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17 sept. 2018, 20:06
Soirée vertueuse  privée 
Soirée privé en compagnie de Lucy Wood
Septembre 2043


La soirée était douce, le ciel effacé
fatiguée des débats de mes camarades
Je choisis de passer ma soirée,
Dans un calme sans jérémiades

La haut a la tour d'astrologie
Les chauves souris voletaient
Les étoilent nous regardaient
Le vent soufflait les bougies

L’atmosphère était douce
je posais mes mains sur un rebord
Détendue au contact de la mousse
Qui en ornait les bords

Plus loin une silhouette m'apparut
Féminine d'apparence grâcile
Elle aussi isolée du chahut
Elle m'avait l'air bien tranquille

Un instant je l'observais
Tandis que flottais au vent
Les plis des habits qu'elle portait
Sa tenue de printemps

Elle ne semblait pas avoir froid
Elle ne semblait pas me voir
Immobile restait son minois
Le ciel était-il son exutoire

Après quelques temps
De silence mutuel
Je pris les devants
et m'adressais a elle

Je restais indirecte
et parler face aux cieux
surveillant mon dialecte
pour faire de mon mieux


"Que peut faire une jeune demoiselle
solitaire et loin de son foyer
alors que l'heure est si avancée ?
J'aimerais trouver réponse
mais n'oserais aller la chercher "


Gentiment je me tût
Ne voulant point forcer les choses
Je laissais mon sous entendu
Flotter parmi les proses

Touchée par le froid automnal
Je fût prise d'une quinte de toux
J'essayais de ne pas la rendre virale
Me couvrant de mon châle

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."

02 oct. 2018, 21:04
Soirée vertueuse  privée 
Quelle idée, franchement.
Que lui avait-il pris, en cette froide nuit de septembre
Sans amis, sans personne, de monter si haut dans le château ?
De chercher, seule, une réponse dans les étoiles.

Elle errait dans la tour d'astronomie
De temps à autre prise de crises de vertige, elle se rattrapait toujours.
C'était dimanche, aujourd'hui. Elle n'avait jamais aimé les dimanche soir.
Le lundi reprenaient les cours, et, en ce moment, Lucy n'allait pas bien.
Elle ne savait pas pourquoi, ni rien. Elle savait juste que chaque journée était plus dure que la précédente,
Que les mots se battaient pour sortir de sa bouche, alors qu'elle les pensait clairement,
Qu'elle était fatiguée, que ses cheveux tombaient sous le stress et le manque de sommeil,
Que son corps commençait doucement à changer.

Lucy avait douze ans, à présent. Et elle ne voulait pas grandir.
Grandir, c'est avoir des responsabilités. C'est se confronter aux adultes,
Encore plus que maintenant. Elle n'aime pas les adultes. Ils sont trop rationnels.
Quand elle était petite, Lucy n'aimait que le rationnel. A présent, elle préférait l'irrationnel.

Elle aimait rêver, comme elle le faisait en ce moment. S'accrocher aux barrières et regarder le vide,
Cette sensation, au moment où tu sens que tu vas tomber, et où tu te rattrapes.
Parfois, elle avait l'impression qu'elle ne se raccrocherait jamais à une barrière,
Que l'adolescence était une chute, sans aide, où la société te poussait, même si t'étais pas prête.
Et puis ton corps aussi. Foutu corps qui se transformait, sans la prévenir, sans lui demander son avis.

Ca y est, elle était poussée dans le vide de l'adolescence…
Toutes ces pensées traversaient sa tête, quand une voix derrière elle l'apostropha.
Elle décida tout simplement de l'ignorer. C'était insupportable d'être ainsi dérangée.
Même en pleine nuit, même ici, sous les étoiles, on ne pouvait pas vivre un moment seule.

Il y avait cette Serpentarde, à en voir la couleur de ses vêtements,
Qui ne lui disait rien du tout. Sans doute une première année.
Cette Serpentarde qui toussait, en plus.
Alors, non, Lucy ne l'approcherait pas.

Après un regard furtif qui ne la convainquit pas le moindre du monde,
Elle retourna observer les étoiles.

Luehssyie Woudde Pecker ~ Jerry -4e année RP~#PouffyFamily
Quasi absente jusqu'au 14 septembre

22 oct. 2018, 22:20
Soirée vertueuse  privée 
Son regard était froid
Elle eut brièvement un regard dans ma direction
Puis elle se détourna
Après un regard dépourvu de toute compassion

Elle retournait a son observation me laissant seule face aux étoiles
Ainsi je me détournait d'elle puis du ciel puis des pierres
Fermait mon regard et recouvrait d'un coup de paupière mes yeux d'un voile
Et me perdait dans le méandres de mes pensées prolétaires

Je savais que bientôt je rejoindrais mon lit,
Ce dortoir ou je trouverais bien des choses a faire
Et la première serait de dormir puis laisser l'insomnie,
Prendre possession de moi et me mener encore en dehors de ces terres.

Mais pourquoi aller dormir quand on sait qu'on y arrivera pas ?
Pourquoi se fatiguer a airer dans ce château
Si finalement il n'y a pas d'endroit où me mènerons mes pas ?
Se fatiguer a n'en plus dormir et en crever de chaud

Toujours a mes côtés la présence
A qui j'avais la présence d'esprit de ne plus parler
Qui certainement pensais en toute aisance
A sa propre personne a mes côtés.

Fatiguée de rester là ,
Mise mal a l'aise par le silence
Je décidai pas a pas
D'aller étudier d'autres sciences

La soirée a la tour bien que courte n'avait pas été désagréable
Mais une personne déjà avait pris possession du ciel
Et la fatigue déjà avait pris possession de mon esprit automnal
Ainsi je pris la porte et m'en allait comme telle

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."

01 déc. 2018, 22:35
Soirée vertueuse  privée 
Son corps était lourd, comme si elle avait besoin d'extérioriser des secrets.
Comme si le poids de ce qu'on appelait puberté était si lourd qu'elle avait besoin de le partager
Mais cette jeune fille ne le comprendrait pas.
Elle semblait plus jeune, et Lucy ne l'avait jamais croisée en cours.
Elle ne savait pas ce que c'était que tous ces changements.

Au loin, elle la vit s'éloigner. Sa compagnie invisible
Mais pourtant si perceptible, s'éloignait avec elle.
Lucy devait rester seule, avec le poids de son corps
Et cette idée lui était insupportable.

Alors, elle se décida à la suivre.
Une fois à la porte, elle lui adressa un regard dont l'émotion n'était pas déterminée.
Un peu de tout. De la colère, de la honte, de la mélancolie,
Un besoin d'être écoutée par une oreille anonyme.
De toute façon, elles ne se croiseraient plus.
Elle pouvait lui raconter ses secrets.

- Toi aussi, tu n'arrives pas à dormir ? C'est quoi ta raison ?

Elle la regarda droit dans les yeux, et elle déclara,
Brute :

- Moi, c'est mon corps. Il me fait peur. Il change trop vite. Mais toi, tu connais pas, ça.

Comme libérée d'un lourd secret,
Alors que ce n'était rien,
Rien que quelques mots lâchés comme ça,
Lucy éclata de rire, et descendit en riant l'escalier sans attendre la réponse de la Verte.
Dans le fond, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ?
Elles ne se recroiseraient plus jamais.

Je crois qu'on n'a plus rien à se dire. Si c'est la fin du RP, ce fut court, mais sympathique ! Je te laisse conclure, pour voir la réaction de Jenny ^^

Luehssyie Woudde Pecker ~ Jerry -4e année RP~#PouffyFamily
Quasi absente jusqu'au 14 septembre

02 déc. 2018, 11:37
Soirée vertueuse  privée 
Finalement arrivée a la porte on me retint
Un regard aussi colérique qu'incertain
Et la jeune fille qui plus tôt me rejeta
Trouva une âme confidente en moi

Ses yeux me jetaient milles tristesse
Et brutalement elle me jeta ses paroles
Dans ses révélations de la détresse
Et je ne servait pour elle que d'oreille bénévole

Son corps changeait et l'effrayait
Chose simple à comprend et dure à appréhender
Mais non je ne pouvais rien y comprendre
Mais son corps renaîtra de ces cendres.

Puis son rire brisa la nuit
Un son qui déchire les cieux
Nerveux ricanement de minuit
Qui l'enchantait au mieux.

Je la regardais descendre dans l'escalier
Tandis qu'en haut je restait plantée
Peut être fallait-il que je réagisse
Avant de la voir disparaître
Alors je lui fit don de ses sons
Qui lui diraient toute ma tendresse

-Si je ne puis point dormir
Ce sont mes démons qui me hantent
Pas qu'ils veuillent me nuire
Mais ils me causent bien des tourmentes.
Morphée me repousse loin d'elle
Et que puis-je y faire ?
J'aurais beau chanter pour elle
Qu'elle me feras pourrir en enfer.
Je te souhaite du courage avec ton corps
Rien n'est inquiétant tant que ce n'est pas l'esprit qui change
Tes chairs et tes os sont de l'or
Et il est fréquent que les changements fassent des anges.

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."