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26 janv. 2019, 13:22
Un bon début...  Terminé 
Franz le chasseur de guêpes alors. Elle mettait enfin un nom sur cette personne survolté en salle commune. Elle hocha la tête avant que surprise, le garçon lui prenne la main et l’entraine vers la sortie. Il est à préciser que les contacts physique, ce n’est pas trop le truc de la fillette. Les muscles de son dos se contractèrent immédiatement quand la main chaude du garçon s’agrippa à la sienne. Il voulait quoi lui, chacun son espace non, mon espace, ton espace et tout le monde est content non ?

Aliénor grommela et commença à grogner avant d’entendre l’explication du garçon. Ouais c’était plausible, mais bon tout le monde a le droit de trainer près des serres, ça fait partie du parc et rien n’est règlementé dans le parc. Mais s’il pensait que c’était plus discret certes. Elle resserra sa main fortement pour faire lui faire comprendre qu’elle n’appréciait pas ce contact. Elle se fichait de lui faire un peu mal et de toute façon vu au regard qu’elle lui lançait il n’avait pas besoin d’un décodeur.

Elle avança rapidement sans plus s’occuper de son camarade. Mais elle lui répondit quand même par une voix sèche alors qu’ils sortaient de la serre.

-On va l’étudier cette année, plus tard certainement, j’ai vu ça dans le livre de potions.

En effet, ils ne l’avaient pas encore étudié, mais elle n’était pas très complexe et puis comment peut-on vivre sans prendre quelques risques ? Ils déboulèrent sans trop de problème dans le parc et c’est à ce moment-là que la petite Delphillia lâcha brusquement la main de son camarade. Elle se tourna vers lui le regard toujours sévère, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de contact et ne pas en être avertie lui donnait un sentiment de violation d’espace privé. Mais bon, elle avait besoin de lui.

-OK, rendez-vous aux toilettes abandonnés ce soir, vers 19h, tout le monde sera à la grande salle pour manger on sera tranquille.

Elle commença à partir puis se retourne et toujours avec ce ton sec elle ajouta :

-J’ai des fruits et des bonbons pour manger si tu as peur de mourir de faim.

Puis elle partit pour de bon en direction du château. Elle devait réunir tous ces ingrédients pour la potion et prendre son chaudron et tout ce dont elle avait besoin. Rien oublier et être discrète, c’est tout. En espérant que cela fonctionne. Mais elle devait croire en elle, après tout elle ne risquait pas grand-chose, elle avait un gouteur à portée de main et puis avec des bonbons et quelques gâteaux, il était simple de lui faire gouter sa mixture.


Fin pour moi, à suivre!

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

10 févr. 2019, 21:07
Un bon début...  Terminé 
                  En même temps que Franz étouffait la fillette d’explications plus ou moins logiques quant à sa prise de main, il remarqua que celle-ci grognait. Au lieu de tout simplement la lui lâcher -chose la plus logique à faire- il pensa juste *Ell’ fait l’bruit d’un trol’ *. Il s’aperçut alors, tout bon magizoologiste qu’il était, que la créature de Poufsouffle s’était aussi complètement raidie !  * Elle est peut être coupée avec un pitiponk vu sa démarche ! * Rien dans la démarche de la fillette ne pouvait rappeler un pitiponk, mais l’imagination de Franz dépassait un peu la réalité… Et puis, il trouvait cela génial d’imaginer le croisement entre un  troll et un pitiponk. *L’est grand, qu’un pied, ‘l tomb’ tout l’temps et sa loupiote éclaire sa tête d’idiot !*  Riant intérieurement, le clin d’œil qu’il lui lança était à la fois pour l’image qu’il avait en tête à cet instant –mais dont la jeune fille avait disparue- et la question qu’il lui posa concernant la potion de Babillage.

              Aliénor avait sûrement lu dans ses pensées, car elle serra, ou plutôt compressa, écrasa, écrabouilla et broya la main de Franz. Il crut alors qu’elle avait une force surhumaine et qu’il s’était trompé, c’était plus la force d’un géant que d’un troll ! Il ne se rendit pas compte que si la douleur qu’elle lui imposait était telle, c’était parce qu’il l’avait saisi de sa main piquée par les guêpes…

             Souffrant en silence, il écouta sa réponse. Alors ladite potion serait au programme, quel dommage songea-t-il. Rien de palpitant à faire des devoirs en avance… Mais tout ceci paraissait bien trop sage, Franz se jura alors de vérifier dans son livre de potions si Aliénor disait vrai, car il en doutait sérieusement.

             Arrivés dans le parc, elle lui lâcha finalement la main. Puis, très sèche, elle lui donna rendez-vous dans… les toilettes abandonnées ?!? *L’est-elle pas foll’ cell’ là !* Mais l’air sévère de la fillette, digne du plus méchant des professeurs, ne lui donna pas envie de répliquer. Du moins, jusqu’à ce qu’elle lui balance une dernière phrase : elle ramènerait à manger. Alors qu’elle partait vers le château, sans se retourner, Franz lâcha un rire franc et nerveux : quelle drôle d’idée de manger des bonbons dans les toilettes ? Riant toujours, il lui cria, agitant vers elle sa main toute boursoufflée et encore palpitante, alors qu’elle était déjà loin :

-J’EN RAMENERAI AUSSI ALI’ !  A TOUT A L’HEURE !

         Ne sachant pas si elle l’avait entendu, il repartit de son côté : il avait encore le temps de fureter à la lisière de la Forêt Interdite.

Je ne t'aime pas trop.