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03 oct. 2018, 14:13
Un pas dans le vide  PV 
Avec Hugo Rolambri,
24 janvier 2044


Lahira arriva au pied du grand escalier, menant à la plus haute tour de de Poudlard : la tour d'Astronomie. Lahira, ayant vécu dans le monde moldu jusqu'à ses onze ans, n'avait appris que récemment l'histoire funeste qui avait marqué cette tour : la mort d'Albus Dumbledore.
Revenant dans le présent, Lahira regarda sa montre : une heure zéro quatre du matin. Il était en retard. En même temps, il devait venir des sous-sols... Elle se retira dans l'ombre de l'escalier, pour se dissimuler, car sa présence était toute sauf autorisée, et ressortit de sa poche le morceau de parchemin chiffonné. Elle relut l'écriture penchée et nette de son auteur, avant de soupirer. Dans quoi s'était-elle encore embarquée ?

Trois heures plus tôt, Salle Commune de Serdaigle.


Enfin ! Le devoir de métamorphose était bouclé. Lahira détestait cette matière, qui était vraiment compliquée. Elle fourra dans son sac les nombreux morceaux de parchemins gribouillés et raturés, et monta l'escalier montant aux Dortoirs des filles. Après u rapide coup à la salle de bains pour se doucher et se laver les dents, elle enfila un jogging noir et un T-shirt large, en guise de pyjama, et se glissa dans son dortoir. Les autres aiglonnes dormaient déjà, donc elle se mit directement au lit et essaya de dormir : sans succès. A force de se tourner et retourner dans son lit, la bleu et bronze eut mal à a tête et décida de redescendre dans la salle commune. Armée d'un crayon à papier et d'un bout de parchemin, elle entreprit de dessiner la salle commune des aiglons, devant les restes du feu de la cheminée.
Alors qu'elle était entrain de s'attarder sur le détail du buste de Rowena Serdaigle, un claquement sec retentit. Puis deux autres. Lahira se leva pour déterminer l'origine du bruit, et s'approcha de la fenêtre. Derrière une ombre se dessinait.
La claquement de bec sur le verre retentit à nouveau, et l'aiglonne s'empressa d'ouvrir la fenêtre au petit hiboux noir. Ne le reconnaissant pas, Lahira prit tout de même l'enveloppe sans l'ouvrir. Dessus, rien qu'un petit L., comme pour Lahira. Trop curieuse, celle-ci ouvrit l'enveloppe, et en lut le contenu :
Salut Lahira !
Rejoins-moi à une heure du matin au bas de la tour d'astronomie, ce soir. C'est très important.

H.
La lettre avait été bien écrit, mais les lettres trop penchées de H. témoignait de son empressement. D'ailleurs, Lahira attarda longuement ses yeux sur le petit H. Il n'y avait qu'un personne qui signait comme ça, et cette personne, c'était Hugo Rolambri, Serpentard et ami de Lahira.
"C'est très important"... L'aiglonne se demanda bien ce qui pouvait être si importait à une heure du matin, et en plus, à et endroit.
De mauvaise foi, Lahira aurait bien aimé ignoré la lettre, et aller se coucher. Mais sa curiosité était piquée... Il était malin, le pt'it Hugo ! Ou, en tout cas, il connaissait bien l'aiglonne : en lui donnant toutes les informations, elle ne serait pas venu.
Lahira monta furtivement à son dortoir pour prendre son gros sweet à capuche noir. Elle redescendit ensuite, et se pelota dans un fauteuil, ses yeux rivées sur sa montre : vingt trois heures cinquante huit.


Bas de la tour d'Astronomie, 01h07

Elle se retira dans l'ombre de l'escalier, pour se dissimuler, car sa présence était toute sauf autorisée, et ressortit de sa poche le morceau de parchemin chiffonné. Elle relut l'écriture penchée et nette de son auteur, avant de soupirer. Dans quoi s'était-elle encore embarquée ?
Lahira entendit un grincement, signe d'une présence, et tendit l'oreille.

Toutes les actions et la lettre d'Hugo ont été discutées par hiboux

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
Team Marchombre !

09 oct. 2018, 09:59
Un pas dans le vide  PV 
Bon, je sais que cette histoire vas vous paraître bizarre, voir même, vous allez me considérer comme un sadique sans nom. Mais sachez avant tout, que les éléments qui suivent, mes actes, ne sont que pour aider une personne. Cette personne, c’est Lahira, Lahira Holms.
Je n’ai eu vent que très récemment de sa peur innée du vide. J’en suis moi-aussi quelque fois touché. Mais, j’ai décidé d’aider mon amie, oui, je sais, elle est petite de taille (vous conclurez ce que vous voudrez !). Je parle, je parle, mais vous voulez l’histoire, là voilà :


Je suis, quelque part, dans l’enceinte du château si ça peut vous rassurer. Et je suis en train d’écrire, le petit bout de parchemin dont vous connaissez déjà l’existence :
Salut Lahira !
Rejoins-moi à une heure du matin au bas de la tour d'astronomie, ce soir. C'est très important.

H.
Évidemment, je met H. au cas où ce soit quelqu’un d’autre qui lise la lettre. Elle le reconnaîtra ! Il est vingt deux heures, et je laisse mon hibou s’envoler tranquillement, jusqu’à la salle commune de Serdaigle.

Et j’attends. Aujourd’hui, je porte mon fidèle sweat noir, celui qui a un H blanc morcelé dans le dos, vous m’avez sûrement déjà vu avec !

Il est minuit. Je vais la faire attendre un peu, je sais que c’est pas bien, mais l’attente produit une réaction chimique dans le cerveau, quoi de mieux pour les expériences à sensation forte ?

Minuit cinq. Je commence enfin à bouger, j’ai 100 mètres à parcourir, j’ai le temps. Et je ne fais aucun bruit. Ou presque car à minuit sept, je vois Lahira sursauter à peine et fixer dans le noir la d’où je viens.

Oups, je crois que j’ai raté mon entrée ! Même si ça n’est pas complètement loupé !

« Lumos »

De quoi nous éclairer.

« C’est gentil d’être venue. Ça vas ? Depuis la dernière fois ? Pas de reste de neige ? »

Et je fais semblant de la contourner pour l’examiner pendant qu’elle me répond.

« Il faut que je fasse quelque chose, ça n’a rien d’illégal je te rassure, hormis le fait qu’on soir ici en plein nuit ! Tu viens ? C’est en haut de la tour ! »

Et je lui tends la main.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

09 oct. 2018, 15:47
Un pas dans le vide  PV 
Lumos.

La voix retentit doucement dans l'obscurité, qui s'éclaira soudain.
Hugo ? demanda Lahira.

Oui, c'était bien lui.

C’est gentil d’être venue. Ça vas ? Depuis la dernière fois ? Pas de reste de neige ?
Ouah ! Doucement, les questions. Alors, oui, je vais bien, merci. Depuis la dernière fois, ben oui. Pour la neige, je sens dès que je mets les pieds dans mes bottes une sorte d'humidité.
Mais toi ? Ça va ? Pas de neige non plus ? Enfin, si, il doit en rester encore un peu dans le cerveau, vu que je crois que tu n'as pas bien compris, que , c'est une heure du mat'.

Il faut que je fasse quelque chose, ça n’a rien d’illégal je te rassure, hormis le fait qu’on soir ici en plein nuit ! Tu viens ? C’est en haut de la tour !
Ah bon ? ...hey, mais y fait froid en haut ! T'as intérêt à que ce soit intéressant, parce que je dormais, moi !

C'était faux, bien sûr. Mais tout de même ! Lahira regarda la main tendue de Hugo, et éclata de rire en lui disant :
Je peux monter toute seule, merci !

Elle passa devant lui et commença à grimper les escaliers. Évidemment, vu que Hugo était derrière elle, et un peu loin, ses pas n'étaient pas éclairés et elle se ramassa dans toute sa longueur. Jurant contre le rire fantôme qu'elle était presque sûre d'avoir entendu derrière elle, elle sortit sa baguette et murmura :
Lumos !

Quelques minutes plus tard, les deux deuxièmes années apparurent en haut de la plus haute Tour de Poudlard. Lahira se planta devant le Serpentard et lui dit :
Bon maintenant, tu me dis pourquoi tu m'as convier à faire de l'escalade ici ? Et c'est quoi ton but ?

L'aiglonne discerna à la lueur de sa baguette le sourire malicieux de Hugo. Elle marmonna :

J'paris que ça va être encore un de tes plans de sadique... Et en plus, il fait froid !

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
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23 oct. 2018, 11:16
Un pas dans le vide  PV 
Les marches se succèdent les unes après les autres, un pied devant l’autre. Ça me rappelle la Tour Eiffel, même si à ce moment là, la monté de l’escalier est bien plus facile. Arrivées en haut, j’admire la lune. Resplendissante, comme d’habitude. Lahira me demande quel est mon plan, pour l’instant, je mle contente d’aller fermer la porte de l’escalier en disant que c’est pour les courants d’air. Hum hum, si jamais y a des courants d’air, il viendront du haut, pas des escaliers. Ça n’est qu’une ruse pour pas qu’elle ne s’enfuie par là-bas.

Je me penche à la balustrade et contemple le ciel noir. Quelques étoiles brillent plus fort que les autres, et je reste là, sans un mot. Et je regarde en bas, la hauteur est presque vertigineuse, mais bon, le vertige c’est pas mon truc. Je repense à Dumbledore, sa chute, la victoire du professeur Rogue, ... cette histoire est assez magnifique dans le fond. Deux grands hommes.

« Nox »

Seule la Lune nous éclaire, et la baguette de Lahira, mais mon Lumos éclairait trop la pièce.

« Tu vas vite savoir pourquoi je t’ai fais venir ici. Il faut juste que tu le promette de ne pas partir. J’ai entendu que tu ne t’entendais pas du tout avec Irene, je e vais pas faire le rabat-joie, mais ces histoires, sont assez étranges. »

J’attends. La véritable raison de notre venue ici n’est pas du tout Irene, il ne s’agit que d’un partie de mon plan.

« Viens vers moi, tu verras, la vue est bien plus magnifique d’ici »

Le voici mon plan...

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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23 oct. 2018, 17:35
Un pas dans le vide  PV 
Hugo commença a fermer la porte. Début assez étrange, dis donc... Lahira flaira clairement un mauvais coup, et seule sa curiosité l'empêcha de tourner les talons, sans oublier de crier vertement sur le Serpentard. Donc, elle ne bougea pas, mais la précédente option n'était pas éliminée pour autant.
Hugo éteignit la lumière de sa baguette, laissant une bonne partie de l'endroit dans l'ombre. Et, de plus en plus méfiante, Lahira leva sa baguette plus haut.

Tu vas vite savoir pourquoi je t’ai fais venir ici. Il faut juste que tu le promette de ne pas partir. J’ai entendu que tu ne t’entendais pas du tout avec Irene, je vais pas faire le rabat-joie, mais ces histoires, sont assez étranges, dit Hugo.

Alors là, c'était fort ! Pauvre Hugo... Il n'était pas tomber sur la bonne personne pour faire des remarques.

C'est une blague ? Tu m'as fait sortir en pleine nuit, attendre au froid et monter jusqu'ici, pour me dire ça ? Tu débloques ! invectiva la Serdaigle.

Puis, en rigolant, d'un rire presque aussi froid que l'obscurité qui les entouraient, elle enregistra toutes les paroles du vert et argent.

Et, tu veux que je te promettes de ne pas partir ?! Tu me connaît mal ! Je m'en vais.

Et la brunette tourna sèchement les talons, en se dirigeant vers la sortie. La porte était fermée. Évidemment, Hugo avait effectué cet manipulation quelques minutes plutôt. Mais la Serdaigle ne pensait pas que la porte était fermée à clé... Elle secoua la poignée en criant :
Pour pas qu'il n'y est des courants d'air, hein ? File-moi tout de suite la clé !

D'habitude, Lahira se serait contenter de remettre le petit Serpentard à sa place, mais là, elle sentait que quelque chose d'encore plus déplaisant se cachait derrière le sourire du fourbe. Ses soupçons furent confirmer, comme on dit dans les films, quand Hugo dit cette phrase, toute anodine pour les amateurs des belles-vues :
Viens vers moi, tu verras, la vue est bien plus magnifique d’ici.

Les amateurs des belles-vues, pas ceux des grands vides.
Comprenant que Hugo ne la laisserait pas partir, elle s'assit contre la porte en rabattant sa capuche, et décida de ne plus bouger.

Tu rêves, Hugo. J'viendrais pas.

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06 nov. 2018, 07:10
Un pas dans le vide  PV 
« Notre première rencontre s’est faites d’une bataille acharnée. Je vais faire en sorte que la bataille d’aujourd’hui ne dure pas, et qu’elle s’arrête dans quelques secondes. »

Mon but n’est pas que deux jeunes stupides se chamaillent en haut d’une tour. Ça ne sert à rien, à rien du tout. Je ne suis pas là pour frustrer Lahira. Mais je ne lui fait pas confiance car elle voudra s’en aller. Surtout qu’elle est en colère. Je suis tourné vers elle. Certains mots valent plus que des regards.

«  Je garde les clés. Il y a bien un but à tout ça. Tu as déjà fais du Quidditch ? »

Et avant qu’elle ne puisse répondre, je répond a sa place.

« Non, tu n’a pas fais de Quidditch, tu ne peux pas. Est-ce tu es déjà allée voir un couchée de soleil au bord d’une falaise surplombant une vallée. »

Cette fois-ci encore, je ne lui laisse pas le temps de répondre, colle au tac au tac.

« Non, tu ne vas pas au bord des falaises pour admirer les couchées de soleil.
Et là ? Est-ce que tu es à l’aise ? En haut de la tour d’astronomie ? »

« Non non et non ! »

« Quelqu’en soit le paradoxe, la hauteur de cloue au sol. C’est pour ça que tu es là. »


Je ne lui dis rien de plus, certains regards valent bien plus que des mots. Donc je la regarde. Suppliant, patiemment, posément. Il n’y a pas de mots pour ce regard. Seul ce qu’en fera Lahira lui donnera de l’importance.

Je m’avance au milieu de la tour, un peu plus loin du bord.

Et je re-tentes ma chance, je tends ma main.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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06 nov. 2018, 20:50
Un pas dans le vide  PV 
Notre première rencontre s’est faites d’une bataille acharnée. Je vais faire en sorte que la bataille d’aujourd’hui ne dure pas, et qu’elle s’arrête dans quelques secondes.
Tu penses gagner ? Tu sous-estime ma volonté... railla l'aiglonne, le regard mauvais.

Mais Hugo ne l'écoutait pas. Il s'approcha d'elle, en la martelant de paroles, sans qu'elle ne puisse se défendre, répondre. Des paroles qui faisaient mal. Qui dévoilaient sa faiblesse. Et Lahira ne pouvait pas se permettre d'être faible. Bouillant d'une rage intérieur, calme de l'extérieur, la Serdaigle entendit le vert et argent conclure :
Quel qu’en soit le paradoxe, la hauteur te cloue au sol. C’est pour ça que tu es là.

Une phrase. Une poignée de mots. Blessante et réaliste. Une phrase que la jeune fille ne voulait plus jamais entendre.

Faible ?! Il disait qu'elle était...faible ? Toute sa vie, elle s'était débrouillée seule, sans jamais flancher. Elle s'était battue jour après jour, contre les autres, contre la maladie, contre la malchance.
Faible ne faisait pas partit de son vocabulaire.

Lahira sentait le regard de Hugo : il voulait lui dire quelque chose. Elle savait qu'il voulait l'aider. Mais elle n'avait pas besoin d'aide.

Le blessure se transforma en défi. Que Lahira allait gagner.
Pour la première fois depuis qu'elle s'était assise, Lahira regarda Hugo. Une flamme brillait dans les siens, implacable.

Depuis son arrivée à Poudlard, elle s'était ouverte, très facilement. C'était une fille sociable, drôle et de bonne humeur. Parfois lunatique. Pour la bleue et bronze, la demi-mesure n'existait pas : c'était tout, ou rien. Et à l'orphelinat, elle était plus que refermée.

C'est de cet état d'esprit qu'elle s'arma. Dur, solitaire, où c'est chacun pour soi. Elle se leva rapidement, passa devant Hugo sans plus lui accorder un regard, et en ignorant royalement sa main. Elle lui lança juste froidement sa pensée :
Ce n'est pas pour ça que je suis là. C'est moi qui décide de ce que je fais, de où je vais. Et tu te trompes, je n'ai pas peur du vide.

Pourquoi une simple histoire de vertige lui donnait à ce point ce sentiment de révolte ? Cela, c'était Lahira. Chaque chose à son importance, car elle est liée étroitement avec sa façon de pensée. Des personnes trouveront ça "surjoué", trop. Mais non. Enfin... De son point de vue.

Joignant le geste à la parole, Lahira s'approcha de la rambarde, les yeux fermés. Se pencha. Elle allait montrer à Hugo qu'elle n'était pas faible. Ouvrit les yeux.

Le sol, loin de plusieurs centaines de mètres se mit à danser. Les dalles sous ses pieds se mirent à valdinguer.
Lahira perdit légèrement son équilibre.

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21 nov. 2018, 07:21
Un pas dans le vide  PV 
Aussi royalement qu’un prince déçu, elle se leva. M’ignorant totalement.

Elle a l’air résignée, forte. Tant que ça dure.

Pendant qu’elle s’avance, je me glisse dans son ombre, près d’elle. Doucement.

Et elle vacilla.

Poigne forte de la main.
J’agrippe ses mains et la fais basculer en arrière.
Sur moi.
Sans le vide immense qui l’attendait, tel un gouffre, gueule ouverte.
Je la tiens fermement et je l’amène au centre de la Tour, loin, très loin du bord.

Je lui souffle dans l’oreille.

« Je n’ai jamais dis que tu étais faible. Je ne t’ai jamais forcé à aller voir ce vide. »

Je laisse un instant.

« Je crois que tu as de la chance que je sois là. Même si ma présence ici signifie que tu ne serais pas là non plus. »

Je réfléchis encore.

Et je la lâche, elle doit pouvoir se tenir debout maintenant.

Je la regarde dans les yeux.

« Ce n’était pas un défi. C’est n’était pas un moyen pour te tuer. C’est ton interprétation qui change. »

« Je ne fais que te proposer mon aide. Je ne t’impose rien. Mais si tu en veux pas de moi, je m’en irai, et je ne parlerai plus de cette nuit. »

Mon regard change, ce regard qui me définit totalement. Pur.

« Mais si jamais tu veux. Si jamais tu accepte de prendre ma main, ma main qui te mènera sur un balai. Ma main qui fera que le vent te souffle dans les oreilles. Ma main qui te fera voler. »

C’est cette main que je tend devant moi.
C’est cette main que je tend, pour la dernière fois.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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21 nov. 2018, 13:55
Un pas dans le vide  PV 
Une main la tira jusqu'au centre de la tour, la mettant en sécurité. Hugo avait eut, encore une fois, raison : elle ne supportait pas le vide. Dur d'accepter qu'elle avait eut tort.
Hugo lui parla.
Il avait raison. Il voulait juste l'aider. Combattre, alors qu'il n'y avait rien strictement rien à combattre ne servait à rien.
Et puis, elle ne pouvais que gagner. Perdre ce vertige, cela serait bien. Même très bien. Si elle n'y arrivait vraiment pas, elle n'aurait qu'à repartir. Sans honte, parce qu'elle aurait essayer de vaincre le vide.

Souriant, Lahira prit la main de Hugo, lui disant :
OK, j'accepte ton aide, tu me montres comment ne pas m'évanouir. Mais à une condition : tu arrêtes de jouer au poète !

Elle rigola. Hugo était étrange. Mais sympathique.
L'aiglonne se rapprocha du bord, en gardant toutefois une distance raisonnable. Elle hésita à avancer, à affronter la hauteur. Lahira savait qu'elle n'allait pas tout de suite réussir, mais finalement, avec un peu de recul, ce n'était qu'un vide. Elle ne tomberait pas, enfin le temps qu'elle resterait derrière les créneaux.

La Serdaigle se rappela l'histoire d'Albus Dumbledore, le plus grand directeur de Poudlard. Elle avait beaucoup aimé cette histoire, réelle. Elle aurait vraiment aimé être élève quand il était directeur...
En tout cas, il était mort ici, en haut de la tour. Ça rendant l'endroit encore plus magique.

Lahira eut soudain envie de voir la vue, d'essayer de deviner où était tomber Dumbledore. Mais bon, elle n'était pas encore en mesure de rester droite les yeux rivés sur le sol !

Bon, m'sieur le prof ! Je fais quoi ? s'exclama-t-elle en rigolant.

Elle n'attendit finalement pas la réponse de Hugo, et se rapprocha du bord. Cette fois, elle était confiante.

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23 nov. 2018, 11:49
Un pas dans le vide  PV 
« Eeh, doucement. Ce n’est pas d’un coup de baguette magique que tu vas regarder le sol sans rien ressentir de néfaste ! »

Je dis ça car je la vois s’avancer trop près du bord.

J’étais content qu’elle ait enfin pris ma main. Je lui avait dit que non, je ne jouait pas au poète, j’en étais un inconsciemment. Mais bon, ma réponse a dû paraître un peu étrange.

Elle a donc essayé de s’approcher du bord. Et elle m’a demandé ce qu’il fallait faire.

Alors instinctivement, je lui répond.


« Ferme tes yeux quelques instant, relâche tout tes muscles. Tu commences par tes doigts, tes avants-bras puis tout ton bras. Tes épaules. Ton visage. Laisse le reste en suspens, encore disponible, il faut pouvoir te tenir debout. »

Ma voix baisse.

« C’est un des principes de l’hypnose, au début. Il faut se relâcher totalement. Tout en écoutant ma voix, je ne vais pas t’hypnotiser, je te rassure, juste te relaxer. C’est pour ça qu’il faut écouter ma voix. »

Le rythme de mes paroles est lent.

« Et maintenant, tu vas entendre les bruits autour de toi. Le vent qui caresse la cime des arbres, qui se frotte à la grosse cloche. Tu entends les bêtes minuscules qui volent dans la nuit. »

« Maintenant, ouvres les yeux, doucement. Et regarde l’horizon, choisis un arbre, une étoile. Qu’importe. Fixes le, tu ne dois en aucun cas lâcher ce point. C’est ton accroche, qui vas te permettre d’avancer peu à peu. Sans aller au bord tout de suite. »

« Tu peux avancer tes pieds. Mais il ne faut surtout pas que tu ne quittes des yeux ton point. Je te dirais de t’arrêter. »

« Tu verras. »

Hugo Rolanbri-IIème année
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