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30 oct. 2015, 21:36
 PV   VOLIERE  Prise de bec

[PV : Ambre] - Prise de bec


Samedi matin, 5h30.

Le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez en ce samedi matin de Novembre. Allongée sur son lit, Mary venait de passer une nuit infernale, n'ayant su faire taire ses pensées. Épuisée, elle bâilla aux corneilles et finit par s'étirer. Se redressant, elle quitta son lit pour rejoindre les lavabos de son dortoir, magnifiquement décorés, tous frappés par l'insigne de la Maison. Elle s'appliqua d'abord à se jeter de manière continue de l'eau glacée sur le visage, tentant ainsi de sortir de l'état léthargique dans lequel la serpentarde se trouvait avant de se rendre dans les douches en traînant des pieds. Une trentaine de minutes après, finalement prête, la cravate parfaitement bien nouée, elle retourna à sa malle pour y ranger ses affaires avant de descendre dans la Salle Commune, plongée dans une obscurité quasi-totale, seulement perturbée par les flammes faiblardes de la cheminée. Les lieux, plongés dans un silence lourd mais apaisant donna envie à l'enfant de partir chercher plume et parchemin. C'était l'ambiance idéale pour écrire une lettre à Erin à qui elle avait promis de donner des nouvelles. Lentement elle remonta encore une fois dans sa chambre chercher sa malle pour récupérer tout son tintouin. Revenant au niveau du portrait, elle jeta un coup d’œil vers l'horloge et remarqua qu'il lui fallait encore attendre quelques minutes avant la levée du couvre-feu. Elle poussa un long soupir et se dirigea vers les fauteuils placés en face de la cheminée. La lumière, trop faible rendait la tâche d'écriture trop ardue, ainsi se résolue t-elle de ne faire qu'observer la danse des petites flammes.

Les yeux mi-clos, la verte et argent, semblant hypnotisée par ce spectacle ne réalisa qu'après quelques secondes que le feu avait reprit vigueur, éclairant ainsi toute la pièce. Le couvre-feu venait donc d'être levé. Clignant des paupières, Mary s'étira une nouvelle fois. Peut-être serait-il une meilleure idée que d'aller rédiger sa lettre directement à la volière. Cela lui permettrait d'observer le lever du soleil sans risquer d'être perturbée par ceux aillant l'habitude de se lever tôt. Un sourire léger étira ses lèvres asséchées par le froid des cachots. Sur cette décision elle quitta la pièce.

Au fur et à mesure qu'elle grimpait les marches menant à la volière, l'effort fut de plus en plus difficile à tenir car encore ses jambes, bras et tête semblaient marchaient toujours au ralenti. Elle grognait dans sa barbe lorsqu'elle parvint à monter les dernières marches et, légèrement essoufflée se permis deux minutes pour récupérer son souffle. Elle observa les hiboux et autres chouettes pour beaucoup encore réveillés. Un certain nombre d'entre eux allaient pouvoir s'endormir, chose que la serpentarde envia immédiatement. Ses pas se déskotchèrent du seuil et la fillette traversa la salle pour pouvoir observer la vue qu'offrait la volière. Les rumeurs étaient fondées : on pouvait apercevoir le lac au loin, grand et majestueux puis la forêt interdite, prometteuses d'aventures et de dangers meurtriers. A l'horizon, le soleil commençait timidement à s'élever, créant des nuances de couleurs dans le ciel qui émue la verte et argent. Elle avait l'impression d'observer un moment magique et aucun autre élève indigne de voir ce spectacle ne perturbait cet instant. Mary s'empressa de sortir ses affaires de son sac, prenant soin de déposer un gros caillou sur son parchemin afin qu'il ne s'envole pas, trempa sa plume dans l'encrier et commença à rédiger sa lettre, n'omettant pas de préciser à Erin le désespoir que Mary ressentait vis à vis des copiés-collés qu'étaient les élèves ici. Ses cheveux se soulevaient de temps à autre, fait qui ne la dérangeait pas particulièrement car ainsi, elle s'accordait des pauses d'écriture en scrutant le ciel aux milles couleurs.

Une bonne vingtaine de minutes après, elle conclut sa lettre par une signature ni précise ni élégante en vue son âge. Pliant le parchemin le plus soigneusement possible, elle sortit un petit bout de corde et enroula la lettre de sorte à ce que celle ci ne se défasse pas durant le vol du hibou. Un sourire satisfait accompagnait ses gestes. Il fallait désormais prendre un hibou de l'école (car la Serpentarde n'en possédait pas encore même si cela ne saurait tarder). Mary recula de l'ouverture et jugea les animaux présents. Autant ne pas tenter ceux qui s'étaient endormis, au risque de se prendre des coups de bec. Son regard se porta donc vers un hibou d'allure qu'elle jugea quelconque. Considérant qu'il ferrait bien l'affaire, elle ne chercha pas midi à quatorze heure et commença à détacher sa corde pour lui permettre de s'envoler. Celui-ci lui jeta un regard courroucé, causant chez la Serpentarde un haussement de sourcil suivi d'un froncement.

Cet hibou était sacrément culotté de réagir ainsi. C'était pas un aigle royal mais un hibou, par Salazar ! L'école avait très visiblement manqué de dresser celui là comme il fallait, lui qui maintenant agitait furieusement ses ailes.


" Fichu piaf ! "

Manquerait plus que ce satané hibou lui gâche sa matinée !
01 nov. 2015, 15:06
 PV   VOLIERE  Prise de bec
Appuyée sur le rebord d’une fenêtre, les yeux rivés sur le lever du soleil, Ambre réfléchissait. On aurait pu dire qu’elle réfléchissait au sens de la vie, ou à ses parents, ou à son avenir, ou à toute chose complètement barbante et qui vous baisse le moral à zéro. Mais non. Pour une fois, la rouquine ne pensait à rien de mauvais pour le moral, à rien de triste. Elle se demandait juste si elle allait nourrir son hibou maintenant ou plus tard dans la matinée. Ah oui, on avait prévenu, ses pensées ne volaient pas haut. Mais c’était le weekend après tout, on ne pouvait pas lui en vouloir après une semaine de cours. Quoiqu’il en soit, il était beaucoup trop tôt pour faire quoi que ce soit avec d’autres personnes, ou même pour aller manger dans la Grande Salle. La plupart des élèves dormaient encore, d’autant plus que comme dit précédemment, on était samedi, et que le samedi, les élèves dorment, longtemps. Très longtemps. Trop longtemps pour certains.

Après avoir cogité quelques minutes de plus, Ambre se leva, décidée à aller nourrir son hibou. Elle retourna chercher ce dont elle avait besoin dans son dortoir, sur la pointe des pieds. Hors de question de réveiller ses camarades, sinon elle allait passer un mauvais quart d’heure, elle en était persuadée. Elle avait d’ailleurs déjà prévu le coup en s’habillant dès son réveil, elle n’avait donc plus qu’à prendre les graines pour hiboux et direction la volière !

Elle se dirigea rapidement vers la sortie de sa salle commune et déboucha dans le hall d’entrée du château, vide. Rien de très surprenant vu l’heure qu’il était. Elle entreprit donc de monter les escaliers, en espérant ne pas à avoir faire un énorme détour. C’est qu’ils étaient farceurs ces escaliers en mouvement… Par chance, ils ne devaient pas encore être très bien réveillés puisqu’elle réussit à monter les sept étages sans avoir besoin de s’énerver contre ces derniers. Ce qu’elle ne savait pas encore, c’est qu’elle allait pourtant bien s’énerver… Mais pas pour les mêmes raisons… Patience patience…
Alors qu’elle entrait tranquillement dans la volière, elle sursauta lorsqu’elle remarqua qu’elle n’était pas seule :


« Fichu piaf ! »

Un bruit d’aile accompagna cette remarque. *Encore quelqu’un qui n’a pas de bons rapports avec son hibou…* Curieuse, la troisième année décida d’aller voir ce qu’il se passait. Un peu plus loin, elle aperçut une fille blonde, légèrement plus petite qu’elle, face à un hibou à l’ai mécontent. *Eh mais…*

« Qu’est-ce que tu fais avec mon hibou toi ? »

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
07 nov. 2015, 10:16
 PV   VOLIERE  Prise de bec
Maintenant harcelée par les ailes de cet imbécile d'hibou, Mary ne manqua pas d'entendre les paroles prononcées par quelqu'un venant d'entrer dans la salle. Faisant volte-face et tenant toujours l'animal par les pattes, elle constata qu'une rousse s'adressait à elle. Aucun doute que cette dernière était plus âgée que la Serpentarde et elle affichait un air renfrogné face à la scène. Les yeux de la verte et argent se posa sur le blason que l'autre élève portait. Poufsouffle. Mary se figea une fraction de seconde pour finalement ricaner narquoisement. Ceci expliquait cela ! Cela expliquait aussi la sensation de déjà-vu que la Serpentarde ressentait. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, elle discutait avec un membre de l'équipe de Quidditch des Poufsouffles, qui, probablement comme dans tous les autres domaines ne faisaient pas preuve d'excellence. Mary n'avait été une grande adepte de Quidditch. C'était une "discipline" qui offrait l'illusion à tous ceux qui y participaient d'être une quelconque valeur. Ceux-là, on ne pouvait jamais les manquer en sortant des classes : se complimentant sur leurs passes de leur dernier entraînement, discussions pseudo-tactiques... Erk. S'il n'était pas moins le fait que pour une fois Mary ne se retrouvait pas en compagnie de Gryffondors (maudits soient-ils !), il restait que de rencontrer des Poufsouffles au lever lui donnait une impression d'indigestion. Le hibou, toujours capricieux continuait son manège et c'est avec un air pincé que la Serpentarde l'envoya valser vers l'autre élève.

" Apprends à discipliner ton piaf, c'est une teigne. "

Débarrassée du maudit hibou, Mary espérait que la Poufsouffle fasse ce que celle ci avait prévu de faire pour s'en aller au plus vite. Elle tourna donc le dos à l'aînée, désireuse de l'ignorer royalement. Un hibou tout proche, affichait un regard plus docile avait observé la scène, le regard vite, désintéressé. Ses plumes de couleurs extrêmement banales trahissaient son âge. Depuis combien de temps ces hiboux étaient-ils au service de l'école ? Elle n'en savait fichtrement rien mais dans tous les cas, certaines personnes devait s'inspirer de leur éducation. Un exemple de comportement ! Lui pourrait être utile à la jeune fille sans risque de créer une scène inutilement bruyante et exagérée. Elle réajusta la ficelle qui s'était à moitié défaite vu la précédente confrontation et se positionna face à l'hibou. Elle enroula le restant de ficelle autour de la patte maintenant tendue du hibou.
13 déc. 2015, 11:32
 PV   VOLIERE  Prise de bec
Toujours en tenant le hibou de la Poufsouffle, la jeune fille blonde se retourna et observa rapidement la rouquine. Lorsque ses yeux se posèrent sur son blason, elle laissa échapper un ricanement. Outre le fait qu’elle se soit fait dévisager, Ambre fronça les yeux. Elle n’aimait pas particulièrement que l’on se moque de la maison où elle avait été envoyée. C’était une maison comme une autre non, Avec un esprit de camaraderie, des professeurs et tout le reste ? C’était exactement la même chose que les trois autres maisons. Mais apparemment, certains prenaient vraiment trop à cœur la rivalité, qui se voulait ancestrale, entre les quatre maisons du château. Certes, chacun préférait sa maison à celle des autres élèves, mais de là à colporter des rumeurs sur le fait qu’une maison soit meilleure qu’une autre, Ambre avait toujours trouvé cela vraiment idiot. Bon, vous me direz, c’était un peu ce qu’il se passait lors des matchs de Quidditch, mais cela mis à part, enfin bref. D’un rapide coup d’œil, la troisième année regarda le blason de la fillette : Serpentard. Ah Serpentard… Que dire de plus ? Ambre n’avait jamais vraiment eu de très bons rapports avec les gens de cette maison… Pourquoi ? Elle n’en avait fichtrement aucune idée.

" Apprends à discipliner ton piaf, c'est une teigne. "

Sans prévenir, le hibou de la Poufsouffle lui atterrit dans les bras, plutôt maladroitement. Le sang de cette dernière ne fit qu’un tour, mais elle essaya de se contenir pour ne pas aller choper cette peste par le col de sa cape. Respirant calmement, la jeune fille caressa son hibou dans l’espoir de le calmer lui aussi. Être manipulé par cette folle furieuse ne lui avait pas vraiment fait de bien. Tout en lui donnant à manger, la rouquine observa attentivement les gestes de la Serpentarde. Cette dernière avait, semblerait-il, trouvé un nouveau hibou. Ce dernier semblait légèrement éteint, contrairement à OVeutaq, le hibou de la rouquine. Cette dernière d’ailleurs, en remarquant ce détail, se concentra pour ne pas rire. La fillette n’allait pas aller très loin avec un hibou comme celui-là. Il était beaucoup trop vieux. C’était pourtant flagrant. Bien décidée à ne pas laisser la Serpentarde sans tirer comme ça, Ambre attendit que cette dernière ait bien attaché son message à la patte du hibou pour lui dire calmement :

« C’est dingue, à Serpentard vous vous moquez de toutes les autres maisons mais… Vous êtes pas mieux… Ouvre les yeux, ce hibou est beaucoup trop vieux… Vous êtes vraiment pas doués parfois… »

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28 déc. 2015, 12:10
 PV   VOLIERE  Prise de bec
Une fois la lettre solidement attachée, Mary avait détaché le hibou de son perchoir, le gardant stable sur ses doigts. Fichtre qu'il n'était pas léger ce hibou ! Se dirigeant ensuite vers l'une des ouvertures de la Volière, elle l'avait avancé jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il était désormais temps de déguerpir faire sa besogne. Après avoir prit appui sur le bras de la serpentarde, le hibou finalement s'élança dans les airs, haut, très haut dans le ciel. La verte et argent l'observa voler et lentement au dessus du lac pour ensuite devenir un tout petit point qui enfin disparut à l'horizon.

« C’est dingue, à Serpentard vous vous moquez de toutes les autres maisons mais… Vous êtes pas mieux… Ouvre les yeux, ce hibou est beaucoup trop vieux… Vous êtes vraiment pas doués parfois… »

Mary se retourna pour tirer puérilement la langue en direction de la Poufsouffle. Ce n'était pas elle qui allait la culpabiliser de son comportement passé. Néanmoins, la rouquine avait réussi à lui planter une germe de doute. Effectivement, dans son agacement, elle n'avait pas remarqué l'allure de l'hibou qu'elle avait choisi. Fallait pas que le hibou tombe à pic avant d'avoir délivrer sa lettre, par Salazar ! Il restait une seule chose qui la rassurait complètement :

"Parce que tu crois qu'ils l'auraient laissé à la disposition des élèves si il était trop vieux ?", rétorqua la première année en levant les yeux vers le ciel. Parle de doués !

Toute cette petite histoire lui faisait par contre rendre compte qu'elle devait se rendre au Chemin de Traverse, si possible aux prochaines vacances. L'argent qu'elle avait reçu à son anniversaire combiné à celui reçu à Noël pourrait bien lui permettre d'acheter sa propre chouette. Elle en avait repéré quelques unes l'été dernier mais son père avait jugé inutile de s'en procurer un si tôt dans sa scolarité. A cela s'ajouter le mérite : "toute chose doit être méritée". Sa première année maintenant finie avec brio pouvait clamer une telle récompense ! Un tiraillement au ventre la sortit de sa vision du Chemin de Traverse. Nul doute qu'un certain temps s'était écoulé depuis qu'elle était arrivée à la Volière et la faim commençait à la travailler suffisamment pour lui donner envie en plus de vouloir quitter la compagnie de la Poufsouffle de se rendre dans la Grande Salle pour se remplir le ventre avec un petit déjeuner copieux. Elle se détourna donc de l'ouverture pour se diriger vers la porte restée ouverte par l'autre élève. Lui adressant au passage un classique coup d’œil dédaigneux, elle quitta les lieux sans oublier de la saluer :

"Pas que ta présence soit intéressante mais j'ai d'autres Poufsouffles à fouetter."

Reducio
Désolée pour le retard mit à répondre !
28 févr. 2016, 18:54
 PV   VOLIERE  Prise de bec
Son interlocutrice se retourna presqu’immédiatement après que la Poufsouffle ait terminé de lui donner son avis sur le hibou qu’elle avait prit. Telle une petite fille mal éduquée, elle tira la langue à la rouquine qui, sachant que cela n’allait qu’empirer les choses, se retint pour ne pas rire. La Serpentard n’avait beau avoir que quelques années de moins, son comportement ne collait pas vraiment avec l’âge qu’elle devait avoir. En tous cas, Ambre était plutôt contente d’elle, au moins c’est que sa remarque avait fait mouche, sinon pourquoi lui tirer la langue si ce n’est parce qu’elle savait que la Poufsouffle avait raison ? Enfin bref. Tout en levant les yeux au ciel, son interlocutrice lui répondit du tac au tac, sûre d’elle :

"Parce que tu crois qu'ils l'auraient laissé à la disposition des élèves si il était trop vieux ?"

En un sens, elle avait raison. Si l’on suivait une certaine logique la jeune fille avait raison, mais Ambre était presque sûre du fait que le personnel de Poudlard laissait aussi de vieux hiboux et de vieilles chouettes dans la volière. Généralement, les élèves n’étaient pas assez bêtes pour prendre les bestioles paraissant âgées. Enfin, après avoir vu le comportement de l’autre fille, Ambre n’était plus vraiment sûre de cela. Mais disons que c’était l’exception qui confirme la règle n’est-ce pas ? Enfin bref, Ambre n’allait pas non plus s’acharner sur cette jeune fille, elle ne connaissait pas sa vie et peut-être que son comportement n’était dû qu’à une mauvaise humeur, du moins elle l’espérait pour les élèves qui partageaient leur dortoir et leur salle commune avec elle, ce ne devait pas être la joie tout les jours sinon
.
Elle laissa la Serpentard dans son coin et alla re-déposer son hibou sur un des perchoirs, et le caressa afin de terminer de le calmer. Au bout de quelques secondes, elle entendit des bruits de pas s’éloigner, ainsi que la voix de la jeune fille :


"Pas que ta présence soit intéressante mais j'ai d'autres Poufsouffles à fouetter."

Ambre se contenta de ricaner et ne répondit pas, beaucoup plus préoccupée de son hibou qui ne se calmait toujours pas. Elle descendit sa main jusqu’à sa patte droite et d’un coup OVeutaq lui donna un coup de bec sur la main, qu’elle retira vivement. Le hibou s’empressa de ramener la patte vers lui, le plus loin possible de la jeune fille. Voilà donc pourquoi il ne voulait pas se calmer, il avait dû se blesser lorsque l’autre gamine l’avait envoyé valser. Ca n’allait pas se passer comme ça, foi de Baxrendhel !

Elle s’empressa de rattraper la Serpentard et sans modération cette fois, l’attrapa par le col de sa cape, par derrière, pour la tirer vers elle. Elle la retourna pour qu’elle soit face à elle et la lâcha, lui criant en pleine figure :


« Je sais pas c’qui se passe dans ta vie mais c’était pas une raison pour maltraiter mon hibou ! A cause de toi il est blessé à la patte ! T’as quoi à répondre à ça hein ? T’es fière de toi ? »

Reducio
Vraiment désolée pour cet énorme retard !

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
06 avr. 2016, 15:03
 PV   VOLIERE  Prise de bec

      Une sale affaire de réglée. Voilà où en étaient les choses. Passée au seuil de la volière, la première année s'appliqua à faire en sorte de faire sortir de sa mémoire tout ce qui pouvait avoir lien avec cette fille et son hibou dont elle seule se souciait. Cela n'allait pas être un tâche particulièrement difficile, malgré le fait que cette altercation avait provoqué en elle une vague d'adrénaline qu'elle allait aussi devoir gérer. Elle ne prêtait plus attention à ce qui se passait derrière elle alors qu'elle s'engageait dans les premières marches permettant de descendre de la tour. Grossière erreur car contre toute attente, Mary se sentit partir en arrière, le col serrant son coup, coupant ainsi sa respiration. Instinctivement, ses yeux s'écarquillèrent sous le choc et très vite elle se sentit buter contre quelque chose de moelleux, manquant de trébucher. Son cerveau n'eut pas le temps d'analyser ce que cela pouvait précisément être qu'elle fut retournée brusquement.

      La poufsouffle, les yeux brillants de rage étaient à quelques centimètres de ceux de Mary, encore ronds par la surprise. Les joues de l'aînée étaient eux aussi rougies et très vite, celle ci se mit à s'égosiller à pleins poumons :

« Je sais pas c’qui se passe dans ta vie mais c’était pas une raison pour maltraiter mon hibou ! A cause de toi il est blessé à la patte ! T’as quoi à répondre à ça hein ? T’es fière de toi ? »

      Adieu, tympans. Voilà la première chose qui se forma dans ses pensées qui commençaient à réémerger. Toutefois, tel un venin particulièrement chaud et venimeux, une sensation de haine s'empara d'elle, envahissant ses veines, lui donnant l'impression que c'était celle ci qui désormais lui faisait battre son cœur. Dans sa tête défilaient d’innombrables images de tortures où la poufsouffle, l'âge étant devenu un facteur fondamentalement dérisoire, se retrouvait soit écartelée, soit envoyée par les ouvertures de la volière soit encore dévorée par son fichu hibou qui une fois cette vengeance faite finirait dans son assiette. Enivrée par cette force destructrice, elle plongea son regard dans celui de l'aînée, étudiant avec froideur la couleur bleue de ses yeux. Elle observa plus précisément la pupille, comme si la serpentarde tentait avec détermination de s'y noyer pour que cette poufsouffle puissent voir ce qu'elle même s'imaginait dans sa tête.

      Mary se pourlécha très lentement les lèvres et n'hésita pas à faire un seul pas en avant.


" J'espère que ton piaf souffrira le martyr et qu'il finira par creuver pour être aussi inutile. Je te fais une promesse : tu paieras cher pour ce que tu viens de faire."

      Sa voix lente et douce contrastait avec les éclairs que ses yeux envoyaient en direction de la jeune fille. Ce qu'il était important à retenir c'est qu'il était rare pour la serpentarde de faire des promesses ainsi fallait-il s'attendre à ce qu'elle les tiennent et qu'elle mette son cœur à l'ouvrage, qu'importe le temps que cela puisse prendre. D'ici là, elle perdait de plus en plus contrôle d'elle même et un potentiel enveniment de la situation encouragea son esprit à calculer précieusement les ripostes et attaques possibles.

" D'ici là, brosse toi les dents. T'empestes.", sussura t-elle.

Reducio
On est quittes alors, désolée pour le temps mis à répondre ! :worried:
27 avr. 2016, 20:02
 PV   VOLIERE  Prise de bec
Les yeux de la Serpentard étaient grands ouverts. Elle n’avait rien à voir avec la petite fille arrogante et sans cœur que la Poufsouffle avait côtoyé quelques secondes auparavant. Ambre crut pendant un moment qu’elle avait réussi à la refroidir, mais rapidement elle se rendit compte que cela n’avait rien changé. Pire, le fait de l’intercepter brutalement n’avait fait qu’empirer les choses, à en croire le regard que lui lançait la première année. Si elle n’avait pas été aussi énervée ce regard lui aurait probablement fait perdre pied. Un tel regard de haine dans un si petit corps c’était quand même assez étrange. Plutôt dingue de penser que des enfants aussi jeunes pouvaient ressentir une telle haine envers leurs congénères.

Les deux jeunes filles se tenaient face à face, droites comme des I, les yeux plongés dans ceux de l’autre. Malgré la différence d’âge, son interlocutrice ne se démontait pas. Un silence pesant régnait. Si la rouquine écoutait ce que lui criait son cerveau, cela ferait bien longtemps que la joue de cette furie porterait la marque de sa main. C’est la Serpentard qui brisa ce silence en faisant passer sa langue sur ses lèvres, avant de répondre lentement à la troisième année :


" J'espère que ton piaf souffrira le martyr et qu'il finira par creuver pour être aussi inutile. Je te fais une promesse : tu paieras cher pour ce que tu viens de faire."

Visiblement son arrogance grandissait de façon exponentielle, de part ces mots et ses gestes. Le pas en avant qu’elle venait d’effectuer était clairement fait pour démontrer à la Poufsouffle qu’elle n’avait absolument pas peur d’elle. Pire, c’était pour la provoquer, aucun doute là-dessus. Serrant les poings, Ambre respira lentement. La Serpentard n’arriverait pas à la faire craquer, elle n’allait pas s’énerver, tout allait se terminer très rapidement, cette gamine n’allait absolument pas lui mener la vie dure, et elles éviteraient de se croiser à l’avenir. Le château était grand, alors il n’y avait pas de raison pour qu’elles n’arrivent pas à s’éviter. Ne pas s’énerver était facile.

" D'ici là, brosse toi les dents. T'empestes.",

Donner une gifle était également facile. L’intérieure de sa main droite se mit à la picoter légèrement tandis que la joue gauche de la Serpentard se teinta d’un rouge vif, jurant avec le reste de son teint blafard. Ambre respirait vite, fort, les dents serrées. En général elle n’aurait absolument pas porté une once d’importance à des paroles si puériles, mais là c’était plutôt la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ou alors on pouvait dire que c’était une réaction à retardement pour tout ce que son interlocutrice avait pu dire juste avant sur son hibou. Quoiqu’il en soit la gifle ayant été donné, la troisième année fit quelques pas lents en arrière, tout en indiquant les escaliers avec son index et lui dit d’une voix grave :

« Maintenant tu dégages. »

Sans lui laisser le temps de répondre, elle la laissa en plan et retourna voir son hibou tout en s’imaginant ne plus jamais recroiser cette teigne dans les couloirs. Dommage pour elle qu’elle ne puisse pas voir l’avenir, les choses se seraient peut-être passées autrement, qui sait ?

Reducio
Dernier post pour moi, c'était un plaisir ! ^^

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
11 mai 2016, 15:56
 PV   VOLIERE  Prise de bec
La réaction face à la provocation faite de la part de la Serpentarde ne se fit pas attendre. Immédiatement après qu'elle ait énoncé ses insultes, un choc suivi d'une sensation progressive de brûlure avaient assailli sa joue droite. Baxrhendel venait de la gifler et cela sans retenir sa force personnelle. Mary fit en sorte qu'aucune perle de larme n'embrouille ses yeux tandis que la douleur se faisait de plus en plus pénible. C'était la première fois qu'un pair avait osé lui coller une gifle. En toute honnêteté, c'était une chose qu'elle n'avait pas envisagé venir de leur part. Mais voilà, la deuxième année avait réussi à appuyer sur tous les boutons nécessaires pour faire craquer la Poufsouffle. La réaction était néanmoins regrettable. Il était à espérer qu'avec la pratique, ses revanches verbales soient suffisamment diluée pour faire mal sans pour autant causer un tel retour de médaille.

La rousse l'observait, un air sombre défigurant sa tête déjà peu plaisante à voir. La Poufsouffle, l'index pointé vers la sortie de la Tour l'ordonna de quitter les lieux. Pauvre Baxhrendel..... si seulement elle n'était mêlée aux affaires des enseignants. Mary, sa main inconsciemment posée contre sa joue rougie par la gifle, afficha un rictus haineux envers le dos de la quatrième année, maintenant occupé avec son hibou.


" Avec plaisir... Préfète."


Nul doute que la légère insistance sur le dernier terme pouvait faire un rappel à la rousse de ses interdictions liées au statut d'autorité dont elle jouissait aussi impudemment. Il était possible de percevoir cela comme une première menace envers la Quatrième Année. Eh oui, les pensines étaient des ressources non négligeables et qu'importe les joutes verbales lancées par la Serpentarde, la Poufsouffle était fondamentalement en tord. Mary, alors en marche vers la sortie, le menton levé nota dans un coin de son esprit l'avantage qu'elle possédait par le seul pouvoir du souvenir. Possible que cela lui puisse être utile dans un avenir plus ou moins proche. En attendant, elle n'allait pas s’empêcher d'en rajouter une couche en cherchant quelques petits pièges dignes de faire payer à cette idiote de préfète sa stupidité.

D'ici là, c'était l'heure d'aller prendre son petit déjeuner. Une simple et courte visite à l'infirmerie pour soigner la blessure avant de se rendre à la Grande Salle n'était pas à oublier.


FIN DU RPG


Reducio
Merci pour ce RP, c'était extra !