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13 sept. 2020, 00:11
 Libre   +  Mer d'Ombre scintille à nouveau.
1ER SEPTEMBRE | 00 H 48
EMBRASER LA GALAXIE.
DEUXIÈME ANNÉE ♞
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Le souffle du vent se dépose sur mes bras nus et je ressens la fraîcheur de la nuit à travers tout mon corps, de temps en temps des frissons me traversent. Je me convaincs que je n'ai pas froid malgré mes petits tremblements spontanés quand le vent se fait plus fort. J'ai apporté ma veste mais je préfère être entourée de l'air tendre qui englobe le ciel et ses étoiles, c'est tout de même agréable et cette fraîcheur me procure une sensation de Liberté. J'ai l'impression de prolonger mes vacances en étant sous le ciel rempli d'Étoiles car j'étais plus libre qu'ici, car à Poudlard il y a des règles et je les enfreins déjà. L'année commence bien, je n'ai plus les mêmes questions que l'année dernière mais j'en ai toujours un paquet, elles ne cesseront pas de me retourner la tête. Un jour ça en fera de la bouillie, je confondrais ce qui me plaît et ce qu'on m'impose, je crois d'ailleurs que ça a déjà commencé.

Mes paupières sont lourdes mais quand je me glisse dans les draps de mon lit elles ne veulent pas se fermer pour laisser place au sommeil. Encore une insomnie, dès le premier soir, est dû au trop-plein d'émotions ? Morphée m'oublie, il emporte les filles du dortoir mais ne porte pas d'attention à moi. Je reste invisible, ça n'a pas changé. J'ai pas l'impression que quelque chose à changer, il y a un an, quelques heures plus tôt j'étais déjà en pièce. Ce jour-là j'ai douté de moi et j'ai cru que je ne devais pas être celle que je suis. Tout ça car j'ai atterri chez les érudits et pas chez les travailleurs, c'était bien ridicule mais encore aujourd'hui j'ai Honte de certains de mes choix, la comparaison avec les autres ça fait avancer mais je recule à chaque seconde. Je ne suis plus si innocente mais je suis toujours une gamine, je suis plus forte mais je peux encore m'écrouler, j'ai plus confiance mais je n'arrête jamais de douter. Est-ce qu'on peut dire que ça s'améliore ? En tout cas j'essaye d'y croire tant bien que mal. Je ris, j'aime, je pleure, je crie. Surtout je pense, peut-être un peu trop pourtant ça ne fait pas de moi une personne plus intelligente, ça ne m'aide même pas à prendre des meilleures décisions, les Émotions n'en font qu'à leur tête. Mes yeux glissent vers le lac qui reflète cet espace si grand et je ne vois plus que la claque que je lui ai mise, je l'ai giflé avec ma main. Preuve que les réflexions ne me poussent pas du bon côté. Preuve que je peux dire que j'ai vécu ici et que cela va durer, j'espère que ça ira mieux. J'espère de tout mon cœur que les bons moments seront plus nombreux que les explosions. Je crois que j'ai le droit de dire que je suis calme, bien et peut-être même contente, sans doute nostalgique mais surtout je crois que je suis vide.

Je sais pas, j'en sais rien. J'arrive plus à trouver des solutions à mes problèmes, j'arrive plus à comprendre les autres. J'ai l'impression d'être bloquée et qu'ont me retiens au fond de la baignoire, je n'arrive plus à remonter à la surface pourtant la surface me nargue avec son savoir. Est-ce que j'aurai un déclic quand j'aurai les réponses des questions qui me grattent de l'intérieur. J'ai envie de comprendre, je le veux et j'y arriverai.

Les Étoiles n'ont pas besoin de se battre pour survivre, parfois j'ai l'impression que moi non plus, en tout cas pas dans les bons moments. Dans les moments les plus décisifs, ou j'ai l'impression qu'il faut que j'agisse pour améliorer ma vie, pour la prendre en main, je n'en fais rien et je regarde tout ce détériorer. À chaque fois ça finit bien même si je ne contrôle rien, mais quelques choses me dis que ça ne peut pas durer. La chance ne dure pas indéfiniment car elle est assimilée au hasard mais je peux faire des choix qui la déclancheront. Justement je ne fais pas les bons choix, la déclancherons. Justement la plupart du temps je choisis de ne rien faire et d'observer la dégradation de mon Âme avec des remords. J'ai l'impression d'être témoin d'un crime et en restant dans le Silence je deviens un complice.
Un jour je finirai complètement derrière les barreaux de mes Émotions et seulement là j'agirai, mais il sera trop tard. Je ne suis pas ponctuelle. Et toujours en retard sur le Temps, un jour j'organiserai une réunion intérieure et je le ferai quand je voudrais, quand je serai prête, les évènements ne me rattraperont pas cette fois-ci.

Je noie éperdument mes yeux dans la mer d'Ombre qu'est le ciel, à chaque fois que je reviens à moi je regarde de nouvelles Étoiles et j'ai l'impression d'avancer dans ma tête, est-ce qu'un jour j'arriverai au bout car depuis le début je ne fais qu'avancer jamais cela ne s'arrête. Il y a toujours des Étoiles, je ne m'en laisserai jamais. Au plus grand jamais. Ce soir mon cœur est lié aux Étoiles. J'aperçois Cassiopée, toujours là, je la vois depuis la fenêtre de ma chambre.
*Regarde cette constellation Hannah. Elle fait penser à un W, tu peux la retourner ça fera toujours une lettre même quand tu la plies en son milieu. Si tu la tords elle n'aura pas la même apparence, mais elle reste Cassiopée. Les apparences sont trompeuses, ne joue pas aux jeux des miroirs, Hannah Scott tu seras belle même si on te dit le contraire. Les gens mentent beaucoup, les Étoiles non.* Marraine avait dit ces paroles, elles sont trop justes. Elles ont trop de répercution, peut-être qu'un jour je devrais l'écouter.

Salutations, vous pouvez me rejoindre Plumes si vous jugez que ça peut être Beau. Seule deux Plumes maximum me rejoindront pour plus de cohérence, nous sommes tous de même la nuit, dans la tours d'Astronomie. :cute:

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp

04 oct. 2020, 15:37
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1er Septembre 2045, 00h48
Deuxième année


Première nuit au château depuis deux mois. Deux bons mois, pas vrai ?
Aquarelle, peinture et violon. Ces Mots emplissent ses Pensées, résonnent, dansent, rebondissent sur les parois de son Esprit.
Et, par Merlin, Elle adore ça. Grand-mère lui a offert le violon. Elle lui a appris à jouer. Et Elle, Elle passait ses journées à s’entrainer et à dessiner. Souvent près de l’étang, près du Saule avec ses crayons. Elle a commencé à copier ses lignes avec de l’aquarelle ou de la peintures.
Mais Ténèbres sont encore là et la Voix aussi. Sans parler des Cauchemars. Et ils la suivent, ils la suivent dans sa course effrénée dans les couloirs. Elle court, ses pieds nus frôlants à peine le sol. Mais suffisamment pour qu’ils soient rougis par la pierre.

Et court, court comme le vent.
Ne t’arrête pas Petite.
Sinon Ils te rattraperont. Et Elles aussi.

Morphée n’a pas voulu la prendre dans ses bras. Alors que les Autres des dortoirs, si.
*Mais il l’a fait pour que j’aille voir les Étoiles*
Alors Elle court pour les voir. Accompagnée d’une toile et de peinture. Elle veut peindre Orion. Elle veut Le peindre.
Lui, qui était si près pendant l’été.
Elle veut retrouver l’Oiseau. La tempête rousse, les yeux de la mer. Retrouver ses mains chaudes. La revoir sourire. Et pouvoir dessiner à ses côtés.
Son Étoile.

Elle trébuche. Tombe. Lâche ses affaires. S’écorche les mains.
*Ça fait mal* Mais Elle se relève.
*Ça fait mal* mais Elle abandonne pas.
*Ça fait mal* mais Elle accélère encore, à bout de souffler.
L’escalier apparaît. Elle ne prend pas la peine de s’arrêter. Sa gorge la brûle. Ses poumons sont en feu.
*J’peux... J’peux plus respirer.*

Douce Lumière bleutée si rassurante apparaît au milieu d’un fond d’Encre. Elles sont là. Devant Elle.
*Les Étoiles*
Par tous les Mages, elles brillent, les Étoiles.
Elles sont belles, les Étoiles.
Mais l’Oiseau est pas là.
Pas de chevelure flamboyante. Pas de toile de la Voie Lactée.

-Putain !

Ce juron est sorti tout seul. Mais elle crie contre le Ciel, les Étoiles et son Oiseau. Elle crie de douleur et de colère.

Rageusement, Elle se dirige au centre de la Tour d’Astronomie. Tant pis si on la voit, Elle assume. Elle pose sa toile devant elle. Débouche son tube de peinture bleu nuit et prend son pinceau le plus gros. Elle le trempe violemment sur sa palette, ignorent les gouttes qui tombent à côté d’Elle. D’un grand coup de pinceau, Elle trace un long trait bleu. Bleu nuit. Et Elle colorie toute la toile de cette belle couleur.

Ses sourcils se froncent. Colère la ronge de l’intérieur.
Et une larme, une seule, descend le long de sa joue.
Pas de tristesse, non.
De déception.
*Merlin, c’est... c’est trop con*

@Hannah Scott, si tu es d’accord pour m’accorder cette Danse...

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
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04 oct. 2020, 17:43
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1ER SEPTEMBRE 2045
DEUXIEME ANNEE


Nouvelle année, première insomnie.
Encore une qui s'ajoutera à la longue liste durant l'année.
Tout ça à cause d'Elle.
Anna avait passé une grande partie de son été dans son jardin, allongée dans l'herbe, en espérant y trouver le calme et le soulagement.
Et quand la nuit tombait, que les premières étoiles faisaient leur apparition, elle restait sans bouger à les observer. Constellations après constellations, elle les comptait une à une, en essayant de se rappeler tant bien que mal ce qu'elle avait retenu de ses leçons d'astronomie.
Elle aimait avoir la tête dans les étoiles, c'était comme partir du vrai monde pour se retrouver Ailleurs, dans un endroit plus calme, plus beau.
La plupart du temps, elle s'endormait après que toutes les étoiles aient fait leurs apparitions, et se faisait réveiller par la fraîcheur de la rosée du matin.
C'était la seule façon pour elle de dormir, sinon La Voix l'en empêchait.

Alors pour essayer de ne pas lâcher cette belle habitude qui lui faisait du bien, elle avait décidé dès le premier soir d'aller observer ses amies les étoiles.
La journée avait été longue, bruyante, et un peu de calme ne pouvait pas lui faire de mal.
La Rouge n'avait pas pris le temps d'enfiler ses chaussures, elle voulait sentir à nouveau cette fraîcheur sur ses pieds nus. Ce n'était pas l'herbe de son jardin, mais la froideur ressentit y était un peu semblable.
De toutes manières, elle s'en fichait. Tomber malade l'aurait même bien arrangée, elle n'aurait pas eu à voir tous les jours de nouvelles personnes, faisant beaucoup trop de Bruit pour elle.

*Rester. Seule.*
Guidée par les souvenirs qu'elle avait de l'année précédente, Anna se dirigea vers la Tour d'Astronomie. Elle priait de tout son cœur qu'il n'y ait personne, elle n'avait pas envie de Parler.
*Ne pas. Parler.*
Elle monta une marche après l'autre, doucement, en prenant son temps.
Lorsqu'elle arriva enfin tout en haut, elle fut éblouie par la beauté du paysage.
Je ne m'en lasserai jamais.
Les étoiles, leurs constellations, la Lune.
La noirceur du magnifique bleu nuit du ciel. De l'Ombre, un peu d'Obscurité.
Cassiopée ainsi que la Grande Ourse, facilement reconnaissables à l'œil nu.
Et deux personnes.
Non...
Mais malgré ces deux présences étrangères, il n'y avait pas un bruit.
L'Une peignait le ciel et ses étoiles, l'Autre, debout, les observait avec attention.
*Perdues. Comme toi.*
Pas un Mot.
Tant mieux.
La Rouge s'approcha du bord, elle voulait voir ses amies étoilées de plus près, peu importait si les deux Autres la voyaient.
Chacune semblait dans ses pensées, captivées par la Beauté du ciel.
Pas besoin de Parler, elles partageaient la même attirance pour cette Ombre qu'était la Nuit, et c'était suffisant.

Chères Plumes, j'espère que cela ne vous dérange pas que je vous rejoigne dans cette Danse... En espérant qu'elle soit belle :cute:

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11 oct. 2020, 22:08
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Vous êtes les bienvenues dans mon pays des merveilles, Plumes de @Lena Smith et d'@Anna Brown
Je suis plus le chapelier fou et pas la lapin blanc, je serai quelques peu en retard...

Quand je serai grande, j'aurai plus de courage et j'oserai faire ce qui me plaît sans me soucier des Autres car c'est mon principal but, mais pas aujourd'hui car mes émotions me jouent des vilains tours. Elles ne me demandent pas mon avis et me brisent en deux, elles viennent pour que je m'effondre en larme mais quand j'ai envie de faire ressentir mon bonheur, je suis toute seule avec moi-même. Il n'y a qu'une seule exception à la règle ces temps-ci, c'est Mary. C'est la seule qui ne me laisse pas seule dans cette marre de grand vide. Elle me redonne le sourire en un battement de cils et fait renaître un petit arc-en-ciel dans mon ventre. Heureusement qu'elle est là sinon je serai morte de l'intérieur depuis tous les incidents, elle m'aide à garder la tête hors de la baignoire. C'est aussi pour elle que j'essaye de devenir forte et de résister aux explosions. J'ai besoin d'elle et ça me suffit amplement. Les Autres qui méprisent, ne servent à rien. Ma famille, mes amis, ma copine et les Étoiles, me voilà complète. Alors pourquoi je me torture pour plaire aux Autres ?

Sûrement car tu t'occupes trop de leurs avis, pourtant faut rester toi-même. Si tu es une fille qui pleure, pleure. Si tu aimes chanter de vielles chansons, chante même si c'est faux. T'as envie de rire, ris et fais ce qui te plaît tant que tu ne fais pas de mal aux Autres, tu as le droit d'être toi-même, ne t'en prive pas.

Peut-être que c'est la bonne solution. J'ai sûrement le droit, et j'en ai très envie. En plus là y a personne, c'est la nuit, personne ne peut m'entendre. Je ferme mes paupières, j'attends quelques instants sans bouger, je ne suis pas totalement décidée. J'ai toujours des doutes mais les paroles sont plus forte. J'ouvre la bouche et les premiers mots s'écoulent timidement puis ils s’envolent fièrement :


- She's... like a rainbow ...
Coming, colors in the air *


Je ne prolonge pas mon chant, il n'était pas juste certes, mais des clapotis qui proviennent de derrière moi. Je ne me retourne pas, je ne veux pas savoir qui s'est, si je me fais prendre je ne retournerai la tête qu'à la dernière minute. Je veux profiter du spectacle que m'offre le ciel.

C'est fou comment une chanson peut redonner joie et comment un personne peut tout anéantir. J'voulais être seule, j'y prenais du plaisir, puis on vient me le gâcher. Bravo maintenant je retourne à la case départ.

C'est quand j'entends le juron sortir de la bouche de l'intrus que ma tête tourne en sa direction pour découvrir son identité. Je ne suis pas surprise de voir une jeune fille ayant au alentour de mon âge vu les petits bruits de ses pieds et sa voix, je ne m'attendais pas à voir un vieil homme trapu et fort. Je ne sais pas ce qu'elle manigances avec sa toile, mais je n'arrête pas de la fixer des yeux, elle n'est pas la bienvenue ici. Plus je la regarde mal, plus je pense qu'elle est assez intelligente pour le comprendre.

Je vois scintiller un filet d'eau sur sa joue. Elle pleure ? Je me le demande sérieusement, car si elle ose le faire, peut-être que je pourrais la rejoindre. Il ne suffirait que d'une larme. Finalement j'espère que c'est juste une illusion, un mirage des Étoiles et détourne enfin le regard comme si j'étais gênée par son filet de paillettes. Pourtant j'en vois souvent sur mes joues alors cela ne devrait me faire réagir de la sorte, je devrais plutôt la comprendre.
J'la connais pas, mais j'la comprends déjà.
Je mets ça sur le dos des Étoiles, elles seules sont capables de tel miracle.

[...]

Quand je regarde le ciel je suis beaucoup plus concentrée, mais maintenant que je sais qu'il y a une personne derrière moi je ne suis plus dans ma bulle, au milieu de ces merveilles. J'ai les pieds sur terre. Avant j'avais l'esprit dans la lune. Je distingue la présence d'une autre personne, j'sais pas si c'est toujours une petite fille mais le nouvel intrus est silencieux. Je sais que ça pourrait nous arranger mais maintenant qu'on est là je peux plus faire comme si de rien n'était. Je peux plus chanter, je peux plus me parler toute seule et si je me mets à fondre en larmes iels vont me prendre pour une folle. Alors ça m'énerve, par Merlin qui leur à dit de venir ici ! Sous la colère je dit tout bat, pour qu'on ne m'entende pas trop :


- Et en plus, elles restent silencieuses.

*She's A Rainbow, The Rolling Stones

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15 oct. 2020, 14:38
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Le bleu de la Nuit a maintenant envahit la toile. Il ne reste plus qu'à faire des reflets plus clairs ou plus foncés.
Elle prend ses autres tubes de peinture de nuances bleues, puis fait des traits sur le tableau.
*C'est beau. Tu trouves pas ?*
Si. C'est beau comme les Étoiles.
*Elles sont silencieuses aujourd'hui*

Des bruits de pas lui font tourner la tête vers l'entrée. Un professeur ? Un préfet ? Non, juste une *Autre*, qui s'approcha du bord de la Tour pour contempler les Étoiles. Au moins, elle savait les admirer.
Il y avait une Bleue aussi, pas loin. Était-elle là depuis longtemps ? L'Enfant ne l'avait pas remarquée. Un sentiment de jalousie l'envahit. Elle voulait être seule cette nuit, pas avec des *Autres*. Pourquoi devaient-elles être ici quand elle-même y était ?
Elle pouvait toujours leur dire de partir. Mais elles n'accepteraient pas. Et puis, si elles observaient la Voûte, c'était déjà suffisant.
Au moins, ça les rendait plus vivantes. Moins ressemblantes aux Autres.

-Elles sont silencieuses ce soir.

Ces Mots lui ont échappé sans qu'elle puisse les contrôler. Mais pour une fois, ce n'était pas méchant. C'était normal. Elle n'était plus en colère.
Ni seule.
Elle était avec deux Autres, une Bleue et une Rouge *Sang* qui savaient regarder les Étoiles.
Petit Astre et Petite Comète.
Elles étaient belles.
Et toi...
Petite Planète.
Ça sonne bien.
C'est chantant.
C'est beau aussi.
Parce que t'es belle, Enfant.

Elle posa son pinceau, abandonnait sa toile un instant. Juste l'instant d'une Nuit en compagnie de belles Lumières.

-Vous pensez qu'elles valsent entre elles ?

Question idiote.
Les Étoiles dansent, tournoient, sautent, volent. La réponse est évidente.

-Elles ne chuchotent plus. C'est triste. Mais elles sont toujours aussi belles.

Ses Mots sont enfantins, mais c'est pas grave. Peut-être que Petit Astre comprendra. Ou alors Petite Comète. Au moins une des deux...
*S'il vous plait ?*
Elle s'assoit sur le sol glacé, les pieds gelés.
*Froid*
La Nuit n'est plus aussi chaude qu'en été.
*Froid*
Elle est gelée intérieurement et à l'extérieur, la pauvre.
*Froid*
Est ce que cette glace qui enveloppe son cœur fondra un jour ?
*Froid*
Et les Étoiles qui dansent sans se soucier d'elles.
*Froid*
Elles ne diffusent plus leur chaleur si rassurante. Et la Lune non plus.
*Froid*
Elle est seule ce soir, avec la Rouge et la Bleue.
*Merlin, j'ai si froid...*
Elle ne voit même plus les Astres, maintenant. La tête baissée, elle grelotte.
De froid.
De tristesse.
De solitude.
Solitude ?
Solitude.
Seule ?
Seule.
Abandonnée ? Pour toujours ?
Oui.
*Non...*


Elle renifle. *Tristesse*
Elle pleure. *Tristesse*
La honte. *Tristesse*
Elle est faible. *Tristesse*
À jamais. *Tristesse*
Mais si Petit Astre et Petite Comète sont là, elle est plus seule, si ?
Non.
Elle peut se relever alors.
Oui.
Elle peut devenir forte.
Oui.
Tu l'abandonneras pas ?
Non.


Il est magnifique, ce pays des merveilles. Les Rêves sont beaux là-bas.

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21 oct. 2020, 00:11
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Le silence était si agréable. Pourquoi ces Autres avaient-elles décidé de le briser ?
L'unique raison pour laquelle la Rouge se tenait encore là-bas était pour pouvoir observer les étoiles.
Ce si beau paysage qu'elle ne pouvait quitter des yeux ou abandonner quelques secondes pour parler aux Autres. C'était trop Beau.
Mais ces paroles n'étaient que des chuchotements, comme si elles non plus ne souhaitaient pas briser ce silence.

Anna baissa les yeux vers la bordure de la tour et se retourna pour observer ses interlocutrices.
Même si quitter les constellations du regard lui faisait mal au cœur, c'était le prix à payer pour calmer sa curiosité.
Devant elle se trouvait deux jeunes filles, sûrement de son âge.
Elles aussi observaient la nuit étoilée, ce qui leur faisait déjà un joli point commun.
On pourrait peut-être s'entendre ?
*T'es pas censée parler avec elles.*
De plus, la Jaune peignait le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux ébahis.
Sans cesser de l'écouter parler doucement, la Rouge s'approcha de la toile pour observer son paradis à travers la peinture.
Tout comme le ciel qui les entourait, c'était magnifique. La couleur de la nuit, ce bleu sombre, et les lueurs plus clairs représentant les étoiles permettait à quiconque plongeant le regard dans l'œuvre de s'y perdre.
Perdue dans ses songes, et adoucie par la beauté de tout ce qui l'entourait, Anna murmura, sans vraiment s'en rendre compte, le plus profond de sa pensée.

- C'est beau ce que tu as fait.

Puis, surprise d'avoir ouvert la bouche sans s'en rendre compte, elle se recula rapidement et retourna à sa place.
La Bleue avait à peine parlé, mais le son produit par sa voix n'était pas audible de l'endroit où se trouvait la jeune fille.
Tant pis. Peut-être qu'elle ne veut pas être écoutée.
*C'est méchant.*
J'croyais que tu voulais pas que je parle. C'est Toi qui est censée être méchante.

La Jaune recommença à parler.
*De quoi parle-t-elle ?*
Des étoiles, je crois.
Alors Anna l'écouta sans un bruit. Le chuchotement de sa voix était apaisant, bien plus que celui qui se trouvait dans sa tête.
Elles étaient toutes les trois là à cause de leur passion commune pour les astres qui ornaient le ciel chaque nuit.
Ou était-ce peut-être la cause d'une insomnie, ou encore de l'attirance pour cette Ombre qui se dessinait dans la nuit.
Mais elles étaient là.
Alors la Rouge continua de l'écouter, captivée par les paroles de cette Autre.
Des propos qui étaient plutôt des questions, dont la jeune fille ne connaissait pas la réponse.
Est-ce que les étoiles dansent entre elles ?
*T'as qu'à aller sur la lune pour vérifier.*
J'aimerais bien...

- Elles valsent sûrement, sinon elles ne changeraient pas de place chaque nuit.

Un rêve d'enfant.
Un songe enfantin.
C'était beau cette innocence qui revenait peu à peu.
Mais le reniflement de l'Autre l'a sorti de ses pensées.
Elle pleure ?
Ne sachant quoi faire, Anna se rapprocha à nouveau d'elle et s'assit par terre pour lui tenir compagnie. Dans un chuchotement, elle essaya maladroitement de réconforter la Jaune.

- Pourquoi tu pleures ? C'est la faute des étoiles ? Faut pas pleurer tu sais...

*T'es pas comme d'habitude ce soir.*
La jeune fille elle-même ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle qui était si fermée habituellement.
C'est grâce aux Astres.

Qu'il est beau notre Rêve...

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08 nov. 2020, 13:10
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Les émotions les plus belles sont celles que tu ne sais pas expliquer.
Charles Baudelaire

Je suis prête à partir, je pense que je vais retourner dans mon dortoir d'une minute à l'autre. Ça ne sert plus à rien de rester puisque je ne me sens pas aussi bien qu'il y a quelques instants, ces deux filles me dérange, je n'ai pas envie de paraître méchante alors je ne vais pas leur imposer ma colère. Aller j'y vais, je serai sûrement dans mon lit dans dix minutes, pourtant je ne bouge pas. Mes pieds restent encrés dans le sol et mes mains glissent une fois de plus le long de mes bras pour me réchauffée. Je continue de regarder le ciel et d'écouter silencieusement les Mots qu'elles prononcent. Malgré moi je regrette ce que je viens de dire, ça ne valait pas la peine de faire une remarque idiote.

J'aime bien comment elles parlent des Étoiles, elles les imaginent comme des êtres humains. Elles me ressemblent un peu, elles ne sont pas du tout comment je le pensais. Je les imaginais comme des filles méchante car elles sont venues perturber un moment agréable. Mais après tout, elles sont venues voir les Étoiles donc je ne peux pas leur en vouloir. J'inscris un sourire sur mes lèvres, après ce qu'elle vient de dire j'imagine les Étoiles danser entre elles, c'est un beau rêve d'enfant, il en faut pour remplacer les cauchemars des adultes. C'est très beau, ses Mots sont doux. Faudrait que je parte mais je préfère me retourner et les regarder.

Le sourire inscrit sur mes lèvres s'efface vite quand je vois que l'une des deux pleure. Elles sont si apaisantes et je voudrai les rejoindre et regarder le côté peint de la toile mais je ne pense qu'aux larmes qui coulent le long de ses joues. Elle me fait penser à toutes les fois ou j'ai pleuré, toutes les larmes que j'ai versées. Il ne devrait pas avoir autant de souvenir de sanglot dans ma mémoire, à croire que je suis qu'une petite fille pleurnicheuse.

Mais tu es une petite fille pleurnicheuse, tu es aussi fragile qu'un pétale de fleur.

J'essaye de ne pas penser à ça, de ne pas écouter l’Écho qui me rabaisse en permanence. Je ne serai pas si faible si les gens savais à quel point je pleure, si les gens venaient me consoler peut-être que je résisterais de m’effondrer quand ce n'est pas nécessaire. C'est terrible d'être seule.
Je veux plus être seule. Je ne veux pas voir de gens seuls. Pas elle.

Je m'avance vers les deux jeunes filles et je m'assoie contre la pierre glacée à côté de la fille qui pleure. Pendant un instant je ne bouge pas et admire le ciel qu'elle a peint. Je n'imaginais pas qu'il y aurait cela sur la toile mais je trouve que c'est beau. Je ne lui dis pas par peur de faire un pas de travers mais je la regarde et remarque qu'elle n'a pas de chaussures. Elle doit vraiment avoir froid, ses pieds nus sur le sol de tour m'obsède. Je ne comprends pas pourquoi elle a fait ça mais j'enlève moi aussi mes chaussures.
Ce soir elle ne sera pas seule à avoir froid.
Ce soir elle ne sera pas seule à avoir un beau rêve enfantin dans la tête.
Ce soir elle ne sera pas seule à être triste.
Ce soir elle ne sera pas seule à regarder les Étoiles depuis la tour d'Astronomie.
J'aimerais qu'elles comprennent que je compatis et que je peux me mettre à sa place. Elle n'est pas seule à pleurer sans raison particulière.

- C'est pas grave.

Je lève ma tête vers l'autre fille et attends de croiser sont regard, est-ce que ma phrase est une question ou une affirmation ? En écoutant ma voix on a l'impression que j'en suis certaine mais si on regarde mon regard, on y voit un grand doute. Les yeux posés sur la jeune fille rouge une larme coulent le long de ma joue droite. Je me retiens d'en faire couler d'autres mais mes yeux me trahissent, ils sont tellement humides qu'ils scintillent à la lumière de la Lune.

Ai-je raison ? Dis oui.
Je n'ai rien à dire... Rêvons. Ensemble.

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
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24 janv. 2021, 12:59
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C'était bête de pleurer. Elle ne savait même pas pourquoi elle le faisait.
Pour sa solitude ? Elle n'était pas seule.
Peut-être que c'était juste l'atmosphère de cette nuit, le froid, l'envie de tout lâcher. Peut-être que pour une fois elle pouvait se laisser aller et tout faire retomber, pleurer jusqu'à ne plus avoir de larmes.
Mais elle n'était pas seule.
Elle ne pouvait pas faire ça devant deux personnes. Si elle avait été seule, à la limite...
*Non. Je dois être forte. Je dois refouler ces... Ces sentiments. Je dois être impassible.*

Le compliment de la Rouge sur son dessin la réchauffa comme si elle était à côté du Soleil. Elle ne sentait plus ses pieds gelés, elle ne sentait plus ses doigts froids, elle ne sentait plus son corps frigorifié. Tout était envahit d'une douce chaleur, comme si un liquide tiède coulait en elle pour réchauffer chaque partie de son corps.

C'était agréable, cette sensation. Grâce à elle, ses larmes ne coulaient presque plus. Grâce à la Gryffondor *Je connais pas son nom. Mais j'aime bien Petite Comète*

Elle releva la tête, regardant les Étoiles en écoutant les paroles de sa camarade. Elle avait raison. Elles changeaient de place toutes les nuits. Elles valsaient, tourbillonnaient, insouciantes à la Terre et écoutant la Lune chanter.

Elle ferma les yeux, et un léger sourire se forma sur ses lèvres. Même si la question de la Rouge et Or la froissait, elle ne laisserait rien au monde gâcher ce moment. Elle fermant les yeux aux Étoiles. C'était comme si elle les reniait. Elle fermait les yeux à leurs paroles, à leur réponses silencieuses, à leur danse, à leur solitude et à celle qui habitait... Lui.

Et son sourire s'agrandit, dévoilant sa fossette. Elle hocha la tête pour approuver la phrase de la Serdaigle. *C'est pas grave*

Elle se releva, remuant ses orteils pour les dégourdir. La vague de chaud était passée, et elle ressentait la fraîcheur de la Nuit encore plus qu'avant.
Elle ramassa ses pinceaux éparpillés sur le sol, en prit un dans sa main et recommença à peindre, ajoutant des nuances de bleu et de violet.

« Merci. »

Elle remerciait les deux deuxième année. L'une pour son compliment les deux pour l'avoir consolée.

« Vous voulez essayer ? »

Elle ne savait pas d'où lui venait cet éclair de générosité. D'habitude, quiconque touchait à ses pinceaux le regrettait amèrement. Pas cette fois. Elle avait envie de partager ce moment.

Elle tendit un pinceau à la Rouge puis à la Bleue, et sans attendre de réponse, dit :

« Ensemble, repeignons le ciel. »

Elle leur adressa un sourire et, oubliant les surnoms qu'elle leur avait donné, demanda d'une voix douce :

« Vous vous appelez comment ? »

Elle ne pleurait plus et n'en avait pas envie, n'était plus seule, plus triste, presque heureuse d'être ici avec deux personnes. Ça promettait d'être une belle Nuit, un beau Rêve, et un bon Souvenir.

Plumes, rien ne pourra excuser ce retard. Je suis sincèrement confuse. Prêtes à continuer de Rêver ?

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.

22 mars 2021, 22:01
 Libre   +  Mer d'Ombre scintille à nouveau.
La jeune peintre ne lui avait pas répondu sur la raison de ses pleurs, mais ayant quasiment cessés, elle ne voulut pas insister. Elles avaient l'air, avec l'Autre, de l'avoir consolé et c'était plutôt positif pour un premier jour.
Anna ne l'avouerait jamais, mais elle-aussi avait envie de pleurer d'être retournée dans cette école pleine de foule, de bruit. Elle gardait son mal-être à l'intérieur, en gardant en tête qu'elle pourrait seulement revoir Alison et Ella, les deux seules personnes qu'elle appréciait vraiment dans le château. Un jour, toute cette tristesse en elle allait sûrement exploser, elle le savait pertinemment, mais elle préférait garder ses faiblesses à l'intérieur plutôt que de les dévoiler au grand jour.
Un jour peut-être, mais pas pour l'instant.

La Jaune se remit à peindre sa toile en les remerciant. C'était fou comme de simples mots pouvaient soigner les blessures. Peut-être que se trouver sous la lumière éclatante de la lune aidait aussi à apporter de bonnes ondes, mais tout semblait aller mieux.
Moins d'ambiance pesante, pleine de tristesse. Plus de calme et et de tranquillité.
Puis la jeune peintre leur proposa d'essayer de peindre avec elle, et sans attendre leur réponse, leur donna un pinceau chacune. Anna n'avait jamais peint, elle dessinait des croquis de temps en temps, mais n'ajoutait jamais de couleurs à ce qu'elle gribouillait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle préférait les laisser en noir et blanc, comme si les mettre en couleurs allait leur donner vie et que cela l'effrayait. De toutes manières, tout ce qu'elle dessinait n'était jamais très joyeux, elle y déversait surtout sa colère ainsi que sa tristesse, alors mieux valait ne pas s'y plonger.
La Rouge avait donc peur de gâcher la jolie toile de la Jaune, avec ses dessins pleins de noirceur, mais ne voulant pas la voir pleurer à nouveau, elle se promit de faire de son mieux.

L'Autre voulait repeindre le ciel, alors c'est ce qu'elle allait faire. Qu'avait-elle de mieux à faire de sa soirée de toutes manières ? Rien, alors autant essayer.
*Tu devrais pas*
Et puis, dessiner la nuit ainsi que ses étoiles ne devaient pas être si désagréables à la vue de leur beauté. Par la même occasion, elle pouvait aussi les observer.

- J'vais faire de mon mieux, mais je promets rien.

Tout en prononçant ses paroles, la Rouge plongea son pinceau dans la peinture blanche présente sur la palette. Elle voulait dessiner la lune, qui manquait au dessin de l'Autre. Toute la toile n'était pas encore seiche, et le bleu nuit qui lui servait de fond luisait encore à la lumière nocturne, mais le côté droit commençait doucement à sécher ce qui permit à Anna de commencer son esquisse. Un rond blanc, imparfait car la lune n'était pas encore pleine, apparut au fil des coups de pinceaux sur la toile. Voulant ajouter des nuances, elle se pencha à nouveau sur la palette à la recherche de gris pâle pouvant l'aider à peindre les cratères , tandis que la Jaune leur demanda leur prénom.
*Tu devrais pas*
La jeune fille appréciait le moment, et voulant suivre ses résolutions de début d'années étant de faire des efforts, elle prit la parole d'une voix douce, comme si elle avait peur de gâcher le silence agréable.

- Je m'appelle Anna. Anna Brown... Et toi ?

Pourquoi j'ai donné mon nom, ça sert à rien.
*Stupide*
Ne pas m'énerver, c'est rien.
Puis elle reprit la peinture, dans l'espoir de calmer cette éclat de rage soudain en elle, sans qu'elle ne sache réellement pourquoi était-il arrivé si facilement.

Navrée de ce retard, mais continuons ce magnifique Rêve qui commence à prendre forme...

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Couleur RP : 674ea7