29 août 2018, 18:53
Mirage
Elle disparut au creux de la nuit, ne laissant pour seules traces qu'une prose souple sur un parchemin lisse, un titre embué sur une vitre glacée et un baiser vaporeux au creux de ma joue chaude. Elle était partie dans les profondeurs du château, emportant avec elle le poème que j'avais su écrire lors de notre réunion sérotinale. Mon regard la suivit d'aussi loin qu'il lui était possible de le faire. Prochaine réunion, la semaine suivante. Nous parlerons du Soleil cette fois. J'aimais le Soleil, mais l'aimais-je autant que la jeune fille qui venait de partir dans un souffle de vent ? Mon esprit chamboulé cognait au creux de mon ventre et mon coeur tourbillonnait au fin fond de mon esprit. Ou peut-être était-ce l'inverse ? Que se passe-t'il dans ta tête, Celo ?
Je descends du rebord de fenêtre qui m'avait accueilli avec amabilité tout au long de la soirée, récupère le poème de la jeune Sertpentard et le range précautionneusement au fond d'une poche de ma cape noire. Après avoir ramassé les restes de calcionetti et les tasses de chocolat qu'Edna avait oubliées de récupérer, je prends une grande inspiration afin de me motiver à quitter ces lieux pendant une semaine.
Avant de quitter la tour de notre rendez-vous hebdomadaire, j'adresse un dernier regard à la vitre embuée qui portait toujours l'écriture digitale d'Edna. "CCB 1 - Mirage". Par delà la forêt, la pluie avait cessé. On apercevait désormais, au travers des carreaux verrés, le Soleil du soir se coucher au loin. La lumière du crépuscule caressa brièvement les traits fins de mon visage. Le Soleil était revenu pour me dire au revoir. Tandis que l'astre du jour se couchait lentement, j'observais mon visage ambré dans la réflexion de la vitre. Les perles d'eau coulaient encore à sa surface. Je fais demi-tour.
Ce n'était qu'un reflet. Une pluie. Le temps d'une nuit.
Je descends du rebord de fenêtre qui m'avait accueilli avec amabilité tout au long de la soirée, récupère le poème de la jeune Sertpentard et le range précautionneusement au fond d'une poche de ma cape noire. Après avoir ramassé les restes de calcionetti et les tasses de chocolat qu'Edna avait oubliées de récupérer, je prends une grande inspiration afin de me motiver à quitter ces lieux pendant une semaine.
Avant de quitter la tour de notre rendez-vous hebdomadaire, j'adresse un dernier regard à la vitre embuée qui portait toujours l'écriture digitale d'Edna. "CCB 1 - Mirage". Par delà la forêt, la pluie avait cessé. On apercevait désormais, au travers des carreaux verrés, le Soleil du soir se coucher au loin. La lumière du crépuscule caressa brièvement les traits fins de mon visage. Le Soleil était revenu pour me dire au revoir. Tandis que l'astre du jour se couchait lentement, j'observais mon visage ambré dans la réflexion de la vitre. Les perles d'eau coulaient encore à sa surface. Je fais demi-tour.
Ce n'était qu'un reflet. Une pluie. Le temps d'une nuit.
Fin du RP.
Gloria è felicità