Inscription
Connexion
02 sept. 2019, 08:55
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
2044/2045

Ce sujet vous permettra de RP avec moi. Pour faire un RPG veuillez vérifier que le bureau soit ouvert et soyez sur de me demander (par hibou) si vous pouvez poster au préalable. Pour les demandes, je peux accepter plusieurs élèves si ils se sont concertés avant pour faire la même demande de RP.

En allant jusqu'au fond de la serre numéro 1 vous découvrirez que celle-ci est scellée par un mûr de bois de ce côté. Au pied de ce mûr une porte vous ouvre l'accès sur le bureau de votre professeure. Celui-ci prend la même forme que la serre mais seul le plafond reste en verre. Entre ces quatre mûrs de bois trône un grand bureau surmonté d'une lampe verte. Sur celui-ci s'empilent quelques dossiers soigneusement rangés. Il y a deux encriers, l'un bleu et l'autre rouge, et des plumes rangées par ordre de taille.
A l'intérieur du bureau sont rangés ses carnets de notes et tous ses cours préparés sur papier ainsi que diverses paperasses. Même si plein, il n'est pas rangé de manière désordonnée. La nuit tous les tiroirs sont fermés à clés. Un alohomora ne suffit pas à les ouvrir.
Sur la gauche un meuble en forme d'escalier accueille de nombreuses plantes en pots allant des cactus aux géraniums. La professeure a veillé à ce que l'odeur diffusée par les fleurs soit douce et agréable. Contrairement à sa précédente collègue elle ne s'occupe pas de travaux manuels ici, le parquet et les meubles sont donc propres.
Sur la droite, à la place des sacs de terreaux, une large bibliothèque est remplie de sa collection de livres de botaniques. Des plantes tropicales aux maladies bénignes des plantes écossaises, tout le nécessaire y est.

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges
07 sept. 2019, 16:58
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
Desseins Botanique


ft. @Naomi Bergsturm

Septembre 2044


Les carnets ont une couverture de cuir pour assurer un maintien optimale entre les pages. Ils sont de tailles diverses mais celui-là est un peu plus petit que les autres. Format portrait plutôt que paysage, ce n’est pas un carnet d’illustrations. Ni un carnet de notes pour ses recherches de comment être un enfant normal dans une société au bord du suicide social. Non. C’était un carnet tout simple, de cuir marron qui sentait un peu la terre. Un carnet et de l’encre. Noire, de Chine de préférence, bien qu’il ne crachait pas sur les indiennes non plus. Mais l’encre de Chine, à son goût, séchait plus vite. Ce qui était plus intéressant pour l’usage qu’il voulait donner à ce carnet.
Un carnet de croquis.
Mais pas n’importe quels croquis.

Car ce qu’il aimait croquer, ce qu’il aimait étudier, c’était les particularités. Végétales avant d’être animales. Il aimait observer puis reproduire. S’approprier d’une certaine façon ses centres d’intérêt enfantin. Il les croquait, numérotait, datait et en gardait ainsi une trace pérenne. Se gardait un herbier personnel pour les soirs d’orage, à caresser le papier pour se donner du courage.

Il avait une passion, pour les particularités. Pour les végétaux. Pour les animaux. Pour les potions. Il s’attardait toujours plutôt sur les détails que sur la vision d’ensemble. Il aimait tracer des plans, des lignes à suivre. Avait déjà choisi ce qu’il voudrait faire plus tard, en ne prenant en compte que lui-même. Et pour tout dire, il avait eu assez peu de doutes là-dessus. Il se l’était avoué à lui-même, pas aux autres. Les autres de toute façon, n’ont pas à savoir. Ça ne les concerne, ni ne les regarde. Ils ne savent pas regarder les détails. Remarquer quand une feuille à un trou, est grignotée, ou que cela manque un peu de terre pour aller mieux.
En première année, au moment de son initiation à la botanique, il avait beaucoup aimé s’occuper des plantes. Il y en avait de toutes formes et de toutes couleurs. Ça le changeait de celles dans le château familial des Lyndon où tout ne pouvait pas pousser. A Poudlard, il semblerait que tout était possible.

Tout est possible, mais tout n’est pas accessible.

C’est pour cela qu’en ce matin frais de Septembre, les pieds dans l’herbe et son sac sur l’épaule, il se dirigeait tranquillement vers les serres de botanique. Il avait pris une tasse de thé, ce matin-là, attendant que l’averse matinale passe. C’était les premières heures de la journée. Il faisait calme, il faisait tranquille. Il aurait tout le temps pour s’asseoir dans la serre numéro une, et dessiner les plantes qu’il verrait, peut-être même aller parler un peu au Champifleur. Il l’aimait bien, il sentait bon. Il sentait rassurant. Alors il lui parlait, plaisantait un peu, venait aussi le complimenter quand il trouvait une particularité particulièrement appréciable. Il avait un faible pour les champignons, et les arbres. Et les fleurs aussi. Les plantes lui semblaient toujours plus sympathiques que ses camarades dans la Grande Salle ou la Salle Commune. Elles étaient compréhensives, intéressantes. Et même si elles n’étaient pas toujours accessibles, il pouvait gagner des connaissances pour les comprendre. Chose qu’il ne pouvait pas faire avec son entourage proche ou éloigné.

Ainsi, il voulait comprendre davantage de plantes, en connaître plus. Il ne s’était pas lassé des plantes de la serre numéro 1, bien sûr que non ! Mais ce n’était pas la seule serre, il voulait savoir ce qu’il y avait dans les autres. Quand une idée lui venait en tête, il voulait la réaliser. Ou du moins, se donner tous les moyens possibles pour.

C’est pour cela qu’il se trouvait là, sage et matinal, devant le bureau de la nouvelle professeure de botanique. Celle arrivée à la rentrée, comme les premières années. Elle avait son bureau tout au fond de la sphère numéro 1, celle accessible à tous mais où tout le monde ne venait pas. Il était passé devant les menthes et champifleurs, avait fait un petit « coucou » aux si jolis plants à Pipaillon, puis avait rétracté sa main afin de pouvoir toquer contre le battant de la porte du bureau.
Attendant l’autorisation d’entrer, il se balance d’un pied, à l’autre, tourne le dos à la porte, ses mains l’une contre l’autre. Il répétait dans sa tête ce qu’il voulait demander à sa professeure, en boucle. Son attention entièrement focalisée sur ses paroles à venir, afin de ne pas commettre d’impairs, dès les premiers jours.
Et de se rassurer, surtout, du fait de devoir entrer en interaction avec une personne lui étant totalement et fondamentalement inconnue.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us
08 sept. 2019, 12:33
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
Levée à six heures Naomi venait de terminer son tour matinal des serres. Cela lui prenait deux heures environ, pour marcher dans les allées, regarder rapidement qu'elles aillent toutes bien, arroser celles qui en avaient besoin, et revenir dans son bureau. Elle avait du temps avant ses premiers cours de la journée et elle comptait bien en profiter pour corriger quelques copies.

Elle entra dans son bureau et en ferma la porte, convaincue qu'on allait pas la déranger de si bonne heure. Tout était aussi bien rangé que la veille, les livres étaient à leur place, les dossiers aussi, et les plantes allaient bien. Elle jeta un œil à son meuble en escalier sur lequel une multitude de fleurs et d'herbes parfumaient la pièce. *Ah, j'allais oublier l'orchidée !*. En effet une belle orchidée fleurie noire et rose semblait se replier un peu sur elle-même en attendant qu'on l'arrose. Naomi fit voler jusqu'à elle un service à thé et infusa un mélange de cannelle et de réglisse qu'elle versa ensuite à la plante. C'était une orchidée à variations de goût, une plante magique découverte récemment et sur laquelle elle faisait des recherches. Les gousses de la plante prenaient apparemment le goût de ce avec quoi on l'arrosait et créait avec une nouvelle sorte de vanille. Elle espérait donc créer là une vanille donc le goût aurait des touches de cannelle et une note de réglisse. C'était une expérience très culinaire mais cela lui plaisait même si elle n'était pas une as en cuisine.

Alors qu'enfin elle rangea sa théière et se mit à la correction de ses copies on toqua à sa porte. *Décidément !*. D'un coup de baguette elle ouvrit celle-ci sans se lever : "Entrez."
C'était un élève. Un petit blondinet visiblement intimidé. Elle n'attendit pas pour lui demander ce qui l’amenait ici : "Bonjour. Il y a quelque chose dont vous voudriez me parler jeune homme ?"

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges
14 sept. 2019, 17:52
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
Il avait toqué, attendu un peu et entre-temps, avait porté son attention ailleurs, la reportant sur son anxiété qui s’accumulait tranquillement et sans fanfare à l’idée d’interagir avec une personne inconnue. Surtout une personne membre du corps professoral. Un individu respectable donc et duquel, surtout, il ne fallait pas se faire mal voir. Bien qu’il n’ait pas exactement compris comment tout ce système implicite se jouait. Il se contentait d’être poli, de rendre ses devoirs et de plus ou moins écouter en cours. Ça dépendait si c’était intéressant, ou s’il ne l’avait pas déjà vu quelque part. Si c’était le cas, il lisait un livre ou dessinait dans la marge de ses notes avec l’air de celui qui est attentif. Ou bien il imaginait des histoires dans sa tête ou pour une fois, il serait le héros, mais de loin. Comme une sorte d’observateur mystérieux qui saurait comment les choses se passent et qui n’aurait pas peur d’aller à leur rencontre quand le devoir l’appellerait, ou son sens inextricable de la justice. Ça pourrait être bien.
Ainsi, déjà perché ailleurs que dans le Réel, il avait un peu oublié, l’espace d’un court instant, que le fait de toquer à une porte impliquait souvent une réponse derrière. Sauf si la personne en question n’était pas là, ce qui réglait le problème. Mais là, elle l’était. Et il eut donc un léger sursaut, sa tête bouclée quittant rapidement le décor de la serre pour venir se mettre un peu plus en ligne avec ce qu’il y avait en face de lui. Son regard clair s’était posé sur le bureau, il sentait une odeur de cannelle qui flottait encore dans l’air. C’était une odeur qu’il aimait bien, assez agréable.

Il dit quelques pas, le regard un peu ailleurs. Mais comme on lui avait dit d’entrer, il entrait. C’était automatique. Il resta d’ailleurs un instant à observer une plante en pot avant de sembler se souvenir de pourquoi il était là et pris donc la parole, une main dans le vide, comme s’il se concentrait pour battre la mesure ou expliquer quelque chose, et la tête en biais, regard ailleurs, parce qu’il était un peu nerveux :

« - Bonjour Miss. » Voilà, c’était un bon début, maintenant il fallait continuer. « - J’aime bien les plantes, les dessiner. C’est agréable. » Et il se tut, comme si c’était suffisant. Pour lui, ça l’était du moins, même s’il manquait encore quelque chose… Ah ! Oui… Il répartit son poids d’un pied sur l’autre, avant de continuer, sa main toujours en l’air, comme outil de concentration verbale : « - Est-ce qu’il me serait possible d’aller dans les serres n°2 et 3 ? J’aimerais en rencontrer des nouvelles, parce qu’on se rend pas toujours compte, avec les reproductions dans le manuel. C’est mieux d’avoir un contact direct, vous voyez ? » Il fit tourner son poignet, dans un petit crac d’articulations. Bras replié mais pas complètement, il se remémorait son discours du bout des lèvres, avec l’impression d’avoir tout dit… Quoique… « - S’il vous plaît ? » Là, c’était la conclusion, et sa main s’abaissa, avec l’intention de ne pas reprendre la parole. Il avait dit tout ce qu’il avait à dire.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us
25 sept. 2019, 20:10
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
L'élève ne tourna pas longtemps autour du pot, il voulait un laissez-passer. Il arrivait de temps à autre que de jeunes gens s'intéressent suffisamment à la botanique pour vouloir visiter des serres inconnues. Naomi ravie qu'on puisse s'intéresser à sa matière avait du mal à le refuser et comptait bien offrir une autorisation définitive à quiconque lui prouverait que son amour pour les plantes était véritable. *J’espère qu'il n'essaye pas de me mentir...*

Elle jaugea le jeune homme du regard, s'assurant néanmoins qu'il ne mentait pas, puis se décida finalement à lui proposer un compromis : "Bien... Je vais vous donner un papier qui vous autorisera pendant un mois à avoir accès à la serre n°2 pendant ses horaires d'ouverture. Je vous donnerais une autorisation pour voir la serre n°3 plus tard, lorsque vous aurez suffisamment étudié la n°2 et que j'en aurais la preuve. J'ose ainsi espérer que vous saurez user de cet accès avec sagesse et que je n'aurais aucun reproche à vous faire."

L'élève n'avait pour l'instant rien fait de mal certes, mais mieux valait rester prudent. Les plantes de la serre n°3 étaient sans doute un peu trop complexes pour être confiées ainsi au premier venu. Naomi eu un petit temps de réflexion avant d'attraper un morceau de papier et d'y écrire quelques mots. Elle se leva ensuite et proposa avant de lui confier l'autorisation : "Souhaiteriez-vous que je vous fasse une rapide visite de la deuxième serre avant de vous y laisser seul, afin que je m'assure que l'endroit ne vous soit pas trop inconnu ?"

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges
06 oct. 2019, 22:23
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
Un pied après l’autre, une dynamique de balancement. Assez subtil, finalement, pour passer inaperçu, tant qu’on ne faisait pas directement attention à lui. Et au pire, on le prendrait pour un culbuto. Il ne faisait pas bien attention au regard que les autres pouvaient poser sur lui, jugeant que cela n’avait strictement aucun intérêt. Au grand dam de ses parents.
Son parent, du moins. Etant donné que sa mère ne donnait plus de nouvelles depuis le 1er Septembre.

Son regard clair observait tour à tour les différents objets composant le bureau de la nouvelle professeure, avant de venir observer une partie de ce qu’elle représentait, l’entendant prendre la parole. Tête légèrement penchée, bouclettes de côté, il ne la regardait évidemment pas dans les yeux. Ce n’était pas un automatisme chez lui et, pour être honnête, préférait s’en dispenser.
Mais, attentif, car cela relevait de son intérêt personnel, il écouta la réponse. Elle fut positive : une réponse à laquelle il s’attendait. Il fut néanmoins soulagé de l’entendre dire directement de la part de la figure d’autorité. Son cœur se détendait un peu, arrêtait d’être aussi tendu.

Et en conclusion, il se massa le poignet. C’est qu’il faisait frais dans le coin. Et humide, surtout. L’humidité, ça le faisait rouiller. Pour ça qu’il n’était pas vraiment un fan de la Grande-Bretagne. Il voulait aller voir les lavandes en Provence.
Peut-être y aurait-il des lavandes dans les serres ?

« - D’accord. » C’était conclusif.
Mais dans son ton monotone habituel, l’on pouvait discerner un ectoplasme de sourire. Un peu de joie simple à l’idée de découvrir de nouvelles plantes, de pouvoir les observer de tout prêt, et même les dessiner.

A l’idée, il rajusta son sac sur son épaule, avant de faire quelques pas en direction du laisser-passer, s’arrêtant à quelques pas de sa professeure pour lui répondre une nouvelle fois.

« - Oh, merci, oui, je veux bien, Miss. » Un peu haché, c’était néanmoins fonctionnel. Son regard, comme un papillon, s’était posé sur le laisser-passer. Il semblait focalisé et patient, attendant simplement de pouvoir aller visiter. Le plus tôt sera le mieux, il n’allait très certainement pas refuser l’offre qu’on lui faisait. Ce qu’il expliqua en toute simplicité : « - Je n’aime pas aller dans des endroits, si je n’y suis pas déjà allé avant. »
Rien de plus logique.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us
10 oct. 2019, 18:38
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
"Très bien, suis-moi !" Et Naomi laissa là ses affaires et sortit du bureau, vérifiant d'être bien suivie de l'élève. À son rythme, elle atteint le bout de la première serre pour se rendre dans la deuxième. * Je devrais les lier par des tunnels, ça m'éviterait de sortir à chaque fois...* la poussait à penser la brise prenante qui soufflait à l’extérieur.

Enfin elle entra dans la serre n°2 et entama une petite visite en pointant du doigt chaque plante dont elle parlait : "Alors ici le dictame, une plante soi-disant miraculeuse dont j'étudie les propriétés. Ils n’sont pas timides donc tu pourras les dessiner autant que tu veux..." Quelques pas. "Ah ! Les mandragores par contre, interdit de toucher, si tu la sors de son pot, tu meurs. Je me doute que tu voudrais dessiner ses racines mais il va falloir faire sans... " Un court moment de silence. " Pour les aconit elles fleurissent à partir de Mai, donc pour l'instant c'est pas exceptionnel à voir malheureusement..." Un coup de baguette magique en direction de plantes particulièrement bruyantes. "Ce sont les braillantines. Elles tu risques de ne pas les apprécier... mais elles se taisent après leur repas, donc si tu viens vers neuf heures tu auras du calme."Encore un pas. "Et là bas il y a les moly et des cransons qui n'ont rien de très original !"

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges
20 oct. 2019, 13:39
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
De son pas léger d’enfant, il suivit tranquillement sa professeure. Heureusement pour lui, elle avait un rythme claudiquant, ce qui lui permettait ainsi de la suivre sans trop de problèmes. S’il marchait vite, car il n’aimait pas être dérangé dans ses trajets, il avait également lui-même un souci de boitillement. Pas dû à l’âge, évidemment, comme c’était sûrement le cas pour l’autorité professorale, mais dû à une mauvaise combinaison génétique et à des accidents qui ne pouvaient trouver réparation. Une histoire tragique, ou non, sur laquelle il n’avait de toute façon pas envie de s’attarder. Surtout en comptant sur le fait que sa professeure de botanique semblait bien en marche.

Tranquille, il la suivit et opinait doucement de son chef bouclé, attentif à ses explications. Il la laissait lui faire la présentation des lieux, mais déjà, il semblait prêt à lui poser des questions qu’il jugeait être de la plus haute importance. Du moins après avoir retiré ses mains de ses oreilles, venues se placer en protection auditives par réflexe.
Un regard vers les braillantines en question ne le motiva que plus à poser sa question, les désignant du doigt : « - J’ai un casque contre les bruits. Ça couvrira celui des Braillantines ? Et pourquoi sortir les mandragores de leur pot entraînerait ma mort ? »

Ça lui donnerait presque envie d’essayer de les sortir de leur pot tiens, mais il s’abstint de tout commentaire, préférant plutôt poser la question qui le pressait depuis qu’il était entré dans cette serre inconnue : « - Vous faites des recherches ici ? C’est pour ça que vous enseignez ? Vous publiez ce que vous cherchez ? »

Des questions de la plus haute importance selon lui, qui pouvaient s’affranchir du fait de laisser à l’autre le temps de considérer les questions déjà précédemment posées. Car, ayant toujours été très lucide sur lui-même, il se destinait déjà à un avenir universitaire, tout comme sa mère. Normal ainsi qu’il veuille se renseigner et en savoir le plus possible, le plus tôt possible.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us
26 oct. 2019, 18:55
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
Si il mettait un casque anti-bruit, il pourrait ne plus entendre les braillantine mais aussi manipuler les mandragores sans danger. Mais ce qui était sans danger pour lui ne l'était pas pour les protégées de la professeure qui s'empressa de prendre des mesures nécessaires : "Ton casque anti-bruit fera très bien l'affaire. La mandragore quand on la sort de son pot se met à hurler, et son cri est capable de causer la mort de ceux qui se trouvent à proximité. Et si ton casque anti-bruit les empêche de te tuer, je m'en chargerais tout personnellement."

Bien que ces menaces de mots n'étaient jamais qu'à moitié sérieuses Naomi les prononçait toujours avec un fond de sincérité. Quiconque ferait du mal à ses plantes en paierait le prix, telle était sa vision de la justice.

La question suivante la déstabilisa un peu. "Est-ce qu'on peut vraiment parler de recherche ?" pensa t'elle... Il n'était pas évident de faire la différence entre expériences curieuses et réel travail avec une visée scientifique... Elle-même passait tout le temps qui lui était alloué à étudier autant de plantes que possible. C'était une passion, un passe-temps, et elle n'avait pas la prétention de parler de vocation mais c'est bien ce que c'était. Après une seconde elle formula une réponse non sans bafouiller un peu : "Oh je... oui je fais des recherches en quelque sorte. Des expérimentations en tout cas... Mais trouver toutes ces choses est une grande satisfaction en soi, je ne ressens pas le besoin de publier mes travaux."

Il était clair quand on y réfléchissait que travailler à Poudlard était une aubaine pour tout botaniste. Elle avait à volonté du matériel et de nouvelles plantes quand elle en demandait et ses serres étaient si grandes qu'elle pouvait étudier des dizaines d'espèces à la fois. La seule contrepartie était de passer quelques heures de sa semaine à enseigner à des élèves parfois peu intéressés, et encore, pour ça elle était payée.

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges
02 nov. 2019, 14:48
 Archivé  Bureau de la professeure de botanique
La conversation, pendant les trajets, il n’en était pas friand. Selon son estime du monde, cette activité ne devait être réservée qu’entre amis, ou collègues. C’était étrange de discuter ainsi avec un membre du corps professoral. Mais bon, à Poudlard, rien ne se passait normalement. Preuve en est, voilà que sa professeure de botanique le menaçait de mort suite à sa question. En réaction, il la regarda avec un air entre l’étonnement et la curiosité, ne sachant s’il devait rire ou non. Elle semblait trop sérieuse pour et on ne rigole pas avec les profs, c’était quelque chose d’avérer. Et qu’il n’avait jamais essayé de faire, tout simplement car il ne comprenait pas vraiment comment faire rire les gens. Autrement que par un « Rictumsempra » ou un gaz hilarant, cela s’entend bien.
Il devrait peut-être demander des conseils à Iror, ou Pancréas. Pancréas devait probablement rire plus qu’Iror qui semblait si souvent renfrogné. Mais au moins, il ne changeait pas tout le temps d’expression faciale, comme la plupart. C’était ainsi plus facile à retenir.

Peut-être que les gens devraient apprendre à être constant. Ce fut la leçon qu’il tira de ces menaces qu’il ne prenait pas bien au sérieux. Non pas qu’il puisse douter de l’intention de sa professeure, qui étaient limpides, mais parce qu’il ne considérait pas qu’il puisse un jour se retrouver dans une position où l’on utiliserait quelque chose pour lui être néfaste. Ça serait complètement absurde. Et il avait encore cœur à croire que ses contemporains avaient en eux un minimum de logique.

« - D’accord. » Se contenta-t-il de lui répondre, suite à ses menaces, se disant qu’il devait dire quelque chose. Surtout pour encourager la conversation et inciter sa professeure à répondre à sa question concernant ses recherches.
Ce qu’elle fit, après un petit temps de réflexion qu’il observa presque de façon infinitésimale. Il la scrutait, maintenant, la professeure de botanique. Pour savoir si c’était un tic de sa part que de souhaiter la mort de ses interlocuteurs. Peut-être une Tourette ?

« - Vous devriez les écrire. » Etait-ce du reproche ? Peut-être. Si elle se permettait de le menacer de mort, il pouvait bien lui reprocher son inconstance dans la recherche. Surtout que c’était un travail d’intérêt commun, qu’elle faisait. « - ça pourrait toujours aider quelqu’un d’autre. Ou remplir la bibliothèque. »

Ou se créer un héritage. Laisser une trace dans ce monde. N’être pas simplement un touriste, mais un occupant. La notion de pérennité ne lui échappait pas, car Alastair Lyndon y tenait, à marquer le monde de son sceau blasonné d’un tilleul. Alors c’était étrange de constater que tous les adultes ne faisaient pas comme lui. C’est qu’ils devaient probablement être en tort.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us