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28 juil. 2018, 16:04
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
Septembre 2043



Dans le dortoir des garçons de Serdaigle, tout le monde dort. Sauf une personne. Enfin, c'est ce qu'il croit. Cela fait maintenant une semaine que Léo Solem est revenue à Poudlard, après une petite aventure dans le pays de l'adolescence. Petite car il s'est vite fait gifler par son père. Il à fuguer, il l'avait fait, il se sentait libre. Mais il était revenus. Il s'en était pris une bonne, et avait encore parfois mal au visage, il ressentait la douleur d'un garçon frappait par son père. En cette nuit avec une lune en croissant, Léo descendit de son grand lit à baldaquin, poussant les grand rideaux bleus de soie, enfin les repoussant, ils étaient gênants et notre jeune aiglons se demanda si ils pourraient les brûler. Mais bon, se n'était ni le lieu ni le moment. Il descendit donc du lit pour se posté à la fenêtre, il observa longuement les étoiles. Au loin, la constellation du Bélier, son signe zodiaque l'incitait à aller le voir. Il se dirigea donc vers sa malle avant d'en sortir sa baguette et une longue cape d'hiver qu'il enfila par dessus un pyjama à l'écusson de Serdaigle. Il mit ses vielles chaussures et découvrit Gehbia, son rat de compagnie dans l'une des deux. Il le sortit et le coquin se faufila dans la poche de son maître tout en grignotant un bout de parchemin.

Léo sortit donc de sa salle commune et descendit toujours à pas feutré la grande tour avant de longer un couloir et de remontés. Le grand escalier lui pris une bonne dizaine de minute à monté, il passa entre autres devant le bureau de la directrice, et se fit encore plus discret. Il ne voulait pas se faire virer de Poudlard si tôt. Il avait dis, pas si tôt, et n'on pas jamais  T-) .

Une fois dans la vaste Tour d'Astronomie, il se mit en indien, appuyé contre l'immense globe planétaire et en observant les étoiles d'une des fenêtres. Gehbia se posa sur ses genoux avant que Léo ne lui caresse le dos de ses doigts.
Dernière modification par Léo Solem le 15 janv. 2019, 20:23, modifié 3 fois.

Responsable des Nouveaux Arrivants de Serdaigle. -Léo S(Z)olem
Le Mentorat du Tonnerre avec les deux Canards chez les Aigles... Daffy et Donald Duck, toujours présent pour les gaffes !

04 août 2018, 00:27
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
 Dans son lit, Audric se retourna une nouvelle fois. Il avait arrêté de compter depuis longtemps combien de fois exactement, et ne cessait de soupirer après chaque mouvement. Depuis une semaine qu’il était revenu à l’école c’était le même cirque tous les soirs. Non plus exactement, il avait un peu de mal à dormir depuis qu’il était rentré d’Allemagne. Il pensait à Lucie qui, même s’il ne l’avait vue que quelque heures, lui manquait. Comment ne pas aimer cette adorable gamine blonde qui avait du mal à prononcer son prénom ? 
Il se demandait parfois si Gabrielle serait méchante un jour avec elle aussi et priait pour que ce ne soit jamais le cas. Renfonçant sa tête dans son oreiller le garçon grogna. Rien que de penser à sa mère biologique et il s’énervait. Mais de l’autre côté de son arbre généalogique ce n’était pas vraiment mieux. Certes son père était quelqu’un d’assez agréable, mais le pire pour lui c’était la peste qui lui servait de fille. De toutes celles qui étudiaient à Poudlard, il fallait que ce soit elle. Heureusement que l’école était grande, parce qu’elle lui aurait rapidement tapé sur les nerfs. Depuis la rentrée il faisait son possible pour l’éviter dans les couloirs et n’était pas allé à la bibliothèque non plus. 

 Un nouveau soupir accompagné d’un nouveau mouvement dans le lit. Un oreiller s’abattit soudainement sur son visage, le faisant sursauter. 

« Si tu dors pas, sors. Tu me soûle à bouger et grogner. » fit Adrian d’un ton acerbe. Audric lui renvoya son bien avec force et sortit de son lit aussi rapidement et silencieusement que possible. Son petit doigt lui disait que le blond lui ferait payer cela plus tard, mais il s’en moquait. Il avait raison au final : un peu d’air lui ferait du bien. 

 Il attrapa sa robe de sorcier, l’enfila rapidement et sortit dans le couloir. C’est seulement en prenant le chemin vers la tour d’astronomie qu’il se rendit compte que Pebirw le suivait. Son chat avait prit cette salle manie depuis cet été, si bien que parfois le brun lui marchait dessus par mégarde, ne faisant pas attention où il mettait les pieds.
 C'est donc en bonne compagnie qu'il arriva à la tour d'astronomie. La lumière de la lune éclairait les lieux, ce qui lui permit de voir qu'un garçon y était assit là sans bouger. Ce qu'il ne vit pas en revanche, c'était le rat que le garçon caressait. S'il l'avait vu, le brun ce serait arrêté et aurait prit une autre direction, d'abord pour éviter de croiser le muridé et aussi pour que le félin ne l'attaque pas. Car le matou l'avait vu lui, et s'élança aussitôt après le rongeur qui s'enfuit par instinct de survit.
 Par réflexe, Audric s'écarta de la trajectoire du rat, mais tenta tout de même de rattraper son chat avant que ce dernier ne blesse l'autre animal. 

 « Peb'! Pebirw arrêtes ça... Toi, vite! Attrapes ton rat! » fit-il au garçon en murmurant sèchement, par crainte de ne pas être entendu par son camarade, et en même temps celle d'être surprit par quelqu'un qui avait le droit d'être là contrairement à eux. Les deux animaux sortirent de leur champ de vision, avant que le garçon aux yeux vairons ne les retrouvent. Le chat se tenait face au mur, couché.
Et il n'y avait plus aucune trace du rat.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

30 août 2018, 14:16
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
Léo caressait toujours Gehbia qui se roulait un peu partout et essayé de le divertir. Mais, d'un coup, il s'arrêta. Apparemment il avait l'oreille fine puisque Léo n’avait rien entendus qui puissent le faire déguerpir. Il tendit l'oreille et entendis des pas dans les escaliers tandis que Gehbia reniflait à plusieurs reprises. Et si c'était un professeur ? Léo ne comptait pas être punis dés les premiers jours de la rentrée.
Mais un jeune garçon au blasons de Gryffondor apparus et l'aiglons souffla, soulagé. Il essaya de se lever et Gehbia sauta au sol, traçant dans la direction du jeune inconnus. Léo vit une masse de poil gris/noir passés à côté de lui, puis le silence. Les deux animaux courait dans la tour en faisant un bruit des plus indiscret, et Léo se mit à observer l'arrivant qui lui cria de rattraper son rat.
Non mais sérieux ? C'était son chat qui pourchassait Gehbia et on l’accusait comme si c'était de sa faute si se gros gnome de jardin sur patte le pourchassait.
Il ne savait pas quoi dire, il resta là, éberlué. Il se mit alors à marcher vers Gehbia qui s'était réfugié sous une armoire où était entreposé les télescopes et essaya de le rattraper mais il s'enfuit et partit dans la pénombre qui se faisait de plus en plus. Léo s'avança dedans et quelle ne fut pas sa surprise quand il constata que le chat était allongé au sol, et qu'il n'y avait plus aucune trace de son rat. Il détourna sa tête vers le garçon et lui lança un regard haineux, puis se mit à dévaler les escaliers les larmes au yeux. Il percuta une masse et tomba au sol.
Qui étais-ce ? Rusard, Miss Loewy, Monsieur Briggs ?.
Son coeur battait la chamade tendit qu'il se relevais péniblement.

Excuse moi pour ce léger retard, je changerais mon post si le professeur que je t'avais dit que je contacterais refuse de participer ;) Je te préviens par hibou.

Responsable des Nouveaux Arrivants de Serdaigle. -Léo S(Z)olem
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02 sept. 2018, 22:29
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
Les rondes de nuit étaient l'une des choses que Leonard préférait dans son boulot de préfet. Pour un fan d'astronomie, c'était le moment où enfin, il pouvait regarder le ciel étoilé, seul et en toute légalité. Les cours d'astronomie étaient sympa, mais il aimait pouvoir être libre de contempler l'étoile qu'il voulait. C'est donc tout naturellement vers la tour d'astronomie qu'il se dirigea en premier lieu, pour se donner du courage pour le reste de sa ronde.
En s'approchant, il fut surpris d'entendre des bruits, alors que l'endroit était plutôt calme d'habitude. Peut-être qu'en début d'année, certains nouveaux élèves ignoraient encore le règlement et se faufilaient hors de leur salle commune pour observer le ciel. Leonard pouvait les comprendre sur ce point. Il était en train d'enchaîner les hypothèses sur ce sur quoi il allait bien tomber (peut-être Peeves qui sabotait un télescope), quand il vit une silhouette débouler à grande vitesse et s'écraser sur lui. Sous le choc, il perdit un peu l'équilibre et dut faire un ou deux pas en arrière pour ne pas tomber, mais la personne qui l'avait bousculé avait bien chuté, elle. Enfin, en l'occurrence, il, puisque c'était un garçon, et de la maison Serdaigle par-dessus le marché !
Leonard mit un peu de temps à reconnaître Léo Solem, dans la pénombre, mais il ne faisait aucun doute que c'était cet Aiglon de... deuxième ? troisième ? année qui se tenait face à lui (ou plutôt à ses pieds). Lui prenant le bras, il le releva et le regarda droit dans les yeux, se passa la main dans les cheveux et prit la parole, d'un ton qu'il voulait dur malgré le léger sourire qu'il arborait.
- Hey. Qu'est-ce que tu fais là ?
Après cette question, il releva les yeux pour regarder derrière, vers l'escalier duquel Solem venait de descendre. De sa position, il ne pouvait voir que le bas. Il haussa les épaules, songeant que si quelqu'un d'autre se trouvait là, il le saurait tôt ou tard. Pour le moment, il attendait les explications du jeune Serdaigle. Il n'était plus en Première année, il devait savoir, a priori, qu'à cette heure-ci il aurait dû être dans son lit. Leonard croisa les bras, reportant son regard sur le visage de son cadet.

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02 oct. 2018, 10:05
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
 Toutes mes excuses pour le retard! 

Audric observa un moment son chat, avant de tourner la tête. Il chercha du regard un endroit où le maudit rat avait bien pu se cacher. Pas qu'il avait une folle envie de le voir, mais juste pour s'assurer qu'il allait bien. Le brun connaissait bien Pebirw, il vivait avec lui depuis plus d'un an à présent et il savait reconnaître quand l'animal était en train de chasser, ou quand il avait mangé. Là, le rouquin attendait patiemment que sa proie, qui était partie vraisemblablement il ne savait où mais pas trop loin, revienne docilement entre ses grosses pattes. Chose qui n'arriverait pas de sitôt de l'avis du garçon aux yeux vairons.
 L'autre garçon, le propriétaire du rat qui jouait à cache-cache, lui lança un regard plein de haine qui énerva encore plus Audric. Il le toisa de toute sa hauteur et lui renvoya le même regard.

 S'il croyait lui faire peur...
 Son cadet dévala soudainement les escaliers mais le garçon ne sembla pas réagir à cause de lui, du moins c'est l'impression qu'il eût, et quelques secondes plus tard le jeune Hitward entendit un bruit sourd plus bas. L'imbécile venait surement de se vautrer en bas des escaliers, et le Gryffondor se vit descendre les marches afin de l'aider. Pourquoi? Il n'en avait aucune idée, peut-être juste parce qu'il ne pouvait pas le laisser geindre au milieu des couloirs en pleine nuit? Ou peut-être pour comprendre ce qui l'avait poussé à s'enfuir en courant. *Il croit surement que Peb' a mangé son stupide rat...*
Étrangement, il ne ressentait pas la même peur qu'auparavant en pensant à ces animaux. Il les craignait toujours, mais son angoisse était moins pesante. Peut-être parce qu'il avait trouvé quelque chose qui l'effrayait encore plus que ces animaux, et cette chose prenait les traits de Gabrielle.

 En descendant, le garçon aux yeux vairons s’aperçut qu'il y avait une autre paire de jambes. Il s'arrêta au milieu des escaliers et s'accroupit doucement en entendant une voix, puis une main apparut dans son champ de vision pour ramasser le propriétaire du rat qui était bien affalé sur le sol. Toujours accroupi, Audric descendit deux autres marches pour tenter de voir qui était le nouveau venu, et il blêmit en constatant qu'il s'agissait d'un préfet. Il se redressa doucement en croisant les doigts pour ne pas être vu, puis remonta une à une les marches à reculons en essayant de contrôler sa respiration afin de faire le moins de bruit possible.
 Pebirw, qui devait en avoir marre d'attendre, descendit l'escalier au même moment et le brun le rattrapa au vol. Il serra son chat contre lui et acheva de remonter dans la petite pièce.
*Bah bravo Hitward. T'es coincé maintenant...* Il n'y avait plus qu'à espérer que la chance lui sourirait et que le préfet partirait avec l'autre garçon. Est-ce que ce dernier allait le dénoncer? Peut-être que l'ainé l'avait vu remonter les marches... Se reculant tout au fond de la pièce, Audric attendit. Quitte à passer la nuit dans cette pièce, son chat toujours serré contre sa poitrine.

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02 oct. 2018, 13:15
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
OH MON DIEU.
Léonard. Léonard Chatterton se trouvait dans le passage de Léo. C'était encore pire que ce qu'il pensait. Lui le connaissait réellement et le croisé chaque matin. Rusard n'avais jamais eux affaire à lui, il n'avait pas vus Mr Briggs depuis un an et Miss Loewy ne connaissait pas en personne les élèves de Poudlard.
Léo était donc maintenant tête ahuris vers LE préfet de Serdaigle, ne sachant que dire. Il envisagea de mentir en accusant Peeves, ou quelconque autre personne.
Une lumière lui traversa alors l'esprit. L'escalier d'où il venait était relativement grand, avec des fenêtres comme sur les anciens château du Moyen âge. Il entendit d'abord, et pour une fois il avait une oreille fine comme Gehbia, des petits pas qui se voulaient discret sur les marches de pierre puis une ombre qui passait puis repassait.
Le garçon de Gryffondor voulait fuir, et Léo, rancunier bien que se ne soit pas l'autre élève qui est dévoré son rat, tourna la tête en direction des escaliers. Il ne voulait pas parler pour trahir son soudain manque de confiance et son mensonge qu'il était entrain de dessiner minutieusement dans sa tête.
Il espérait que Léonard avait compris qu'il y avait quelqu'un d'autres dans la tour, et qu'il puisse monter en abandonnant Léo qui fuirait. Mais bon, il le verrait le lendemain et il ne voyait pas comment lui faire gober qu'on lui avais sans doute administré une dose de potion de confusion. Lentement, il se recula pour laisser la place à Léonard de passé en tremblotant.

Responsable des Nouveaux Arrivants de Serdaigle. -Léo S(Z)olem
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04 oct. 2018, 19:53
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
Allons bon. Refus de répondre à un représentant de l'ordre, ça pouvait coûter cher. Enfin, blague à part, Solem n'avait pas l'air disposé à expliquer ce qu'il fabriquait à cette heure-ci dans les couloirs. Par contre, il tourna la tête vers les escaliers, et recula un peu. C'était un message ? Il y avait un truc là-haut, un truc qu'il fallait craindre ? Ou quelque chose dont Solem espérait que Leonard s'occuperait ? Le regard suspicieux, le préfet suivit le regard de son cadet, mais forcément, il ne pouvait rien voir ou entendre de particulier... Il émit un faible soupir et empoigna fermement le bras de Léo, tout en s'avançant vers les escaliers.
Au bout de seulement deux mètres, il le lâcha, le regarda droit dans les yeux et prit une voix ferme, légèrement ennuyé par l'absence de réponse qu'il avait eue juste avant.

- Okay reste là. Et après tu m'expliques.

Puis il enjamba les marches rapidement, comme il le faisait chaque fois qu'il venait prendre du bon temps en haut de la tour d'astronomie. Il jeta un coup d’œil derrière lui pour vérifier que Solem ne prenait pas la poudre d'escampette - sinon il allait le payer cher, de toute manière -, puis redirigea son attention sur ce qu'il y avait devant lui. Tiens donc. Un autre élève, ce qui expliquait le regard appuyé de l'aiglon dans cette direction. La faible luminosité permettait tout de même de distinguer le blason de Gryffondor - il avait vite appris à reconnaître au premier regard la maison d'un élève, ce qui était drôlement pratique quand on était préfet. Par contre, impossible de déterminer son année. Et il avait un chat serré contre lui, ce qui arracha un sourire à Leonard, à la fois amusé et attendri.
Du reste, il ne s'attarda pas trop, prenant aussitôt la parole.

- Et un deuxième ! Allez, descends de là.

Leonard redescendit l'escalier en premier, puis se campa face aux deux garçons devant lui, de nouveau les bras croisés. Là, il espérait qu'il n'y aurait pas de troisième voyou à aller chercher. Il enchaîna, faisant passer son regard de l'un à l'autre, et tentant par la même occasion de mettre un nom sur le visage du Gryffondor. Il devait l'avoir déjà croisé, aperçu à de multiples reprises, mais c'était tout.

- Hm hm. Alors, Léo Solem et ? Tu es ? Les présentations, première étape. Deuxième étape, les explications. Bon, du coup vous me dites ce que vous fichez ici ? Vous savez quelle heure il est ?

Leonard n'en avait lui-même qu'une vague idée, mais c'était pour le principe. Quoi qu'il en soit, le couvre-feu était passé. Aucun élève ne devait être dans les couloirs, en théorie. Pour le chat, ça passait. Et encore.

Préfet inRP de la Maison Serdaigle
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04 oct. 2018, 21:26
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
 Planté dans la pénombre, Audric attendait le souffle court. A l'affût du moindre bruit, il entendit une voix s'élever en bas des marches. Au ton employé, même s'il n'entendait pas les paroles, le brun comprit que c'était le préfet qui avait parlé. Puis des pas, approchant dans sa direction, brisèrent le mince espoir qu'il avait eût. Pebirw tourna machinalement la tête vers l’intrus avant de la reposer sur l'épaule de son maître. 
 Le préfet lui ordonna de descendre, et si le jeune Hitward mourrait d'envie de ne pas obéir, il suivit néanmoins son aîné sans dire un mot.
 A quoi bon? Et puis tant qu'il ne l'ouvrait pas, il avait peut-être un moyen de s'en sortir...

 Sans surprise il se retrouva à côté du propriétaire du rat à qui il adressa le regard le plus noir qu'il pouvait. Pour sûr il l'avait dénoncé, c'était obligé. Cet imbécile devait vraiment croire que le félin avait mangé son rat. S'il avait été honnête, Audric aurait avoué que n'importe qui dans cette situation aurait déduit la même chose, même lui. Mais il n'en avait aucune envie, et trouvait juste que cet idiot n'était pas un fin observateur. 
 L’aîné des trois était de la même maison que le plus jeune, Audric le reconnut immédiatement même s'il n'avait aucun nom à mettre sur son visage. Son regard passait du Gryffondor à l'autre garçon de sa propre maison, puis il reprit la parole. Maintenant le garçon aux yeux vairons pouvait mettre un nom sur celui qui l'avait dénoncé... une bonne chose de faite. Pour ce qui était de son propre nom le brun ne répondit pas tout de suite. Il savait qu'il n'aurait pas le choix à un moment, mais la tentation d'en donner un faux était forte.

 Resserrant sa prise sur son chat, il baragouina « 'Tward. Audric Hitward. » avec une moue boudeuse. Pebirw choisit précisément ce moment pour se mettre à ronronner, arrachant un petit sourire au brun qui prenait cela comme une manière pour le félin de se présenter aussi. Il ravala rapidement son sourire et observa son aîné les yeux vides. Une mèche de cheveux lui chatouillait le nez mais il n'avait pas la possibilité de l'enlever, aussi tenta-t-il de souffler dessus pour la faire bouger, même rien qu'un peu.

« Bon, du coup vous me dites ce que vous fichez ici ? Vous savez quelle heure il est ? » Pour l'heure il n'en avait aucune idée. Pour la raison en revanche, il savait que l'excuse ne passerait pas auprès du préfet. Même si c'était vrai, on avait du lui faire cent fois le coup de "J'arrivais pas à dormir et un ami m'a mit à la porte." 
« Pas vraiment. » avoua le brun en haussant les épaules. Mais une chose était sûre : ils n'auraient pas du se trouver là en théorie. Mais bon, la théorie c'était bien joli mais les noctambules on y pensait? Bon une nouvelle fois s'il était honnête le brun devrait avouer que cela n'ajouterait rien à l'histoire, il n'en était pas un. Il n'avait juste pas sommeil et besoin de se changer les idées.

« J'voulais juste prendre l'air. » avoua Audric en sachant que cela n'aiderait en rien à sa défense. Il haussa les épaules en détournant le regard. « Et le rat de cet idiot s'est perdu là-haut. » Encore une fois ce n'était qu'un détail, mais même s'il ne savait pas pourquoi, le brun avait besoin de le souligner. 

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05 oct. 2018, 17:03
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
Léonard se mit à monter les marches du grand escalier, et Léo resta là, planté en plein milieu en espérant que quelque chose le sauve de cette impasse. La tentation était grande de s'enfuir mais cela aurait étés vain puisque Léonard l'aurait retrouvés tôt ou tard, et que les répercussions aurait étés plus forte si il avait tentés de quelconque manière que se soit de fuir l'autorité. Les minutes passèrent avant qu'il ne redescende enfin, avec le garçon de Gryffondor et son chat dans les bras. Léo esquissa un petit sourire avant de jeter un regard sans équivoque à l'autre élève. Il lui rendit la pareil et Léonard se plante devant les deux fautifs. Il les interrogea et Léo hésita à ne rien répondre. Le lions répondit qu'il voulait prendre l'air. Léo hocha la tête même si il savait que sa n'allait rien arranger. Mais au moment où les dernières paroles du jeunes brun se firent entendre, le sang de Léo ne fit qu'un tour.
- Quoi ? C'est qui l'idiot ? Espèce de sale petit... 
Il ne finis pas sa phrase en sachant très bien que tout retomberait sur lui.
- C'est ton stupide cochon sur patte ! Il l'a bouffé mon pauvre Gehbia !
En vérité il n'en était pas tout à fais sur. Mais si cela pouvait l'aider, c'était cool. Il regarda Léonard dans les yeux en se demandant ce qui allait lui arriver. Il était fatigué, dans la tour d'Astronomie avec un rat mort dans un estomac de chat et un préfet sur le point de le sermonner. Cette rentrée se passait vraiment, très, beaucoup trop bien.

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11 oct. 2018, 21:17
Pour une histoire de familiers  Audric & Léonard 
Après avoir marmonné son nom, Audric Hitward, le Gryffon au chat, essaya de s'expliquer, mais Leonard demeurait sceptique. Prendre l'air, okay, mais il y avait des fenêtres dans la salle commune de Gryffondor, non ? Et peu importait de toute manière : le règlement était le règlement. L'aiglon trouvait ça un peu dur de punir pour le moindre pas fait en dehors des dortoirs au mauvais moment, mais si on laissait passer pour une personne, il faudrait laisser passer pour deux, trois, tout le château. Dura lex, sed lex. Néanmoins, le visage du préfet s'adoucit, et il tâcha de ne pas montrer d'agacement en entendant qu'il y avait un rat disparu. Y avait combien de personnes et de bestioles à pourchasser dans le château, là ? Ils s'étaient donné le mot ?
Avec patience, Leonard écouta donc les deux garçons à la suite, et Léo Solem ne se priva pas de répondre à la provocation du rouge et or. Sans broncher, l'aîné le regarda s'emporter, un léger sourire aux lèvres - à la fois amusé et consterné par la tournure que ça prenait -, puis leva les mains pour calmer le jeu.

- Eh là du calme ! On va régler ça tranquillement... d'abord on retrouve ton rat, franchement ça m'étonnerait qu'il soit mort. Il a dû se cacher pour se sauver... Bon et pour la punition, on verra après. Mais vous y échapperez pas.

Il avait dit cela avec une voix enjouée, ce qui collait pas vraiment avec ce qu'il annonçait, mais bon. C'était pas banal de se retrouver à devoir apporter son aide pour ensuite sévir.
Il commença par regarder rapidement autour, tendant l'oreille, mais comme il fallait s'y attendre, aucun rat ne couina ou ne pointa son museau dans les petites secondes qui suivirent. L'aiglon haussa les épaules.

- Dans le pire des cas il a juste filé dans les couloirs. Il devrait revenir vers toi à un moment ou un autre, Solem... si c'est pas cette nuit ce sera demain matin.

Bon, Leonard s'y connaissait pas très bien mais il essayait d'être le plus rationnel possible. La probabilité que le chat ait eut le temps de bouffer ce rat était très faible, à moins que ledit rat soit une gerbille. Mais de toute manière, bien souvent, les chats commençaient par faire joujou avec leur proie.
Leonard bâilla un coup, s'adossa contre le mur et poussa un soupir. Il allait attendre, disons, cinq minutes, les laisser se débrouiller sur cette affaire, et si d'ici-là toujours pas de rongeur à l'horizon, on passerait au dessert.

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