui finissaient à Azkaban. Ses doigts s'agitaient nerveusement dans ses poches comme si son impuissance le faisait bouillir.
« On a déjà dit qu'on le referait pas, de toute façon. Bon, on ira voir à l'infirmerie, si on se fait pas tuer sur le chemin du retour puisque c'est si dangereux d'être hors des salles communes. » déclara-t-il en bougonnant, les lèvres pincées entre elles. Il avait à présent hâte de rejoindre son lit, il n'aurait de toute façon plus le droit d'observer la lune d'ici.

Tapis en Chef, 2ème année RP.
18 mars 2018, 16:59
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Arthur avait sorti un petit carnet noir qu'il gardait toujours dans la poche de sa cape de sorcier quand il faisait ses rondes. C'était un ancien préfet qui lui avait conseillé de faire ça, il avait donc suivi ce conseil à la lettre. Dessus, il nota donc le nom des deux Serdaigles : Ivy Wild et Solal Rosenberg. Tout en notant cela, Arthur réfléchissait. Et si, en arrivant ici et en ayant prit sur le fait les deux élèves, il n'avait pas su quoi faire, ce ne fut qu'en rangeant le carnet qu'il prit sa décision. Il était maintenant certain de son choix et de ce qui allait advenir des deux premières années. 

Lorsque Solal reprit la parole, pour râler et s'essayer au sarcasme (ce qui donnait quelque chose de comique, depuis la bouche d'un enfant de onze ans), Arthur changea de décision. Par pour la fille, non. Pour le garçon. Il n'avait pas besoin de réfléchir longtemps avant de savoir ce qu'il allait faire. 
Alors, après avoir observé Solal et bien enregistré chaque mot ronchon qu'il avait pu dire, il se tourna vers Ivy et s'adressa d'abord à elle, d'un ton qu'il voulait rassurant. 

"Bon, Ivy, tu peux retourner dans ton dortoir maintenant. J'ai envie de croire que c'est la première fois que tu sors la nuit comme ça. Donc tu ne seras pas punie. Pas par moi, en tout cas ! Mais, je suis désolé, je suis obligé d'en toucher un mot à tes préfètes. Je leur expliquerai que tu es claustrophobe. Peut-être qu'elles viendront discuter avec toi et qu'elles t'aideront à trouver une solution pour ça, une solution qui n'ira pas contre le règlement ! Allez, bonne nuit."

Arthur conclut ses paroles par un sourire envers la jeune fille. Il espérait que ses paroles l'apaiseront un peu. Il était trop sensible, Arthur ! Impossible pour lui, finalement et contrairement à ce qu'il aurait pu croire, de punir quelqu'un qui sort parce qu'il a paniqué ou quelque chose comme ça. Et il espérait également qu'elle comprenait quand il lui disait qu'il devait prévenir ses préfètes, Lyn et Norma. C'était comme ça, il ne pouvait pas faire autrement. 
Le serpentard reprit rapidement la parole. 

"Solal, toi, tu vas rester encore un peu ici avec moi. J'aimerais bien qu'on parle tous les deux de ce que tu viens de dire."

Arthur attendit alors qu'Ivy soit sortie de la tour d'Astronomie pour pouvoir parler plus sérieusement avec Solal.

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Et quand la musique s'arrête, j'ai du mal à rouvrir les yeux.
19 mars 2018, 22:39
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Solal semblait profondément agacé. Ses yeux sombres comme l'orage lançaient des éclairs tandis qu'il contemplait le préfet d'un air maussade. Ivy avait cette impression, cette impression de déjà-vu si familière, cette impression qui vous titille tandis que vous n'arrivez pas à remettre le doigt sur la chose oubliée. Oui elle avait déjà assisté une pareil scène, mais pas du même angle. Aujourd'hui elle n'était que spectateur. 
Ces yeux, elle avait les mêmes lorsque l'amertume lui montait à la gorge, que son sang bouillonaient dans ses veines, qu'il tapait dans ses tempes. Elle avait cet air revêche, ces yeux brûlants.
 C'était une sensation étrange de le voir agacé, elle avait la nette impression de se voir dans un miroir. Oui la chose était perturbante.
C'était à prévoir. Il avait lâché ce commentaire. Cette remarque ironique, à la limite de l'insolence.  Pas sûre que se soit la chose à dire dans ce genre de situation. Enfin, le mal était fait, on pouvait difficilement revenir dessus.
Le préfet les avait regardé tour à tour avant de noter quelque chose dans son carnet. Puis il avait reprit la parole en se tournant vers la fillette.
Au fur et à mesure qu'il débitait son discours, le visage de la Serdaigle s'éclaira. Ils allaient pouvoir partir! Elle était prête à attraper Solal par le bras pour sortir le plus vite possible de cette tour quand le Serpentard reprit son monolgue.
Interloquée elle fronça les sourcils et adressa un regard interrogatif à son camarade et resta quelques instants plantée sur place, interdite.
Comment ça il allait devoir rester un peu ici pour parler? 
Serrant la mâchoire elle surprit le regard insistant du cinquième année. Elle avait plusieurs possibilités. Soit elle décidait de désobéir et de rester au sommet de la tour, soit elle obtempérait et retournait en salle commune. La deuxième solution la rebutait mais elle savait bien qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Rechigner à obéir au préfet n'allait les aider en rien. Cela leur ferait juste perdre du temps inutilement. Et puis il allait juste lui rappeler qu'il n'était pas agréable d'être insolent hein?
Se retournant lentement vers la porte, elle tourna la poignée et lâcha un petit "merci" au passage, juste pour la forme. Mais avant de refermer le battant, s'assurant que le préfet ne la regardait pas, elle planta ses yeux dans ceux de Solal, désignant du regard l'étage inférieur. Elle espérait qu'il avait comprit.
Non elle ne l'abandonnait pas, elle allait désobéir pour la dernière fois de la soirée.
Redescendant les marches quatre à quatre, Ivy déboula en trombe dans ce couloir qu'elle avait emprunté il y a de cela moins d'une heure. Il fallait qu'elle trouve une cachette et vite! Il y avait dans ce renfoncement, derrière l'armure, dans ce placard à balais proche  de cette tapisserie, dans ce coffre en bois sombre... Non, tout était soit trop voyant, soit trop petit, soit trop accessible.
Enfonçant de frustration les mains dans ses poches, Ivy s'adossa au mur. Trouver une cachette s'avérait bien plus complexe que ce qu'elle s'était imaginée. Puis laissant divaguer son regard vers le mur d'en face, elle équarquilla les yeux. Mais oui bien sûre!   Une fenêtre était cachée par un grand rideau épais. Écartant d'un geste brusque le tissu, la fillette découvrit un épais rebord intérieur. Il y avait largement la place de s'y assoir tout en étant parfaitement camouflé par le rideau. Lâchant un petit sourire en coin, Ivy s'assit sur le renfoncement, se colla à la vitre et ferma doucement l'épaisse étoffe. Elle était ainsi parfaitement camouflée, aucune partie de son corps ne touchait le tissu, aucun indice n'indiquait la présence de quelqu'un contre la vitre.  De là où elle était, Ivy pouvait apercevoir entre les fentes des rideaux le couloir sans pour autant être repérée.
Repliant les genoux contre son buste, la Serdaigle posa la tête contre la fenêtre, prête à réagir au moindre bruit.

Je te souhaite de marcher sur un Lego (rien de personnel)

Troisième année RP
Deuxième année RP
20 mars 2018, 10:09
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Il avait voulu jouer et s'était fait prendre à son propre jeu. Voilà que le préfet laissait la liberté à Ivy et obligeait Solal à rester avec lui. Le garçon dut se retenir de ne pas soupirer et de ne pas lever les yeux au ciel. Il l'avait quelque peu cherché avec sa remarque, mais il trouvait que ce n'était pas totalement faux. Après tout, le préfet laissait redescendre Ivy toute seule sans surveillance alors qu'ils auraient pu descendre tous les trois pendant qu'il sermonnerait Solal. Le première année n'y voyait que des incohérences et des contradictions.
Ivy semblait elle aussi prise par les doutes, sans doute tenaillée entre faire face au préfet et rester ici plus longtemps, ou juste laisser les deux garçons ensemble. Mais Solal ne souhaitait pas qu'elle reste. Il avait besoin de solidarité et de compagnie, mais il savait aussi que si Ivy restait, la leçon de morale durerait davantage et qu'ils n'en finiraient jamais. Il la fixa alors du regard, essayant de lui faire passer ses pensées silencieusement. Il ne croyait pas à la télépathie, mais Ivy sembla tout de même en accord avec lui puisqu'elle finit par s'éclipser.

Ils étaient maintenant seuls, le préfet et le première année. Solal s'attendait déjà à une leçon de morale à ne plus en finir, sur une liste des potentiels dangers d'une balade solitaire et nocturne au sein de Poudlard, l'intérêt des règles, pourquoi il faut les suivre. Plus la liste des choses que lui dirait potentiellement le préfet s'allongeait dans sa tête, plus le garçon avait envie de se cogner le front contre les remparts de la tour et de se coller les lèvres entre elles pour ne plus jamais parler. Mais le plus dur restait à venir ; il savait pertinemment que les contradictions du préfet allaient l'embêter et qu'il allait devoir tout mettre en oeuvre pour rester silencieux. C'était après tout ce que les grands aimaient, qu'il hoche la tête sans rien dire, qu'il leur fasse croire qu'ils ont raison, que leur leçon de morale a eu un impact sur sa vie. Ils aimaient savoir qu'ils changent la vie des enfants, qu'ils les influencent à leur façon. Aussi, alors qu'il observait la porte se refermer derrière Ivy, le garçon se conditionnait mentalement en se mordant l'intérieur de la joue. Ne rien dire, hocher la tête, paraître désolé. Ne pas donner son avis. Ne jamais donner son avis en compagnie de quelqu'un de plus âgé qui a des responsabilités. Il se répétait sans arrêt la marche à suivre dans sa tête. Puis il releva les yeux vers le préfet, prêt à en découvre avec le boss final de la tour, les mains jointes devant lui pour se donner l'air du garçon attentif que les grands aimaient tant.

Tapis en Chef, 2ème année RP.
26 mars 2018, 15:31
Frayeur nocturne  PV Solal Rosenberg 
Arthur était maintenant seul avec le jeune Serdaigle. La fille était repartie à sa salle commune, du moins, il l'espérait, et pas le garçon qui était resté là bien gentiment à attendre. Même si le Serpentard n'était pas dupe et se doutait bien de tout ce qui pouvait se passer dans le tête de Solal. Il avait été un première année avant lui, et il s'était déjà fait disputer de trop nombreuses fois avant lui également. Il imaginait aisément à quel point le garçon qu'il avait en face de lui devait être agacé. Mais que croyait-il ? Qu'Arthur était un gros sadique qui le gardait là exprès pour le faire réciter le règlement juste par plaisir d'user de son pouvoir de préfet ? Bon sang, non ! Lui aussi était épuisé ! Il voulait aller se coucher et en avait marre d'être là à devoir expliquer la vie à deux premières années qui agissaient comme ils le voulaient. Mais ils devaient simplement apprendre qu'à Poudlard il y avait des règles, là pour de bonnes raisons et pas juste pour embêter le monde. 

Mais avant toute chose : Arthur Grimms était un flemmard et n'avait pas envie de sortir tout le blabla du pourquoi du comment du règlement de Poudlard. Il en serait peut-être obligé. Mais avant toute chose, il voulait être au clair avec ce qu'avait dit Solal juste avant. Parce que ce gosse n'était même pas encore un adolescent et il commençait déjà à répondre aux préfets. Et ça, c'était pas cool. 

"Bon, Solal, ça t'arrive souvent de répondre comme ça aux préfets ? Tu sais que si t'avais juste hoché la tête, tu serais déjà en train de repartir vers ta salle commune là. Pourquoi t'as dit ça comme ça, alors ? C'est la fatigue qui te rend agressif ?"

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Et quand la musique s'arrête, j'ai du mal à rouvrir les yeux.