Cher journal,
Déjà six.
Six mois que je vis ici.
Mon nouveau chez moi.
Cette sensation de cohabitation était le seul problème de ma maison.

Trop de gens,
Je stressais

Je stresse

Je stresserais

Mais je ne comprendrais jamais pourquoi, une personne contact une autre, pour simplement discuter, alors que l’on peut faire bien plus en écrivant notre chemin de vie sur un carnet vierge. Vide comme ton esprit à ce moment là.

J’admirais le paysage, ce paysage d’hiver, de soirée. Peu importait l’heure de la soirée, on aurait dit que nous étions plongés dans la nuit noire, profonde et calme.

Je retrouvais la même sensation quand j’allais dormir, les fenêtres menant au Lac Noir était reposant.

Plus que reposant.. c’était..

Magique,
Éblouissant de beauté.

Donnant de la joie avant d’être porté vers le pays des rêves. Des rêves. Je ne rêvais jamais, sauf maintenant, je rêvais de rester ici toute ma vie, à regarder ce ciel, ce beau ciel. Ce ciel mélangé aux branches d’arbres qui étaient secouées par le vent glaciale de nuit hivernale. Mes cheveux me brouillèrent un peu la vue, mais ça faisait partie du jeu.

Le jeu.
Le jeu d’une vie ?
Non,
La vie est dans notre carnet à tous,
Et ceux qui en ont pas,
N’ont pas de vie,
Simplement un pantin qui obéit à leurs ordres.

C’est triste,
Les gens ne veulent pas goûter à la vie que les autres mènent, en laissant sa trace parmi l’histoire, à jamais, elle sera présente ici à mes côtés, et plus tard, je le léguerais à mes enfants, peut être que j’aurais vécu des choses qu’ils ne connaîtrons jamais.

Triste loi du changement.

Le Changement, c’est vivre. Qu’aurais je à raconter si tout le monde vivait la même chose au même moment ?

De la non originalité, c’est certains.

Et parmi ce ciel qui m’emporte dans mon rêve, je colle ma tête contre la rembarre. Rêvons en étant calme et serein, c’est mieux.