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06 mai 2020, 23:58
Les masques tombent  Privé 
Les lettres amères

Début mai 2045,
Bureau du professeur Briggs


Depuis une quinzaine de jours maintenant, Oliver recevait des lettres de son fils et sa mère, mais il n’y répondait pas. Il n’arrivait pas à s’y résoudre. Cette nouvelle situation était inconfortable, car le professeur était partagé entre le sentiment de curiosité et celui de l’amertume. Il ne voulait plus se laisser berner par la femme qui l’avait autrefois manipulé, et c’était certainement ce qui l’empêchait de répondre. Il ne voulait pas qu’elle transforme le moindre de ses écrits en ce qu’il n’avait pas dit.
Dans le même temps, laisser sans réponse les messages envoyés par l’enfant lui pinçait le cœur. Il n’était plus l’homme qu’il avait été à l’époque, mais il n’assumait pas pour autant ce gamin.

Enfoncé dans son fauteuil, le professeur Briggs tenait son menton entre son pouce et son index. Son autre bras était posé sur les multiples morceaux de parchemin qui faisaient office de lettre, avec des enveloppes et autres cachets de cire décollés. Parmi toutes ces feuilles, il y avait quelques photos de Jens qui avaient été envoyées dans certaines lettres. Le garçon avait l’espoir de rencontrer son père un jour, Oliver le sentait à travers tout cela. Mais avait-il seulement envie ?
Toute sa concentration était accaparée par cette réflexion depuis des jours. Il passait ses journées à ruminer devant ces lettres, devant ces photos, à faire les cent pas dans son bureau. Il ne dormait plus que lorsqu’il en ressentait l’envie, faisant alors parfois des nuits blanches. La fatigue se lisait finalement sans mal sur son visage. Il évitait le plus possible la salle des professeurs pour qu’on ne lui pose pas trop de questions. Somme toute, le directeur de Gryffondor avait besoin de temps. Du temps pour réfléchir, et du temps pour s’y faire.

Alors qu’il était perdu dans ses pensées, un toc répété sur la porte le sortit de sa torpeur, et il s’agita pour rassembler ses affaires étalées sur son bureau. Dans la précipitation, une photo de Jens glissa devant le bureau sans qu’il s’en aperçût. Lorsqu’il pensa avoir tout mis dans un coin dont on ne prêterait pas attention, il déclara à la volée :

« Entrez ! »

Alors que son homologue directrice de Serpentard entrait dans la pièce, Oliver se leva pour l’accueillir.

« Joanne, que me vaut le plaisir de cette visite ? fit-il dans un sourire forcé. »

« Tu crois qu'on invente les gens qu'on aime ? »
« Elle pirate ton cœur pour entrer dans ta tête ! »

07 mai 2020, 17:04
Les masques tombent  Privé 
Hormis dans la salle des professeurs ou dans la grande salle où elle les croisait nécessairement, il était rare, depuis le bal d’Halloween, que Joanne prenne beaucoup de temps avec ses collègues. Elle en avait assez de se justifier sans arrêt sur les prétendues rumeurs qui couraient sur son compte. Si les enseignants voulaient croire à des racontars, qu’est-ce qu’elle y pouvait ? Elle se contentait donc du strict minimum. Toutefois, lorsqu’il fallait discuter d’un élève en particulier, Joanne n’hésitait pas à aller trouver ses collègues, quel que soit les relations qu’elle entretenait avec le professeur référent de l’élève concerné. C’était le cas en ce début de soirée. Elle devait aller voir son collègue de Gryffondor, Oliver Briggs. Elle l’aimait beaucoup même si elle n’avait pas eu l’occasion de beaucoup discuter avec lui.

Quoiqu’il en soit, elle était devant son bureau et toqua à la porte rapidement. Après avoir entendu la formule d’usage, Joanne pénétra dans le bureau et y découvrit son collègue, lui demandant poliment ce que lui valait cette visite. Joanne ne perçut pas immédiatement le malaise de son collègue – après tout, elle ne le connaissait pas vraiment – alors elle répondit avec un sourire poli « Je venais te parler d’une élève de ta maison qui ne semble pas vraiment dans son assiette ». Joanne choisissait ses mots avec soin, elle savait qu’ils pouvaient être sujets à interprétation alors elle y allait doucement, c’était à son sens beaucoup plus simple ainsi.

En se rapprochant du bureau, Joanne remarqua une photo sur le sol devant le bureau. Intriguée – mais surtout polie – elle se pencha pour ramasser la photographie. Sur cette dernière figurait un enfant – pas spécialement en âge d’être à Poudlard pour Joanne – plutôt souriant, l’air rieur. Joanne, instinctivement, esquissa un sourire face à la vision de l’enfant et posa la photo sur le bureau de son collègue, tout en demandant simplement « Un enfant de ta famille ? ». Elle n’avait bien entendu aucune idée de qui était cet enfant, ni qu’elle venait de mettre les pieds dans le plat.

08 mai 2020, 00:14
Les masques tombent  Privé 
« De qui s’agit-il ? demanda-t-il dès qu’elle eut fini de donner la raison pour laquelle elle se trouvait là. Ne me dis pas que c’est encore… »

Mais alors qu’il s’apprêtait à réagir d’une manière blasée, Joanne ramassa la photo qu’il avait fait tomber par mégarde et la déposa sur le bureau. Oliver vit rouge. Instinctivement, ses oreilles se remplirent de sang, les faisant devenir aussi rouge que le tapis de la salle commune de Gryffondor. Lorsqu’elle s’interrogea sur l’identité de l’enfant, le professeur d’astronomie commença à sentir ses veines battre à ses tempes.

« Eh bien…non…enfin…, balbutia-t-il dans un long soupir en faisant glisser la photo vers lui. »

Il la remit dans l’amas de lettres et des autres clichés, toujours troublé. S’il avait été dans un état normal, il aurait bien mieux caché son jeu que cela. Mais la fatigue le mettait totalement à nu face à sa collègue. Désemparé, il ne savait plus du tout comment réagir, et en avait oublié la raison de la venue de Joanne dans son bureau. Il se laissa alors tomber dans son fauteuil et prit sa tête entre ses mains, tout en fermant les yeux.

« Je t’en prie, assieds-toi, déclara-t-il au bout de quelques secondes. »

Ne sachant plus quoi dire, Oliver était perplexe face à la situation qui venait de se produire. Il aurait voulu broder tout un discours pour se justifier de tous ses malheurs, mais cela aurait été complètement grossier pour sa collègue.

« Je suis désolé, je… tu disais quoi à propos de mon élève ? prononça-t-il dans un furtif retour à ses pensées. »

Retour à ses pensées qui ne fut pas bien long, puisque Oliver paraissait absent mentalement de ce semblant de conversation.

« Tu crois qu'on invente les gens qu'on aime ? »
« Elle pirate ton cœur pour entrer dans ta tête ! »

09 mai 2020, 15:05
Les masques tombent  Privé 
Il y avait du malaise dans l’air et Joanne s’en voulut immédiatement d’avoir visiblement posé une question qui dérangeait son collègue d’astronomie. Peut-être que l’enfant en photo était un de ses cousins éloignés qu’il n’avait pas vu depuis longtemps ? Ou bien un petit frère qu’il venait de retrouver ? Joanne n’était pas franchement certaine de ses hypothèses mais elle voyait bien la gêne sur le visage de son collègue, ses oreilles avaient virées à une couleur cramoisie qui ne laissait que peu de place au doute. Surprise, Joanne resta interdite un instant alors qu’Oliver balbutiait de son côté tout en rangeant la photo dans un amas de document sur son bureau.

Joanne ne connaissait pas beaucoup son collègue, hormis quelques échanges cordiaux à propos de leurs cours ou des élèves. Rien de transcendantal en quelque sorte et elle ne se sentait pas de creuser plus en avant même si elle percevait sans mal l’indisposition du directeur de Gryffondor. Alors quand il lui proposa de s’asseoir, elle ne mit guère longtemps à prendre place sur la place indiquée par son collègue. Joanne gardait le silence tandis qu’Oliver lui présentait ses excuses et lui demandait plus d’informations concernant l’élève dont elle était venue discuter.

Doucement, Joanne esquissa un sourire et répondit simplement « Si ce n’est pas vraiment le moment je peux repasser plus tard si tu veux ? ». La question restait en suspens mais elle ne voulait pas s’imposer et plus encore, son collègue n’avait pas l’air au meilleur de sa forme. « Tu as l’air un peu fatigué … » manière délicate de dire qu’il semblait totalement à l’ouest et que la conversation ne donnerait sans doute rien de bon dans cet état « … peut-être que tu devrais penser à lever le pied ? ». La trentenaire ne voulait pas creuser dans les problèmes d'Oliver mais il lui semblait toutefois important de s’inquiéter – un peu – pour lui, quand bien même elle n’avait pas saisi une once du problème qui occupait son collègue.

05 juil. 2020, 18:25
Les masques tombent  Privé 
Partagé entre la volonté d’assumer ses actes tel un adulte et la facilité de les cacher pour ne pas voir la honte, les remords et tout ce qui s’ensuivait peser sur ses épaules, Oliver était totalement déboussolé. Il n’avait jusque-là pas eu à gérer ce genre de dilemme face à une autre personne que lui-même, et cela compliquait grandement les choses à l’heure où peut-être la plus grande erreur de sa vie refaisait surface.

« Non non, reste, Joanne, répondit-il dubitatif. Je gère une chose difficile pour moi en ce moment… ou plutôt je ne gère pas… Enfin, oui, ça me fatigue beaucoup. Je devrais peut-être lever le pied, tu as raison… »

Le directeur de Gryffondor n’osait pas regarder sa collègue dans les yeux, de peur qu’elle puisse y lire quoi que ce soit qui ne devait pas l’être. Mais il chercha malgré tout à engager une discussion, tout en ne mâchant pas ses mots.

« T’es-tu déjà sentie comme… une moins-que-rien, partagée entre l’envie d’envoyer le reste du monde en l’air et l’envie de se terrer au fond d’un trou ? »

Aussitôt dit, le professeur regretta presque ses mots. Il ne supportait pas se voir dans cet état, totalement décomposé et affaibli. On lui avait toujours appris à être fier, digne et imperturbable, mais tout cela était bien loin derrière lui. Il ne fallait pas, à cet instant-là, le mettre devant un miroir : seul Merlin pouvait savoir ce qu’il aurait fait.

Vraiment désolé pour le retard ! :/

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10 août 2020, 18:27
Les masques tombent  Privé 
A mon tour d'être désolée pour le retard !


Elle était prête à entendre que ce n’était pas ses histoires, prête à être renvoyée dans ses appartements sans l’once d’un remord. Mais Oliver semblait en avoir décidé autrement. Les mots que lui laissa Oliver la laissait un peu pantoise : elle n’arrivait pas à comprendre où il voulait en venir mais elle lui était reconnaissante qu’il essaye de lui expliquer, cela n’avait pas l’air évident. En silence, la trentenaire prit place face à lui, de l’autre côté de son bureau. Il évitait son regard mais qu’importe, l’essentiel était qu’il puisse se soulager du poids qui semblait être le sien.

La question qu’il lui posa la prit de court. Bien sûr qu’elle s’était déjà sentie ainsi, cela arrivait presque constamment mais cela, elle ne pouvait pas lui dire, pas faire cet aveu de faiblesse que son le niveau de estime d’elle-même était si bas qu’elle ne comptait plus les jours où elle aurait aimé disparaître. Elle hocha la tête doucement. « Je pense que ça arrive plus souvent qu’on ne le pense ». C’était une manière d’éluder la question tout en y répondant de manière quelque peu détournée. « Que t’arrive-t-il pour que tu te sentes ainsi ? ». La voix de Joanne était posé, douce. Elle était dénue de tout reproche, elle était mal placée pour en faire de toute façon. Elle espérait juste pouvoir aider Oliver à y voir plus clair.

30 déc. 2020, 02:06
Les masques tombent  Privé 
Oliver sentait la honte prendre possession de chaque petite parcelle de son corps, et chaque parcelle gagnée était accompagnée d'un lourd pincement au cœur. La partie de lui qui voulait affronter la vérité n'avait pas conscience de l'image qu'il renverrait à sa collègue.

« Il y a huit ans, j'ai fait un acte dont je n'avais pas conscience, insignifiant pour moi à l'époque.»

Il sentit aussitôt des larmes d'une profonde douleur lui monter aux bords des yeux. Il regarda Joanne avec honte et désespoir, et prononça les mots fatals :

« J'ai abandonné... mon fils. Les larmes perlèrent alors sur ses joues, sans qu'il puisse les retenir. Tu peux me traiter de tous les mots du monde, Joanne, je regrette tellement ce que j'ai fait... »

Il avait sorti ce qu'il avait sur le cœur, il avait confié à une collègue, qu'il ne connaissait pas plus que cela finalement, le plus grand secret de sa vie, simplement parce qu'elle était arrivée à ce moment-là précisément. Mais il fut surpris de se sentir plus léger, en attendant sa réaction.

« Avant que tu ne dises quelque chose, j'aimerais simplement que tu ne dises rien à personne. »

Il ne se préparait même pas à justifier son acte, puisqu'il était pertinemment conscient que rien s'excusait un tel comportement. La seule chose qu'il voulait attendre de Joanne, c'était qu'elle ne porte pas de jugement sur lui avant qu'il ne lui raconte ce qu'il avait vécu.

Je suis vraiment désolé pour ce retard incommensurable !

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14 févr. 2021, 19:23
Les masques tombent  Privé 
Elle était assise, avait croisé ses jambes doucement, mais la posture de son buste, de ses bras, montrait qu’elle était relativement ouverte sur la discussion qui s’offrait à elle. Aux propos qu’Oliver aurait pour elle. Sur les premiers propos, elle ne comprit pas vraiment où il voulait en venir. De quoi pouvait-il bien parler ainsi ? Elle voyait les yeux de son collègue devenir humide mais elle demeurait interdite, fondue dans le fauteuil dans lequel elle était installée.

« Je ne vois pas pourquoi j’irais dire … ça … à quelqu’un dans le château ». Ca, elle avait réduit l’existence d’un enfant au rang d’une chose insignifiante. Elle s’en mordit la joue. Il fallait y aller doucement, Oliver semblait contrit par le chagrin, anéanti par les révélations qu’il venait de faire et sans doute plus encore par les actes qu’il avait fait.

« Et euh, tu regrettes, maintenant ?». Joanne n’était clairement pas la meilleure professeure du château pour les confidences. Alors certes, elle les emporterait dans sa tombe, mais en terme de communication, elle n’était pas douée. Elle était même plutôt nulle là-dedans. Si son collègue espérait être réconforté par la trentenaire, c’était même plutôt l’inverse. Elle avait plutôt tendance à être cash, quitte à mettre les pieds dans un plat dont personne ne voulait … quelle tristesse. Pourquoi ne lui avait-on pas appris ça, simplement ? « Après tout, si tu as sa photo je suppose que … » mais elle ne termina pas sa phrase. Elle savait, en tout état de cause, qu’il fallait sans doute y allait doucement.

16 mai 2021, 19:56
Les masques tombent  Privé 
Face à la réaction de sa collègue de Serpentard, Oliver fut presque soulagé, avant que chaleur autour de ses oreilles ne lui rappelle la honte qui s'installait progressivement sur ses joues, son front, son nez. Plusieurs gouttes de sueur coulaient sur ses tempes. Après avoir écouté les paroles de Joanne, le directeur de Gryffondor ramena sa concentration sur sa respiration. Inspire. Expire. La seule bonne chose à faire à ce moment-là était de retrouver son calme. La situation pouvait devenir gênante - si elle ne l'était pas déjà - et cela accentuerait sans mal les mauvaises sensations qu'Oliver ressentait.

« Oui, je regrette, répondit-il comme s'il demandait des excuses à Joanne directement. »

Ce regret, il était très présent, oui. L'état d'Oliver ne pouvait pas en dire autre chose. S'il sentait la honte l'accabler autant, la chaleur autour de ses oreilles, la rougeur sur son visage, c'est qu'il regrettait profondément.

« Si j'ai sa photo, c'est parce qu'il me l'a envoyée par hibou. Sa mère et lui ont repris contact avec moi depuis une quinzaine de jours. Je ne leur ai pas encore répondu. »

Ses paroles étaient désormais presque empreintes de distance. Comme si les mots, les questions de Joanne, l'avaient placé dans une autre réalité. Les mots d'apparence très simples de sa collègue semblaient dénués de jugement, et tendaient même vers de nouvelles possibilités. Comme si la présence d'une autre personne avait permis un déblocage.

« Je n'avais que vingt-trois ans lorsqu'il est né. Je n'étais pas prêt. J'ai fui, en pensant que cet événement ne reviendrait jamais dans ma vie. Il eût un ricanement nerveux. Que faire d'autre maintenant que d'accepter le fait que j'ai commis une erreur ? Je ne sais pas si je suis capable d'assumer un enfant aujourd'hui, Joanne. »

Le professeur d'astronomie prenait petit à petit conscience que s'il voulait éviter de prolonger cette erreur de sa vie, il fallait à tout prix ne pas briser le rêve de l'enfant qui attendait de rencontrer son géniteur.

@Joanne Taylor

« Tu crois qu'on invente les gens qu'on aime ? »
« Elle pirate ton cœur pour entrer dans ta tête ! »

14 juin 2021, 20:44
Les masques tombent  Privé 
Par habitude, Joanne gardait souvent le silence face à ses collègues. De peur de « trop » en dévoiler. Mais ce jour-là, ce fut surtout car elle ignorait totalement ce qu’elle devait répondre. Devait-elle accuser son collègue d’être un être infâme sans cœur ni âme ? Non. Devait-elle lui dire qu’il avait eu raison de fuir et qu’importe la vie – ou l’avis – des autres à présent ? Non plus. Aucune des réponses qu’elle aurait pu lui faire n’aurait réussi à atténuer la culpabilité qu’elle pensait lire dans les yeux d’Oliver.

C’était ainsi et malheureusement, il ne pourrait rien y changer. Il avait eu la lâcheté de fuir, d’abandonner l’enfant à naître, la mère. Elle soupira, non d’aise mais bien de malaise. Que dire, que faire entendre à l’homme en face d’elle ? Lâchée mollement, une seule phrase franchit ses lèvres « Cela ne te coutera rien de les rencontrer ». C’était vrai. Rien ne l’empêchait de les voir, juste une fois. Après tout, après, il pourrait peut-être reprendre le cours de son existence ? Ou peut-être serait-il pétri d’un chagrin tel que le poids de la responsabilité lui semblerai léger. Joanne n’en savait rien, elle n’était pas passée par là, n’y passerai probablement jamais. Elle se contentait d’essayer de comprendre, d’offrir quelques pistes. Mais son aide n’était sans doute pas à la hauteur de la demande.

Finalement, l'enseignante se leva et, adressant un sourire à son collègue lui dit Je pense que tu as besoin de te retrouver face à toi-même. Si tu as besoin, tu sais où me trouver ». Peut-être qu'en digérant la nouvelle ce serait plus facile pour lui.

Fin du RP pour moi, merci :kiss: