Lunaire. PV Elisabeth M.
La Lune. Ce gros rond qui brillait d'un éclat magique chaque nuit. Et ses étoiles. Ces astres scintillant dans le ciel d'encre. C'était ce qui avait toujours rassuré Zara du temps de son enfance à Camden Town. Bien entendu, avec la pollution de Londres, les apprentis astronomes ne pouvaient pas observer le ciel avec une très bonne netteté, mais il en dégagea une aura si forte que la Lune aurait pu être admirer de n'importe quel endroit de la city. Mais plus encore le lendemain soir de la répartition, Zara avait besoin de la voir briller haut dans le ciel. Tout le stress accumulé depuis le moment où la petite fille était arrivée sur la Voie 9 3/4 et même quand un professeur, d'un regard sévère, l'avait incité à poser le Choixpeau sur sa petite tête. Serdaigle. Elle avait eu peur. C'était quoi ce bleu étrange, les gens bizarres attablés à cette table, les préfets qui lui serraient la main ?Et Zara, pour évacuer la pression, s'était faufilée dans les couloirs à la tombée de la nuit, prête à fixer le ciel toute la nuit. Assise sur la rambarde de la Tour d'Astronomie, les jambes ballotées par le vent, la fillette fixait le vide. Tellement simple de sauter. Est-ce que c'étais la même sensation ressentie que quand tu tombais dans l'espace ? Zara, toujours curieuse, se balançait d'avant en arrière en fixant la Lune. Un peu de vent. La petite Irlandaise eut soudain un creux et sortit de sa poche un morceau de pain et du fromage protégés d'un tissus. Parfait. La soirée pouvait commencer.
And now, I'm face to face with all the voices in my head
I can't even check the time without facing regret
Why do I still have to mean everything I ever said ?