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22 déc. 2018, 18:06
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
Adrien écouta chaque mot en modifiant son expression du visage en fonction de ce que son interlocuteur disait. Il trouvait que Gabryel avait un côté attachant, il ne pouvait se l'expliquer, il était si bien. Ce bien-être qu'il ressentait le fit rougir, il n'avait pas l'habitude d'avoir l'impression d'être en symbiose avec une personne. Son regard restait plongé dans les yeux de Gabryel, il pouvait y déceler une forte émotion lorsqu'il parla de Grégoire. Adrien s'empressa de lui faire une tape dans le dos dans l'espoir qu'un tel geste puisse remettre un sourire au jeune Gryffondor. Sans doute, ne faisait-il pas les choses comme il fallait mais il voulait montrer son soutien à Gabryel.

Adrien se leva et présenta sa main à Gabryel pour le lever. Ensuite, il scruta le paysage autour de lui. La tour d'astronomie étant la plus haute tour du château, la vue était la plus belle.

- Lorsque je regarde la vue que l'on a, je ressens la même chose que toi. Pourquoi ai-je cette chance d'être dans ce château ? Pourquoi suis-je un sorcier? Ai-je plus de mérite qu'un autre? Toutes ces questions s'entrelacent mais je me dis que si on passe sa vie à se poser ces questions, ça ne nous mènera nulle part. Il faut justement profiter de ce don pour l'utiliser et faire en sorte que celui-ci puisse servir à épanouir tous les êtres de ce monde.

Adrien sortit sa baguette de sa main droite. Avec son index de la main gauche, il caressa sa baguette de droite à gauche comme s'il voulait connaître tous les détails de cette dernière.

- Nous ne pouvons pas revenir à une existence normale car nous ne sommes pas normaux.

Il lui fit un petit clin d’œil et il lui sourit.

- Ce don nous implique de vivre une vie différente que les moldus. Une chose est certaine, ce sera sans doute parfois difficile mais nous ne sommes pas seuls. On pourra s'entraider.

Adrien regarda vers le lac, et repensa à sa meilleure amie Hélène. Tout comme Grégoire, elle était une moldue. Adrien s'était fait à l'idée petit-à-petit que leur lien serait de plus en plus petit. Il l'appréciait beaucoup mais il voulait se convaincre qu'il se referait de très bons amis dans son école.

- Nous savons faire beaucoup de choses avec la magie mais tout privilège a un prix. Sans doute voit-on que les éléments positifs pour le moment mais je pense que la magie ne se définit pas que par ça.
Grégoire est un ami à toi, c'est ça? Je crois qu'il vivra une belle vie même sans magie. Mes parents sont heureux alors qu'ils n'ont jamais eu affaire à la magie. Tu gardes contact avec lui malgré la distance ? Il te manque ?


Adrien regardait Gabryel, il avait peur de mal s'exprimer, de le froisser.

2ème année RP

23 déc. 2018, 18:11
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
Ils observaient les lumières du ciel, et devinaient devant la sombre étendue cachée par les bras de la nuit des ombres qui se dessinaient par delà le château, la forêt, le lac...

- Adrien : « Nous ne pouvons pas revenir à une existence normale car nous ne sommes pas normaux...»

Les mots de son camarade résonnèrent dans le cerveau du jeune écossais comme un couperet.
Lui qui avait passé une partie de sa scolarité à se battre contre les moqueries dues à son bégaiement, et avait cherché à tout prix à s’intégrer auprès de ceux qui le chambraient comprit alors qu’il ne fallait pas lutter contre ses différences mais les accepter. La magie était elle aussi une particularité qui le plaçait à part, mais c’était une force, et non un combat contre la culpabilité de vivre une vie extraordinaire.

- Adrien : « Il faut justement profiter de ce don pour l'utiliser et faire en sorte que celui-ci puisse servir à épanouir tous les êtres de ce monde »

C’était exctement ça ! Ses parents s’efforçaient depuis toujours de rendre ce cadeau, ce don, en tentant d’aider les autres.
Gabryel n’avait jamais vraiment réalisé cet état de fait. Depuis son arrivée, mille questions à ce sujet se mélangeaient dans son esprit. Méritait-il tout cela ? En était-il digne ? Saurait-il utiliser ses capacités avec humilité et bienveillance ?
Adrien avait répondu en quelques mots à tous ses doutes car lui-même s’était interrogé.
Il s’en voulait de ne pas partager sa vie à Poudlard avec Grégoire, comme s’il l’avait abandonné à une vie « normale », alors que lui avait une destin magique...

- Adrien : « Grégoire est un ami à toi, c'est ça ? Je crois qu'il vivra une belle vie même sans magie. Mes parents sont heureux alors qu'ils n'ont jamais eu affaire à la magie. Tu gardes contact avec lui malgré la distance ? Il te manque ? »

- Gabryel : « C’est comme mon fffrère, nous avons été élevés ensemble. Je ne lui ai pas écrit depuis que je suis ici. Je n’y arrive pas... J’évite d’y penser en fait. »

Gabryel posa la main sur son pendentif pierre de lune offert par son ami avant son sépart et qui ne quittait plus son cou.

Silence.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

06 janv. 2019, 13:14
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
Observant les lumières du ciel, son regard se reposa sur le visage tendre de son nouvel ami, Gabryel. Son visage semblait triste lorsqu'il se mit à parler de Grégoire.

- Gabryel : « C’est comme mon fffrère, nous avons été élevés ensemble. Je ne lui ai pas écrit depuis que je suis ici. Je n’y arrive pas... J’évite d’y penser en fait. »

Le fait que Gabryel se mit à toucher directement son pendentif en parlant de Grégoire l'interloqua. Il resta planté là ne sachant pas quoi dire. Il voyait que c'était un sujet sensible et il avait peur de dire quelque chose qui ne convienne pas. Fort émotif, Adrien sentait monter des larmes à ses yeux, il avait mal pour Gabryel. Il se frotta rapidement les yeux pour éviter que Gabryel le remarque.

Son corps tout entier n'avait qu'une envie: faire un câlin pour soutenir Gabryel. Il avait peur de sa réaction. Même si son cœur lui disait de le faire, il ne parvint à bouger l'un de ses membres. Oui, il avait peur d'apparaître comme bizarre, il craignait d'être mal vu.

Ce silence se prolongea de nombreuses secondes, cela fit rougir Adrien qui n'arrivait plus à trouver ses mots. Il détestait les blancs quand il s'adressait à quelqu'un qu'il connaissait à peine. Il avait cette crainte que tout s'effondre. Il n'osait plus regarder Gabryel, il avait l'impression d'avoir abordé un sujet sensible en lui demandant qui était Grégoire. Il se mit à trembler un peu. Il devait répondre et il fallait qu'il le fasse le mieux possible.

- Adrien : « Je suis désolé pour toi Gabryel, vraiment... Je crois qu'il voudrait que tu lui donnes des nouvelles surtout si c'est comme un frère pour toi. Ne rien lui dire risque de lui faire beaucoup de mal. Il pense sans doute beaucoup à toi et il voudrait savoir si tu vas bien. Il est enfant de moldus? »

Il avait longuement réfléchi pour construire au mieux ses phrases. Il espérait s'être bien exprimé. Il était difficile pour lui de passer directement à un autre sujet, il devait prendre le temps d'écouter Gabryel mais il ne devait pas le brusquer. Ils se connaissaient à peine mais Adrien appréciait déjà beaucoup Gabryel, sans doute trop par rapport à une personne normale mais tout ça ne se contrôle pas. Sa personnalité le touchait et il ne pouvait s'empêcher de vouloir rester auprès de lui pour mieux le connaître et cela impliquait qu'il ait connaissance de sa grande amitié avec Grégoire.

2ème année RP

08 janv. 2019, 13:49
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
La prévenance d’Adrien dans l’intonation de sa voix provoquait beaucoup de bien-être au jeune Gryffon. La tristesse dont il faisait preuve en évoquant Grégoire s’atténua quelque peu.

- Gabryel : « Oui, ses parents sont moldus. Son père tient la mercerie dans notre vvvvvilage de Fife. Et Grégoire aussi a de l’or dans les ddddoigts. C’est le meilleur pour découper à main levée une pièce de tissu sans avoir ensuite à ffffaire de retouches ! »

Le jeune apprenti sorcier sourit en repensant aux magnifiques poissons que son camarade confectionnait en avril, et que les deux garnements collaient discrètement en pouffant de rire dans le dos de leurs camarades. Ils y ajoutaient de petits mots personnalisés « Le plus gros nez » ou « La plus pleurnicheuse »...
Ces découpages étaient toujours si parfaits que tout le monde les gardaient en souvenir.

- Gabryel : « Je sais, ttttu as raison... Plus je tarde à lui écrire, et plus il pensera que je ne pense pppplus à lui. J’espère que je suis ssssurtout toujours son meilleur ami malgré la distance... »

Il était deux heures du matin, la montre de Gabryel émit un petit bip pour le lui indiquer. Il lui semblait pourtant que le temps s’était immobilisé. Il souffla dans ses mains gelées et se tourna vers son camarade.

- Gabryel :  « Pour moi, l’amitié, c’est comme si l’on savait que l’on est plus jamais seul. C’est plus fort que tout, plus puissant même que la relation amoureuse. Les esprits fusionnent au delà du corps, et ce que l’on ressent se substitue au désir visuel, à l’envie charnelle. L’autre devient une part de soit, nous compose comme dans un puzzle. Ce n’est pas un élément exterieur, il retrouve sa place dans notre âme, en deçà du coeur. Parfois, cela donne le sentiment qu’il manquait et nous nous sentons enfin complet, tout naturellement... »

Silence.
Il avait parlé sans une seule hésitation dans la voix, sans chercher ses mots, avec une maturité nouvelle, qui le surprit un peu. Mais il avait souvent pensé à ce qui les unissaient Grégoire et lui, et avait écrit à peu près cela quelques mois auparavant dans une rédaction. Il avait donc récité ce qu’il n’aurait jamais été capable de dire par lui-même.

- Gabryel : « Et ttttoi Adrien, as-tu quelqun qui te mmmmanque spécialement ici, en dehors de ta famille ? »
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 16 juin 2019, 17:09, modifié 6 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

13 janv. 2019, 14:30
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
Adrien ne se sentait pas du tout fatigué. Depuis que la conversation avait commencé, Adrien se trouvait être de plus en plus attentif à ce que son interlocuteur émettait. Il n'avait pas du tout pour ambition de quitter cet endroit. Dans sa tête, il y avait tellement de choses auxquelles il pensait. Il savait que ce n'était pas la meilleure idée de rester aussi tard. Plus ils tardaient, plus ils risquaient d'être trouvés et d'être sanctionnés. Cette éventualité trottait dans sa tête mais cela ne le mena pas à vouloir mettre un terme à la conversation. Au contraire, à chaque fois que Gabryel intervenait, de nouvelles questions jaillissaient et il attendait que ce dernier termine pour intervenir. Parfois une question lui venait et il avait du mal à se concentrer sur ce que disait Gabryel car il craignait d'oublier ce qu'il voulait demander.

- Gabryel : « Oui, ses parents sont moldus. Son père tient la mercerie dans notre vvvvvilage de Fife. Et Grégoire aussi a de l’or dans les ddddoigts. Il n’a pas son pareil pour découper à main levée une pièce de tissu sans avoir ensuite à ffffaire de retouches ! »

Adrien ne put s'empêcher de repenser à ses compétences manuelles déplorables. Il n'était pas du tout doué contrairement à Grégoire qui semblait être un véritable artisan. Peut-être n'était-il pas sorcier, mais il avait un autre talent tout aussi intéressant.

- Gabryel : « Je sais, ttttu as raison... Plus je tarde à lui écrire, et plus il pensera que je ne pense pppplus à lui. J’espère que je suis ssssurtout toujours son meilleur ami malgré la distance... »

Adrien aimait conseiller les gens mais il ne mettait jamais en place ses propres conseils. Il n'avait pas vraiment pris le temps de contacter sa meilleure amie en s'imaginant qu'il devait tourner la page, il partait un peu défaitiste.

- Gabryel : « Pour moi, l’amitié, c’est comme si l’on savait que l’on est plus jamais seul. C’est plus fort que tout, plus puissant même que la relation amoureuse. Les esprits fusionnent au délà du corps, et ce que l’on ressent se substitue au désir visuel, à l’envie charnelle. L’autre devient une part de soit, nous compose comme dans un puzzle. Ce n’est pas un élément exterieur, il retrouve sa place dans notre âme, au delà du coeur. Parfois, cela donne le sentiment qu’il manquait et nous nous sentons enfin complet, tout naturellement... »

L'étonnement, c'était le mot le plus approprié pour qualifier ce moment. Au-delà du caractère très mature de son intervention, une chose avait perturbé Adrien: il n'y avait aucun signe de bégaiement, les mots avaient glissé avec une facilité déconcertante. Avait-il réussi à lui donner confiance? Il était heureux de le voir s'exprimer aussi facilement.

- Gabryel : « Et ttttoi Adrien, as-tu quelqun qui te mmmmanque spécialement ici, en dehors de ta famille ? »

Adrien eut la réponse à sa question très rapidement, il avait fallu quelques secondes pour que Gabryel retombe dans ses retranchements. Adrien n'était pas déçu, il voyait plutôt cela comme un défi à relever pour faire en sorte que le bégaiement de son ami disparaisse. Maintenant qu'il savait que Gabryel arrivait à parler sans bégaiement, il pouvait croire en la possibilité de le mettre dans une situation de confiance.

Adrien revint alors sur la question posée, il pensa à Hélène, sa meilleure amie. Il n'avait pas vraiment gardé contact, il lui était apparu comme normal que chacun prenne son chemin.

- Adrien : Je crois que ma meilleure amie me manque un peu mais c'est sans doute difficile de l'avouer. Je la connais depuis mes quatre ans, sa mère est brésilienne. Durant un an, Hélène est partie au Brésil, nous étions encore très jeunes donc je ne m'étais pas trop rendu compte de son départ. Lorsqu'elle est revenue, c'est comme si elle n'était jamais partie et notre amitié a été plus forte que jamais. Arrivé en primaire, notre amitié a évolué, j'allais très souvent chez elle inversement. On avait tellement de choses à se partager. Le fait que maintenant nous soyons dans deux écoles différentes m'a mené à me dire que je ne la reverrais plus, ou moins, et que notre amitié ne serait pas comme avant. Je me dis souvent que mon amitié avec Hélène était un chapitre du livre de ma vie et que je dois maintenant écrire le chapitre suivant, peut-être sans elle.

Adrien avait du mal à exprimer ses sentiments. Il pouvait parfois paraitre insensible à la situation qu'il vivait mais il avait plutôt une certaine pudeur, il ne voulait pas montrer que cela lui faisait du mal au fond. Il revint alors sur ce qu'avait dit Gabryel juste avant.

- Adrien : Grégoire a un grand avenir, son talent lui sera très utile et il pourra s'épanouir dans ce qu'il fait. Certes, il n'a pas de pouvoir magique mais il a un don qui mérite aussi d'être soulevé.
Ta vision de l'amitié est belle et touchante, une telle amitié ne se trouve pas aussi facilement et il semble que tu aies trouvé la bonne personne. Grégoire semble être le soleil qui éclaire ta vie.


Adrien lui sourit chaleureusement.

- Adrien : J'espère que nous pourrons avoir une amitié aussi belle. Sans doute qu'elle ne sera jamais à la hauteur de celle que tu as avec Grégoire mais j'espère qu'on pourra au moins se dire ami avec tout ce que cela suppose. Quoiqu'il en soit, nous sommes amenés à rester toute l'année à Poudlard, cela passera plus vite avec un bon ami.

Adrien lui fit un petit clin d'oeil. Il avait oublié durant quelques minutes qu'il avait froid mais une fois qu'il avait arrêté de parler, le froid le fit à nouveau frisonner. Peut-être y avait-il un endroit où il faisait meilleur pour discuter. Adrien ne voulait pas perturber la conversation en proposant de bouger. Il décida de faire en sorte de tenir bon. Il se doutait qu'il serait sans doute malade le lendemain.

L 'attachement qu'il avait pour Gabryel était fort, il avait envie de passer du temps avec lui, il se moquait de ce qui était autour, aujourd'hui c'était Gabryel qui l'intéressait.

Adrien enfonça sa main dans sa poche et sortit un petit galet trouvé au bord du lac quand il s'était promené pendant la journée. Il n'avait rien de particulier pour un grand nombre de personnes mais Adrien l'avait trouvé beau. Il tendit le galet à Gabryel.

- Adrien: Tiens, j'ai un cadeau pour toi. J'ai trouvé ce galet au bord du lac. Il est à toi à présent et il symbolise notre nouvelle amitié.

Il avait parfois l'impression d'avoir des idées débiles. Il était tout rouge, il avait peur que Gabryel se moque de lui.

2ème année RP

18 janv. 2019, 00:06
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
La prise de conscience face à laquelle Adrien venait de l’amener apporta à Gabryel un incommensurable soulagement : Sa vie était dorénavant à Poudlard, il y suivait un cursus d’études avec l’objectif de devenir un grand et bon sorcier. Il s’engageait pour plusieurs années.

Depuis son arrivée, il ne cessait de lutter contre un sentiment d’injustice vis à vis de Grégoire, se sentant privilégié de vivre un quotidien hors du commun. Il se demandait s’il méritait tout cela plus que son meilleur ami. Mais Adrien lui fit entrevoir les choses sous un angle nouveau.
Grégoire vivait sa vie de moldu, et cela ne signifiait pas qu’elle comptait moins que la sienne, ou qu’il n’en tirerait pas autant de joie et de bonheur que lui. Il s’accomplirait surement aussi bien dans son existence, avec ou sans magie, ce n’était pas en soit une finalité. Gabryel avait le droit de profiter pleinement d’être ici, et ne devait plus culpabiliser.
Il s’était en fait jusqu’ici considéré au dessus de son frère de coeur, en y réfléchissant bien, comme si le fait d’être un futur sorcier était plus précieux, alors que la valeur d’une vie ne tenait pas au fait d’avoir des aptitudes magiques mais de ce que l’on voulait bien en faire.
Il savait qu’il se considèrerait toujours favorisé de se trouver à Poudlard et s’en voudrait de ne pouvoir en faire profiter Grégoire, mais il comprenait maintenant que le temps estomperait peu à peu ses remords.

Il se sentit soudainement plus léger, comme délesté d’un poids. Et il venait en plus de gagner un nouvel ami. Le Gryffon et le Serpentard s’appréciaient réellement, même s’ils avaient fait connaissance depuis peu.
Sa mère lui avait dit une fois que nous avions tous des antennes reliées au coeur, et parfois certains captaient tout naturellement la même fréquence, c’est ainsi que se créaient les liens humains.
Gabryel fut profondément ému par le présent d’Adrien. Ce galet avait ce soir plus de valeur que n’importe quel joyau.

- Gabryel : « Adrien... Merci. Je ne sais pas quoi dire. Ca me touche beaucoup... »

Sa pudeur ne lui permit pas d’en dire plus. Il prit la pierre entre ses doigts et sourit à son camarade.
Fouinant à son tour dans sa poche, il en sortit une plume brune ramassée dans la volière quelques heures auparavant. Les petites taches blanches sur son extrémité formaient comme un minuscule nuage. Gabryel l’avait trouvée très jolie. Il la tendit à Adrien.

- Gabryel : « Ce n’est pas aussi beau que ton galet et tu vas surement trouver cela ridicule, mais je te l’offre... Moi non plus je ne remplacerai certainement jamais Hélène mais je suis ttttrop content de savoir que l’on va vivre ensemble cette belle avvvvventure à Poudlard... »

Il disposa la plume sur l’un des boutons du manteau d’Adrien.

- Gabryel : « Ca caille quand même ! On va peut être songer à retourner au chaud non ? »

Sa dernière phrase le fit rire.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

20 janv. 2019, 12:51
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
Adrien scruta la plume offerte par son nouvel ami. Il rougit sans pouvoir se contrôler, il était rouge vif. Il n'avait pas l'habitude de recevoir des présents d'amis lorsque c'était en-dehors d'une fête d'anniversaire. Il était bouche bée, il ne savait pas où se mettre. Il était reconnaissant que ce dernier lui ait donné un tel cadeau. Il avait du mal à exprimer ce qu'il ressentait sur le moment. Il était évident que cela lui avait donné une sensation de bien-être assez importante.

Adrien n'était pas si sûr que Gabryel ne puisse remplacer Hélène. Intimement, il savait qu'Hélène ferait son chemin de son côté, qu'elle se ferait de nouveaux amis et qu'ils n'auraient sans doute plus l'occasion de partager autant que durant leur enfance. Il ne pouvait expliquer pourquoi, mais il savait dans le plus profond de son cœur que chacun serait amené vers un nouveau chapitre de leur histoire. Oui, elle était sa meilleure amie durant les primaires mais il en serait tout autre chose ensuite. Peut-être que s'il faisait en sorte de garder un lien, cela ne se terminerait pas ainsi mais Adrien avait cru bon d'avancer et de se faire des nouveaux amis. Il lui manquait sans doute une forme d'attachement aux gens, il avait l'impression que ses amis d'enfance ne restaient pas et que seuls ses amis du futur pourraient devenir des amis pour la vie. Certes, Hélène pouvait lui manquer mais il ne l'exprimait pas assez bien pour qu'elle puis s'en rendre compte. L'inverse était aussi à soulever, Hélène ne prenait pas le temps de le contacter en pensant surement qu'il était trop occupé. Comme aucune des parties ne faisaient l'effort de garder le lien, ce dernier ne faisait que s'amenuiser avec le temps.

Cette nouvelle étape dans la vie impliquait de faire de nouvelles connaissances, de créer des amitiés sincères et durables. Adrien avait peur de ne pas être apprécié pour ce qu'il est. Il craignait de s'accrocher trop vite aux gens ou de ne tout simplement pas savoir gérer ses sentiments parfois trop conséquents pour une seule et même personne.

Il est vrai qu'il faisait très froid et qu'ils avaient tout intérêt à rentrer sous peine d'être transformés en statues de glace. Adrien regarda ses mains qui tendaient vers le mauve, cela l’inquiéta énormément, il ne sentait quasi plus ses mains. Aucun doute, il fallait répondre positivement à la proposition de Gabryel même s'il se sentait bien à ses côtés en haut de la tour d'astronomie.

- Adrien: Merci pour ce cadeau... C'est tellement gentil, je ne sais pas quoi dire de plus.
Je suis d'accord pour retourner au chaud. Tu veux rentrer à ton dortoir ou tu veux qu'on discute à l'intérieur? Si tu veux encore discuter, tu souhaites aller où?


Adrien n'était pas très doué pour prendre des décisions, il préférait que Gabryel décide. Adrien avait tout son temps et n'en avait que faire d'être fatigué le lendemain, cela en valait la peine.

2ème année RP

21 janv. 2019, 09:18
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
La température était glaciale, des courants d’air s’insinuaient dans tous les recoins de cette tour. Gabryel se souvint soudain qu’il avait mis ses gants au fond de sa besace. Il les sortit, attrapa les inquiétantes mains violacées de son camarade, les frotta vigoureusement avant de lui enfiler les précieuses mitaines.

- Gabryel : « Relevons-nous et retournons dans le hall. On pourra se souhaiter bonne nuit au chaud au moins... »

Ses jambes étaient engourdies et l’extrémité de ses pieds n’était plus vraiment opérationnelle. Avait-il d’ailleurs encore des orteils ? Il sautilla quelques secondes afin que son corps brûle les calories nécessaires afin de réveiller son organisme et réguler sa circulation sanguine. Il observa quelques secondes l’endroit qui les avait accueillis une bonne partie de la nuit. L’espace sidéral devait être tout aussi froid que la tout d’astronomie. Il aurait aimé avoir la puissance magique du professeur Briggs qui créait une bulle de chaleur autour de ses élèves lorsqu’il leur inculquait ici les rudiments de la galaxie.

Gabryel observa par l’une des immenses fenêtres le parc qui menait à l’entrée du château. Rusard ne se baladait certainement pas dehors avec ce froid, ils pourraient tranquillement redescendre et traverser la cour sans être remarqués. Pour plus de sécurité, il valait mieux contourner l’école et passer par l’une des portes sur le côté pour arriver au rez-de-chaussée. Les elfes les empruntaient parfois la nuit pour entrer et sortir discrètement.
C’était l’avantage d’avoir un père ancien élève à Poudlard, qui aimait lui aussi les aventures nocturnes et n’avait pas hésité à partager quelques astuces avec son fils, non sans fierté.

Rassuré par son plan, le jeune Gryffon se tourna vers Adrien :

- Gabryel : « Ça va mieux tes doigts ? Je te ppppropose de me suivre, on va tenter de rentrer au Château sans se faire piquer... »

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

10 févr. 2019, 20:36
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
Adrien se leva et hocha la tête pour bien signifier son approbation. Le fait qu'ils rentraient laissaient entendre la fin proche de leur entrevue. Cela rendait un peu triste Adrien, il avait peur que le lendemain ils continueraient leur vie comme si rien ne s'était passé. Adrien craignait l'abandon à un très haut point. Qu'en serait-il des jours futurs? L'amitié sera-t-elle toujours existante? Tant de questions tournoyaient dans sa tête. Il n'arrivait pas à voir les choses positivement. Il avait toujours ce doute qu'on puisse l'apprécier pour ce qu'il est.

Son visage était rougeoyant, le froid le fit frémir. Les jambes grelottaient. Plus il pensait au froid qui s'était invité dans leur conversation, plus la sensation de froid était conséquente. Il invita Gabryel à passer en premier. Il voulait faire preuve de galanterie. Il n'était pas des plus doués mais il avait tenté de retenir les bonnes manières qu'on lui avait inculquées.

Descendant les marches, il sentit petit-à-petit ses mains reprendre vie. Les doigts violacés tendaient à une couleur plus acceptable bien qu'ils soient encore un peu engourdis. Il manqua de se planter en ratant une marche mais il se rattrapa. Il espéra que ce bruit n'avait pas fait écho aux douces oreilles de Rusard sous peine d'être en retenue dans la minute qui suit.

Heureusement rien ne vint, il en était rassuré. Il n'avait pas pris soin d'allumer sa baguette. Il craignait que cela soit remarqué. Les quelques flammes permettaient de voir assez aisément où ils marchaient. Il craignait que des espèces de caméras aient étés mises afin de s'assurer qu'aucune personne ne se promène la nuit. Après tout, c'était des sorciers, ils devaient bien avoir des sorts qui permettent cela. Adrien se dit que pour avoir une réponse, il pouvait soit se tourner vers son ami Chems ou soit se rendre à la bibliothèque.

La première solution paraissait la plus simple mais il doutait que ce dernier ait la réponse à sa question. Il en conclut qu'il allait passer une partie de son temps à la bibliothèque à la recherche de livres qui puissent répondre à sa question. Il se perdait dans sa réflexion, il devait se concentrer sur la personne qu'il appréciait particulièrement, Gabryel. Il repensa au caillou qu'il lui avait donné. En même temps, il était content d'avoir osé faire un présent envers Gabryel mais en même temps, il était mal à l'aise. Son geste était important et il n'avait jamais auparavant émis un présent de cette manière. Cela lui était venu comme ça, comme si cela allait de soi. Cela le perturbait. C'était un sentiment nouveau qu'il échappa vite de ses pensées pour revenir à sa petite marche nocturne.

Il se rappela que Gabryel lui avait posé une question mais il l'avait laissée en suspens. Il était tellement concentré dans la descente. Il voulait être discret même si c'était loin d'être son fort. Il prit enfin la décision de répondre en tentant de chuchoter mais il en était incapable.

- Adrien: Cela va beaucoup mieux, le fait de me déplacer réchauffe un peu mes mains même si ce n'est pas encore parfait. Tu es sûr que par ce chemin, il n'y a pas de risque de se faire prendre? Je ne suis pas le plus à l'aise.

Il sortit quelques chocolats qu'il avait laissé dans sa poche. Il avait l'habitude d'en avoir pendant la journée pour en manger rapidement un lorsqu'il avait faim pendant les cours.

Il lui présenta un des chocolats.

Adrien: Tu en veux un?
Dernière modification par Adrien Law le 17 mars 2019, 11:34, modifié 1 fois.

2ème année RP

21 févr. 2019, 00:10
La lumière dans la nuit  PV: Gabryel Fleurdelys 
- Gabryel : «  T’inquiète, tu risques rien avec moi, ce n’est ppppas la première fois que je rejoins le dortoir pendant la nnnuit... »

Avalant un chocolat, il fit un clin d’oeil à Adrien. Ils avaient atteint le bas des marches de la tour d’astronomie. Il fallait maintenant traverser la cour discrètement pour atteindre une des entrées ouest du château, guère utilisée par les élèves. Les elfes de maison passaient par cette petite porte discrète afin d’éviter au maximum le tout venant et ainsi gérer leurs petites affaires sans être dérangés.

Le vent cinglant leur rappela qu’il valait bien mieux se trouver lové au fond de son lit plutôt que dehors, à cette heure.
La lueur du jour, encore timide, se frayait doucement un chemin dans la nuit sombre, l’éclaboussant ci-et-là d’éclats diffus.
En levant les yeux, l’ombre magistrale de Poudlard s’offrait aux deux enfants, tel un gigantesque navire voguant toute lumière éteinte. Seul le son de leurs pas sur le pavé tordait le cou à un silence angoissant omniprésent.

Soudain, un bruit sourd presque inaudible sembla se rapprocher des apprentis sorciers. À mesure que s’écoulaient les secondes, le son s’accentuait.

- Gabryel : « Ne bouge ppplus Adrien... »

L’Écossais, qui menait la marche, se figea instantanément, le souffle court.
Une tache noire apparut à quelques centimètres de leur visage, les frôlant presque.
Par réflexe, Gabryel pressa le dos d’Adrien pour le pousser à se pencher en avant.

- Gabryel : « Saloperie de chauve-souris ! »
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 17 mars 2019, 13:08, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »