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26 mai 2018, 01:18
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Septembre 2042


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Ses oreilles bourdonnaient encore de tout le bruit de l’immense salle commune quand le garçon se posa sur le sol, ramenant ses jambes pour se poser en tailleur sur les dalles de pierre refroidie par la nuit de la tour d’astronomie. Le diner avait été…royal. C’était peu dire. Les variétés et l’inépuisable source de nourriture qui apparaissaient devant lui depuis 15 nuits, amenant avec elle toutes ses senteurs et saveurs avec la facilité et la rapidité d’un claquement de doigts lui semblait encore trop irréel. Trop... magique. Il s’était interroger cependant. Et aujourd’hui, il avait osé demander. Il voulait savoir si toute cette nourriture, toute cette illusion était elle aussi le fruit de cette "magie" qui semblait vouloir être le centre de son quotidien maintenant. On lui avait répondu que non. Que de petites mains habiles s’affairaient chaque jours à préparer, découper, cuisiner tout les mets qui apparaissaient si prodigieusement devant lui chaque soirée. Le garçon avait ressentit si puissamment le besoin de rencontrer les préparateurs de ses plats qu’il c’était retrouvé à se lever bien plus tôt de table sous le médiocre prétexte qu’il devait absolument "féliciter le chef". On en avait rit. Mais la vérité, c’est qu’en une fraction de seconde, le spectaculaire dîner de l’école était devenu une des principales sources de réconfort pour Chems. Pour une seule et unique raison. La seule raison qui l’avait pousser à se lever et à quitter si précipitamment la salle commune, la raison qui c’était réjouit en apprenant que la nourriture en face de lui n’était ni magique, ni illusion : 

Il cherchait la normalité

La normalité de son monde moldu qu'il avait toujours côtoyer. 
2 semaines.. et son esprit n’était pas parvenu à se focaliser sur un seul visage. Ni d’élèves, ni de professeur. Il répondait automatiquement à la provocation, la blague ou la contrariété avec le dynamisme qui avait toujours servit d’image à sa personne. Mais ses yeux ne se concentraient pas. Et du certaine manière, il sentait que même son coeur n’y était pas. …Pourquoi? Il ne comprenait pas encore ce qui c’était passé dans sa vie pour "avoir le privilège", lui avait t-on dit avec de grand mots prétentieux, de rejoindre la grande école de sorcellerie Poudlard. Et jusqu’à présent, Chems avait voulu se convaincre qu’il pouvait bien continuer à avancer en fermant les yeux sur ce...ce détail, ce manque d’information sur sa condition qui le chatouillait tant. Comme un moustique que l’on bat d’un revers de la main. Mais sans qu’il ne réalise vraiment, ce détail avait prit une place trop importante dans son esprit pour qu’il puisse continuer à l’ignorer. Il n’aurait pas du effacer si rapidement les premiers cours auxquels il avait assister de sa mémoire en temps normal. Il aurait du se souvenir au moins du prénom d’un des garçons de son propre dortoir depuis trois jours maintenant…En temps Normal. Mais voila le gros problème! Rien n’était normal ici. Ni les cours, ni les personnes, ni les chapeaux, ni les balais…la seule exception qu’il avait trouvé jusqu’à présent était la délicieuse nourriture qui, paradoxalement, l’avait poussé à sortir de la salle.

Mais il avait fait une malheureuse erreur de calcul -ou oublier de penser rationnellement à la direction qu’il aurait bien pu prendre une fois levée de table- Et c’est juste une fois devant la gigantesque porte de la grande salle que le garçon avait réalisé qu’il n’avait pas la moindre fichtre idée par où aller. Par impatience -ou impulsivité- il s’était retrouvé bête, les bras ballant, complètement seul au milieu du couloir de jonction, malgré la salle bondée à quelques pas de lui. Alors il avait voulu tourner les talons pour rebrousser chemin, préparer aux réflexions d’avoir fait une scène pour rien à se lever si brusquement de table, il avait vraiment voulu le faire, ce n’était pas ça qui l’aurait ralentie. Mais alors ces multitudes de bougies flottantes l’avait aveuglé, et son estomac c’était noué. Rien de normal…

Au final, le garçon c’était retrouvé les mains dans les poches, à monter les marches avec une pétulance mal dissimulé, comme un enfant gâté. Chaque marches représentaient ce que Chems voulait à tout prit taire : Cette étrange sentiment qui l’empêchait de sourire quand l’image que ses yeux lui renvoyaient aurait du l’émerveillé. Bon sang, l’aurait même fait hurler pour faire entendre à tout le monde combien il était heureux d’être ici -peut importe le nombre de personne qui s’en intéressait- Voila pour avoir penser de travers, voila pour le chapeau qui parle! Chaque marches étaient une réalité que le garçon voulait surpasser et croire. Mais au lieu d’accepter, Chems ne pouvait se répétait qu’une seule chose : Réveille toi ! Il aurait bien continuer si une porte n’avait pas arrêté son ascension. Et sans réfléchir, c’est avec un coup de pied virulent qui l’avait écarté de son chemin.

Pour se faire aussitôt calmer par une bourrasque glacial. Comme une gifle. Son regard résolument fixé sur ses propres chaussures n’avait pas eut d’autre choix que de se lever, s’heurtant à l’immensité de l’éther, les nuages masquant partiellement l’astre lunaire plus gros qu’il ne l’avait jamais vu, les innombrables étoiles. S’en était presque intimidant. Mais plus que ça, le silence de ce spectacle était comme un baume apaisant sur son esprit échauffé. Tout avait été trop frénétique, trop agressif, trop spontané…Et Chems qui trouvait habituellement très facilement sa place et ses repères dans une ambiance effervescente et tumultueuse, se surprit pour la première fois à trouver le calme réconfortant que même le froid n’aurait pas pu l’arracher à sa contemplation.
Dernière modification par Chems Daley le 06 sept. 2018, 01:59, modifié 1 fois.

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

04 sept. 2018, 22:41
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DOMHALL O'BELT - 14/04/2026

Le calme, Domhall O'Belt, depuis peu en 5ème année à Poudlard aspirait au calme. Cela pouvait paraître étrange puisque la salle commune de sa maison était réputée pour être une des plus silencieuse de toute l'école. Mais ce soir, le jeune Serdaigle n'était pas d'humeur à discuter des cours ou des lectures avec ses camarades. Ces quinze premiers jours avaient été compliqué pour le jeune homme... Est-ce que c'était trop demandé qu'on le laisse tranquille? Il adorait sa famille mais elle devenait présentement envahissante pour l'adolescent. Il avait besoin de souffler et d'être seul. Alors après le repas, copieux comme toujours, il s'était éclipsé.

Il avait d'abord voulu profiter de la douceur du soir dans le parc. Mais à peine un pied posé dehors qu'il s'était ravisé; beaucoup trop de monde pour ce qu'il recherchait. Restait un endroit dans l'école qui pouvait correspondre à ce que l'irlandais recherchait. Il gravit alors les marches une à une tranquillement, effectuant le trajet par automatisme pendant que son esprit dérivait sur le nœud du problème qui lui occupait l'esprit trois jours tout juste après la rentrée. A quinze ans il n'avait d'une part, pas envie de gérer sa jeune sœur. Et, finalement, il était plutôt content qu'ils ne soient pas dans la même maison. Il adorait Ennis mais il fallait qu'elle soit capable de faire les choses sans lui. Trop couvée par leur père - quasi-absent - et réprimée par leur mère, la fillette ne savait pas comment agir. Et la scolarisation à la maison ne l'avait pas aidée. Mais si Siofra ne se plaignait pas auprès de lui, il devait composer avec d'une part sa mère qui lui demandait d'être littéralement sur le dos de sa cadette, et d'autre part son aîné qui lui avait fait comprendre de garder un œil sur elle, au cas où. L'adolescent avait envie d'envoyer bouillir la première, mais il en serait bien incapable. Pour le second c'était envisageable, il avait de toute façon prévu de voir sa sœur une fois ou deux chaque mois.

En montant ainsi les escaliers, il fut arrivé bien plus vite que ce qu'il pensait à destination. Il gravit les dernières marche et poussa alors la porte qui le mènerait sur le toit de la tour d'astronomie. L'irlandais sentit le vent s'engouffrer dans ses cheveux et sa robe. Il s'avança, levant les yeux vers le ciel pour observer les étoiles qui apparaissaient tout juste dans la pénombre masquée par quelques nuages. Une nouvelle bourrasque souleva sa robe et fit claquer violemment la porte, le bruit fit sursauter le châtain, qui prit alors la décision de s'avancer pour s'installer sur une caisse en bois posée là il ne savait trop pourquoi.

Le Serdaigle tourna alors son regard vers le ciel et finalement, s’allongea sur la caisse en bois. Un bras sous la tête et les jambes repliées, il cherchait dans le ciel à identifier tous les corps céleste qu'il pouvait apercevoir. C'était un exercice qui l'avait toujours passionné et reposé. Tout à fait ce qu'il recherchait. De très nombreuses minutes s'étaient écoulées depuis qu'il s'était installé et il était maintenant bien plus calme. Un violent bruit de porte brutalisée l'arracha à son observation sereine, d'un mouvement brusque il se redressa et se retrouva assit sur la caisse de bois, le cœur battant à toute vitesse et de l'agacement à l'esprit. Il fut un instant pris d'un vertige qui fut heureusement fugace. Cherchant l'origine du bruit, son regard noisette tomba sur la silhouette d'un jeune garçon de Poufsouffle qui lui était inconnu.

Ce qu'il voyait du garçon tourné vers la lune lui ôta toute envie de le réprimander pour son arrivée fracassante sur le toit. Le calme qui se peignait au fur et à mesure sur son visage fit retomber toute véhémence. Le cinquième année posa un bras sur la caisse pour pouvoir avoir une meilleure vue sur le satellite et pris le temps lui aussi de le regarder malgré le vent qui se levait et s'engouffrait dans ses vêtements. L'effet apaisant agit quasi immédiatement sur le cinquième année qui prit l'initiative d'engager la conversation avec son cadet. Sa voix tout nouvellement bien plus grave et bien plus douce qu'auparavant était teintée de son accent irlandais qu'il perdait toujours plus ou moins à Poudlard et qui revenait au galop à chaque fois qu'il rentrait aux périodes de vacances. Et après deux mois, il était d'autant plus marqué:
-
Reposant n'est-ce pas? il n'avait pas détaché le regard de la lune mais parlé juste assez fort pour que le gamin comprenne qu'il s'adressait bien à lui.

Code couleur: 674ea7

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis

09 sept. 2018, 00:26
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Presque tout était en bois chez les Daley. Les meubles, le sol, les objets...une des choses qui ne l'était pas était la cheminée. Elle, elle était en pierre. Et elle était toujours allumée. Alors quand Chems y posait sa main ou s'adossait sur ses pierres d'encadrement, il les trouvait toujours chaleureuses du bois crépitant qui les avaient réchauffés.... 

Normalement, c'est à ce moment là que son père apparaissait et démarrait une de ses histoires de magie par un : -Est ce que je t'ai raconté la fois ou- ou bien -Tu sais ce que je viens d'apprendre?- enthousiaste. Cependant cette fois, les pierres de ses souvenirs se refroidirent aussi soudainement qu'une voix étrangère, et bien différente de celle de son père, brisa son mirage de réminiscence. Ses yeux rouverts cherchèrent instinctivement leurs repères, tiré d'une rêverie dont il n'avait pas eu envie de sortir. Juste le temps qu'il se souvienne qu'il n'était pas chez lui, sa gorge se noua, son corps se crispa et ses yeux s'humidifièrent. C'est vrai...Poudlard et tout ça... Il aurait tant aimé être chez lui, là, maintenant. Son vrai chez lui. Passant mollement ses paume sur les dalles glacés sur lesquels il avait prit  la décision de s'assoir -c'étaient pas des pierres ces trucs, c'étaient des glaçons- le garçon rassembla toute sa force sur son bras gauche pour se relever précipitamment, clignant des yeux pour chasser ce qui avait menacé de s'y déverser, et se tourna vers cette autre présence qui l'avait si subitement tiré de son songe. 

Si la mélancolie n'étouffait pas ses sens avec du coton, il aurait probablement réagit plus vivement face à la surprise de voir une autre personne dans l'espace restreint offert par la tour où il pensait s'être réfugié seul. Chems ne savait plus ou se mettre. Et ne savait pas vraiment quoi répondre non plus au passage. Au moins, de voir le regard de l'autre garçon redirigé vers le ciel apaisa sommairement son malaise. Il profita de l'occasion pour passer rapidement son avant-bras sur ses yeux et essuyer définitivement l'humidité gênante qui lui brouillait la vue. L'infime aperçu d'un bleu distinctif à l'envers de la robe de l'inconnu l'informa de "l'appartenance" de ce nouveau visage. Bleu...Il venait de la maison avec l'aigle de dessiner sur le blason. Il avait l'air plus grand que lui aussi. Ça faisait bizarre... ce gars avait visiblement passé quelques année ici et Chems ne se voyait même pas finir celle en cours. Ça le gênait de penser à une telle chose en sa présence. -Et puis zut- ne serait-ce qu'être en sa présence était déjà délicat dans ces circonstances. Croisé la route d'un -qu'est qu'il était d'abord? quatrième, cinquième année ?- alors qu'il était à peine un première année, et uniquement sur le papier qui plus est. 

Il n'empêche, c'était une drôle d'expérience de ne pas savoir quoi dire, ou quoi faire. D'habitude, il était toujours dans les premiers pour parler de tout et n'importe quoi. Même des choses les plus inintéressantes du monde et surtout pour embêter une personne qui n'avait pas envie qu'on lui parle. Maintenant qu'il  était à la place de la mauvaise personne, il avait l'occasion de se rendre compte des inconvénients à se retrouver au pied du mur, sans un mot de réserve. Mais malgré sa gêne grandissante, il ne se sentait pas non plus le coeur à retourner dans la grande salle ou en salle commune pour recroiser deux fois plus de monde. Alors, se façonnant un sourire en carton, il se força à réagir, faisant comme si il n'avait pas mit quarante ans à répondre quand il était bien conscient qu'il avait prit beaucoup trop son temps à réfléchir à des futilités qui ne faisait que le dégouté d'avantage « Ouais, engagea t-il, la voix de trop fragile, traîtresse de son excès d'émotion précédent. Se raclant la gorge pour dégagé cet écart embarrassant, il recommença, plus fortement et plus assurément cette fois : Ouais! Si on veut. » Et puis qu'est ce qu'il voulait dire par reposant de toute façon ? Le seul moment où Chems se "reposait", c'était la plupart du temps pendant la nuit, au fond d'un lit, et surtout, quand un vent glacial ne le gelait pas de la tête au pied. Il s'égara, pensant que le garçon voulait peut être exprimer l'envie de dormir et rectifia. 
« Même si je pense pas que je dormirais ici. Il fait un peu froid pour moi. »
 

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

10 sept. 2018, 22:44
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L'autre garçon ne réagit pas tout de suite à la question du plus vieux. Pas que ça le dérange en soi. Il avait cherché... qu'avait-il cherché au juste?
Ses yeux ne regardait plus maintenant que vaguement les astres.Il n'était pas certain d'avoir une réelle réponse à cette question. En ce moment, le Serdaigle était clairement perdu et n'arrivait pas trop à se définir. Trop de questions, beaucoup trop de questions se percutaient dans sa tête d'adolescent, et il n'avait pas spécialement de réponse claire ou définitive. Était-il normal? Qui était-il? Que voulait-il faire? Comment voulait-il être perçu?

Il était toujours définit en étant le fils de, le frère de, l'ami de... Il avait la chance ou pas que son entourage soit connu ou remarqué. Son père était briseur de sort, et pas un mauvais; sa mère une herboriste réputée; son frère avait été un excellent élève tant d'un point de vue scolaire que relationnel; l'un de ses meilleurs amis était le meilleur de leur promotion... N'existait-il que par les autres? Était-il seulement quelqu'un ou quelque chose par lui-même? Plus il évoluait dans le monde et plus il en doutait. Ferait-il sa place, une différence? Plus il y réfléchissait, plus il doutait sincèrement de lui. Il était banal, bon mais pas excellent, impliqué mais pas passionné... Il y avait toujours quelqu'un de plus que lui.

Plongé dans ses pensées il en aurait presque oublié le petit Poufsouffle mais celui-ci se rappela à lui quand il répondit à sa question. Peu sûre de lui il s'y repris en trois fois avant de sortir une phrase complète qui fit sourire le jeune homme. Avait-il vraiment laissé à penser qu'il parlait de dormir sur place? Si en plus on ajoutait à la longue liste de ce qu'il pouvait mieux faire on devait ajouter la manière de s'exprimer il risquait de ne jamais y arriver.
- "
A vrai dire je ne pensais pas vraiment dormir là non plus."

Le garçon se redressa finalement sur ses coudes. Il put enfin voir, à la lueur de la lune, le visage du garçon. Des joues encore enfantines, des yeux foncés, des cheveux claires. Un sourire qui semblait forcé, les yeux qui brillent comme s'il avait ou allait pleurer. Perdu. C'était le mot qui lui venait en le regardant. Il lui rappelait sa petite sœur. Elle aussi était perdue en ce moment, toute la famille s'attendait à ce qu'elle rejoigne Serdaigle elle aussi, sauf peut être leur aîné. Il voyait bien qu'elle n'était pas au mieux mais il ne pouvait pas se gérer et elle avec. Trop de choses. Trop de bousculades. Trop de questions. Il s'assit finalement sur la caisse de bois car une question justement allait franchir le bord de ses lèvres. Bizarrement, ce qu'il ne voulait pas faire avec sa cadette, il se sentait de l'essayer avec un gamin parfaitement inconnu:
- "
T'as l'air perdu."

Direct, sans détour. C'était la seule constante chez Domhall en ce moment. Bien une des rares choses qu'on ne pouvait pas lui enlever. Il était direct, assénant toujours la vérité la plus stricte. Il n'utilisait pas de détour comme Diarmuid, n'arrangeait pas ses phrases comme sa sœur, ne cherchait pas à contenter tout le monde comme son père, et ne semblait pas hypocrite comme sa mère. Il tenait ça de feu son grand-père maternel d'après les dires; il ne l'avait pas connu.

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13 sept. 2018, 00:33
Normal  Privé RP+ 
Il perdit son sourire. « Pardon ?! »

C'était le style de réponse condescendante qui lui valait parfois des rappels à l'ordre de sa mère. Ne me répond pas comme ça Killian, disait-elle de sa propre voix doucereuse, des flammes d'avertissement dans ses yeux habituellement inexpressifs et ternes. Chems n'avait pas peur de répondre, il était aussi malpolie que la situation lui était inconfortable. Et celle-ci avait suffisamment viré de bord pour qu'il puisse se le permettre. «Perdu toi même», voulu t-il lui répondre. Si le coeur lui disait, il aurait même tirer la langue.

Mais la vérité, c'était qu'il était éreinté. Qu'il ne se sentait pas de commencer une dispute. Et surtout, qu'une part bien enfouit au fond de son coeur savait que cet inconnu avait, en quelque sorte, saisit une  minuscule portion de justesse...Et c'était étonnement dur à entendre. Surtout de la part d'une personne qu'il n'avait jamais vu de sa vie «T'es gonflé de me dire ça alors qu'on se connait pas». Il plissa les yeux sur la figure semi-allongé de l'adolescent, se demandant ce qui avait pu trahir une tel impression de lui-même. Ce qui avait fait dire ça à ce garçon. Mal-élevé, imprudent, débile...de tout ce qu'il avait déjà entendu sur lui, on ne lui avait jamais dit qu'il était perdu. Il n'était pas perdu! Il avait juste....prit le mauvais chemin. Perdu signifierait la volonté de vouloir se retrouver. Lui, il n'était pas au bon endroit et c'est tout. Et il cherchait un moyen de sortir de là. Si l'égarement était la seule image qu'il reflétait au yeux de ce Serdaigle, il fallait avoué que c'était un peu minable. On ne pouvait pas être perdu dans un endroit qu'on ne cherchait pas à connaître de toute façon...c'était impossible... 

Maintenant, coincé entre l'acceptation honteuse et la résistance capricieuse -et futile-, il n'avait plus que ses enfantillages comme carte pour se sortir de ce début de conversation trop lourd. De toute façon, c'était la seule carte qu'il avait toujours eut et qu'il n'avait de cesse d'utiliser. Avec son frère. Avec sa mère. Avec tout le monde. Il n'hésiterait pas à s'en resservir maintenant si ça pouvait lui évité un débat dont il se savait le perdant d'avance. Et c'était nul de perdre...Les yeux de l'adolescent avaient soudainement prit un aspect calculateurs suite à cette remarque pour Chems. Comme ceux déstabilisateurs de sa mère. Perdu? Moi ? Il renifla, de froid ou de défiance. « Et toi alors ? T'es pas perdu? Regarde comment t'es allongé! Tu te crois à la plage ?!» rétorqua t-il en même temps que toute sa bonne volonté à rester un minimum courtois s'envolait en poussière.

Il en soupira presque. Qu'est ce qu'il n'aurait pas donné pour être sur celle à deux pas de chez lui plutôt qu'ici, à chercher comment il allait réussir à s'échapper d'un tableau dont il ne faisait pas parti. 

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7ème année RP - Game On

19 sept. 2018, 15:58
Normal  Privé RP+ 
Le visage du plus jeune changea d'expression à peine Dom eut finit de parler. Son sourire à peine visible laissa place à un agacement non feint en une fraction de seconde. Et la réplique sonna sèchement dans la calme de la tour d'astronomie. Il en résultait deux possibilités, soit il avait touché juste, soit complètement à côté. Le Serdaigle, s'il avait été joueur aurait parié pour la première option. Une sorte d'intuition. Restait à savoir comment lui voulait réagir, allait-il envoyer promener le gamin qui s'était sentit agressé par sa question ou bien resterait-il le plus calme possible pour ne pas envenimer la situation. Alors que sa mâchoire se serrait et qu'il allait répondre une question franchit soudainement les lèvres de l'autre garçon. C'était vrai? Qui était-il pour se permettre pareille réflexion? Ni de sa famille, ni un ami, ni même une connaissance. Le plus âgé devait trouvé réponse à ce ton froid, condescendant même. Il continua de se redresser et avait maintenant les mains posées sur ses genoux, près à se lever. Un réflexe se mit alors en place et lui permit de poursuivre la discussion.
- "
Tu as sûrement raison. Je suis Domhall O'Belt", dit-il d'une voix posée, calme, neutre. L'absence d'émotion était étrange. Vraiment étrange, résultat de quinze ans d'éducation sorcière pure et dure. Où montrer une émotion est mal vue, qu'elle soit positive ou négative. Où montrer une émotion en public, or des quartiers privés est une faute sociale. Même ses yeux avaient pris cette teinte neutre.

La plupart du temps, les autres étaient choqués de ce ton et de ce regard vierges de tout, détachés parfois de ce qu'il se passait. Surtout les sang-mêlés et les nés-moldus. Le plus jeune le serait peut être, et puis avec ce vent, tout paraissait plus dur, même ces quelques paroles entrecoupées de blancs.
Le gamin renifla de froid ou d'agacement c'était difficile à dire. Il asséna alors une autre vérité que le jeune O'Belt se prit en plein visage, comme un cognard parfaitement ajusté. S'il était perdu? Bien sûr qu'il était perdu. C'était l'essence même de sa présence en cet endroit précis, seul à l'origine. C'était l'étrange raison qui l'avait poussé à parler au Poufsouffle et à continuer à lui répondre malgré un manque certain de civilité.
- "
Moi?", répondit-il en se levant de toute sa hauteur. Au jugé, il devait dépasser l'autre d'une bonne tête. "A vrai dire si... complètement même." Il se tourna vers la lune seul éclairage du lieu. Cela rendit son visage bien plus visible. Devait-il poursuivre? Était-ce réellement une bonne idée? Le gamin semblait vouloir se montrer dur, sûrement pour se protéger. "Tout le monde se perd à Poudlard." Au sens propre comme au figuré d'ailleurs. Il se se tourna cette fois vers son camarade d'école, même plus jeune s'en était un. "Qu'importe d'où l'on vient, on s'égare tous ici". C'était presque sibyllin mais par là il voulait signifier que même lui, d'une famille exclusivement sorcière depuis plusieurs générations et habitué à l'idée de cette école depuis tout petit, avait fini par se perdre. Alors un première année, ce qu'il supposait encore, pouvait bien être complètement désorienté.

Le petit risquait de s'énerver à nouveau. Se mettre plus ou moins à nu devant lui n'avait peut être pas été l'idée du siècle. Mais c'était fait et seules les minutes à venir lui dirait s'il avait bien fait ou non.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis

23 sept. 2018, 19:23
Normal  Privé RP+ 
De tout ce qu'il s'imaginait, Chems n'aurait jamais pu prévoir la réponse stoïque de l'adolescent. Ne ce serait jamais attendu à un ton si impénétrable et glacé. Il s'était habitué aux répliques fumantes et aux réactions explosives. Mais du haut de ses 11 ans, Chems n'avait jamais eu affaire à l'impassibilité de l'indifférence pure, qu'il se retrouva figé de stupeur, toisant, dépaysé, le dénommé Domhall. Le vent frappant sur la porte de bois menant à l'escalier le fit tressaillir mais ses yeux ne parvenait plus à se détacher de la longue silhouette de l'adolescent. Encore une fois, il ne savait plus quoi faire, quoi répondre... Il s'était pourtant préparer à répliquer, provoquer, voir le garçon partir ou réagir avec plus d'ardeur....Mais ça...c'était en quelques sorte bien pire. En comparaison à la réaction du jeune homme, les rafale de vent en devenaient presque chaleureuses. 

Curieux, pas démoralisé pour un sous, Chems s'approcha, attiré par cette image que lui renvoyait l'élève de Serdaigle, arrosé par la lueur de la lune, presque comme dans un songe. Prit de confiance, il se laissa entraîné par sa curiosité, retournant les mots de l'adolescent pour leur donné un sens, incertains de ce qu'il devait comprendre, allant jusqu'à chercher dans sa question puéril ce que le garçon avait bien pu trouver à répondre. Chems avait essayer de l'agacer ou l'énerver dans l'espoir de s'éloigner d'un terrain trop hasardeux. Au lieu de ça, il avait provoqué ce qu'il souhaitait évité, mais dans le sens inverse. Continuant de s'approcher discrètement de la figure, le garçon se laissa allait à ses divagations absurdes en essayant de saisir la lueur qui brillait faiblement dans les yeux de l'autre. Du moins y serait-il parvenu si il avait trouvé une lueur quelque part.

« Tout le monde se perd à Poudlard »

Sa progression vers l'adolescent s'arrêta net, prit de court. En une fraction de seconde, le Serdaigle s'était retourné. Pleinement de face maintenant, ouvert à son observation -qu'il avait premièrement voulu furtive-, Chems réalisa tout juste à peine combien l'adolescent le surplombait. Et combien ses yeux semblaient...ternes ? Comment pouvait-on dire des choses pareils sans ressentiments ? Il plissa les yeux, n'essayant plus de se cacher tant il était captivé par l'attitude de l'adolescent, cherchant encore dans ces pupilles vide la moindre trace d'émotion. De la bouche de ce gars, il n'arrivait même pas à voir si c'était une bonne ou une mauvaise chose de se..."perdre" ici. Il grimaça en secouant frénétiquement la tête. Non. Ce n'était pas une bonne chose. Ça ne l'est pas et ça ne le sera jamais, se répéta t-il à tue-tête. Et puis de toute façon, il était pas perdu. « Qu'importe d'où l'on vient, on s'égare tous ici » 

Encore ce ton bizarre. Chems leva la tête, les sourcils froncés d'incompréhension, ayant de plus en plus de mal à suivre la logique de toutes ses phrases. « Je t'ai dis que j'étais pas perdu» baragouina t-il, pétulant, prenant soin de lâcher au maximum son ton mauvais face à cette absence perturbante d'émotion dans la voix d'en face. Tout aurait été tellement plus simple si le garçon avait répondu comme tout le monde dans une situation pareil. Et si c'était vraiment un rêve ? Juste un rêve étrange...Il n'aurait qu'à fermer les yeux, se pincer le bras et se réveiller pour son prochain cours de potion. Demain, il ne verra aucun Domhall O'Belt à la table des Serdaigle, demain, les bougies se remettraient à flotter au milieu de la Grande Salle, demain...demain il verrait encore plus de chose extraordinaires sans en éprouver la moindre satisfaction en se rappelant encore et encore qu'il n'avait rien à faire au milieu.

Il regarda la lune, les étoiles, et ce garçon étrange. Si c'était vraiment un rêve, il n'avait pas envie de se réveiller tout de suite. Ce décor ordinaire était rassurant. Si c'était vraiment un rêve, il ne craignait rien, et il ne perdait rien non plus. Le visage de l'adolescent était toujours aussi inexpressif, contrastant avec ses propos précédents. Pendant un court instant, dans une poussée égoïste, il failli poser ses propres questions, articulant la problématique de ce semblant de discussion à son propre cas. Mais plus il prenait le temps de regarder avec attention l'expression creuse du garçon, plus il se sentait plongé dans un besoin de comprendre comment cet étrange élève réfléchissait et pourquoi rien ne semblait pouvoir passer la barrière de son visage quand ses mots avaient tellement de sens différents. Il sentit ses propres traits se détendre à mesure que d'autre interrogations remplaçaient celles fiévreuses qui l'avaient emmenés dans cette tour. Tout le monde se perd à Poudlard. Qu'importe d'où l'on vient...

La question fusa sans retenu : « Tu viens d'ou alors? » 

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7ème année RP - Game On

01 oct. 2018, 23:16
Normal  Privé RP+ 
Le Poufsouffle s'était approché et avait semblé hésiter sur la manière dont il devait réagir. Dérouté. Cet adjectif semblait plutôt bien convenir à l'émotion qu'il dégageait en prononçant encore une fois qu'il n'était pas perdu. Son regard oscillait entre le ciel et le Serdaigle, comme s'il cherchait si tout cela était bien réel. Le plus vieux l'observait dans sa réflexion. Continuerait-il sur sa lancée en restant agressif? Son bafouillement sema le doute dans son esprit. Domhall ne savait pas si ce revirement était bon signe ou pas.

Le vent le fit frissonner, il chercha à garder de la chaleur en croisant les bras sur son torse. Les traits du Poufsouffle se détendirent avant qu'il ne laisse tomber sa question. Question qui déstabilisa l'irlandais, il sentit son cœur faire une brusque embardée. Ses bras se déplièrent, il n'avait plus froid le moins du monde. Il ne s'était pas réellement attendu à ça. S'il suivait la pensée qui avait guidé sa phrase premièrement, il devrait lui parler de sa famille. Mais comment faire pour ne pas tout déballer? Après tout, le gamin n'avait pas besoin de savoir certaines choses. Il lui fallait gagner du temps, mais comment?

Les rouages de son esprit s'activèrent alors que ses yeux quittaient le jaune et noir pour rejoindre le sol. Il fallait qu'il reprenne contenance. Il prit une inspiration, regarda son interlocuteur et fit un pas vers lui pour réduire encore la distance qui les séparait. Il ne savait pas vraiment comment formuler la réponse à faire au garçon. Il gonfla à nouveau ses poumons de l'air froid de cette nuit de septembre. Sa voix calme sonna dans la nuit, contrairement aux instants précédant, une note d'amertume perça légèrement et son accent irlandais déjà marqué fut indéniable:
- "
D'un endroit qui aurait dû me préparer à tout ça..." Le coin gauche de sa lèvre s'étira une fraction de seconde vers le haut alors que ses yeux se détournèrent furtivement avant de se fixer à nouveau sur le visage du garçon. L'endroit était évidemment sa famille et le tout ça signifiait bien sûr Poudlard. Mais le Poufsouffle le comprendrait-il?
- "
A moins que tu ne parles de l'Irlande?" c'était sorti comme ça, sans même qu'il n'ait pris le temps d'y réfléchir. Venait-il vraiment d'énoncer cette évidence? Il se fustigea mentalement. Il risquait de le braquer à nouveau ce qui n'était pas le but n'est-ce pas?

Mais avait-il seulement un but ce soir? Il était après tout venu pour fuir toute interaction sociale et voilà qu'il en avait volontairement créée une avec un élève d'au moins trois ans son cadet. Qu'avait-il cherché au juste? Dire qu'il avait voulu aider le jaune n'aurait pas été la stricte vérité. S'il était honnête avec lui même, il avait aussi voulu fuir ses propres questions. Sauf qu'elles lui revenaient en plein visage et que ce n'était pas si simple.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis

10 oct. 2018, 18:14
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Chems tiqua à l’entente de son pays natale, se défaisant de son état semi-figé en écarquillant les yeux de reconnaissance. «J’le savais ! clama t-il, cinq octaves plus fort. Je savais que tu me disais quelque chose !» Quand la vieille Tierney, de trois bloc sa voisine, sortait en hurlant à tue-tête le nom de sa chienne à quatre heures du matin, elle avait cette espèce d’assent que Chems retrouvait même parfois dans la voix de son père, quand ce dernier se mettait à chanter –en quelque occasions, ou encore quand ses très aimables et prévenants voisins le reprenaient à faire des singeriestoujours en de très rares occasions! Il aurait presque eu envie de rire tant cette coïncidence lui paraissait incroyable. Peut-être était-ce pour ça qu’il se voyait dans un songe après tout…Parce qu’il se savait à Poudlard, et que ce garçon sortait de nulle part avec son accent familier et ses paroles équivoques. Chems croyait en beaucoup de chose, il croyait à tout et n’importe quoi. Mais ce hasard qui faisait qu’il se retrouvait seul avec quelqu’un qui venait du même endroit que lui, aussi banale et superficielle pouvait-il être, ce fut le seul gage dont il ait eu besoin pour solidifier son idée que toute cette situation n’était pas vraiment vraiment réelle.

Pourtant, il ne se pinça pas tout de suite pour confirmer ses soupçons. Il se sentait de plus en plus léger -plus maintenant qu’il avait en poche cette information. L’étranger n’était pas vraiment un étranger au fond, son appartenance à Poudlard mise à part et son caractère illusoire écarté. Il avait l’impression d’être de retour sur un territoire plus familier, aussi chimérique était-il, au milieu des campagnes sauvages du comté de Wicklow, éclairé par la lumière d’une lune qui devenait presque gigantesque lorsque l’on prenait plus de hauteur pour se rapprocher d’elle. « Tu parles comme les gens de-, sa gorge se serra brusquement et sa voix dérailla presque, c’était quand même dur d’admettre qu’il était loin de sa famille, de sa maison…même en rêve ...comme les gens de chez moi...»

Une bourrasque glaciale le fit serrer les épaules, le détournant trop rapidement de ses préoccupations mélancoliques.  Et puis zut…Il aurait tenté de choper une de ces bougies volantes de la grande salle s’il avait su que la température ici était aussi froide. Ça lui arrivait pas souvent d’avoir froid en plus, se fit-il la réflexion prétentieuse en se mettant à sautiller sur place pour produire de la chaleur.

Repensant aux mots toujours aussi énigmatiques du Serdaigle, il fronça les sourcils perplexes. Il était suffisamment concerné pour comprendre que "tout ça" voulait forcément dire Poudlard. Mais quand à s’imaginer une sorte de "préparation" avant d’intégrer l’école, c’était au-dessus de ses capacités. C'était bien ce qu'il avait voulu dire par "préparer à tout ça" non ?« Il existe vraiment cet endroit ? C’est quoi ? Une école avant cette école ?» Il plissa les yeux, se créant à chaque seconde des liens de moins en moins logique avec les connaissances qu’il avait déjà sur cet élève. Défavorisé par la température, comprendre l’adolescent était une sacrée épreuve. «Tu viens d’une école eeeen, il hésita, …Irlande ? » se pencha-t-il en ramenant les pans de sa robe plus proche sur lui. « Y’a aussi une école de sorcier en Irlande ?»

D’accord, il n’avait pas une mémoire d’éléphant, mais Chems était presque sûr que son père n’avait jamais parlé d’une quelconque autre école dans les environs du continent Irlandais hormis la très renommé Poudlard. « Mmmh» Il se redressa, défaisant un à un les nœuds de son esprit. Si y’avait vraiment une école comme ça, il aurait dû y aller lui aussi. Peut-être que -peu importe qui s’occupait des admissions- que cette personne avait vraiment fait une erreur en l’envoyant ici ? Voila qu’il commençait à s’inventer des solutions…« Ça expliquerait pourquoi j’dois pas être là alors… »

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

18 oct. 2018, 00:10
Normal  Privé RP+ 
Le braquer... Ca aurait finalement peut être été plus confortable pour Domhall que le Poufsouffle ne s'emporte suite à sa sortie. A la place, voilà qu'il avait comme donné une potion de babillage au garçon. Dans tout ce flot de paroles - qui lui tira une grimace succincte à cause de la montée dans les aigu - une information avait fait tilt dans l'esprit de l'adolescent. Le garçon était lui aussi Irlandais, contrairement à ce que son aspect physique - pour le peu qu'il en voyait - ne laissait penser. Il partageait donc avec lui quelque chose, restait à savoir quoi exactement. Contrairement à lui, il ne semblait pas avoir cet accent caractéristique dans la voix. Evoquer leur pays natal sembla pourtant plonger le Poufsouffle dans une sorte de mélancolie. La même qui touchait Dom et qui l'avait pousser à grimper au somment de cette tour.

Un vent glacial se leva et tira un frisson au Serdaigle lorsque le courant d'air le percuta. A moins que le frisson n'ait été produit par la question du garçon au même moment. Poudlard existait-il? Domhall haussa un sourcil et fit quelques pas pour se rapprocher du Poufsouffle qui semblait essayer de raccrocher les wagons de ses explications laconiques. Mais il n'y était pas du tout. Même assez loin à vrai dire. Il allait lui répondre mais il vit alors que le garçon commençait à avoir sérieusement froid. Et il fallait dire que lui aussi avait déjà eu plus chaud. Alors avant de lui apporter plus de précision, il sortit un petit bocal de sa poche et lança un sortilège de flammes bleues. Il fit signe au châtain de le rejoindre pour profiter de la chaleur qui se dégageait maintenant du récipient en verre:
- "Pas d'école de sorcellerie en Irlande non, pas plus que d'école avant Poudlard." La chaleur qui se répandait autour d'eux lui fit un bien fou. En plus de détendre ses épaules qui s'étaient crispée à cause de l'air ambiant, il lui semblait que cela calmait les méandres de son esprit. Comme si les flammes posaient là un patronus au milieu des détraqueurs qu'étaient les questions qui le tourmentaient au début de la soirée.

Il chercha à poser son regard sur ses yeux. Le gamin, contrairement à ce qu'il avait affirmé plus tôt lui semblait tout à fait perdu. La preuve en était la remarque qu'il venait de faire, comme quoi il ne devrait pas être là. Foutaises! On n'était pas à Poudlard sans raison:
- "Tu sais, j'avais un précepteur avant de venir ici, il nous a dit un jour - à ma sœur et à moi - que rien n'arrivait pas hasard. Alors, si tu es ici, c'est que tu dois l'être. Nous sommes des sorciers et Poudlard est fait pour nous. N'en doute pas." Il ajouta après plusieurs secondes: "Même si souvent c'est dur d'être loin." Loin de sa famille même si elle est exaspérante, loin de sa maison, loin des étendues vertes typiquement de chez lui. Dire tout cela eut un effet thérapeutique sur le garçon. Alors certes, il avait toujours ses doutes et ses questions mais il se devait d'appliquer son propre conseil n'est-ce pas? Ne pas douter de sa place ni de lui-même.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis