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01 sept. 2018, 16:33
L'intrus.  PV 
15 SEPTEMBRE 2042


La vue depuis la tour d’astronomie était époustouflante. Hélios se tenait sur le rebord, les yeux levés vers le ciel, contemplant le soleil rougeoyant qui entamait sa lente descente de la voûte astrale pour laisser place à la nuit et ses étoiles brillantes. Il enviait Luna de disposer d’une si belle vue depuis sa salle commune.

Cela faisait deux semaines, à présent, qu’il était rentré à Poudlard. Il avait été réparti à Poufsouffle, et, comme il s’y attendait, sa jumelle ne l’avait pas suivi. Elle avait été envoyée à Serdaigle, conformément à ce que leurs parents avaient parié. Luna résidait maintenant dans l’une des plus hautes tours du château, mais, en contrepartie d’une belle vue, elle était séparée d’Hélios. Elle qui n’avait jamais été très sociale, et il se demandait comment elle s’était débrouillée pendant ces quatorze jours, elle qui était d’un naturel relativement… timide.

Et c’était un euphémisme.

Pris par la frénésie des cours, ils n’avaient pas eu le temps d’échanger grand-chose : les jumeaux Woodlawn avaient alors pris la décision de se donner rendez-vous après les cours, en faisant fi de leurs devoirs, pour pouvoir enfin échanger comme ils l’avaient fait durant ces onze dernières années. Hélios, en dépit de son jeune âge, s’inquiétait pour sa sœur ; c’était lui qui s’occupait des relations avec les autres personnes, dans le duo. Luna n’avait pour ainsi dire parlé à personne de sa courte vie. Lâchée dans cet environnement, elle risquait vite de sombrer.


« C’est beau ! » cria Hélios, sa voix se perdant dans le vide qui se tenait au-dessus du parc de Poudlard. Il n'y avait - étonnamment - pas de vent et on entendit son timbre perdurer.

« Boarf. C’est pas mal, d’accord, mais de là à dire que c’est beau… Tu t’enthousiasmes vraiment pour rien, grand frère. » grommela Luna, le visage caché derrière sa frange noire, ses yeux bleus-violets fixant son interlocuteur avec une expression de dédain.

N’importe qui aurait pu être déstabilisé et prendre Luna pour l’enfant le plus désagréable de la planète ; Hélios la connaissait et ne s’offusquait pas de ses paroles.

De toutes manières, il fallait plus que ça pour lui faire perdre sa bonne humeur. Il se retourna vers sa jumelle, lui affichant son plus beau sourire, et se plaça face à elle.


« Alors, dans ce cas, petite sœur, je vais me mettre devant toi pour que tu aies quelque chose de mieux que pas mal à regarder. »

Elle leva les yeux au ciel.

« Comment ça se passe, à Serdaigle ? » demanda-t-il sur un ton plus sérieux.

Elle lui raconta alors, avec une description digne d’un auteur à best-sellers, comment ses deux premières semaines s’étaient passées. Les filles avec qui elle partageait son dortoir tentaient de communiquer avec elle : mais elle se murait dans le silence, les jugeant peu dignes d’intérêt. Les classes ne se passaient pas si mal, bien qu’il y ait quelques élèves d’autres maisons qui se moquaient d’elle. Le travail que les professeurs lui donnait était « facile » - Hélios, qui avait toujours eu plus de difficultés que sa jumelle à l’école, fut tenté de la contredire, mais se retint gentiment – et elle s’ennuyait quelque peu, coincée dans la salle commune de Serdaigle.

« Et toi ? » termina-t-elle.

« Oh, bah ça se déroule bien. William est avec moi dans la chambre, et… »

Elle le coupa brusquement en chuchotant un « Pike ! ». Il se tut immédiatement. Lorsqu’elle utilisait le surnom qu’il avait gagné pendant leur enfance au lieu de « grand frère », « Hél’ » ou tout simplement « Hélios », c’est qu’elle voulait toute son attention afin de lui dire quelque chose d’important. Il haussa un sourcil, et elle lui indiqua, d’un signe de tête, de regarder vers l’escalier de la tour d’astronomie. Luna avait entendu quelque chose.

En regardant à son tour, il crut y distinguer une ombre crée par la lumière du soir. Il s'approcha doucement.

Code couleur : 6495ED

09 sept. 2018, 11:44
L'intrus.  PV 
~ Septembre 2042 - deuxième année ~

Le voyage dans le Poudlard Express avait été sans encombre. Les soeurs Blackburn étaient arrivées tôt accompagnées de leur grand-père qui devait partir rapidement pour le Kirghistan, Kirizistan... Enfin, un pays qui commençait par Kir et finissait par stan. Il paraît qu'ils avaient retrouvé des plantes très rares là-bas et que ces plantes ne fleurissaient que certaines années et seulement à cette période de l'année. Graham Blackburn ne pouvait décemment pas laisser passer cette occasion et s'était donc dépêché d'accomplir son devoir familial avant de prendre un portoloin pour ces contrées lointaines et inconnues.

Très rapidement, l'aînée des deux soeurs s'était éloignée sous le regard jubilant de la plus jeune qui n'avait pas manqué de glisser deux trois chocogrenouilles sans emballage dans le sac de sa soeur. Elle espérait ne pas être trop loin de son wagon pour entendre à coup sûr les cris d'Alyssa en sentant quelque chose bouger sous sa main et la ressortir pleine de chocolat. Mais elle n'eut pas besoin d'attendre très longtemps pour cela puisque à peine la Serdaigle avait-elle rejoint son petit copain Jason sur le quai, qu'elle avait cherché dans son sac son cadeau d'anniversaire et qu'elle avait crié plus qu'elle ne l'avait jamais fait.

Bien évidemment, la petite Serpentard s'était faite enguirlandée, mais ça avait valu le coup d'oeil. Après cet incident sur le quai, plus rien n'était venu égayer son voyage. Elle avait été dans un wagon avec des élèves qu'elle ne connaissait pas. Ils avaient bien tenté d'engager la conversation, mais voyant qu'ils n'obtenaient aucune réponse, ils avaient très rapidement abandonné et elle avait pu vaquer à son occupation préférée, observer son environnement et les paysages.

Elle avait regardé la répartition sans se soucier réellement des personnes qui étaient réparties dans sa maison et les quelques semaines qui étaient passées depuis la rentrée n'avaient pas amenées beaucoup d'éléments intéressants. Elle ne parlait toujours pas beaucoup avec ses camarades, mangeait, allait en cours, faisait ses devoirs et dormait.

Mais ce jour-là, elle en avait un peu marre de ce train-train qui s'était installé. Elle hésita un moment entre le parc et le haut de la tour d'astronomie mais décida finalement que monter les escaliers ne pouvait pas lui faire de mal. Elle entreprit donc bravement la montée de toutes ces marches espérant être seule pour pouvoir profiter du grand air sans être importunée. Elle n'était encore jamais venue tout en haut de la tour d'astronomie en dehors de ses cours en première année, mais elle savait qu'il y avait une vue magnifique et elle avait bien l'intention d'en profiter tant qu'elle avait le temps de le faire. 


Alors qu'elle arrivait enfin au bout de son calvaire, Ebony entendit des chuchotements, elle décida tout de même d'en avoir le coeur net car elle avait très envie de se poser en haut de cette tour. Elle monta donc les quelques marches qui la séparait de la plus belle vue du château et ses soupçons se confirmèrent. Deux élèves qui devaient probablement être en première année se trouvaient ici. Ils ne se ressemblaient pas du tout mais semblaient tout de même assez proches. Probablement qu'ils se connaissaient déjà avant leur arrivée à Poudlard, ou alors ils avaient noué des liens particulièrement rapidement. 

Le petit garçon avait des cheveux blonds comme le blé et des yeux verts tandis que la fille avec de longs cheveux bruns et des yeux bleu-violet qui auraient probablement beaucoup perturbés Ebony si elle n'avait pas elle-même des yeux particuliers.

 " Je ne voulais pas vous déranger dans votre discussion. Je reviendrai plus tard, dit-elle de sa voix assurée, tranquille et froide."

Et la petite Serpentard commença à amorcer un mouvement afin de descendre vers sa salle commune. 

Troisième année RP (2043-2044)

JE SUIS UNE FILLE.

09 sept. 2018, 15:51
L'intrus.  PV 
Au vu de la scène, on aurait pu penser que Luna et Hélios étaient deux criminels recherchés sur mandat international par toutes les polices du monde, parlant de leur dernier braquage de Gringotts, qui s’apprêtaient à descendre l’innocente personne qui venait de les surprendre. Hélios se tenait face à l’escalier, faisant face à la nouvelle venue, tandis que Luna s’était réfugiée dans un drôle d’angle mort qui ne l’empêcherait de toutes façons pas d’être vue.

Une fille, qui devait avoir leur âge, venait de faire son apparition. Les cheveux bruns, elle devait être à peu près être aussi grande qu’Hélios mais avait des yeux et une expression taciturne assez similaires à ceux de sa jumelle. Le vert de son uniforme trahissait son affiliation à Serpentard, une maison qu’aucun des Woodlawn n’avait fréquenté jusqu’ici. Ils n’avaient entendu que les rumeurs qui couraient sur ses membres verts et argent, sur les tortures infligées dans leurs cachots, leur tendance alimentaire douteuse à manger des serpents encore vivants ou encore leur terrible manque de scrupules dont ils se servaient pour arriver à leur fin. Lorsqu’elle les vit, elle leur adressa un regard peu surpris et, somme toutes, assez irrespectueux, preuve qu’elle les avait entendus avant d’arriver en haut des marches. Son ton ne fit qu’accentuer ce qu’Hélios avait remarqué en la voyant : c’était Luna toute crachée.

Alors qu’elle s’apprêtait à repartir après s’être excusée sans même leur avoir dit bonjour, Hélios bondit à sa poursuite et l’attrapa fermement de sa main gauche. Puis, avec un grand sourire, il la fit revenir malgré elle sur l’esplanade cernée par le parapet.


« Non, je t’en prie, reste ! On parlait de personnes à rencontrer, tu tombes bien. » inventa-il, toujours sans lui lâcher le bras.

Luna s’approcha alors d’eux deux, veillant malgré tout à garder ses distances avec la nouvelle venue. Peut-être avait-elle elle aussi senti une quelconque ressemblance entre sa personne et la Serpentard. Elle dit à voix basse :

« Hél’, tu vas lui faire peur, lâche-là. On connaît même pas son nom en plus. Imagine que c’est la fille d’un professeur ? Ça pourrait nous attirer des ennuis. »

« Je m’en fiche, de ça ! » répondit le garçon, tout guilleret pour une raison incompréhensible. Reportant son attention sur celle qu’il tenait toujours par le bras, il ajouta :

« Moi, c’est Hélios, et elle c’est Luna. On est des premières années ! Et toi ? Comment tu t’appelles ? Tu viens d’où ? T’es à Poudlard depuis quand ? C’est quoi ta matière préférée ? Tu aimes les…mfphhhhhh ! »

Luna venait de poser sa main sur les lèvres de son frère. Détournant le regard pour éviter les yeux gris de la fille, elle dit de sa voix basse qui trahissait sa gêne :

« Excuse-le, il est un peu trop enthousiaste parfois, il a dû t’effrayer. C’était pas notre intention. »

Elle tapa alors sur le bras d’Hélios pour le forcer à lâcher la Serpentard.

Code couleur : 6495ED

15 sept. 2018, 10:50
L'intrus.  PV 
Malheureusement pour Ebony, les personnes qu'elle avait dérangées n'avait pas l'air de la vouloir laisser repartir. En tout cas, le garçon la pria ardemment à rester allant même jusqu'à lui prendre le bras pour l'amener au centre de l'esplanade. La petite fille était tellement choquée par cette manière de faire qu'il ne lui vint même pas à l'idée de se dégager. De quel droit ce garçon pouvait-il la séquestrer ici alors même qu'elle allait les laisse ? Franchement, qui s'amuse à retenir les gens alors qu'il peut rester seul. C'était un concept que la Serpentard ne comprenait pas, vouloir rester avec des gens. 

Elle n'avait qu'une envie, dire ce qu'elle pensait à ce garçon qui la retenait malgré elle. Elle voulait lui dire ce qu'elle pensait de ses manières, ce qu'elle pensait de son attitude dégoulinante d'optimisme et d'enthousiasme et surtout, elle voulait qu'il lui lâche le bras, elle détestait les contacts physiques. Enfin, sauf exception. Elle avait encore en tête le câlin qu'elle avait spontanément donné à Katy quelques mois auparavant, mais c'était une situation particulière. Ici, rien ne justifiait que ce garçon se permette de lui prendre le bras pour la retenir alors qu'ils ne se connaissaient pas. Ils ne connaissaient pas le prénom l'un de l'autre et ne s'étaient jamais vus avant aujourd'hui. Alors de quel DROIT pouvait-il l'aborder ainsi ? 

Le dénommé Hélios commença alors à poser tout un tas de questions après s'être présenté et avoir présenté sa camarade qui était d'ailleurs beaucoup plus modérée que lui. Jusqu'à maintenant elle n'avait presque rien dit et cela plaisait à Ebony. Elle interrompit d'ailleurs le flot de paroles sortant de la bouche du garçon et demanda pardon à voix basse pour lui tout en faisant un geste pour qu'il lâche le bras de la deuxième année. 

L'australienne la remercia d'un regard s'adoucissant, dégagea son bras et reporta son attention sur la petite fille. Elle lui faisait un peu penser à elle, elle n'avait pas l'air de tellement aimer les discussions et semblait comprendre ce que ressentait Ebony. Ce fut d'ailleurs la seule chose qui sauva Hélios d'un regard froid et assassin. Ils semblaient bien s'entendre et bien qu'elle ne comprenait pas vraiment comment deux personnes opposées pouvaient sembler avoir un lien aussi fort, la petite fille avait plutôt envie de faire confiance aux jugements de sa camarade. Si elle s'entendait aussi bien avec lui c'est que malgré son côté agaçant il devait être gentil au fond. 

Désormais, la Serpentard était intriguée et elle avait bien envie d'observer cette relation un peu plus en détail. Elle ne retourna donc pas son attention vers les escaliers et se contenta de s'asseoir en tailleur par terre, elle adorait s'asseoir ainsi même sur des pierres aussi dures que celles de la tour d'astronomie.

« Merci, dit-elle tout particulièrement à Luna. Ebony, deuxième année à Serpentard. J'viens d'Australie mais j'habite en Angleterre.  »

Elle avait bien vu le blason Serdaigle accroché à l'uniforme de la fille, et elle aurait donc pu parler de sa soeur, mais leurs relations étant tendus, elle n'avait pas tellement envie de parler de ce lien de parenté préférant faire comme s'il n'existait pas. Et puis, elle estimait avoir donné assez d'informations pour le moment, et même plus que ce qu'il ne fallait. Elle aurait pu très bien s'arrêter à "je m'appelle Ebony". 

Estimant que maintenant qu'elle était ici et qu'elle n'allait pas pouvoir y rester calmement, et ne voulant pas forcément parler plus en détail de sa vie, elle décida que le meilleur moyen était de faire parler le garçon. D'après ce qu'elle avait vu jusqu'à maintenant, il pourrait probablement alimenter la conversation. 

 « Et toi alors ? Hélios, première année à... Poufsouffle. Assez grand, yeux verts, cheveux blonds. Mmh... Une cicatrice à la main droite provenant probablement de la morsure d'un animal... Dégoulinant d'entrain et d'optimisme. Trèèèès sociable. Et tu connaissais déjà Luna avant. D'autres informations ? »

La petite fille adorait faire cela, débiter tout un tas d'informations sur les observations qu'elle avait faites lors des quelques premières minutes avec une personne. 

Troisième année RP (2043-2044)

JE SUIS UNE FILLE.

15 sept. 2018, 15:32
L'intrus.  PV 
Le plan d'Hélios avait fonctionné. Pouvait-on vraiment parler de plan, cela dit, c'est encore à vous, lecteur, de le décider. Il faut tout de même avouer que le garçon n'avait rien prévu du tout. Les conséquences de son optimisme s'étaient juste révélées fructueuses. Cela étant, il n'était pas très content non plus.

« Hé, petite sœur, ça fait mal ! J'ai quand même bien le droit de la tenir non ? »

« Non, t'as pas le droit, Hél'. »

« Oh ! Pardon alors. »

Le garçon était quelque peu confus. Il ne comprenait pas. Pourquoi n'avait-il pas le droit de lui tenir le bras pour la faire rester ? Elle était assez grande pour se dégager si elle en avait envie, non ? Et puis, ce n'était pas quelque chose de grave, Hélios tenait souvent Luna par le bras. Il décida de ne pas y penser plus longtemps et reporta son attention sur la nouvelle venue. Elle les fixait avec un regard interloqué. Était-elle surprise par la proximité entre les Woodlawn ? Par la violence dont avait fait preuve Luna ?

La fille - qui s'appelait par ailleurs Ebony - prononça enfin quelque chose. Elle venait d'Australie. Hélios serait volontiers tombé dans le cliché du kangourou, de l'ornithorynque et de la faune franchement amicale, mais il se retint. De justesse : elle changea de sujet immédiatement et l'interpella directement. Lui qui, d'après Luna, l'avait agressée et apeurée, elle continuait de lui adresser la parole. Il fit son plus beau sourire mi-fier, mi-moqueur à sa sœur, et écouta Ebony continuer.

Elle avait donc remarqué sa blessure. Toujours le sourire aux lèvres, il lui planta le poing droit à quelques centimètres de ses yeux, pour qu'elle puisse observer sa cicatrice de plus près.


« Héhé, ça en jette hein ? C'est un brochet qui m'a fait ça. Du coup, je peux plus vraiment bouger la main droite comme je le veux. Mais c'est pas grave, il me reste l'autre. Pour les informations, euh... bah... ah oui ! Luna c'est ma jumelle, je crois que je ne t'en ai pas parlé. Notre nom de famille c'est Woodlawn et on est gallois. Euh... c'est quoi l'entrain ? »

Leur interlocutrice était en deuxième année et utilisait déjà des mots compliqués. Hélios détestait quand les gens utilisaient des mots peu communs. Quel était leur but, au juste ? Montrer aux gens autour d'eux qu'ils leur étaient supérieurs ? Si la supériorité se jouait aux mots, les écrivains auraient depuis longtemps entamé leur domination du monde. Embrouiller les esprits, alors ? Mais dans ce cas, pourquoi parler si ce n'était pour se faire comprendre ? Parfois, la logique des choses était quelque peu difficile à trouver.

Il réalisa alors qu'il avait toujours le poing devant le visage d'Ebony. Il le retira avant que Luna n'ait le temps de le frapper à nouveau.

Luna, qui, d'ailleurs, s'était mise à fixer Ebony avec une étrange intensité.

Code couleur : 6495ED

02 oct. 2018, 11:12
L'intrus.  PV 
Le petit garçon était vraiment trop enthousiaste au goût d'Ebony. Il semblait avoir besoin de se mettre en avant, chose que la Serpentard avait beaucoup de mal à comprendre. D'ailleurs, elle l'aurait plutôt vu à Gryffondor qu'à Poufsouffle, mais elle ne pouvait prétendre être le choixpeau. 

Elle regretta d'avoir parlé de sa cicatrice quand il planta son poing devant sa figure. Est-ce qu'elle avait demandé à voir cette horreur de plus près ? Avait-elle demandé à voir cette fine ligne blanche, symbole de ce qu'il avait pu arriver au petit Poufsouffle ? Non. Elle pinça les lèvres, se retenant de faire un quelconque commentaire et écouta Hélios déblatérer encore un tas d'informations. Combien pouvait-il prononcer de mots à la minute ? Ce serait quelque chose d'assez intéressant à savoir. Mais quelque chose dans les paroles du garçon interpella la deuxième année. Luna et Hélios étaient jumeaux ? Elle comprenais mieux ces deux prénoms. Non seulement ils ne se ressemblaient pas du tout physiquement, mais en plus ils avaient un caractère totalement opposé.

Sans faire plus attention que cela à la question du petit garçon, elle ne put s'empêcher de s'exclamer.

« Vous êtes jumeaux ?! »

Ce n'était sûrement pas la première fois que les deux enfants Woodlawn entendaient cette phrase, mais il était assez surprenant de constater qu'ils faisaient partie de la même famille et encore plus qu'ils étaient jumeaux. Ebony voyait bien qu'ils étaient très différents l'un de l'autre, mais elle avait également remarqué qu'ils étaient proches l'un de l'autre ce qui l'intriguait. Elle avait toujours été intriguée par le lien que des frères et soeurs pouvaient avoir et d'autant plus par les liens entre les jumeaux. Une curiosité maladive l'empara, elle avait besoin de savoir comment deux personnes aussi différentes pouvaient avoir un lien aussi fort. 

« Vous avez l'air vraiment proches. Comment est-ce que vous pouvez avoir un lien aussi fort en étant aussi différents ? »

En réalité, la petite fille était un peu jalouse. Elle aurait voulu avoir quelqu'un à qui parler, une soeur ou un frère à qui elle aurait pu se confier. Elle était différente d'Alyssa, mais elles avaient quand même des ressemblances alors pourquoi n'arrivaient-elle pas à se parler ? Pourquoi n'arrivaient-elle pas à avoir un lien comme ça elles aussi ? Pourquoi Ebony se retrouvait seule ? C'était vraiment injuste. 

Alors qu'elle réfléchissait à tout cela, une moue boudeuse apparu sur son visage. Elle n'avait que douze ans et cela se ressentait dans ses émotions.  

Troisième année RP (2043-2044)

JE SUIS UNE FILLE.