Beauté Lumineuse.
Les Étoiles le sont.
Une source de Lumière dans l'Obscurité de la Nuit.
Un Espoir.
L'Espoir d'une Vie.
L'Espoir d'un Instant.

Espérer ?
Mais à quoi bon...
Espérer que le Monde s'arrange.
Que la Vie soit plus simple.
Plus calme.
Non.

Que serait la Vie sans ses épreuves à traverser ?
Que serait le Livre si l'on sotte des chapitres ?
Que serait le Chemin sans ses tournants imprévus ?
Rien.

- Je comprends.

Que comprend-t-elle ?
La Vie ?
L'Espoir ?
Tant de chose subtile.
Tant de chose que tu ne comprend pas toi-même.
Elle peut p't-être m'aider ?
Non.
Elle ne sait pas.
Elle ne lit pas dans tes pensées.
Elle ne peut pas savoir que c'est à ça que tu penses.

Mort.
Proche perdu.
C'est ça qu'elle comprend.
En a-t-elle déjà perdu un ?
Ou va-t-elle bientôt en perdre un ?
Comme toi.
Pose-t-elle, elle aussi, ces questions aux Étoiles ?
Pour qu'Elles la guident.
Pour qu'Elles l'aident dans ses épreuve.

J'sais pas.
Une seule façon de le savoir.
Lui demander.
Lui poser la même question.

J'peux pas.
Pourquoi tu ne peux pas ?
A moins que tu ne veuilles pas ?
Les deux.
...
J'veux pas briser le Silence.
Mais pourquoi ?
J'veux pas qu'il souffre. Encore.
Mais toi aussi tu souffres.
Justement. J'veux pas qu'il souffre comme je souffre. Y a assez d'Autres qui le déchirent un peu plus chaque Jours. Chaque Nuit.
Alors tu ne pourras jamais savoir.
J'sais. C'est bien là l'problème.

- Et... Et toi ?

Ta curiosité l'a emporté.
Le Silence se brise.
Il s'ouvre pour laisser place à tes Mots.
Puis, doucement, il se referme.

Le vent frais de la Nuit lui gifle les joues, les brûle. Il les rend à vif. Elle aime ça. Sentir la bise sur elle, lui fouetter les joues, ça lui fait du bien. Glaciale. Mais ce vent l'empêche de sombrer dans l'Imaginaire, dans le monde des Rêves. Ou alors de se perdre dans ses Pensées. Il la ramène à chaque fois dans la réalité, aussi dure qu'elle soit.
Et ça, c'est pas agréable. Pourquoi ne peut elle jamais faire ce qu'elle veut ?
Elle connait la réponse. Elle la connait, et ça l'horripile.


Evidemment, la Voix est toujours là pour l'énerver.
*J'veux pas être une Grande. J'veux rester une Enfant. Et faire c'que j'veux en Enfant.*
C'est pas possible, et elle le sait.
Si ça se trouve, quand on est une Etoile, petite ou pas, on peut faire ce qu'on veut. Après tout, les Etoiles sont insaisissables. On tend le bras pour en saisir une, elle se dérobe sous nos doigts. Pareil pour la Lune.
*J'veux être une Etoile.*



Elle n'avait jamais pensé à ça. Cette proposition était séduisante.
Devenir une Etoile.
Pouvoir faire ce qu'on veut, sans l'autorisation des Grands.
Être li...

-Et... Et toi ?

Qu-quoi ?
*Elle a brisé.*
Elle a brisé ses rêves avec la question. Elle a pas le droit de la poser, cette question. Elle est interdite, cette question.


Oui mais... Oui mais... Elle avait été faible ce jour là. Elle aurait pas dû lui dire, sans doutes. Pourtant, elle n'avait fait qu'obéir à son coeur.
*Ca veut dire qu'il le veut.*
Il veut qu'elle le dise. Il le veut, il le veut, il le...

-Oui.

... Veut.
Au moins, elle a pas tout dit. Elle a juste approuvé. Elle a pas dit Qui, Quand, Comment.
Elle a dit quelque chose de général.
*C'est très bien comme ça de toute façon.*

- Oui.

Tu ne sais quoi penser.
Cette réponse. Forte.
Tant de choses peuvent se cacher derrière ce Mot.
Vent de Questions.
Elles montent en toi. T'envahissent l'Esprit.
Mais pourtant tu n'oses pas.
Lui poser des questions si personnel. Si intime.
Pourrais-tu ?
Oui.
Mais le veux-tu ?
Non.

Attendre en silence. Dans le calme de la Nuit.
C'est ce que tu fais.
Que tu voudrais faire. Pour toujours.
Là. Seule. Presque.
A ne rien penser.
Que toutes ces Questions partent.

Mais ce n'est pas possible.
Cerveau ainsi.
Le tien particulièrement pénible.
A toujours se demander.
Pourquoi ? Comment ? Quand ? Que se passe-t-il ? C'est-il passé ? Pourquoi ?
Toujours.

- Tu t'poses souvent des Questions ?

Ces Mots.
Sortent tous seuls. Futiles. Rapides.
Tu n'as pas eu le temps de les retenir.
De les contenir dans le petit espace qu'est ta bouche.
Ils se glissent dans le brin de place entre tes deux lèvres.
Déjà ce glissent-ils en dehors. Dans le froid de la Nuit.
A travers les Étoiles.

Et Elles ?
Se posent-Elles des Questions ?
Non. Elles ont les Réponses.
Elles savent.
Mais pas toi.
Pas Elles.

Encore ces Questions.
Jamais ton Esprit pourra-t-il s'en décrocher ?
Non. Jamais.
Toujours était-il là à ce demander.
Mais es-tu la seule ?
Ça aussi tu ne saurais dire.
Peut-être que oui.
Peut-être que non.

Une, deux, trois, quatre...
Elle s'amusait à compter les Étoiles dans le Ciel, même si elle savait qu'il y en avait trop. Mais c'était amusant, et ça l'occupait. Elle aurait aimé que la Jaune dise quelque chose. Mais le Silence était encore et toujours là. Il ne voulait pas partir.
Pas cette nuit, en tout cas. *C'est bien dommage*

Trente-quatre, trente-cinq, trente-six...
Il y en avait encore. Même la forme noire des nuages ne pouvaient pas les cacher. Elles apparaissaient les unes après les autres, disparaissaient, revenaient, brillaient.
Mais c'était la Lune la plus belle.
Elle dominait les Étoiles.
Elle veillait sur elles.
*Elle est belle elle aussi*

Cent, cent-un, cent-deux, cent-trois...
Finalement, compter n'était pas si bien que ça. Elle commençait à en avoir marre, des Étoiles. Elles clignotaient devant ses yeux. Elle en voyait même des nouvelles, maintenant. Et tournait en rond, recomptant les précédentes.
*Mal à la tête*

Et ça clignait, noir, blanc, noir, blanc. Comme une lumière qu'on allume puis qu'on éteint, répétant le même geste à l'infini.
Et ça lui faisait mal, à la tête et aux yeux.
Et elle voyait des points blancs et noirs, maintenant, semblables aux lumières infernales.
Et... *Stop*

Elle ferma les yeux, tentant de faire disparaitre ces monstres. Elle les rouvrit, regardant autour d'elle. Plus de pointillés. Juste elle. La Voûte. Et Julie.
Julie que venait de parler.
Julie qui venait de poser une question *Encore*.
L'agacement s'empara de l'Enfant. La Jaune ne pouvait pas arrêter de poser des questions ?
C'était pénible, de devoir y répondre quand on ne le voulait pas. Par Merlin, elle en avait marre, de ses questions *Débiles*
Elle ouvrit la bouche, puis la referma.
Avant de se retourner, pour regarder sa camarade d'un regard noir.

-Et j't'en pose moi, des questions ?

Elle avait gueulé, mais tant pis.
La curiosité de Julie l'énervait.
Trop.
Et si la Tempête se déclenchait, c'était la faute de la Jaune et Noire.
*Non ?*

Oh... Je ne pensais pas que Lena aurait cette réaction...

Le regard plongé dans les Étoiles.
Dans cet Univers si proche et si lointain.
Dominé par Reine Lune.
Aussi, tu ne voies pas l'expression qu'affiche le visage de la Jaune quand elle te réponds.
Mais se mots sont dure. Fort. Violent.
Tu as beau si peu la connaitre, ils te brisent.
Des éclats de Verre. Dure. Froid. Glaçant. Se plantant en ton Être.
Tu es bouleversée par tant de force en ses paroles.
Elle était calme. Une harmonie entre les éléments de cette soirée, de cette nuit.
Et puis, la brutalité, la férocité d'une phrase qui brise Silence.

Au fond de toi, une seule réponse qui sort de ce Tourbillon de Pensées.
A travers, les Pourquoi ?, les Interrogations plus grandes les Unes que les Autres, les Incompréhension.
*Oui*
Bien sûr qu'elle t'en pose des questions.
Elle t'a bien demandé si tu avais des réponses aux questions que tu Leurs poses.
Elle t'a demandé aussi si tu avais perdue un proche.
Certes, tu les reposés souvent en retour mais toujours est-il qu'elle était leurs Sources.
*Et j'me prends tout dans la gueule maintenant*
Telle est la vérité telle que tu la voies.

Parmi plusieurs Émotions se battant en toi, une est se distinct des autres pourtant.
Elle est là. Tapis dans un coin d'obscurité. Elle attend de sortir au moment le plus propice.
Colère.
Mais tu ne souhaites pas qu'Elle sorte. Qu'Elle rugisse au visage de la Jaune.
Seulement qu'Elle se taise.
Et qu'Elle disparaisse.

- Désolé...

Tel sont les mots qui sortent de ta bouche une nouvelle fois.
Il est évident que tu l'as froissée. Énervée.
Et ce n'est pas chose que tu souhaites.
Loin de là.
Tu préfères bien mieux la Paix entre deux personnes.
Que Conflit. Tu détestes ça.
C'est assez étrange mais c'est comme ça.

Ce Mot délicat s'envole dans la Nuit automnale.
Il voltige quelques instants.
Puis, il disparait.
Ce mot bafoué à tous instants.
Utilisé dès que l'on ne sait plus quoi dire.
Tout comme toi. A ce moment.

Pour calmer tout débordements d'Émotions, tu te replonges ton regard dans la Mer d'Astres.
Une sensations d'apaisements et de bien être à chaque fois que tu es en leur compagnie.
Si mystérieuses soient-elles, tu as toujours encore plus envie de les découvrir...
Et ce, même malgré cette habitude qu'Elles ont de ne jamais vouloir répondre à tes questions.

Elle savait qu'elle n'aurait pas dû s'emporter pour si peu. Après tout, ce n'était qu'une question. *Oui mais y'en a eu plein d'autres*. Elle aussi en avait posé, des questions. *Elle encore plus* Elle n'avait pas à s'énerver. *Elle est trop curieuse*
Toi aussi.
*C'est pas vrai !*
Alors pourquoi toutes ces questions ?
Elle ne répondit pas. La Voix avait raison *Non !*, et ça l'irritait plus que tout.
Julie posait trop de questions.
Julie posait trop de questions.
Julie posait trop de quest...
*"Désolée" ?*
La Jaune n'avait pas à s'excuser. Elle n'en avait pas besoin. Ce n'était pas sa faute. *Si !*

Elle inspira plusieurs fois, refoulant Colère qui voulait de nouveau arriver.
Inspirer, expirer.
Inspirer, expirer.
Contracter un à un les muscles de son corps.
Se détendre.
Souffler.
Elle était calmée. Même si elle sentait le Monstre enfouit pas loin dans son ventre, prêt à ressurgir dès que l'occasion se présenterait.

Elle regarda Julie, essayant de voir sur son visage une quelconque trace de colère. Rien. Peut-être qu'elle s'en fichait, elle.
*A bien d'la chance*
Tout doucement, elle murmura :

« C'pas grave. »

Elle n'avait pas la force, l'envie de s'excuser, elle aussi. Tout ça la dépassait. Elle en avait marre. *Parfois, j'aimerais tout lâcher. Tout abandonner*
Mais elle pouvait pas faire. Non, c'était impossible. Elle ne pouvait pas faire ça à Papa et Maman. Elle ne pouvait pas faire ça à ceux qu'elle aimait et qui l'aimaient.
Elle pouvait pas, tout simplement.

Décidant de changer de sujet, elle parcourut du regard les Astres dans le Ciel. Un W familier attira son attention. *Cassiopée*
La fine barrière de ses lèvres s'ouvrit, laissant échapper quelques Mots doux :

« Tu vois Cassiopée ? J'suis sûre qu'elle veille sur nous. Et qu'elle f'ra en sorte que la personne que t'aime aille mieux et... Qu'elle mourra pas. J'en suis sûre. Et j'te l'promets. »

Peut-être que ces phrases arrangeraient un peu les choses.
Peut-être qu'elles réconforteraient Julie.
Peut-être qu'elles lui feront du bien, lui redonnant espoir. Si elle l'avait perdu ?

Trop têtue pour s'excuser, la Gamine. Parfois, j'ai envie de la secouer pour qu'elle le fasse.

- C'pas grave.

*Si.*
A l'évidence, ça l'est.
Un peu du moins.
Peut-on dire que ce n'est pas grave après... *ça* ?
Tu n'en es pas sûre.
Mais tu la crois pourtant. Non sans hésitation, mais tu la crois.
Naïve.
Oui tu l'es.
Un jour peut-être grandiras-tu pour ne pas faire si facilement confiance.
Mais ce soir, tu n'as pas envie de rester sur une telle chose quand une si grande beauté s’offre à toi, sous tes yeux.
La mer de mille feux. La mer d'étoiles.

Petite fille.
Tu n'est encore, et toujours, qu'une petite fille.
Tu veux, tu penses être grande mais... onze ans. Qu'est-ce qu'onze petite année dans une vie ?
Ce n'est rien.
Et ce n'est absolument pas parce que tu as découvert le monde magique et Poudlard que, pouf, tu as grandi.
Non.

Étrangement, tu te sens soudainement écrasé par cet océan de grandeur. Plus que minuscule à côté de ces Maîtresses de l'Âge. Ignorante face à ces Reines du Savoir.
Oppressée et libérée.
Deux sentiments contraire mais si soudain.
Ils sont là, à égale présence. Il te tiraille en deux, en une fine et délicate harmonie déconcertante.

Perdue dans tes pensées, dans l'entremêlement de ton esprit, quelques mots viennent se frotter à tes oreilles.
*Cassiopée...*
Tu lèves tes yeux noirs comme la nuit un peu plus haut.
Sous ton regard apparait les quelques étoiles délicates qui forment ce qu'elle est.
Cette simple mais belle constellation.
Comme le bonheur qu'Il t'apporte...
Les mots de la Jaune te vont droit au cœur.
Plus que jamais tu veux la croire.
Au fond de toi toi, tu t'accroche de toutes tes forces aux paroles de la jeune fille, comme si t'as vie en dépendait.
Un fin brin d'Espoir.
Il suffirait d'un coup de vent pour qu'il se casse... Et disparaisse à jamais.

Face à ton silence, une question se pose alors dans ta tête...
Répondre ?
Tu hésites.
Elle est passé si rapidement de la colère à la douceur que...
Tu ne sais pas.
Mais, ce petit mot ne sera pas question alors... Pourquoi pas ?

- Merci...

Oui, tu l'as dis. Finalement.
D'un souffle il est sorti.
Petit. Délicat. Presque inaudible.

Le silence de Julie l'embêtait. Elle n'avait pas moyen de savoir ce que pensait la Jaune de ses paroles, et ça avait le don de l'horripiler.
Allait-elle l'envoyer bouler ?
Allait-elle la remercier ?
Allait-elle ne rien dire ?
Elle ne savait pas, et cette ignorance la mettait mal à l'aise. Elle venait de lui faire une promesse dans laquelle elle n'avait pas moyen de savoir si elle pourrait la tenir.
Elle n'était peut-être pas parfaite, mais si elle avait bien une vertu, c'était qu'elle tenait toujours ses promesses et ses engagements. Elle n'aimait pas mentir, alors elle espérait vraiment que l'être auquel Julie tenait ne mourrait pas, sinon elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle-même.

– Merci...

Elle baissa les yeux, souriant discrètement. Elle n'aurait pu espérer mieux comme réaction. Le mot était sincère, ça s'entendait. Il était imprégné de la sincérité de Julie dans toutes ses syllabes, toutes ses lettres. Certes, elle ne l'avait pas dit fort, mais le silence écrasant entourant la Tour d'Astronomie n'avait pas suffit à étouffer la phrase de la Poufsouffle et avait, au contraire, amplifié sa sonorité au maximum dans le crâne de Lena.

Elle recula de quelques pas, tournant la tête vers sa camarade. Elle inclina la tête dans sa direction pour la saluer, se demandant si celle-ci pouvait la voir, avant de se retourner et de se diriger vers la porte, les doigts frigorifiés et le corps gelé.

En passant dans l'encadrement qui séparait le chaud du froid, elle murmura un « À bientôt » à peine inaudible *J'suis sure que Julie l'entendra. Elle est pas comme les Autres* avant de s'enfoncer dans les entrailles du Château, en direction des dortoirs où elle s'enfoncerait sous sa couette pour une bonne nuit de sommeil - qui, elle le savait, ne serait pas peuplée de ses habituels cauchemars.
*Et j'sais grâce à qui*

Le seul avantage de mon retard, c'est que je réponds pile un an après... Plume, sache que je suis affreusement désolée pour ça et j'espère que tu sauras me pardonner. Voici donc la fin de cet Écrit pour moi. Ce fut un plaisir et j'ai hâte d'avoir l'occasion de réécrire avec toi.

Écrasée par la beauté du Ciel, tes yeux se ferment.
Tes paupières se rejoignent et tes cils viennent s'entre-mêler.
*Arrêter de voir pour mieux ressentir*
Tu apprécies faire ça parfois, te priver de la vue pour éveiller tes autres sens.
Le noir se fait alors dans ton esprit et tu te recentres sur toi-même, au moment présent.

Le vent léger effleure ta peau, se glisse parfois entre les mèches sombres de tes cheveux.
L'air frais de la nuit tombée emplit tes poumons de sa pureté. Tu sens son voyage en ton corps ; du nez jusqu'aux poumons, descendant le long de la trachée.
Les multiples sons de la nuit te parviennent également. Du hululement des chouettes au bruissement des feuilles, ton ouïe est plus attentive.
Tes sens sont alertes à ce qui t'entoure.

Et puis un de tes yeux se rouvre à demi finalement.
À l'angle de ton champ de vision - cette partie qu'on devine mais qui est un peu flou - tu perçois alors un mouvement du côté de Lena.
Tu n'arrives pas précisément à voir ce qu'elle fait - un œil toujours fermé et l'autre à peine ouvert - avant de comprendre qu'elle s'éloigne.
Puis c'est un murmure qui te parvient. Un "À bientôt" délicat au milieu du silence. Tu l’accueilles.

Seule désormais, tes paupières se retrouvent à nouveaux.
Tu t'appuies contre le bord de la tour, t'échouant sur la rambarde de pierre.
Tes bras sont calés et ta tête tombe dans le vide.

Tu as du mal à saisir les émotions qui tourbillonnent en toi.
Il te faut plusieurs secondes pour comprendre le sentiment de calme qui parcourt désormais tes membres.
Tu voulais être seule. *J'fuyais l'monde.*
Et pourtant la visite de Lena à, au final, réussit à apporter un peu de sérénité dans ton cœur.

Cette nuit, tu espères réussir à un peu mieux dormir même s'Ils apparent toutes tes pensées - même dans ton sommeil - Lui et son fichu cancer.