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31 janv. 2020, 11:15
Quelle guêpe l'a donc piquée ?
LUNDI 25 AVRIL 2044 - FIN D'APRÈS-MIDI - BUREAU DU PROFESSEUR BRIGGS

Depuis plusieurs jours, depuis les événements en salle de duel pour être plus exact, le comportement d'Ennis en cours et en dehors a changé. Assise en cours entre son meilleur ami et un autre élève qu'elle ne prend même pas la peine de chercher à identifier, Ennis suit ses cours d'une oreille attentive sans faire cependant le moindre effort de participation. Pas qu'elle soit du genre à lever la main pour participer d'habitude mais depuis une quinzaine de jours, c'est tout juste si elle ouvre la bouche pour répondre aux questions qui lui sont posées directement. En soit les professeurs ne peuvent pas lui reprocher grand chose, elle répond, c'est juste comme à l'habitude, ses notes restent égales à ce qu'elles étaient jusqu'alors. Mais les plus perspicaces d'entre eux, si ce n'est tous, auront remarqués que la jeune O'Belt n'était pas vraiment dans son état normal. Difficile de dire lesquels auraient fait le lien avec sa rencontre avec Dai Hong Dao puisque la petite irlandaise ne savait pas ce qu'avait bien pu raconter le professeur de vol à ses collègues à ce propos. Les deux seuls qui avaient toute les cartes en main pour comprendre son comportement se trouvaient actuellement, pour le plus jeune à la bibliothèque et pour le plus vieux dans un autre endroit du château. Sa salle commune peut-être. Ou encore en cours.

Plusieurs professeurs donc auront remarqué qu'elle avait modifié son comportement. Et si cela n'était pas purement scolaire, cela commençait à devenir limite concernant sa discipline. Et certains d'entre eux auront prévenu son directeur de maison des derniers faits. C'est pour cela qu'il lui avait demandé de venir le voir dans son bureau. En toute objectivité, la Gryffondor ne voyait que cette explication. Le matin même en métamorphose elle avait fait une réflexion à propos d'une camarade un peu à côté de la plaque. Et sa professeure l'avait peut-être entendu. Elle n'était sûre de rien. La sortie avait été moqueuse, méprisante presque. Même si les mots en soit n'étaient en rien grossier. Et l'irlandaise se rendait biencompte que cela lui arrivait de plus en plus souvent. Pire, elle n'avait que faire de blesser. Cela lui faisait du bien en quelque sorte. Ça lui permettait de faire sortir une sorte de colère.

Devant la porte du bureau de son professeur, elle frappa donc trois fois de son poing. Puis elle attendit.


@Oliver Briggs

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

06 avr. 2020, 16:49
Quelle guêpe l'a donc piquée ?
Le professeur Briggs était assis tranquillement dans son fauteuil, derrière son bureau plat XVIIIe, attendant tranquillement l’arrivée de l’élève qu’il avait convoquée, Ennis O’Belt, une Gryffondor en Deuxième année. C’était le début du trimestre de printemps, les vacances s’étaient terminées la veille, et il fallait se replonger dans les cours, les devoirs et tutti quanti.

La jeune Gryffondor était une élève habituellement assidue, avec des résultats satisfaisants, et qui n’inquiétaient nullement le professeur Briggs. Cependant, s’il y avait bien une chose que ce dernier observait chez ses élèves, c’était la façon dont ils se comportaient, et ce, qu’ils soient dans sa Maison ou dans une autre. Plus que les mots, le comportement en disait souvent bien plus sur l’état d’esprit de quelqu’un, surtout quand ça n’allait pas fort. Et il avait remarqué chez cette Ennis O’Belt des agissements inhabituels. C’était alors son rôle que de s’en préoccuper et d’arranger ce qui n’allait pas, du mieux qu’il pouvait, quitte à contacter ses parents si c’était nécessaire.

Trois coups se firent entendre sur la porte fermée du bureau du professeur, et Oliver indiqua à l’élève qu’elle pouvait entrer. Lorsqu’elle fut à l’intérieur, il se leva de son fauteuil et ouvrit la fenêtre derrière lui pour laisser entrer un peu d’air frais.

« Je vous en prie, asseyez-vous, mademoiselle O’Belt, déclara-t-il en désignant la chaise qui se trouvait de l’autre côté du bureau. Vous souhaitez manger quelque chose ? continua-t-il en poussant légèrement vers elle une boîte de sablés qui, lorsqu’on l’ouvrait, sentaient la vanille. »

Puis il se redressa dans son fauteuil, et croisa les mains.

« Comment allez-vous, Ennis ? lui demanda-t-il tout simplement. »

Désolé du retard, je réponds le plus rapidement possible après votre réponse ! @Ennis O'Belt

« Tu crois qu'on invente les gens qu'on aime ? »
« Elle pirate ton cœur pour entrer dans ta tête ! »

13 avr. 2020, 19:50
Quelle guêpe l'a donc piquée ?
Quand elle en eut l'autorisation, la fillette ouvrit la porte et entra dans le bureau professoral. Elle remarqua d'emblée le bureau du XVIIIème. Si elle ne se trompait pas, son père en avait un de la même époque, hérité de père en fils depuis plusieurs générations. Son professeur ouvrait la fenêtre et elle sentit l'air frais s'engouffrer d'un coup dans la pièce. Soulevant ses cheveux. Elle aurait dû les attacher maugréa-t-elle en pensées en faisant un bref et micro pincement de lèvres. Répondant à l'invitation de son professeur, elle s'asseya en replaçant les mèches rebelles. Elle était vraiment menue pour son âge, bien que musclée par le Quidditch, et paraissait minuscule en face de son professeur.

- "
Non merci." déclina la petite irlandaise, autant elle aurait sûrement accepté une boisson mais d'expérience et de rappels dûment martelés, les biscuits étaient un trop grand risque lors dune discussion qui s'annonçait sérieuse; les miettes salissantes et la bouche pleine au mauvais moment. Même si l'odeur était alléchante. Puis vint le moment fatidique. Celui où Mr Briggs commença à parler et annoncerait sans doute le motif de cette convocation même si Ennis ne se leurrait pas.

- "
Bien." Répondit la pré-adolescente sur le ton le plus neutre qu'elle connaissait. Actuellement elle allait bien. Physiquement. Psychologiquement aussi, selon son point de vue. En l'état elle était trop fière pour reconnaître le côté exécrable qu'elle pouvait montrer en ce moment. Prenant ainsi le risque de tenir tête à son professeur.

@Oliver Briggs

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

29 avr. 2020, 21:22
Quelle guêpe l'a donc piquée ?
« Bien. » La réponse d’Ennis pour son professeur ne le satisfaisait pas. Il allait falloir être plus insistant, même imprévisible, si Oliver voulait comprendre le comportement d’Ennis. Savait-elle réellement pourquoi elle se trouvait dans son bureau en ce moment-même ? Oliver n’en était pas certain. Il n’était même pas certain qu’elle ait conscience de son changement de comportement. La pédagogie est affaire de répétition. Avait-elle seulement percuté le sens de la question qu’il lui avait posée ? Ce n’était pas une simple question pour entamer une conversation banale, c’était le sujet de la conversation. Ennis allait-elle réellement bien ?

« Je crois que vous ne m’avez pas compris, miss O’Belt, fit-il avec un ton implacable. Je vais éclaircir les choses : j’ai souhaité m’entretenir avec vous dans le but que vous m’expliquiez ce qui ne va pas, vous vous doutez bien que ce n’est pas par hasard. »

Le ton sérieux du professeur Briggs pouvait être intimidant.

« Je ne convoque pas un élève dans mon bureau si je n’ai pas une bonne raison de le faire, voyez-vous, Ennis. »

Puis Oliver se leva et tout en contournant son bureau, il s’approcha de la porte d’entrée.

« Si vous pensez que tout va bien, je vous laisse vous en aller, déclara-t-il en ouvrant la porte d’un coup de baguette pour donner de la contenance à son propos. »

Oliver était très sérieux. Il n’avait pas de temps à perdre si Ennis ne souhaitait rien dire. Aussi, peut-être que l’idée de partir après un entretien si court était un moyen suffisant de la déstabiliser pour qu’elle se libère, au moins un peu.

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14 mai 2020, 14:23
Quelle guêpe l'a donc piquée ?
La réponse de son professeur, implacable, sérieuse, le fait qu'il se lève toisant la jeune fille de toute sa hauteur. Car oui, de son point de vue à elle, dépassant tout juste le mètre cinquante à quatorze ans, son professeur était grand. Sans compter le mouvement debaguette qui ouvrit la porte rapidement. L'irlandaise, piquée au vif par la sortie professorale, eut comme première volonté de quitter la pièce. Qui était-il pour prétendre qu'elle allait mal? Il ne l'avait même pas encore ours cette année. Oui c'était le directeur de sa maison mais en quoi pouvait-il prendre la connaître pour détecter quoique ce soit? Il était gonflé quand même.

C'est donc pleine de cette révolte que la jeune fille se leva avec un air hautain, le dos droit.... tout de la petite aristocratique qua sa très chère mère voulait qu'elle soit. Elle adressa à peine un regard à son professeur méprisante, insolente même. Et, au moment où elle allait franchir la porte quelque chose lui revint en mémoire. Une phrase lâchée par son frère aîné encore présent à Poudlard, quelques mots et insinuations aussi. Ce qu'il en ressortait... agressivité et désagréable. Alors elle s'arrêta net ĺà où elle se trouvait, dos à son professeur, à hauteur de la poignée de la porte. Elle sentit le sang quitter son visage d'un seul coup, les muscles de son dos s'affaiblir, et des sueurs froides glisser le long de sa colonne vertébrale.

Cherchant à garder bonne figure et à reprendre ses esprits, elle attrapa la porte qu'elle referma lentement. Elle se tourna ensuite vers l'homme, ce qui l'obligea à tendre le cou pour pouvoir le regarder dans les yeux. Même si elle se contenait bien, il pouvait voir son teint livide. Et elle posa une question:

- "
Il y a vraiment une guerre qui se prépare?" Bien entendu, si le professeur Saunders ne lui avait rien dit, le pauvre homme n'y comprendrait rien?

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

30 déc. 2020, 01:39
Quelle guêpe l'a donc piquée ?
Le professeur Briggs aperçut l'hésitation traverser la jeune élève, mais celle-ci ne franchit pas la porte du bureau, ou du moins, elle n'osa pas. Elle se déplaça même pour la refermer. L'effet qu'Oliver avait souhaité produire avait parfaitement fonctionné. Alors il se rassit sur son fauteuil, et croisa les bras. Il plissa les yeux et attendit qu'Ennis sorte une phrase.

« Ennis, vous avez quatorze ans si je ne me trompe pas. Je pense que vous êtes en âge de comprendre une chose : quoi qu'il arrive, quoi qu'il en coûte, vous serez toujours sous la protection de Poudlard. Qu'il y ait une guerre prochainement ou non, cela ne devrait pas influencer votre comportement vis-à-vis de vos camarades. »

Il marqua une pause : comment trouver les mots justes face à une si jeune personne ? Comment ne pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'est déjà ? Comment la rassurer, tout simplement ? C'était là tout le travail d'Oliver : s'assurer que son élève soit bien dans sa tête.

« Je ne connais pas l'avenir, seulement ce qui est passé. Et c'est du passé que je me servirai, de ce que j'ai appris, si je dois me battre pour protéger l'école et la garder hors de danger. S'il vous plaît, Ennis, soyez forte, je suis persuadé que vous pouvez comprendre. Le problème qui se pose maintenant que j'ai répondu à votre question, c'est votre comportement. Réfléchissez, et prenez conscience de vos actes et de vos réactions. »

Navré pour ce retard impardonnable !

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14 févr. 2021, 15:35
Quelle guêpe l'a donc piquée ?
Son professeur la vieillissant quelque peut. Elle n'aurait quatorze ans que dans six mois et demi. Mais elle ne releva pas. Pour une fois qu'on la vieillissait plutôt que de la rajeunir. Restait le contenu de son discours. La protection de Poularde certes... mais cette protection allait-elle pouvoir s'appliquer à l'extérieur? Et leurs familles? A quoi bon être protégés à Poularde si leus familles étaient en danger! Voir pire s'ils devenaient orphelins. Son père parcourait le monde, exposé à des magies inconnues au service des gobelins. Même si elle le voyait peut Ennis envisageait pas l'éventualité de sa mort. Non. Ou pire celle d'un de ses frères. Son esprit occultant totalement sa mère sans que cela ne la préoccupe outre mesure. Et puis elle devait avoir une réaction a ce que venait de dire l'homme qui lui faisait fasse. Elle commença par acquiescer puis prononça doucement les quelques mots suivants:

- "
J'y prendrais garde." Elle savait que le minois qu'elle présentait était suffisamment sérieux pour que sa pensée profonde soit dissimulée. Elle voulait bien faire attention dans la mesure où on s'en montrait digne. Compte tenu de son éducation elle ne comprenait pas ces personnes qui ne travaillaient pas et donc se retrouvait à debiter des âneries. Et pire, ceux qui ne prenaient même pas la peine d'écouter. Mais elle ne souhaitait pas en parler avec son professeur. Miss Kown lui avait déjà plus ou moins fait des remarques. Là Miss O'Sullivan avait aussi relevé son comportement. Elle allait donc ravaler ses commentaires et faire profil bas.

Le professeur avait repris son discours. Être forte? Comment quand on se retrouvait assaillie par des émotions qui n'étaient pas les siennes? Mais elle entendait a nouveau qu'elle devait intériorisée. Elle ne voyait que ça pour que ses réactions et son comportement convienne a ce qu'on attendait d'elle.

- "
Je vais travailler dessus." Affirma-t-elle au professeur d'astronomie avant d'ajouter par mécanisme ce qu'elle ajoutait lorsque sa mère lui faisait des reproches: "Je ne vous décevrai pas." Son regard était déterminé, elle savait que cela ne pourrait que l'aider que de réussir à se protéger des émotions des autres. Ce qu'elle ne savait pas c'est qu'elle serait certainement difficilement capable de laisser transparaître les siennes par la même occasion.

Mes excuses pour ce si long délai de réponse.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis