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12 août 2020, 21:11
Somnifère ne rime pas avec Tour.
J'avais beau vouloir cacher mes pieds mes deux camarades avaient remarqué leur état pitoyable. Adrien avait l'air de s'inquiéter pour moi. Mais que pouvais je bien lui dire ? Il voulait en savoir plus et c'était bien normal mais je n'avais rien à lui dire. Sa présence me rassurait, je savais que je pouvais compter sur lui. Mais, il n'était pas seul. Mais la fille était discrète, presque invisible. Avait elle envie de partir avant d'être trop impliquée ? Elle voulait surement éviter le moindre problème et, c'était compréhensible.

Voyant que tous les deux avaient vu mes pieds, je ne pris plus la peine de les cacher. Les larmes me montèrent peu à peu mais je ne voulais pas les laisser couler. Je ne voulais pas paraitre faible devant Adrien et Carmen. Je ne voulais pas qu'ils me prennent pour la pauvre petite fille perdue. Je savais qu'avec Adrien je pouvais me laisser aller mais je ne connaissais pas assez bien la fille pour pleurer en toute sécurité.

Je me relevai doucement et commençai à me diriger vers la sortie. Je ne voulais pas rester en haut de cette tour dans ce froid presque intenable. Ne faisant presque plus attention à la jeune fille qui était là je regardai Adrien pour qu'il m'accompagne jusqu'à la sortie. Je voulais tout lui raconter mais je ne pouvais pas. Du moins je ne pouvais pas pour le moment.

Adrien me raconta mes péripéties, j'avais pratiquement chuté de la tour d'astronomie. Cette vision de moi en train de voler et de m'écraser sur le sol me donna des frissons de peur. Je ne voulais pas mourir. J'espérais que mes deux camarades ne me prennent pas pour une fille suicidaire. J'aimais la vie et je ne voulais pas la gâcher.

- Non ça va je n'ai pas mal...

Bien sur, je mentais... Mais je ne pouvais pas dire la vérité. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète. Je lui avais déjà fait assez peur comme ça pour aujourd'hui, pas besoin d'en rajouter. Et puis le froid m'avait gelé les pieds alors je ne les sentais presque plus et je n'avais donc aucune douleur. Ma seule douleur était mentale. Me retrouver ici en pleine nuit...

- Merci de m'avoir aidé. Merci à tous les deux.

J'avais dit ça en regardant Adrien puis Carmen. Je voulais les remercier tous les deux. Je voulais que tous les deux sachent à quel point j'étais reconnaissante de m'avoir aidé. Sans eux je n'ose même pas imaginer ma situation... Mon coeur battait si vite que je pouvais presque l'entendre s'emballer. J'essayais de reprendre mon souffle et de réguler ma respiration pour ne pas faire une crise d'angoisse.

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer

21 août 2020, 20:41
Somnifère ne rime pas avec Tour.
Je ne m'étais pas trompée sur lui, et il me sauva aisément la mise.
Il pensa à tout, aussi prévenant que rassurant, il ne la laissa manquer de rien.
Il passa par les explications - bien plus complètes que les miennes - , exprima la panique qui s'était alors emparée de lui, le soulagement qu'il ressentait désormais.
Il avait l'air de se sentir tellement concerné.
Je songeai instantanément que j'aurais aimé avoir un ami pareil.
Je me rappelai que mon caractère ne le permettrait pas, et revint à la réalité.
Il était en train prononcer quelques paroles de réconfort et jaugeait son état psychique.
Il ne se rendit compte qu'après moi des dommages que la pierre froide et sale avait causée à ses pieds et parut s'en vouloir à mort pour ce retard. Martyr sur le chemin de Croix.

Si on aurait pu penser que Kelly se sentait encore plus mal qu'avant - nerveuse, elle semblait consacrer toutes les parcelles de son corps à la retenue de ses larmes encore chaudes, lui brouillant probablement grandement la vision - je savais que c'était simplement le contre-coup du choc qu'elle venait de vivre et me relâchai dans un soupir quasiment inaudible.
Et si ce dernier avait lieu si vite, c'était bon signe, Adrien avait suffisamment su la détendre pour qu'elle ne reste pas tétanisée, figée dans ce qu'elle n'acceptait pas d'avoir vécu. On pourrait plus facilement se sortir de là.
Bonne nouvelle d'ailleurs, elle était courageuse.
Je n'ai pas mal, avait-elle marmonné.

Il était bien entendu évident qu'elle mentait. Mais si elle acceptait de ne pas s'en plaindre, je ne comptais pas l'y forcer. La seule perspective de toutes les adaptations que cela aurait requis suffisait à m'inquiéter. Nous aurions du lui reposer la question à maintes reprises, au moins jusqu'à ce qu'elle craque et avoue sa douleur. Ensuite, nous aurions du emprunter un trajet plus long mais plus sûr quant à son terrain pour qu'elle puisse y serpenter, et aurions fini par la porter du bout de nos bras frêles en lui demandant sans cesse si nous ne lui faisions pas mal. Sans compter le fait que nous n'aurions pas pu être certain de la véracité de ses réponses tant elle se montrait pudique et qu'elle aurait probablement fini par pousser un cri de douleur que nous aurions pu éviter si elle nous avait avoué ses maux un peu plus tôt.
Je grimaçai. Lançai un coup d’œil à Adrien, il ne s'agissait tout de même pas du scénario qu'il envisageait ? Protecteur, bon et insistant comme il était, c'était selon toute probabilité ce qui nous attendait.
Merci de m'avoir aidé. Merci à tous les deux.

Elle nous remerciait, douce voix. Mélodieuse. Rouge gorge.
Prenait soin de préciser que j'y étais inclue, même.
Avait-elle remarqué que je n'avais pas l'habitude d'être gratifiée ?
Avait-elle alors tenu à le préciser ?
Ce devait être une fille bien. Ça l'était oui, elle ne devait pas être l'amie d'Adrien pour rien.
Je sus tout de suite que je marcherais si tel était le plan d'Adrien.

- Hum de rien, je marmonnai malgré moi.

J'osai un regard dans sa direction, cessant de détailler ses pieds.
Elle semblait reperdre pied, c'était évident. Elle devait évacuer son stress.
Était-ce moi qui l'en empêchait ? Elle se serait sûrement lâchée s'il n'y avait qu'eu son ami.
Je me sentis furtivement en trop, mais ne m'attardai pas sur ce sentiment, il y avait plus urgent.

- Si j'étais à ta place, je fondrais en larme, dis-je en hésitant à ajouter qu'elle était vachement courageuse, par peur que ça la motive à rester murée dans sa prison sentimentale.

Mon but était de lui montrer que je ne lui en aurais pas tenu rigueur.
J'avançai d'un pas, me rapprochai d'eux, prête à intervenir si elle débutait une crise.

(Petit retard, mais j'en avais informé les Plumes via le topic des Absences. ^^)

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

26 août 2020, 09:53
Somnifère ne rime pas avec Tour.
Adrien savait quand on lui mentait. Avant de rentrer à l'école des sorciers, sa meilleure amie lui avait offert un livre qui permettait de savoir quand quelqu'un mentait. La posture et son regard allaient en contradiction avec ce que Kelly disait. Oui, Kelly avait mal mais elle ne voulait sans doute pas se victimiser. Adrien le comprenait très bien même si, eu égard à la situation, ça aurait été légitime qu'elle exprime sa douleur. Il ne voulait pas remettre en cause sa parole, il ne voulait pas la brusquer. Si elle préférait dire qu'elle n'avait pas mal, Adrien ferait mine de la croire sans broncher.

Ce remerciement lui faisait plaisir même si en réalité il n'avait pas l'impression d'avoir fait grand chose. Il était juste venu par chance à cet endroit au bon moment. D'une certaine manière, il était assez fier d'avoir décidé de quitter son lit. C'était comme si c'était un signe, il fallait qu'il aille aider son amie. Les fois précédentes, il s'était senti un peu coupable d'enfreindre les règles en se promenant pendant la nuit dans les couloirs. Cette fois-ci, il avait l'impression qu'il avait bien fait d'enfreindre les règles. Il imaginait qu'on allait le récompenser pour sa présence dans une situation délicate. Il pouvait rêver pour que les professeurs l'acclament mais ça le faisait sourire rien que d'imaginer la scène.

Carmen avait bien raison. Lui-même, s'il s'était trouvé dans la même situation, il n'était pas certain qu'il aurait été aussi fort qu'elle. Sa vie était plutôt banale alors un tel évènement aurait eu sans doute un impact fort émotionnellement.

- Tu es sans doute plus forte que beaucoup d'entre-nous Kelly. Nous étions là, par hasard, au bon endroit au bon moment. Tu vas bien et c'est ce qui est le plus important. Je pense qu'un chocolat chaud près d'un feu te ferait le plus grand bien. Nous ne pouvons pas rester ici dans le froid, nous allons tous être malades sinon.

Bien qu'Adrien avait sa grosse doudoune, son visage était peu protégé. Il sentait le froid qui se plaquait sur son visage. Il devait sans doute être rougeoyant. Ses mains, ils les sentaient mais son teint violacé donnait peine à voir. Il s'impatientait de voir le printemps arriver pour regarder les étoiles sans avoir froid.

Tout comme Kelly avait entrepris de le faire, il se dirigea vers la sortie. Une fois la porte atteinte et fermée derrière eux, ils se trouveraient déjà à un endroit moins froid. Le vent serait absent et il serait plus tenable pour les trois camarades de converser.

- Tu as besoin d'aide Kelly? Tu peux t'appuyer sur moi si tu veux. Ce sera peut-être plus simple pour descendre les escaliers.

2ème année RP

30 août 2020, 14:06
Somnifère ne rime pas avec Tour.
Adrien était comme à son habitude très gentil, un peu trop peut être... Je ne voulais pas qu'il voit mes faiblesses alors même qu'il était mon ami. Alors concernant Carmen c'était pire encore... Ils avaient beau tous les deux me dire que j'avais le droit de pleurer je ne pouvais pas. A ce moment là, je n'étais même pas capable de pleurer. La peur avait envahi mon coeur et mes larmes étaient bloquées dans le fond de mon coeur.

L'idée d'un bon chocolat chaud près du feu ne me déplaisait pas. Peut être que ce moment me permettra de me remettre de mes émotions. Mais, le chemin était encore long pour se rendre au dortoir. Carmen avait l'air distance, voulait elle rester en haut de la tour d'astronomie pour regarder les étoiles ? Elle n'avait pas l'air de vouloir rester avec nous. Elle devait être le genre de fille solitaire qui ne souhaite se lier d'amitié avec personne. Son coeur doit être fragile.

Mon camarade me proposa son aide pour marcher. Avais je l'air si faible que ça ? Je ne voulais pas paraitre faible, je ne le suis pas. Il avait beau être gentil je ne voulais pas de son aide, je voulais me prouver à moi même que j'étais capable de me débrouiller seule.

- Merci Adrien mais je vais y arriver seule. Après tout, le sol n'est pas si froid que ça quand on y pense.

C'était faux, le sol était glacé. Je pouvais sentir le froid pénétrer dans mes coupures sous mes pieds mais, je ne bronchais pas. Je me mordis la lèvre discrètement lorsque mes pieds rencontrés un obstacle mais aucun son ne sortait de ma bouche. Les couloirs de ce château me paraissaient interminable. Pourtant, il fallait faire vite nous ne devions pas nous faire surprendre par un préfet ou un professeur.

Soudain, l'idée de se faire prendre me vint à l'esprit. Comment pourrions nous donner une explication sur la situation à un professeur ? Et puis, comment expliquer l'état de mes pieds ? Quelle punition est réservée aux élèves qui ne respectent pas le couvre feu ? Peut être que le professeur comprendrait que j'ai fait une crise de somnambulisme et que mes camarades sont venus m'aider. Non... Il nous ferait surement le reproche de ne pas avoir prévenu un adulte.

Finalement, je chassais de mon esprit cette idée et revins à moi. Nous avions déjà traversé presque la moitié du château sans se faire prendre. J'avais bon espoir d'arriver dans la salle commune sans se faire repérer.

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer

06 sept. 2020, 20:44
Somnifère ne rime pas avec Tour.
Pas si froid que ça.
Pas besoin de recourir à un Sortilège pour savoir si elle mentait, tant ça paraissait évident.
A travers mes chaussons, le froid avait fini par me brûler bien que ça restât supportable.
Egalement inutile d'être mentaliste pour imaginer l'état dans lequel étaient les siens.
Certes, l'adrénaline avait tendance à supprimer toute sensation de besoin physiologique imminent, aussi nuisibles puisse-il être, mais l'action était retombée et elle semblait simplement mal en point.
J'observai furtivement Adrien dont le bout du nez et les joues commençaient à rougir, dandinant imperceptiblement d'un pied à l'autre. Regardai pour la première fois mes chaussons ébènes et perçus mes veines violacées, agressées par l'Hiver, qui en dépassaient. Beau trio de larves baveuses.

Kelly prit la tête sans nous demander notre avis bien que, le mien se serait sans hésitation rangé de son côté. Je la suivis donc et sentis la présence d'Adrien derrière moi. Serpentant, nous étions plus discrets que des vipères rassasiées. J'avais beau avoir l'ouïe fine, je ne percevais ni les pas de ce dernier ni le frottement des manches de la robe de Kelly. Je voyais cependant cette dernière mordre ses lèvres de temps en temps, lorsque la lune me le permettait à travers l'une des rares fenêtres de la Tour. Peu de risque de se faire prendre avec ces deux là.
Je me relâchai un peu et ricana intérieurement en repensant à cette nuit où je m'étais quasiment retrouvée dans la même situation qu'alors.

Loin d'être flanquée d'une équipe aussi prudente qu'ici, j'avais bien cru sortir de leurs orbites les yeux de la Gryffondor et de la Serdaigle avec qui je m'étais malencontreusement retrouvée à fouiller le bureau du concierge. Bien que totalement douées de leurs capacités motrices - pas de pied mutilé, de froid insoutenable ou de chaussons trop fins - elles n'avaient pas été fichues de la fermer un moindre instant. A croire qu'elles y prenaient du plaisir, elles se répartissaient bruyamment les tâches, faisaient connaissance. L’excitation qu'engendrait le danger, j'imagine. Moi, je ne pensais qu'à déguerpir et regrettais vaguement mon escapade, surtout que je ne l'avais orchestrée que par pur ego. Je n'avais pas besoin de ces Chocogrenouilles, et je les trouvais dégueu.

Tout comme aujourd'hui, ma parade s'était révélée dangereuse et quasiment inutile, si ce n'était qu'elle avait eu le mérite d'avoir un peu plus satisfait ma petite personne.
Depuis quand me montrais-je aussi impulsive, capricieuse ? Et eux, alors? Lui, surtout.
C'était aux Lions de se montrer inconscients, aux Blaireaux de se révéler stupide, et aux Aigles de se croire plus important que le Bas Monde. Les Serpents se devaient réflexion et avis, alors pourquoi nous étions-nous rencontrés, tous les trois, en cette nuit ? Il fallait croire que même les plus qualifiés pouvaient faire des erreurs. Il fallait vraiment qu'on se sorte de là.

Nous étions arrivés au cœur du château, et le calme n'était plus aussi pesant que dans la Tour.
Il arrivait à des armures de bouger, à des cadres de ronfler et à des fantômes de marmonner. Si aucun de ces petits bruits n'avait jamais manqué d'accélérer mon rythme cardiaque, ils étaient rassurants à leur manière. Rendant l'atmosphère moins menaçante, nos propres bruissements moins évidents.
J'avauis conscience qu'ils n'en restaient pas moins un atout. A plusieurs reprises Je voulus demander à Kelly si elle ne voulait pas faire de pause, mais m'en abstins dans la mesure où elle me semblait assez censée pour nous en faire part par elle même. Je m'étonnai aussi qu'Adrien ne lui ai pas encore servi l'une de ses phrases bienveillantes, même si j'en comprenais la motivation. J'attrapai des cloques, me semblait-il, mais nous étions bientôt arrivés à destination d'après mes calculs. Je serrai la mâchoire.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

21 sept. 2020, 17:51
Somnifère ne rime pas avec Tour.
Adrien sentait une forme d'excitation. Se promener dans les couloirs en pleine nuit avec ses deux acolytes étaient pour le moins amusant. Ne pas respecter les règles, ce n'était pas vraiment dans son habitude. C'était un élève modèle qui évitait de faire des vagues, mais il estimait que sa vie devait avoir parfois un petit peu de piment. Il ne serait pas très fier s'il se faisait voir en pleine nuit. Sans doute qu'il ne dérogerait plus à la règle pendant des mois par peur d'être surpris à nouveau. Depuis son arrivée à Poudlard, il n'avait jamais été pris sur le fait. Il avait pris en expérience, il était plus discret.

Il préférait les sorties avec des camarades. Sa peur était moindre, il était rassuré d'être entouré. Quand il se trouvait seul, sa vision le menait en erreur. Il avait l'impression qu'à chaque recoin il y avait un danger. Son pas, bien que discret, lui apparaissait comme pesant. Il était d'ailleurs étonnant qu'il ait pris l'habitude de quitter son dortoir quand il n'arrivait pas à dormir. Son côté peureux n'était pas suffisant pour l'empêcher de prendre l'air. Il devait admettre qu'il avait l'espoir de retrouver son ami Gabryel. Ils auraient pu se donner rendez-vous mais il avait peur que Gabryel l'interprète bizarrement. Alors il espérait mais ce n'était pas un franc succès pour le moment. Il manquait parfois de courage.

Cette escapade lui rappelait sa vie de moldu. Avec ses deux frères, ils s'étaient amusés à se rendre en cachette dans leur école. Malheureusement pour eux, le concierge les avaient repéré. Il était venu avec sa grosse voiture à leur rencontre en leur criant qu'il s'agissait d'une propriété privée et qu'ils avaient intérêt à déguerpir. Sur le moment c'était un peu stressant, mais ça restait un bon souvenir malgré tout.

Ils avançaient assez rapidement. On dirait que chacun avait l'habitude de faire le trajet. Il est vrai qu'à partir d'un moment, à force de le faire, il était plus simple de prendre le bon chemin. Ils empruntèrent quelques passages secrets. Il en connaissait quelques uns mais il se disait qu'il devait sans doute en avoir encore plein à découvrir. Il avait encore quelques années pour tous les découvrir.

Inquiet par rapport à son amie, il essayait de voir si elle allait bien. Tant qu'elle avançait, Adrien était rassuré. Elle avait du sans doute puisé beaucoup d'énergies pour revenir vers le cachot. Ils rapprochaient petit-à-petit de la salle commune, bientôt Kelly pourrait se reposer, c'est ce qui lui importait.

Adrien se sentait fatigué. Vivre un tel évènement, penser que son amie puisse tomber de la tour l'avait effrayé. Durant tout le chemin, il revoyait les images dans sa tête, ça le trottait. Il voulait comprendre, il voulait l'aider au mieux mais lui ferait-elle confiance? Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps après tout.

Ils approchaient de la salle commune, tout semblait bien se passer. Aucune personne semblait les avoir aperçu. Adrien restait sur ses gardes. Tant qu'ils n'étaient pas dans la salle commune, rien n'était sûr tout pouvait arriver.

- Nous sommes bientôt de retour dans notre belle salle commune. J'ai hâte de reposer mes pieds et mes jambes.

2ème année RP

23 sept. 2020, 10:28
Somnifère ne rime pas avec Tour.
On en voyait enfin le bout, le bout du tunnel, le bout de cette escapade, le bout de cette nuit. Il était temps, mes pieds ne supportaient plus vraiment mon poids. J'avais l'impression que des centaines de lames de rasoirs me couper le dessous des pieds. Je souffrais, j'avais mal mais je ne le montrais pas.

Nos pas silencieux ne rajoutaient pas une atmosphère pesante à la situation au contraire, je trouvais qu'ils apportaient un certain réconfort. Nous étions tous silencieux avant qu'Adrien de brise le silence. Il avait l'air lui aussi d'avoir mal aux jambes. J'avais du lui faire peur. Aucun enfant normal n'est préparé à une telle chose. Je ne savais pas ce que j'avais pu faire en haut de cette tour mais les dire de mes deux camarades n'étaient pas rassurant. Les yeux d'Adrien ne mentaient pas, j'avais frôlé le pire et mes deux camarades ne pourraient jamais effacer ce moment de leur esprit. Un traumatisme ineffaçable… Un peu comme le mien. Et si je venais de créer un cercle sans fin ? Une boucle infinie ? Si, à leur tour ils étaient traumatisé et ne plus pouvoir en dormir ? Et si par la suite ils traumatisent eux même d'autres élèves.

Nous venions de faire notre entrée dans les cachots sombres de notre école. Je m'étais toujours demandée pourquoi mettre les élèves de la maison Serpentard dans les cachots tel des pestiférés ou des prisonniers ? Surtout que les cachots sont un endroit humides et sombres, ils sont affreux et font peur aux plus peureux de notre maison. Le confort de mon lit et de ma maison me manquait parfois et, je me voyais à rêvasser d'une vie différente.

Mon pied se retrouva dans une flaque d'eau fraiche ce qui, me fit grimacer. J'avais hâte de rentrer dans notre salle commune qui heureusement n'était plus qu'à quelques mètres. Doucement, je poussai la porte de notre maison, j'essayai du mieux que je pouvais de faire le moins de bruit possible. Une fois à l'intérieur je m'écroulai sur un des fauteuils et pour la première fois depuis bien longtemps je pus m'endormir sans difficulté, en oubliant même mes camarades. Mais, dans un dernier souffle je leur lançai ces quelques mots :

- Merci encore…



Reducio
FIN DU RP POUR MOI !
Merci à vous deux pour ce partage, j'ai adoré.

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer