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05 déc. 2018, 17:32
Un pas dans le vide  PV 
Lahra écouta les conseils de Hugo. Simple. A voir si ça allait marcher !

L'aiglonne relâcha tous ses muscles, se concentra sur les bruits autour d'elle. Une fois cela fait, elle ouvrit les yeux et chercha un point. Tout allait bien, pour l'instant : elle le regardait pas en bas.
Elle choisit comme un point un grand sapin, majestueux, même de loin. Elle avança, suivant les directives du Serpentard.

Apparemment, il ne fallait pas tout de suite regarder le sol. Tant mieux.

La Serdaigle ne croyait pas vraiment que Hugo pouvait l'aider. Le vertige reste le vertige, ce n'est pas une maladie qui se guérit en quelques minutes. Et l'aiglonne n'avait pas vraiment envie de faire des efforts...
Et puis, même si elle en faisait, est-que ça marcherait ? Hugo état certes spécial, mais pas sorcier. Enfin d'une certaine façon, si. Mais bon.

Alors, j'fais quoi là ? s'exclama Lahira.

Elle perdait déjà patience. Le Serpentard allait sûrement lui dire de garder sa concentration, de faire des efforts, etc. Lahira s'en fichait un peu...

J'ai froid ! T'as pas bientôt finis ton hypnose ?

Hugo ne semblait pas avoir envie de répondre. Lahira se concentra sur autre chose, écouta les bruits de la nuit. Elle avait l'oreille fine, c'était agréable de percevoir tous les petits détails rien qu'avec l'ouïe. Agréable, les pensées de poète, ses habitudes farfelues, comme Hugo, mais l'action, c'était mieux. Elle avait hâte de retenter sa chance.

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
Team Marchombre !

22 janv. 2019, 11:03
Un pas dans le vide  PV 
Lahira n’a pas l’air d’avoir envie de se prêter au jeu, mais maintenant qu’elle est lancée, je ne vais pas abandonner si tôt. Non. Pas abandonner. Je le ferai pour elle.

Elle a froid. Elle se fiche de ce que je lui dis. J’avais pourtant cru que ça avait réussi. Elle ne me fait pas confiance du tout ou alors pas suffisamment pour croire en ce que je peux faire.

Je lui rétorque calmement mais fermement ce que je pense :

« Lahira. Je peux partir tu sais. Je peux te laisser tranquille en haut de cette tour, je peux te laisser tomber à cause de ton vertige maladif. Je peux tout ça. Et même pire encore. Pourquoi crois-tu que je suis ici, à braver le couvre-feu ? Pourquoi crois-tu que j’ai tenu à te voir ? »

Je n’attends pas sa réponse. Le temps du tic tac est fini.

« C’est pour toi. C’est pour la bataille de neige, le lac glacé, la vision du monde imbécile et utopique. Mais que dis-je ? À quoi cela me sert-il de te parler alors que tu n’essaye pas de m’écouter sur la fin, là où tu peux enfin réussir ? A quoi ça sert hein ? »

Je la regarde. Que mon speech ait fait effet ou pas, je fouille dans mes poches et lui lance une clef, la clef de la porte.

« Je l’ai réouverte il y a cinq minutes... »

Je me retourne. Mes pieds raclent le sol tandis que je me dirige vers ma porte. Je tourne la poignée et la porte grince sur ses gonds.

Excuse moi pour cet énorme retard... :lookdown:

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

31 janv. 2019, 18:44
Un pas dans le vide  PV 
Hugo s'était vexé. Ou énervé. Lahira ne savait pas. En tout cas, il en avait eu marre, et était parti. L'aiglonne se sentait un peu mal… Mais elle se sentait aussi un peu frustrée : elle n'avait rien demandé, au départ !

Le sourcils froncés, Lahira quitta la rambarde et s'élança sur le pas de Hugo. Elle le rattrapa dan l'escalier. Il faisait sombre, elle ne le voyait presque pas.

- Lumos !

Le bout de sa baguette s'illumina, éclairant les deux élèves.

- Attends, Hugo ! Je voulais pas te vexer !

Lahira se tut avant de dire une autre, bêtise. Elle n'était pas douée avec les mots.

- Je ne t'avais rien demandé, moi ! C'est pas une question de réussir ou pas, j'ai le vertige et c'est tout. On va pas en faire tout un plat ! OK, je suis désolée. Mais c'est bon. On oublie, et on repart tranquillement et joyeusement vers nos dortoirs, hein ?

Lahira était presque suppliante, elle ne voulait pas se fâcher avec Hugo. C'était difficile… Ils étaient tellement différents. Lahira, terre à terre, qui ne peux pas rester en place, qui aime que l'action, qui est instable, et Hugo, rêveur et poète. Enfin, Lahira le voyait comme ça. Même que ça lui tapait un peu sur les nerfs, parfois… Mais, c'était Hugo, il était comme ça.

- Avoir le vertige fait partie de mes habitudes et de ma personnalité. Et puis, je ne pourrais pas m'en débarrasser comme ça ! Alors, je le garde.

Son regard était un peu plus dur, mais le Serpentard ne pouvait pas le voir dans la pénombre.
Lahira attendit la réponse de Hugo. Soit tout se remettait en place, et ils repartaient tranquillement, soit ça ne marchait pas. Et l'aiglonne en avait marre, pas de façon égoïste, mais ça lui prenait la tête, alors elle partirait.

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
Team Marchombre !

01 févr. 2019, 09:33
Un pas dans le vide  PV 
Alors je m’assieds sur la marche. Je suis d’accord avec ce qu’elle dit, si elle veut garder son vertige, c’est son problème. Je n’avais rien à faire là dedans. Mais je le voulais. Je voulais aider Lahira à vaincre son vertige. Je voulais qu’au moins quelque uns de mes proches amis puissent battre ce qui leur ferait peur. Parce que moi, ce qui me fait peur, je ne peut pas le battre, c’est un combat sans issue où je ne suis qu’un atome. Rien d’autre.

Sa baguette éclaire l’endroit où nous sommes. L’endroit où personne ne s’arrête. Mais ce mini-atmosphère est calme et reposant. Les pierres commencent à se recouvrir de mousse malgré le passage incessant des élèves.

Mais la question du lieu ne figure plus dans la tête lorsque Lahira se met à parler.

*Oui, j’ai été vexé, et je serai trop fier pour l’admettre.*

Elle réfléchit. Elle ne sais pas encore comment désamorcer la bombe.

*Oublier ?*

Il n’est jamais bon d’oublier. Et je suis le premier à l’affirmer. Car ce que je veux oublier, je crois que je ne l’aurai jamais. Jamais, et ça me manque.

*Vers les dortoirs ? Mais...*

Elle ne veut pas apprendre à réussir ? Parce que c’est pour ça que nous sommes ici, à Poudlard. C’est pour apprendre à apprendre. Et ça ne s’applique pas qu’au vertige. Ça s’applique à tout.

*Sa personnalité.*

Et je comprends, si on me demandait de faire repousser mes doigts, je dirais non. Parce que cette absence fais partie de moi, un événement qui reviendrait à être oublié, et je ne veux pas oublier.

Alors elle le garde, le vertige. Et elle a raison.

Il faut retourner aux dortoirs. Mais pas comme ça. L’oubli n’est pas bon. Alors’ je lui donne quelque chose. C’est un objet. Je lui tend ma main à trois doigts avec mon crayon dedans.

Cette mine graphite, elle est presque neuve. Il ne m’en reste que peu, trop peu, mais je ne lui dis pas, je ne veux pas qu’elle refuse.

« Ce crayon, c’est un objet simple. Avec au bout, un simple morceau de graphite. Et à chaque passage que tu fera sur une feuille, tu perdras un peu de graphite. Il restera sur ta feuille comme un tâche. Mais avec le temps, avec l’expérience, cette tâche ne sera plus une tâche à tes yeux, ni aux yeux des autres. Ce sera un monde entier né de ton imagination. Et c’est la plus belle chose que tu puisse offrir aux gens. Offre leur ton imagination, fais en sorte de ne connaître aucune limite. Crois en toi. »

Mais ce crayon, ce n’est pas la seule chose que je lui donne. Je lui donne quelque chose d’inestimable. Enfin j’espère qu’à ses yeux ça le sera. Ou plutôt qu’à ses oreilles ça le sera.

« Ici, tu n’es pas là pour apprendre des dates, des informations peu concrètes parfois. Ici, à Poudlard, tu es là pour apprendre autre chose, tu es ici pour apprendre à apprendre. Et c’est la plus belle chose que peuvent te donner les adultes, c’est cette capacité à pouvoir toujours et toujours avancer plus loin que quiconque. Alors, sers-toi de tout ce que tu possède pour vaincre ce que ton ne pouvais pas oser combattre. Parce que moi, moi je ne peux pas combattre, mais au moins, je l’ai compris. »

Et je redescend les escaliers. Je l’attend, et je fini par rejoindre ma salle commune après lui avoir dit au revoir. Silencieuse à cette heure-ci.

Tourbillonnent dans ma tête les pensées. Les pensées que je n’oublierai pas.

Fin pour moi, merci pour ce RP Lahira !

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

13 févr. 2019, 12:01
Un pas dans le vide  PV 
Au début, Hugo ne semblait pas d'accord. Puis, il parut se détendre. Dans la pénombre, Lahira crut voir le visage fermé de Hugo perdre sa dureté.
Lahira ne savait pas trop quoi dire, ni penser. Elle attendit juste. L'aiglonne espéra qu'Hugo se dépêche, car sinon, elle partirait.
Le Serpentard ne parla pas, mais lui tendit un crayon, un simple crayon. Lahira l'attrapa, un peu perplexe. Elle le fit roulé dans sa main, cherchant ce qui le ferait ressortir du lot. En vain. Hugo confirma l'instant d'après que ce n'était qu'un crayon banal.
Juste d'apparence, d'après lui. Il explique l'importance des souvenirs, de l'imagination. Enfin, c'est ce qu'a comprit Lahira. Les paroles d'Hugo étaient toujours complexes.

"Tu es ici pour apprendre à apprendre."

Cette phrase aurait tendance à sonner creux dans l'oreille de Lahira. Mais elle fit un effort, écoutant agréablement ces paroles pleine de...sagesse ? L'aiglonne ne saisissait pas trop le sens total du mot, mais elle décida qu'il convenait. Elle fit l'effort de comprendre à quoi pensait Hugo, quel était son mode de raisonnement. Un mode très différent de celui de Lahira, d'ailleurs.

La Serdaigle glissa le crayon dans la poche de son pull. Ce cadeau lui faisait plaisir, parce que les paroles qui l'avaient accompagnées étaient "réelles", qu'elles avaient vraiment du sens pour Lahira. Dans sa tête, elle simplifiait la chose, mais cela revenait au même. A peu près. Elle qui adorait dessiner, elle pourrait fixer ses pensées sur le papier sous forme de courbes et de traits, et plus tard, elle les regarderait de nouveau.

La fin du discours du Serpentard fût étrangère à Lahira, même qu'elle l'agaça un peu. Mais juste après avoir fait la paix, elle ne le montra pas. Elle aussi était agaçante.

- Bon bah... Merci, Hugo. Je crois avoir compris ce que tu m'as dit, bien que je n'ai pas tout saisit. Tu me ré-expliquerait, si tu veux, tout ça dans une langue compréhensible !

Elle allait rire, mais elle bailla en même temps. Elle s'étouffa - avec de l'air ! - et toussa un peu, avant de dire :
- Une autre fois, hein ?

Hugo descendit avant elle, puis elle le suivit. Elle rejoignit sa salle commune, et se glissa dans son lit à baldaquin bleu indigo. Elle aurait tout de même préféré ne jamais recevoir le mot d'Hugo, il y a quelques heures, et serait allée se coucher bien plus tôt, sans cette migraine qui l'empêchait de dormir. En plus, son nez coulait. Elle ne pouvait pas qualifier cette soirée comme agréable.

FIN DU RPG

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
Team Marchombre !