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02 avr. 2018, 04:33
Agapē  PV 
Printemps - doux printemps, de tes bourgeons naissants.
De tes fleurs naissantes, de tes amours jeunes - de tes floraisons, tes insectes pollinisant cette semence qui monte au nez, aux yeux - et qui pique chaque organe, chaque partie de notre corps.
De ton soleil réconfortant - tes rayons réchauffants. De ton ciel bleu - ou gris. De ta pluie saisissante, de ton parfum floral, et de ta renaissance - ton retour à la nature.
De ton unité - et de ta bonne humeur. Indubitablement, Printemps - je t'apprécies.

Il y a une odeur de pluie, et pourtant il fait beau et bon. Plus besoin de mettre diverses couches de vêtements pour ne pas avoir froid - mais aussi plus de neige avec laquelle s'amuser. Plus de fêtes, plus d'hiver - il a laissé sa place, et est parti se ressourcer pour les prochains mois.
J'avais passé la journée dans le petit salon - la fenêtre ouverte près de mon fauteuil, pour me délecter du parfum pluvieux, du parfum printanier, tout en lisant un bon livre. Il faisait un peu frais - mais tout de même bon. Un petit pull suffisait à ne pas avoir trop froid - contrairement aux multitudes de couches en hiver.

Le soir venu, je me sentais d'humeur nostalgique. J'avais envie de profiter du ciel clair pour observer le ciel. Observer les couleurs que le printemps avait à offrir - c'était différent d'un ciel hivernal, où les couleurs étaient intenses. Peut-être était-ce plus nostalgique au printemps. Ou peut-être était-ce en été ou en automne. Mais le ciel m'inspirait - m'attirer. En particulier le crépuscule et la nuit.
La nuit m'apporte cet étrange sentiment d'être petit - d'être seul, vide. De ne représenter qu'un grain de poussière, d'être insignifiant. Et pourtant, même oppressé par l'immensité de l'univers - je suis toujours attiré, intrigué par le ciel nocturne.
C'est terrifiant, et passionnant à la fois.

Ne me sentant pas de rester dans ma salle commune, j'étais donc monté à la tour d'astronomie, pour mieux observer le ciel. L'endroit était sympathique, et dégageait une certaine atmosphère - de plus, j'étais un peu plus proche du ciel. C'est un peu comme si, d'un côté, il était un peu moins grand - un peu moins immense, et que j'étais un peu moins petit.
Arrivé en haut des escaliers - tandis qu'il fait encore jour dehors, le ciel embué de couleurs oranges - je vais m'appuyer contre la rambarde, et soupir dans un sourire. C'est toujours agréable de prendre un peu de temps pour observer le ciel - et je n'avais pas réellement pu le faire, dernièrement. C'était donc l'une des premières fois que j'observais le ciel printanier lors du coucher du soleil. Et c'était toujours aussi agréable.
Bien entendu, j'avais un paquet de chocolat sur moi - pour grignoter, si j'ai faim. Ce qui est souvent le cas, d'ailleurs. Mais pour l'instant, je voulais juste observer les nuances orangées du ciel.

Je me souvenais d'ailleurs d'une des précédentes fois où j'avais observé le ciel, et où j'avais fait une belle rencontre - Peter. Je l'avais beaucoup revu, depuis. On avait beaucoup parlé, traîné ensembles. Et à chaque fois que je regardais le ciel, je me souvenais de cette fameuse soirée - qui avait été si belle, et que j'aimerais tant reproduire.
Je m'adosse contre la rambarde, et penche la tête en arrière pour mieux voir le ciel. Et comme à chaque fois où je prends le temps d’observer le ciel, j'espère silencieusement retomber sur lui. Car après tout, qu'est-ce qu'observer les étoiles, s'il n'est pas de compagnie ?

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« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »#Pouffy family
5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥

23 avr. 2018, 17:34
Agapē  PV 
Caprices. Tant de caprices... Amoureux ou langoureux, longs ou froids, beau ou triste, vide et creux. Que de caprices qu'était faite la vie de Peter, tous plus complexes les uns que les autres, mais pourtant si simple à comprendre.
Ce n’était pas un choix, mais une réalité, inévitable, et qui le poursuivrait jusqu’à sa mort. Il l’avait maintenant compris tandis qu’il montait lentement les marches de la tour d’astronomie une par une. Il l’avait avaler, absorber. La chose était en lui, et elle n’en sortirait plus. Jamais.
Il restait maintenant à déterminer : « Est-ce grave ? ». Sûrement que non, puisque tout le monde lui répétait. Mais un doute persistait, s’accrochant au moindre questionnement pour ne pas disparaître.

Tap, tap. Seul le bruit de ses pas résonnaient dans la nuits sombre et printanière. Mais Peter n’était pas seul, et il le savait. Eliott se trouvait en haut. Il l’avais vu monter.
Tout naturellement il avait décidé de le rejoindre, après tout, sa dernière nuit sous les étoiles avec le jeune Poufsouffle avait été une des meilleurs. Pourquoi pas tenter d’en revivre une.

Une fois que Peter arrive en haut, il le vois, sombre mais clair dans le manteau bleu qui recouvre la planète. Il ne bouge plus, il l’observe.
Plus le garçon se concentre, et plus la silhouette d’Eliott se dessine, lentement dans son regard. Ile Pouffy est adossé à la rambarde, le regard tourné vers l’Horizon, la tête légèrement penchée.
Il y a quelque chose de très intime dans l’air. Quelque chose qui hérisse les poils du Serdaigle. Pendant de longues secondes, peut être même minutes, le temps se fige. Il n’y a plus que Peter regardant le Poufsouffle sans rien comprendre, sans rien capter.

Il décide de s’approcher de lui sans faire un bruit, tentant de ne pas se faire remarquer. Ses pieds volent presque au dessus du sol froid de la tour, le vent le porte vers Eliott dans le plus calme des silences. Le voilà derrière son ami. À un ou deux mètres seulement.
Alors, toujours sans se faire remarquer, Peter observe le ciel à son tour, si bleu et si noir, et si lumineux. Paradoxalement ou non, le ciel semble être le même que leur première rencontre. Le jeune brun a l’impression de reconnaître chaque étoile qu’il avait observer ce jour là. Il a l’impression qu’elles se reflètent toutes de la même manière dans ses yeux.
Peut-être, sûrement même, que certaines de ces étoiles sont mortes depuis la dernière fois qu’ils les a vu, mais cela n’a aucune importance, elles sont encore là. Elles sont toujours visible. Beau et terrible à la fois, un doux mensonge.
La vitesse de la lumière, est la vitesse de la vérité. Si rapide, mais tellement lente lorsqu’elle est loin. Mais où est elle cette vérité qui obsède tant le petit garçon, est elle aussi loin qu’une étoile ? Ou plus loin encore ? Quand arrive t’elle ? Arrivera t’elle un jour.

Sans un mot, Peter se rapprocha alors encore un peu plus d’Eliott, leva ses mains et les plaça brusquement sur les yeux d’Eliott. Il le sentit légèrement sursauter sous ses paumes, et cela le fit légèrement sourire. Il approcha alors sa bouche de l’oreille de son camarade, et murmura, en changeant sa voix mais pas trop :

-« C’est qui ? »

Puis silencieusement, et attendant la réponse d’Eliott, Peter pouffa, il rigola.
En revanche, il savait au fond de lui que si le Poufsouffle ne trouvait pas la réponse il allait se mettre en colère. Il n’y a rien de plus frustrant de ne pas être reconnu par quelqu’un que l’on reconnaît beaucoup.

La mort ne s'est elle jamais souciée d'en faire trop ?

02 mai 2018, 17:56
Agapē  PV 
Ciel, étoile, astres.
Soleil couchant et doux vent - douce brise me caressant. Délicate lumière, délicate atmosphère, délicate  seconde, minute, heure. Si seulement je pouvais attraper l'horloge du temps, et l'arrêter à mains nues.
Coucher de soleil - je t'apprécie, te désire. Je te veux pour maintenant, pour hier, pour demain - pour chaque instant de l'aiguille de ma vie. Je te veux pour l'éternité, toi et ta nuit. Pour toujours revivre les mêmes, magnifiques, instants.
Pour revivre ce moment particulier - et le revoir, lui.
Pour revivre cette soirée qui m'a marquée.

L'air me caresse le visage. C'est comme si le ciel veillait sur moi - comme s'il m'enlaçait, et faisait attention à ce que je ne tombe pas. Comme si je pouvais compter sur lui - qu'il ne m'abandonnerait pas. Je pouvais presque l'entendre murmurer à mes oreilles - murmurer qu'il ferait de chaque nuit une nuit plus magnifique encore. Qu'il les figerait dans le temps pour moi, qu'il figerait les couchers de soleil, les nuits étoilées - les messages astraux.
Et ainsi, je pourrais les observer - encore et encore.

Mon regard ne lâche pas les cieux, alors que je me délecte de quelques morceaux de chocolats. Une odeur se mêle à celle douce et sucrée du chocolat - une odeur familière, chaleureuse, que je ne saurais décrire. Et, alors que je réfléchis, un voile noire de chair s'abaisse sur mon regard. Au contact, je sursaute - ne m'y attendant pas -  et je cherche d'où proviennes les douces mains qui me cachent la vue. De derrière, bien entendu - mais à qui elles appartiennent. Je m'appuie légèrement contre le contact - et contre la personne derrière moi, qui n'a pas l'air excessivement plus grande. Quelqu'un de mon âge, sûrement, et que je dois connaître assez bien.
Alors que je me perds dans ma réflexion - une voix s'élève. Une douce voix, avec une once de familiarité. Elle demande, avec une pointe de jeu, qui-est-elle.
Et, malgré moi, je souris.
Je souris - car je devine, et je suis heureux. Car je devine, et que c'est ce que j'attendais. Car je devine, et son rire résonne dans ma tête, dans mon corps - il répand une chaleur, battant comme un papillon dans mes veines. Ça aurait pu être Rey, ça aurait pu être n'importe qui d'autre - mais c'était lui. Lui, et lui seul.
Peter.

« Peter. »

Son nom sonne si bien, une fois prononcé - comme un glas, comme une mélodie. Il sonne comme un renouveau, une renaissance - comme un murmure, un rire, un chant.
Je souris, et me retourne vers lui. C'est un sourire chaleureux, large, heureux. Un sourire ravi, ravi de le revoir - de revivre une soirée comme la première.
Je souris - je ris, même. Je m'adosse contre la rambarde, pour mieux le regarder - pour mieux être face à lui, et l'inviter à se mettre à mes côtés, et à se servir dans mon éternelle pochette.
Le sourire ne quitte pas mes lèvres - j'ai l'impression qu'il y est collé. J'ai l'impression qu'on ne peut plus me l'enlever.
J'ai l'impression de vivre ce que j'ai toujours rêvé - ce que j'ai toujours attendu.

« Comment vas-tu ? Tout se passe bien, à Serdaigle ? »

Je le regarde - gardant les lèvres élargies - avant d'ajouter.

« C'est le printemps ! Penses-tu que l'on verra des ciels comme avant ? Tu sais, à chaque fois que je regarde les étoiles, je pense à toi. Je me disais bien qu'on aurait de nouveau l'occasion de les revoir ensemble ! »

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5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥

03 mai 2018, 20:39
Agapē  PV 
« Peter. » *Oui, Oui c'est moi Eliott, c'est tellement moi, et tu es tellement là*

Il se retourne et son visage... Oh son visage... Peter frissonne et un sourire se dessine sur ses lèvres. 
Ses yeux eux aussi sourient devant son ami. Il se passe un instant durant lequel les deux enfants ne font que se regarder. Il sont tous les deux si contents de se voir, que tout semble danser autour d'eux.
N'importe qui les auraient vu à ce moment là les auraient cru sous l'emprise de drogue. Les deux gosses souriaient bêtement sans raison apparentes et se regardait comme des abrutis. Mais heureux.
Eliott s'adosse à la rambarde et Peter fait de même à côté de lui.  Ils ne sont paradoxalement plus faces aux étoiles, mais en même temps le petit brun n'est pas venu pour elles, et puis... qu'est ce qu'une étoile face à un ami. Face à Eliott.

Il se sont revus tellement de fois depuis leur première rencontre. En seulement quelques mois, Eliott était probablement la personne que le Serdaigle avait le plus vus. Plus peut être, que Lexie, Rosalys ou même Katy elles mêmes. Le Poufsouffle avait quelque chose de plus qui faisait que Peter avait envie de passer tout son temps avec lui.
Il avait appris en peu de temps, à le connaître, à l'apprendre, apprendre ses goûts, ses humeurs, ses envies. Lui. Lui et tout ce qui en découlait, lui et tout ce qu'il signifiait, mais il restait encore beaucoup à découvrir. 

Le sourire d'Eliott ne le quittait pas tandis qu'il demandait au Serdy ce qu'il advenait de Serdaigle. 

-"Oh t'sais Eliott... La routine. J'en ai un peu marre en ce moment. Les cours ça m'soûle, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer. Mais sinon les Serdaigle vont bien, en plus en ce moment on s'reparle plus avec Katy, grâce à Epsil... Enfin grâce à un truc.

Le Poufsouffle rajoute quelque chose à propos du printemps, mais une phrase en particulier accroche l'esprit et le cœur de Peter. "À chaque fois que je regarde les étoiles, je pense à toi". C'est gentil... Très gentil... Trop gentil? Peut être le Serdaigle se faisait il des films et ce n'était qu'une référence à leur première rencontre. Enfin quoi qu'il en soit, ils étaient de nouveaux réunis sous la nuit.

-Y'a intérêt à ce que l'on revoit des ciels comme avant! Mais ceux de printemps seront sûrement très beaux aussi!

Enfin Peter se retourne du côté du ciel. Pour l'observer un peu, mais maintenant qu'Eliott est à ses côtés, tout cela n'a plus beaucoup d'importance, et à vrai dire, il regarde plus le Poufsouffle que les étoiles. Son vide est plus grand et plus beau. Sa profondeur est infinie.
Eliott lui aussi regarde Peter de temps en temps, et les deux garçons n'ont pas quitté leurs sourires un seul moment. À force de se regarder en souriant niais, Peter se met à rire devant cette gêne ridicule, puis sans prévenir il ébouriffe les cheveux de son... ami. Avant d'ajouter dans un fou rire:

- Arrête de sourire gros bêta, t'as l'air idiot.

Puis diminuant petit à petit son rire, il le finit dans un soupir. Puis quelques secondes, il ferme les yeux, humant l'air noir de la nuit bleue.

La mort ne s'est elle jamais souciée d'en faire trop ?

07 mai 2018, 22:49
Agapē  PV 
Cette sensation - cette douce sensation au creux du ventre. Une sensation de chaleur qui s'éparpille, des battements de papillons qui parcourent mon corps - c'est un renouveau, un sentiment inconnu qui s'éveille en moi.
Qui s'éveille à chaque fois que je le vois, lui. C'est comme une bête - une partie de moi que je ne connais pas encore. Un animal, un inconnu de mon propre corps, qui ne désire qu'une chose:
Peter.

Peter, devant moi. Mon corps frémis devant sa présence - mon corps frémis à la pensée de son nom. Mon corps frémis à l'idée de respirer le même air. Et mon esprit - mon esprit qui à l'impression de se mêler au sien, de le comprendre entièrement, de ne faire qu'un avec lui.
Tout ce que je ressens, tout ce que j'expérience avec Peter - tout ça, c'est nouveau. Et je sais que Peter est spécial, mais je ne sais pas comment. Mon corps ne me le dira pas - il me laissera juste attendre, jusqu'à que je comprenne par moi-même.
Mais mon esprit, ma conscience - peut-être me laisseront-ils attendre, eux aussi, et qu'ils ne me diront jamais ce qu'ils ont compris de mes réactions.

Peter répond à ma question - me sortant alors de mes pensées. Il me parle de comment il va - de ses problèmes de concentration, de son manque de motivation du moment. Il me parle de sa maison - de ses relations qui s'améliorent avec Katy grâce à « quelque chose ». Ce flou sur cette raison me pince anormalement le cœur - et le fait qu'il reparle à Katy me fait un étrange effet. Pendant un instant, avec cette simple phrase, j'ai envie d'effacer mon sourire - j'ai envie de me laisser aller contre la rambarde, de couler le long de celle-ci. Mon corps me démange et me ronge - et ce, jusqu'aux entrailles. J'ai envie de me gratter jusqu'à atteindre ces entrailles qui se tortilles, pour les faire taire, et ne plus me sentir aussi serré, aussi rongé de l'intérieur.
Mais, comme j'en ai l'habitude, je garde le sourire - un grand sourire bien trop heureux de revoir Peter.
C'est le plus important, après tout - peu importe les réactions improbables et incompréhensible de monc corps et mon esprit. Je suis, avant tout, heureux de le revoir.

Peter ajoute après ma phrase que l'on à intérêt à revoir des ciels comme avant - mais que ceux du printemps seront sûrement aussi beaux. Je souris, acquiesçant - le printemps est une bonne saison, et malgré que le paysage glacial a quelque chose de magique, au moins on ne tombera pas malade sous le ciel printanier. Et puis, le ciel sera dégagé. Il ne manquerait qu'un parterre de fleurs, ainsi qu'une pluie de pétales de fleurs en floraison - comme on pouvait en voir au Japon, à la floraison des cerisiers.
C'était peut-être trop idéal, c'était peut-être trop en demander. Mais c'était une soirée que j'aimerais pouvoir vivre au moins une fois. Si j'allais au Japon pour observer ce ciel, Peter me suivra-t-il, ou observera-t-il les mêmes étoiles que moi en décalé ?

Je soupire - et regarde Peter. Il s'est tourné vers le ciel. Alors, je souris - et je fais de même. Observer les cieux m'a toujours fait un certain effet - ça m'a toujours empli d'un sentiment inexplicable. Et aux côtés de Peter, c'est encore plus différent - mais je n'arrive pas à l'expliquer.
Avec Peter à mes côtés, c'est comme si tout était différent, en fait. Comme si le monde était changé - comme s'il était sous un nouveau jour. Mais tout était si inexplicable - autant aux autres qu'à moi-même.
Rey se serait sûrement moqué de moi, si j'avais tenté d'expliquer cette vision. Ou peut-être aurait-il réussi à m'expliquer ce qui clochait chez moi - parfois, un regard extérieur est mieux. Peut-être que je pourrais demander à Peter, aussi ? Mais peut-être trouverait-il ça étrange, et qu'il ne voudrait plus parler avec moi - qu'il ne voudrait plus être mon ami. Et je ne sais pas si je pourrais le supporter - moi qui supporte déjà mal les abandons, la séparation de Peter m'arracherait le cœur d'autant plus.
Et pourquoi ? Je ne peux l'expliquer.

Je regarde Peter - et mon estomac se serre. Mais je souris. Je ne sais pas pourquoi, je ne peux m'empêcher de sourire quand il est là. Je veux rire avec lui, je veux le serrer dans mes bras, lui prendre la main - je veux que l'on parle, encore et encore. Je ne sais pas ce que je veux précisément - ni ce que je veux pas. C'est flou - tellement flou. Et c'est la première fois que je me sens comme ça. C'est la première fois que je peux autant perdre mes moyens face à quelqu'un - ou plutôt, que quelqu'un peut autant me faire perdre mes moyens.
Face à Peter, je suis fébrile - je me sens empli de milliers de sensations, je me sens heureux. Et parfois, j'ai envie de hurler - parfois, j'ai envie de murmurer.
Parfois, je me demande si je suis fou - ou si Peter, dans un sens, me rend fou. Mais je n'ai pas la réponse à ces questions.

Peter me regarde - je souris. Il se moque alors gentiment, disant que j'ai l'air idiot - et rit. Un rire chaleureux, qui me fait sourire encore plus. Un rire contagieux, qui m'emporte avec lui. Un rire qui pourrait me guérir de n'importe quel maux - un rire qui résonne en moi telle une mélodie, et que je propage de mon propre organe.
Un rire merveilleux - tout simplement.

« Pff, tu souris toi aussi... Tant pis si j'ai l'air idiot, c'est dans ma nature de sourire ! »

Je me calme lentement, respirant profondément l'air frais de la nuit. Je prend de profondes inspirations, m'emplissant de l'air nocturne et printanier. Et lui, il ferme les yeux - humant l'air.
Alors, mon corps réagit de lui-même.
Lentement, sans un bruit, je m'approche du Serdaigle. Lentement, je pose ma tête contre la sienne - front contre front - et mes mains sur ses épaules. Un sourire se dessine sur mes lèvres - un sourire différent, sincère.  Je sens son souffle contre le mien - et il peut probablement sentir le mien. C'est comme si nos souffles s'entremêlaient, dansaient ensembles.  Le sien est si doux, si frais - il pourrait être une représentation physique de la plus douce et agréable des mélodies.
Puis, je ferme les yeux - ne bougeant pas de ma position - pour ressentir encore plus le moment présent. Mes mains glissent le long de ses bras.
Et malgré mon désir d'agir, je reste figé ainsi, à savourer ce moment contre lui.

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12 mai 2018, 14:26
Agapē  PV 
Peter a toujours les yeux fermés. Eliott indique qu’il est fait pour sourire, je ne peux qu’être d’accord avec lui. Le Serdy ne sais pas si il l’a déjà vu sans un sourire aux lèvres.
Un petit silence s’installe, durant lequel tout ce que est audible, n’est que la respiration des deux enfants. Respiration calme, apaisée, sans irrégularité. Et cela fait du bien à Peter.
Il a toujours été d’une nature très stressée, il a toujours vu le mal partout, et rien ne s’est arrangé depuis la mort de sa mère. Le garçon a peur tout le temps, et de tout. Il a peur des gens, de lui, de ce qu’il ressent, et de tout ce qui l’entoure en général.
Mais pas d’Eliott, non. Eliott lui est rassurant, apaisant. Et c’est peut être ce que Peter aime le plus chez lui. Il a tellement besoin de calme, de sincérité, il ne veux pas de faux-semblants.

Si seulement il l’avait connu plus tôt. Il se souviendra toujours, de quand il revînt à Poudlard après la mort de sa mère. Personne n’avait su trouver les mots justes, pas même Katy, avec qui il sortait à l’époque. C’est d’ailleurs cela qui avait causé leur rupture, seulement quelques heures après l’annonce. Quand le brun en a parlé à Eliott, lui avait été parfait, il avait été comme Peter le voulait. Il ne l’a jamais déçu.

Alors qu’il a toujours les yeux fermés, Peter entend le silence se mouvoir, et quelques pas se font entendre. Eliott se déplace. Il est tout proche.
À sa plus grande surprise, le Serdaigle sens alors quelque chose contre son front, il ouvre tout de suite les yeux. C’est Eliott qui a posé son front contre le sien. Il a mis ses mains sur les épaules du brun, puis les a fait descendre.
Eliott a les yeux fermés, mais Peter lui les a bien ouvert. *que fait il ?* pense l’enfant. Ce n’est pas normal de faire ça, pas entre amis. Eliott agis comme si il était l’amoureux du brun. On aurait presque dit qu’il allait l’embrasser.

L’embrasser ? Peut être est ce que qu’Eliott attend de Peter, peut être attend il qu’il l’embrasse. Alors qu’il ne pensait pas cela possible il y quelque secondes, Eliott commence à stresser Peter et à lui faire peur. Pourquoi fallait il que cela arrive ?
Le cœur du brun commence à battre fort ; dans tout son corps Peter frissonne. Il trouve le contact tellement agréable, mais il ne comprends pas pourquoi. Lui aussi a envie de toucher Eliott, alors, tremblant, il pose aussi ses mains sur les bras de son ami, puis il ferme les yeux. Sa respiration devient saccadée à cause de ses incertitudes, son souffle se mélange à celui d’Eliott.
Le temps semble s’écouler si lentement, laissant à Peter, le temps de se poser des milliers de questions. Le Poufsouffle est il comme lui, que ressent il ? Qu’a t’il en tête ? A t’il seulement quelque chose en tête ?

Peter doit il l’embrasser ? Mais c’est un garçon… Il ne peut pas. Il n’en a pas le droit.

Sans réfléchir, Peter pose sa main sur la joue d’Eliott, celui ci ouvre les yeux. Ils se regardent, et le brun sent sa poitrine s’effondrer. Peter pose son autre main sur l’autre joue d’Eliott, il a envie de pleurer. Tenant la tête du Pouffy dans ses mains, le serdaigle approche lentement son visage. Si c’est ce qu’Eliott veut, alors pourquoi pas. Après tout Peter le veut aussi. Il le sent.
Leurs visages et leur lèvres ne sont plus très loin quand une phrase résonne dans la tête de Peter.
Ce n’est pas normal.

D’un coup, Peter se stoppe, et éloigne sa tête de celle d’Eliott avant de poser sa main sur la poitrine du jaune, pour le repousser gentiment. Il le regarde un peu, la main toujours tendue en avant. Puis se retourne et effectue quelques pas, tournant le dos à Eliott.

-« Pourquoi t’as fait ça ? »

Il n'y a aucun ton de reproche dans sa voix. Ou du moins ce n'est pas dans l'intention de Peter. 
Ce qui domine c'est la fausse incompréhension. En réalité, le Serdy connaît déjà la réponse, mais il ne sait pas si il est prêt à l'accepter. 
Il tourne légèrement la tête, pour regarder Eliott du coin de l’œil.. Juste du coin de l’œil.  

La mort ne s'est elle jamais souciée d'en faire trop ?

15 mai 2018, 23:34
Agapē  PV 
Le temps semble s'être arrêté, comme à chaque fois que je me retrouve aux côtés de Peter. Dans cette position, l'un contre l'autre, je peux sentir son souffle se mêler au mien. J'ai l'impression de ne faire qu'un avec lui, j'ai l'impression que le monde, tout le reste, tout ce qui nous entoure - tout ça n'a plus d'importance.
Il n'y a plus que lui, et moi dans ce monde. Il n'y a plus que lui et moi, dans ma réalité, dans ma perception. C'est comme si le reste n'avais jamais été là, qu'il n'avait jamais existé.
Et qu'il n'en avait jamais eu besoin - si Peter était là.

Une douce main vient caresser ma joue - j'ouvre alors les yeux, plongeant mon regard dans celui, magnifique, de Peter. Un mince sourire vient effleurer mes lèvres, alors que je me perds dans l'immensité du regard du Serdaigle, me laissant aller contre sa main. Il pose alors sa deuxième sur mon autre joue - et je sens mon visage s'enflammer. Mes lèvres s'élargissent en un large sourire, mon cœur s'emballe - c'est comme s'il disposait de différentes cordes qui s'entremêlaient, sans pouvoir s'en sortir. J'avais l'impression qu'il brûlait, et qu'il allait bientôt exploser - me faisant exploser avec lui.
Les yeux de Peter brillent - tandis qu'il se rapproche. Mon souffle s'accélère, alors que je me demande ce qu'il est sur le point de faire - ce que nous sommes sur le point de faire.
Mais je veux le faire - si c'est ce que je pense, je veux le faire. Je veux serrer Peter contre moi, je veux sentir son odeur - m'en imprégner. Je veux le découvrir, caresser sa peau - goûter ses lèvres.
C'est ce que je veux. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je sais que Peter est spécial, mais je ne sais pas comment. Il est différent des autres - il est différent de n'importe qui d'autre. Et pourtant, je n'arrive pas à mettre un mot sur ce que je ressens pour lui - c'est bien trop complexe.
A moins que... ?

Peter recule. Sa main se pose sur ma poitrine - il me repousse.
Mon souffle se coupe.
Je le regarde alors - ne comprenant pas. Quelque chose en moi semble se vider. J'ai l'impression que tout mon corps se vide d'énergie - que tout mon corps s'assèche. Que je ne suis plus que statue de pierre, disparaissant en poussière.
Tout devient lourd. Tout se noue, en moi. J'ai l'impression de recevoir des coups à l'estomac, dans le dos. Chaque parcelle de mon corps devient douloureuse - sans que je ne comprenne pourquoi.
C'est comme si, d'un coup, des milliers d'années avaient passé - et que mon corps ne dépérit que maintenant.

« Pourquoi t’as fait ça ? »

Les mots résonnent en moi - et je peux entendre quelque chose se briser.
Mon cœur.
Je veux répondre - mais aucun son ne sort de ma bouche. Pas même un souffle, un soupir - rien. Je cherche de l'air, mais je n'en trouve pas.
Je suffoque.

Je me tourne vers la rambarde et m'y appuie - sentant que mes jambes sont sur le point de m'abandonner à tout moment. Ma gorge est sèche, nouée, obstruée par mes cordes vocales. Je veux crier, je veux appeler à l'aide - mais aucun son ne sort.
Je pose une main sur ma bouche - j'ai envie de vomir, de vomir mes tripes, mes organes, mes os. J'ai envie de vomir ce trop plein de sentiments, ce trop plein d'émotions. J'ai envie de vomir ma douleur, de vomir ma vie. De n'être plus qu'une enveloppe vide. 

Je finis par poser mes deux mains sur  la rambarde, m'appuyant dessus avec toutes mes forces. Mon regard se plonge dans le vide. Je vois flou - ma vision est brouillée. Mes yeux sont humides. Je les essuies, rapidement. J'essaie de prendre de profondes inspirations - mais mon souffle est saccadé, haletant - je n'arrive pas à le calmer.
J'ai été rejeté - rejeté, comme avant.
Je pose une main sur ma poitrine - pourquoi est-ce si douloureux ? Je la serre sur mes habits - griffant ma peau. J'ai envie de m'arracher la cage thoracique.
Je lève la tête subitement - prenant une immense respiration, remplissant enfin mes poumons en manque d'air. Je m'en délecte, restant immobile quelques instants - alors que je regarde la lune.
Pourquoi, astre ? Pourquoi me fais-tu ça ?

Lentement, ma respiration revient - et je rebaisse la tête.

« Je... »

Je secoues la tête - aucun mots ne vient. Je suis incapable de lui répondre, en l'instant. Je suis incapable de lui répondre sans devoir faire face à un nouveau rejet, sans devoir faire face à la douleur. Sans avoir la crainte qu'il me fuie, que je le terrifies. Alors, dans le doute - je me tais. Dans le doute, je resterais silencieux. Au final, même si je souffre - si je peux le garder à mes côtés, ça sera déjà un début. Ça me suffira.

« Oublies... », je murmure d'un ton presque inaudible - je ne sais même pas s'il m'a entendu.

Je pose mes bras sur la rambarde, et repose ma tête sur ces derniers, observant le ciel. Un sourire triste se dessine sur mon visage - un sourire déchiré, que je n'aurais jamais réussi à changer en un de mes beaux sourires.
Un sourire détruit - tout comme moi.

« Le vent se lève, Peter. Il faut tenter de vivre... »

Ce ne sont que des mots pour des mots - je ne sais pas moi même pourquoi ils sont prononcés. Peut-être qu'ils le sont juste pour l'être, et qu'ils n'ont pas de signification particulière.
Je ferme les yeux, enfouissant mon visage dans mes bras. Je veux disparaître, disparaître de ce monde, de ma réalité - de toutes celles existantes. Je veux me changer en poussière, et explorer le monde sous forme de ce grain.
Pourquoi je réagis comme ça ? Pourquoi j'ai agis comme ça ? Pourquoi je ressens ça ?
La réponse est si compliquée - et pourtant, si simple.
Mes yeux s'ouvrent alors, et je me redresse pour regarder le ciel étoilé.

C'est parce que je t'aime, Peter. 

Maybe if I keep Believing my dreams will come to life
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »#Pouffy family
5e Année RP - Fervent membre de l'A.C.D.C - Chocogrenouilles ♥

29 juil. 2018, 00:49
Agapē  PV 
Le silence pèse. Mon regard est porté sur la lune - sur la lune qui semble m'avoir abandonnée, ce soir. Sur tous les astres qui me tournent le dos - qui me rejettent également. Peut-être sont-ils déjà tous éteints, et qu'ils montrent une lumière hypocrite pour me donner de faux espoirs. Peut-être se moquent-ils de moi, de là où ils sont - ou peut-être sont-ils morts, brisés, tout comme l'espoir et la vie qui m'habitait. Je ne suis plus qu'une coquille - une coquille vide de vie et de bonheur. Et pourtant, tout ce vide est rempli de souffrance. C'est douloureux - terriblement douloureux. C'est comme si mes os se cassaient, comme si mes poumons étaient emplis de pierre. Comme si tout mon corps implosait petit à petit, et que chaque particule d'os venait se loger dans un nerf, dans un organe vital - pour que la douleur persiste plus encore.

Mes pensées sont emmêlées, et je me perds dans  mes sentiments. Quel est véritablement ce sentiment que j'ai, pour Peter ? C'est si simple, et pourtant si compliquer à décrire. Je veux l'enlacer, le tenir contre moi. Peut-être que je désire l'embrasser, aussi - du moins, l'idée ne me déplaît pas. Je veux tout partager, avec lui - je veux devenir encore plus complice, je veux le connaître encore plus. Je veux rester à ses côtés, rire avec lui, être heureux.
Mais lui, que veut-il ? Comment me voit-il ? N'a-t-il pas le même ressenti que moi ? Il m'a repoussé - et l'endroit où il m'a touché au torse brûle encore. Comme si un incendie s'était déclaré au creux de mon thorax, et me brûlait vif. Je sentais ma chair et mes organes se consumer, je sentais les cendres tapisser l'intérieur de mon corps, tapisser mes poumons, mon foie, mon cœur, mes vaisseaux sanguins. Je sentais la fumée étouffer mes voies respiratoires de l'intérieur - je sentais chaque parcelle de mon corps pourrir, et être prête pour le premier charognard qui passerait.
Peut-être étais-je malade, ou fou. Peut-être avais-je un véritable problème. Mais comment le savoir ? On ne m'as jamais dis ce qui était normal ou non, dans cette situation.

Je serre ma poitrine douloureuse, alors que des larmes acides coulent le long de mes joues. Puis, j'entends un pas hésitant qui résonne en ma direction. Je me fige, n'osant me retourne - n'osant affronter le regard de Peter, n'osant affronter son refus, son rejet une nouvelle fois - peut-être même son dégoût.

«... Vivre ? »

Sa voix douce et vacillante m'interpelle. Je me retourne doucement vers lui, le visage aussi étonné que meurtri, pour l'observer - observer son doux visage, son doux regard qu'il plante dans mes yeux. Un regard dénué de haine, dénué de rejet - un regard profond, un regard qui me réchauffe de l'intérieur, qui  soigne mes maux. Figé, je l'observe - tandis qu'il avance lentement vers moi. Le temps semble s'arrêter - comme si même le vent se stoppait pour observer la scène.
Le garçon m'enlace de ses bras réconfortant, et ses yeux plantés dans les miens, il dépose des lèvres douces et brûlantes sur les miennes.
Et je revis. Intérieurement, je revis. C'est comme si j'étais une vieille machine que l'on venait de réparer. Son baiser me réchauffe, sont baiser chasse la douleur. C'est comme s'il avait tout rallumer en moi - comme s'il venait me tirer du fond du gouffre, et me raviver la flamme qu'il me manquait pour survivre.
Je sors de mon immobilité pour l'enlacer également, et le rapprocher de moi - tout en fermant les yeux. Je lui rends son baiser, sentant la vie me reprendre - voulant goûter ses lèvres, voulant respirer son air. Des larmes coulent le long de mes joues - mais ce ne sont plus des larmes acides. Ce sont des larmes qui témoignent de ma renaissance - qui témoignent de mon renouveau. Tel un Phoenix, je me relève de mes cendres.
Je souris contre ses lèvres, et un reniflement se transforme en rire léger - alors que nous nous séparons un instant pour reprendre notre souffle, et je respire à nouveau - je respire de l'air pur. La suffocation a disparue, le nuage de fumée aussi. La douleur s'est évaporée.
Peter m'a guéri.
Je le regarde. Je souris, posant mon front contre le sien à nouveau. Puis, j'enfouis mon visage contre son épaule et le serre contre moi, pour sentir sa chaleur, pour me sentir vivant à ses côtés - sentir les battements de son cœur contre mon torse.
Et silencieusement, je remercie la lune de ne pas m'avoir abandonnée - Lune qui aurait été aux premières loges de cette histoire naissante.

Reducio
RP Terminé.
J'ai eu l'autorisation de Peter pour le double post et pour le faire agir, histoire de pouvoir clore ce RPG.

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